L\’UNFPA offre un don de plus d’un milliard de francs CFA au Ministère de la Santé du Bénin

Le mardi 10 décembre 2024, une cérémonie de remise de matériels, équipements et produits de santé d’une valeur totale de 1 177 800 506 francs CFA s’est tenue entre le représentant résident de l’UNFPA au Bénin, M. Richmond TIEMOKO, et le ministre de la Santé, Prof. Benjamin HOUNKPATIN.

Ce don représente un acte fort dans le renforcement du système de santé béninois, particulièrement dans les domaines de la santé maternelle, néonatale et reproductive.

Parmi les matériels remis, on retrouve 95 concentrateurs d’oxygène, pour améliorer la prise en charge des patients en situation d’hypoxie. 75 tables d’accouchement et 15 tables d’examen, pour optimiser les conditions de travail dans les maternités. 126 lits d’hospitalisation avec matelas et 44 autoclaves de 24 litres, indispensables pour la stérilisation des instruments médicaux. 37 ventouses obstétricales et 191 kits d’AMIU, pour appuyer les interventions obstétricales complexes. 50 000 comprimés d’Azithromycine (250 mg), utilisés pour prévenir les infections. 5 oxymètres de pouls et 2 tables de réanimation pour nouveau-nés, essentiels pour la surveillance et le soin des patients les plus vulnérables. 33 kits d’accouchement pour sage-femme, adaptés aux maternités SONU (Soins Obstétricaux et Néonatals d\’Urgence). 12 échographes et une table opératoire, pour renforcer les capacités diagnostiques et chirurgicales. Des modèles anatomiques, pour la formation des professionnels de santé.

L\’UNFPA a également fourni 1 ambulance et 1 véhicule de supervision pour le Département de l’Atlantique. 8 motos ambulances, afin de faciliter les références des patients vers les centres de santé communautaires. 32 motos pour les Agents de Santé Communautaires Qualifiés (ASCQ), afin de renforcer leur mobilité.

Le don est aussi composé des contraceptifs, des produits vitaux pour la santé maternelle, ainsi que des équipements innovants tels que : 4 000 ballons de tamponnement utérin et 15 000 draps gradués de collection des pertes sanguines, dont la réception est prévue dans les prochains jours.

Cette initiative de l’UNFPA vise à améliorer les soins de santé dans les structures publiques et à réduire les décès maternels et néonatals au Bénin. Le ministre de la Santé, Prof. Benjamin HOUNKPATIN, a exprimé sa gratitude envers l’UNFPA pour cet appui qui contribuera grandement à atteindre les objectifs nationaux en matière de santé.




Lutte contre le VIH SIDA au Bénin : Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA, satisfaite des avancées

Du 9 au 13 septembre 2024, Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA, a effectué une visite officielle au Bénin. Cette mission lui a permis de rencontrer plusieurs personnalités importantes du pays, dont le Chef de l’État et le Président de l\’Assemblée Nationale. Au terme de ses échanges, elle a exprimé sa satisfaction quant aux efforts fournis par le Bénin dans la lutte contre le VIH/SIDA.

Winnie Byanyima

Mme Byanyima a rappelé que « le Bénin a accompli des progrès considérables dans la lutte contre le SIDA. En 14 ans, les nouvelles infections et les décès ont été réduits de moitié, et de nombreuses personnes ont désormais accès à des traitements. » Toutefois, elle a précisé que 1 400 nouvelles infections ont été enregistrées l’année dernière, avec une prédominance chez les jeunes filles, particulièrement vulnérables.

Ces avancées sont le résultat des actions entreprises par le gouvernement béninois et ses partenaires, notamment dans le domaine de la mobilisation des financements. Mme Byanyima a salué les efforts du Bénin, qui, contrairement à plusieurs autres pays, a réussi à contribuer à hauteur de 32 % au financement de la lutte contre le VIH/SIDA. Elle a également évoqué un projet clé lancé en collaboration avec Expertise France, visant à renforcer la réponse communautaire contre la stigmatisation et la discrimination.

Un partenariat stratégique avec Expertise France

Le partenariat avec Expertise France a été souligné comme une initiative majeure. Ce projet, qui vise à instaurer une réponse communautaire pour lutter contre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH, a été officiellement lancé lors de la visite de Mme Byanyima. Elle a également reconnu l\’importance de l’aide financière fournie par la France à travers ce partenariat, qui permettra de surmonter l’obstacle de la stigmatisation, souvent à l’origine de la réticence des personnes infectées à accéder aux soins.

Des avancées avec la science

En réponse aux rumeurs sur la disponibilité d’un remède ou d’un vaccin contre le VIH, Mme Byanyima a clarifié qu’« il n’y a pas de remède ni de vaccin, juste des essais en cours ». Elle a insisté sur le fait qu\’aucun traitement curatif ou préventif concret n’a encore été découvert, bien que la recherche progresse. En revanche, elle a souligné la disponibilité de nouveaux outils de prévention, dont la « prep injectable ». Ce traitement révolutionnaire permet aux personnes à risque de recevoir deux injections par an, en alternative aux comprimés quotidiens, afin de prévenir toute infection par le VIH.

La Directrice exécutive de l\’ONUSIDA a appelé les médias à jouer un rôle essentiel dans la sensibilisation et l\’information, afin de contribuer à l\’atteinte des objectifs 2030 dans la lutte contre le VIH/SIDA au Bénin.

Megan Valère SOSSOU




Dr Ifedayo Morayo Adetifa devient le Directeur de la transformation à FIND

FIND a le plaisir d’annoncer la nomination du Dr Ifedayo Morayo Adetifa au poste de Directeur de la Transformation. Dr Adetifa, qui assumera également les fonctions de Directeur Exécutif, apporte une riche expérience et un parcours éprouvé dans le domaine de la santé mondiale et de la sécurité sanitaire, en particulier dans la prévention et le contrôle des maladies infectieuses.

Dr Ifedayo Morayo Adetifa

Dr Adetifa, pédiatre chevronné et épidémiologiste accompli des maladies infectieuses, a précédemment occupé le poste de Directeur Général et Exécutif du Centre Nigérian de Contrôle et de Prévention des Maladies (NCDC). Pendant son mandat au NCDC, il a joué un rôle crucial dans l’avancement de la réponse du Nigeria à la COVID-19. Il a également attiré des fonds substantiels pour les programmes, géré des budgets importants et supervisé une grande équipe dédiée à la lutte contre les agents pathogènes épidémiques et endémiques. 

Exprimant son enthousiasme pour son nouveau rôle, Dr Adetifa a déclaré : « Je suis ravi de rejoindre FIND à un moment aussi critique pour la santé mondiale et en particulier pour les diagnostics. J’ai hâte de diriger l’équipe de FIND et de collaborer avec nos partenaires mondiaux pour stimuler l’innovation diagnostique et garantir que ces avancées atteignent ceux qui en ont le plus besoin. » 

Dr Ayoade Alakija, président du conseil d’administration de FIND, a souligné l’importance de cette nomination : « Alors que FIND entame un nouveau et passionnant voyage de transformation, nous sommes ravis d’accueillir Dr Adetifa dans la famille FIND alors qu’il assume les responsabilités de Directeur Général. Sa nomination marque une étape importante, car il devient le premier Directeur Général africain du Sud global que FIND a été créé pour servir. Je suis particulièrement fier d’accueillir le premier Directeur Exécutif africain dans le Geneva Global Health Campus et l’écosystème plus large. Rééquilibrer le pouvoir est ce qui fera progresser la santé pour tous, et je reste pleinement engagé à faire en sorte que le leadership en santé mondiale reflète la diversité des populations que nous servons.»

L’expérience étendue de Dr Adetifa comprend des travaux aux niveaux national, régional, continental et international sur la fièvre de Lassa, les vaccins et l’immunisation, le virus respiratoire syncytial, le paludisme, la tuberculose et les systèmes de santé. Il est également actuellement membre du comité consultatif scientifique de la Coalition pour les Innovations en Préparation aux Épidémies (CEPI).

Dr Adetifa a obtenu ses qualifications médicales de premier cycle à l’Université d’Ilorin, au Nigeria, et a terminé sa résidence en pédiatrie au Lagos University Teaching Hospital, Idi-Araba, Lagos, avec l’attribution d’une bourse du West Africa College of Physicians en pédiatrie. Il a ensuite obtenu une maîtrise en sciences de la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM), à Londres, et un doctorat (tous en épidémiologie) de l’Université d’Amsterdam. Il a également été professeur associé d’épidémiologie des maladies infectieuses à la LSHTM avant sa nomination au NCDC.

Alors qu’il prend ses nouvelles fonctions, Dr Adetifa est prêt à guider FIND dans cette période de transformation et à faire progresser sa mission d’innover et d’élargir l’accès aux tests diagnostiques à l’échelle mondiale, en veillant à ce que ceux qui en ont le plus besoin ne soient pas laissés pour compte.




Jour du dépassement : à compter de ce jeudi, la Terre vit à crédit

Ce jeudi 1er août 2024 marque un triste jalon pour notre planète : le Jour du dépassement. En seulement sept mois, l\’humanité a épuisé toutes les ressources que la Terre est capable de régénérer en un an, souligne le Global Footprint Network, qui calcule cet indice annuel. Ce jour arrive cette année 15 heures plus tôt que l\’an passé, et est identique à celui de 2022.

Depuis 2018, à l\’exception de l\’année 2020 où les confinements dus à la pandémie de Covid-19 avaient repoussé cette date au 16 août, le Jour du dépassement est resté relativement stable. En 2020, les arrêts économiques mondiaux avaient permis de retarder cette date fatidique, illustrant l\’impact de notre consommation excessive sur les ressources naturelles de la planète.

Pourtant, malgré ces fluctuations, le constat reste alarmant. En sept mois, l\’humanité a consommé autant de ressources naturelles que les écosystèmes peuvent en renouveler en une année entière. Il nous faudrait 1,75 Terre pour satisfaire notre appétit insatiable, selon les calculs du Global Footprint Network.

\ »La persistance du dépassement, depuis un demi-siècle, a entraîné une diminution de la biodiversité, un excès de gaz à effet de serre dans l\’atmosphère et une concurrence accrue pour la nourriture et l\’énergie\ », explique David Lin, directeur scientifique du Global Footprint Network, dans un communiqué. Les effets de cette surconsommation sont de plus en plus visibles : vagues de chaleur inhabituelles, feux de forêt, sécheresses et inondations.

Depuis 2011, la date du Jour du dépassement oscille entre le 1er et le 6 août, reflétant une relative stabilité. Toutefois, le Global Footprint Network met en garde : l\’humanité est en train de perdre la course pour atteindre les objectifs internationaux de protection de la planète, tels que la conservation de 30% de la biosphère mondiale d\’ici 2030 et la réduction des émissions de carbone de 45% par rapport à 2010.

\ »La réduction des émissions de carbone nécessiterait à elle seule de déplacer le Jour du dépassement de 22 jours par an au cours des six prochaines années\ », précise l\’ONG. Depuis 1970, cette date a avancé de cinq mois, soulignant l\’urgence de prendre des mesures concrètes pour inverser cette tendance.

Le Jour du dépassement est un rappel brutal de notre impact sur la Terre. Chaque jour gagné dans cette course contre la montre est crucial pour assurer un avenir durable à notre planète et aux générations futures.

Megan Valère SOSSOU




L’ONG JVE Bénin partage de bonnes pratiques d’adaptation aux changements climatiques avec les jeunes à Athiémè et à Grand-Popo

Les 26 juin et 2 juillet 2024, l\’ONG JVE Bénin a organisé des conférences thématiques publiques à Athiémè et Grand-Popo dans le cadre du programme BENKADI. Ces événements visaient à sensibiliser les communautés locales aux bonnes pratiques d’adaptation aux changements climatiques, en ciblant principalement les jeunes.

Photo de famille conférence thématique Athieme 

À Athiémè, la conférence a réuni 70 participants, dont 26 jeunes et 22 femmes. Les panélistes, BAWA Amadou (point focal PASCIB), TOFFA Marie (trésorière de l\’UCCPMA), et AIKPE Chantal (vice-présidente du comité de pilotage des initiatives de la plateforme multi-acteurs), modérés par SOUROU Christophe, ont partagé des exemples concrets de bonnes pratiques d’adaptation et discuté des défis et des impacts positifs sur les communautés locales.

Une présentation visuelle, réalisée par la plateforme locale multi acteurs avec le soutien de l’ONG JVE et du programme BENKADI, a mis en avant les bonnes pratiques tout en illustrant les mauvaises pratiques à éviter. Les discussions interactives ont permis d\’explorer les leçons apprises et de proposer des améliorations aux pratiques existantes.

La vulgarisation de bonnes pratiques d’adaptation identifiées et mises en œuvre par des jeunes, des femmes, ou des associations de la communauté a été faite. Les échanges ont porté sur la possibilité d\’adapter ces pratiques à d\’autres contextes, élargissant ainsi leur impact potentiel.

Pour BAWA Amadou, panéliste à Athiémè, \ »Les discussions et les échanges ont été très enrichissants. Les recommandations partagées aujourd\’hui aideront nos communautés à mieux s\’adapter aux défis climatiques.\ »

DJIHOKIN Victorine, bénéficiaire à Athiémè : \ »Les informations et les bonnes pratiques présentées m\’ont donné des idées pratiques pour améliorer la résilience de ma communauté.\ »

À Grand-Popo, dans l’arrondissement de Djanglanmey, la conférence a attiré 55 participants, dont 35 jeunes et 15 femmes. Le panel, composé d’AVOSSE Barnabé (Chef d’arrondissement d’Adjaha), TOUMATOU Benjamin (représentant du Chef d’arrondissement Gbéhoué), et DEGBEFFANA Constantine (sociologue), sous la modération de KPATCHA Richard Chef d’arrondissement de Djanglanmey, a discuté des bonnes pratiques d’adaptation, leurs impacts, et les défis rencontrés.

KPATCHA Richard, en tant que chef d\’arrondissement et modérateur de la conférence, a joué un rôle crucial dans la dynamique de la session à Djanglanmey. Il a facilité les discussions interactives qui ont permis de mettre en lumière les meilleures pratiques d\’adaptation et d\’inspirer les jeunes participants à s\’impliquer activement dans la protection de leur environnement.

Une présentation visuelle, réalisée par la plateforme locale multi acteurs avec le soutien de l’ONG JVE et du programme BENKADI, a mis en avant les bonnes pratiques d’adaptation tout en illustrant les mauvaises pratiques à éviter. Les discussions interactives ont offert une exploration des leçons apprises et des propositions d’amélioration des pratiques existantes. La vulgarisation de bonnes pratiques d’adaptation identifiées et mises en œuvre par des jeunes, des femmes, ou des associations de la communauté a été faite.

\ »La mobilisation des jeunes et des femmes à cette conférence est un signe positif que notre communauté est prête à adopter des mesures durables pour faire face aux changements climatiques.\ » a déclaré KPATCHA Richard, modérateur à Grand-Popo.

Quant à ASSOGBA Edith, participante à Grand-Popo : La conférence l’a permis de découvrir les actions concrètes qu’elle peut entreprendre pour contribuer à la lutte contre les changements climatiques.

Rappelons que les conférences ont renforcé les capacités locales des jeunes en les fournissant des outils concrets pour faire face aux défis climatiques.




OLA Energy Maroc conclut un nouvel accord pour mélanger des lubrifiants de la marque Mobil au Maroc

  • OLA Energy Maroc est fière d’annoncer un nouvel accord avec ExxonMobil Petroleum & Chemical BV assurera la production locale de lubrifiants Mobil.
  • Cette alliance stratégique a le potentiel de redéfinir la dynamique du mélange des lubrifiants dans la région.

OLA Energy Maroc, une entreprise énergétique de premier plan au Maroc et un acteur énergétique majeur en Afrique, est fière d’annoncer un nouvel accord avec ExxonMobil Petroleum & Chemical BV. Cela marque une étape significative alors que les lubrifiants de la marque Mobil seront désormais mélangés localement, au Maroc. Cette initiative s\’appuie sur un accord existant avec Ola Energy Maroc et apporte de nouveaux outils du mélange de lubrifiants dans la région.

Située au cœur industriel de la zone \ »les Roches Noires\ » de Casablanca, l\’installation à la pointe des nouvelles technologies d\’OLA Energy Maroc est sur le point de devenir le centre névralgique du mélange des lubrifiants Mobil au Maroc, positionnant le royaume comme un centre de production pour le nord, l\’est et l\’ouest de l\’Afrique. Profitant de la position géographique stratégique du Maroc en tant que porte d\’entrée vers les marchés africains, OLA Energy Maroc est bien positionnée pour capitaliser sur le riche potentiel du paysage industriel marocain.

M. Fayed Altwair, PDG d\’OLA Energy, a mis l’accent sur la portée de ce nouvel accord, déclarant : \ »Cette opportunité de mélanger des lubrifiants de marque Mobil est un témoignage de la confiance et de la satisfaction envers OLA Energy. Ensemble, notre engagement est de stimuler l\’innovation, l\’excellence et la croissance durable dans l\’industrie des lubrifiants.\ »

La décision de mélanger localement des lubrifiants de marque Mobil s\’inscrit naturellement dans l’extension d\’un accord existant avec OLA Energy Maroc et témoigne des capacités d\’OLA Energy Maroc ainsi que des avantages stratégiques de la situation géographique du pays.

L’accord synergique entre OLA Energy Maroc et ExxonMobil Petroleum & Chemical BV ouvre la voie à de nouveaux segments et marchés inexplorés, débloquant des opportunités inexploitées et renforçant leur présence collective à travers l\’Afrique. Avec le savoir-faire et la compétence locale d\’OLA Energy Maroc et l\’expertise d\’ExxonMobil Petroleum & Chemical BV, ce partenariat offre des perspectives significatives.

\ »Nous sommes enthousiastes quant aux opportunités infinies qui se profilent à l\’horizon.\ » a déclaré M. Altwair. \ »En collaboration avec ExxonMobil, nous sommes prêts à stimuler la croissance, à offrir de la valeur à nos clients et à avoir un impact durable sur l\’industrie des lubrifiants en Afrique et au-delà.\ »

Ce nouvel accord nouvellement conclu entre OLA Energy Maroc et ExxonMobil  Petroleum & Chemical BV établit une étape importante dans le paysage énergétique marocain et africain. Au-delà de renforcer le leadership régional d\’OLA Energy Maroc, cette collaboration ouvre de nouveaux horizons prometteurs et garantit aux consommateurs de toute la région un approvisionnement fiable en lubrifiants de haute qualité de la marque Mobil.




Frontière Bénin – Niger: les migrants paient un lourd tribu

La fermeture des frontières entre le Bénin et le Niger, décrétée pour des raisons de sécurité et de contrôle des flux migratoires, a des répercussions profondes sur les migrants et les communautés vivant dans ces deux pays d\’Afrique de l\’Ouest. Depuis l\’instauration de cette mesure, les échanges humains, commerciaux et économiques, autrefois fluides, ont été drastiquement réduits, impactant directement les populations migrantes et leurs moyens de subsistance.

Frontière Bénin – Niger

Le Bénin et le Niger partagent une frontière longue et poreuse, traditionnellement traversée par des migrants pour des raisons économiques, culturelles et familiales. Ces deux pays, situés dans la région sahélienne, ont vu leurs économies et leurs sociétés interdépendantes se développer autour des flux migratoires réguliers. La fermeture de la frontière a mis un terme brutal à cette circulation, coupant l’accès aux marchés transfrontaliers pour des milliers de travailleurs et de commerçants.

Pour de nombreux migrants nigériens vivant au Bénin, la frontière représentait un lien vital avec leurs familles et leurs terres d\’origine. Les allers-retours réguliers, qu\’ils soient pour participer à des cérémonies familiales, transporter des marchandises ou envoyer de l\’argent, étaient essentiels pour maintenir ces connexions. Aujourd’hui, avec l’impossibilité de traverser librement, beaucoup se retrouvent isolés, incapables de subvenir aux besoins de leurs proches restés au Niger.

Conséquences sociales et humanitaires

Sur le plan humanitaire, la fermeture des frontières entre le Bénin et le Niger exacerbe les conditions de vie des migrants, notamment ceux qui vivent dans des zones frontalières. Le manque d’accès aux soins de santé, aux services sociaux et aux aides humanitaires, déjà fragiles, s’est aggravé avec l’isolement provoqué par cette situation. De nombreux migrants se trouvent dans une impasse, incapables de poursuivre leur route vers des destinations plus prometteuses ou de retourner chez eux.

La fermeture a également engendré des tensions sociales entre migrants et communautés d’accueil, en particulier dans les zones urbaines comme Cotonou et Niamey, où la compétition pour les ressources économiques et les emplois est devenue plus rude. Ce climat tendu contribue à une marginalisation accrue des populations migrantes et à des risques accrus de xénophobie.

Face à ces défis, les autorités béninoises et nigériennes, ainsi que les organisations internationales, devront envisager des solutions concertées pour rouvrir progressivement les frontières, tout en assurant la sécurité régionale. La migration, loin d’être un problème, reste un moteur de développement pour les deux pays. Une gestion plus inclusive et coordonnée des flux migratoires pourrait non seulement protéger les migrants, mais aussi renforcer les liens économiques et sociaux entre le Bénin et le Niger.

En attendant, les migrants, pris dans l\’étau de la fermeture, continuent de subir les conséquences économiques et sociales de cette situation, en espérant que des solutions durables soient rapidement trouvées pour alléger leur fardeau.

Megan Valère SOSSOU




Projet KÈKÈNON EKOLO: Anas SEKO veut faire des zémidjans, des ambassadeurs de l\’environnement

Dans sa lutte quotidienne contre les fléaux grandissants de la pollution et de la gestion des déchets, l’environnementaliste Anas SEKO a initié le projet \ »KÈKÈNON EKOLO\ ». Un projet qui a été lancé officiellement dans la matinée de ce samedi 13 avril 2024 à Cotonou.

Vue d\’ensemble des participants

L’objectif du projet, selon Anas SEKO, consiste à transformer les Zémidjans en ambassadeurs de la cause environnementale, conscients de leur rôle en tant que conducteurs de taxi-moto dans la plus grande ville du Bénin. Une initiative soutenu par plusieurs partenaires et qui s\’inscrit dans une vision globale visant à éveiller les consciences environnementales au sein des communautés au Bénin.

Au lancement, des discours inspirants ont été prononcés par le chef de quartier, le président des conducteurs de taxi-moto du camp devant un parterre de conducteurs de taxi-moto, zémidjan déterminés à œuvrer pour la réussite du projet.

Arielle AKOUETE, Directrice de la promotion de l\’écocitoyenneté au Ministère du Cadre de Vie

Tout en saluant l’initiative, Arielle AKOUETE, Directrice de la promotion de l\’écocitoyenneté au Ministère du Cadre de Vie, a officiellement donné le coup d\’envoi du projet, espérant que les objectifs puissent être atteints pour le grand bonheur des populations de Cotonou et environs.

Ismaël MAMA, Président de l\’ONG Course verte Bénin est le communicateur principal de ce jour. Dans sa communication sur le thème \ »Gestion des déchets : enjeux et perspectives, il a attiré l’attention du public sur le devoir qui leur incombe en tant que citoyen dans la gestion des déchets au Bénin.

Ismaël MAMA, Président de l\’ONG Course verte Bénin, Communicateur principal

Il n’a pas manqué de présenter des solutions pratiques, telles que l\’utilisation de sacs biodégradables et le recyclage des déchets. Très intéressés et curieux, les conducteurs de taxi-moto, les “Zémidjans”, ont exprimé leurs préoccupations, notamment sur la gestion des déchets dans les poubelles mobiles. Lesquelles préoccupations ont trouvé des réponses adéquates à la satisfaction de tous.

Discussions interactives

Cette rencontre a été une occasion pour les conducteurs de Taxi Motos non seulement de comprendre les enjeux environnementaux actuels, mais aussi de s\’organiser à apporter le changement dans leur communauté sur la base des enseignements acquis de la communication.

A noter que le projet qui ambitionne de faire des conducteurs de taxi-moto des acteurs clés dans la gestion des déchets, vient dans un contexte où la gestion des déchets pose de nombreuses difficultés au sein des sociétés en Afrique. Cette collaboration entre Anas SEKO et les conducteurs de taxi moto à travers le projet KEKENON EKOLO, promet un changement considérable et durable à Cotonou.

Megan Valère SOSSOU




Protection de la zone littorale au Bénin : Voici les grandes lignes à retenir de la loi N°2018-10 du 2 juillet 2018

Le Bénin, en tant que pays côtier, fait face à une pression croissante sur son littoral due à l’action humaine et naturelle. Au cours de ces dernières années, les activités humaines ont significativement dégradé cette zone. En réponse à cette situation préoccupante, le gouvernement béninois a initié un processus législatif visant à réguler et protéger le littoral.

Les journalistes en séance avec le Projet WACA RESIP Bénin

Les réflexions et actions entamées ont donné naissance à la loi N°2018-10 du 2 juillet 2018, portant protection, aménagement et mise en valeur de la zone littorale. Cette loi, composée de 110 articles répartis en six livres, vise à définir un cadre juridique pour la protection, l\’aménagement et la gestion de la zone littorale. Cette zone qui regroupe les communes riveraines de l’océan Atlantique jusqu’à 50 km sur le continent, couvre une vingtaine de communes des département du Couffo, du Mono, l’Atlantique et du Littoral, de l’Ouémé et du Plateau.

Vue d\’ensemble des participants

Pour garantir l\’efficacité de cette loi, plusieurs décrets d\’application ont été adoptés le 5 juillet 2023. Ces décrets couvrent divers aspects, tels que les techniques de pêches et d’aquaculture, les conditions d’autorisations et normes de rejet, la mise en conformité des documents d’urbanisme avec la loi. Il s’agit aussi de la creation de la cellule nationale de protection et de gestion du littoral, l’interdiction d’enlèvement, de capture et de detention des espèces animals protégés, la gestion et la valorisation des déchets.

Cependant, adopter une loi ne suffit pas. Sa mise en œuvre et sa vulgarisation sont tout aussi importantes. C\’est pourquoi le Programme de gestion du littoral ouest africain (WACA) Résip Bénin a réuni les professionnels des médias le mercredi 03 avril 2024 au siège du projet pour les présenter les enjeux de la loi et ses décrets d\’application.

Coodonnateur Hamidou Séko et la Juriste Pulchérie Donoumassou

Si le 4e pouvoir a été invité à cette rencontre, c’est au regard du rôle essentiel qu’il joue dans la diffusion d’informations et dans la sensibilisation du public. Pour Pulchérie Donoumassou, Juriste environnementaliste, Cheffe du service de la surveillance environnementale au ministère du cadre de vie, les médias constituent un maillon de la chaîne pour la vulgarisation de la loi. Des propos soutenus par le Coordonnateur Hamidou Séko, qui ne doute point qu’à la suite de la rencontre des messages justes, précis et clairs seront partagés avec les populations locales.

Présentation de Dr Abdou Salami Amadou

Le cadre juridique en matière de protection de la zone littorale est désormais solide selon Dr Abdou Salami Amadou, spécialiste en eaux et forêts du projet WACA Résip Bénin. Les populations sont invitées à prendre connaissance de cette loi et ses différents décrets d’application.

Encore faut-il rappeler que le projet WACA Resip prévoit des initiatives de sensibilisation des acteurs locaux et des citoyens afin de garantir que personne ne soit ignorant de cette législation.

Megan Valère SOSSOU




Mise en œuvre efficace des Plans d\’Aménagement et de Gestion des Réserves de Biosphères de l’Ouémé: Un mémorandum d’engagement signé

Le Projet Benkadi a rassemblé à l’hôtel « Les oliviers de Porto-Novo », du mardi 20 au mercredi 21 février 2024, plus d’une cinquantaine d’acteurs impliqués dans la mise en œuvre des Plans d’Aménagement et de Gestion (PAG) des Réserves de Biosphères de l’Ouémé. À l\’issue de 48 heures d\’échanges, un mémorandum d’engagement a été signé par les participants pour une gestion efficace des réserves.

Photo des participants

L’objectif de la formation a été atteint, s’est réjoui le Chef Projet Benkadi, M. Sagbo Damien Djodjo Kouton, à la fin de l’atelier. Car, il visait essentiellement à contribuer à la mise en œuvre efficace des PAG des Réserves de Biosphères de l’Ouémé et du Mono, et l’étape de l’Ouémé venait d’être franchie. La signature du mémorandum est pour lui, le gage de l’engagement commun pour la sauvegarde des réserves. Le Maire de la Commune de Zogbodomè, M. David Towèdjè, qui a ouvert les travaux, avait félicité tous les participants pour leur disponibilité et les avait invités à travailler avec assiduité pour contribuer effectivement à la préservation du capital environnemental, objet de leur atelier.

De manière concrète, les parties prenantes des Associations Communautaires de Conservation de la Biodiversité (ACCB), des ONG intervenant dans la région, les Mairies, les Cellules Communales des Ministères en charge de l’agriculture et du cadre de vie, et les partenaires de mise en œuvre du projet Benkadi sont tous repartis mieux aguerris. Car, la gouvernance des Réserves et la cartographie des acteurs ; le Cadre institutionnel proposé pour la mise en œuvre du PAG ; et les rôles et implications spécifiques de chaque catégorie d’acteurs dans le PAG, ont été entre autres les thèmes de renforcement de capacités des participants. Chacun étant désormais capable d’expliquer ses rôles et responsabilités dans la mise en œuvre des PAG, ces parties prenantes peuvent appliquer les principaux outils de la Gouvernance participative dans la mise en œuvre des PAG.

Il est à rappeler que le projet Benkadi, mis en œuvre par la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB), a accompagné, tout au long de l’année 2023, le processus d’actualisation du Plan d’Aménagement et de Gestion (PAG) aussi bien pour la Réserve de Biosphère de l’Ouémé que pour celle du Mono. Ces PAG élaborés ont été validés par les différentes parties prenantes courant novembre 2023. C’est donc pour l’effectivité et l’efficacité de la mise en œuvre de ces plans actualisés et validés que l’atelier de formation a été organisé.

Les deux Aires Marines Protégées (AMP) du Bénin (Bouche du Roy et Donaten) faisant partie intégrante des Réserves de Biosphères de l’Ouémé et du Mono, bénéficieront aussi d’une meilleure gestion. Les principaux outils de la gouvernance participative (dialogue multi-acteurs, participation citoyenne, redevabilité, etc.) ayant été bien développés au cours de l’atelier. L’Étape du Mono est prévue pour les 27 et 28 février à Grand-Popo.

Cell Com/Benkadi