Divagation des bêtes à Parakou : La Cité des Kobourou serait-elle devenue un pâturage ?

En dépit de la LOI N°2018-20 DU 23 AVRIL 2019 portant code pastoral en République du Bénin interdisant la divagation des animaux domestiques sur toute l’étendue du territoire national, le phénomène de la divagation des bêtes semble avoir la peau dure et perdure malgré les multiples sensibilisations et quelques répressions menées par les autorités dans les différentes communes du Bénin.

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De jour comme de nuit, dans les rues de la métropole du septentrion, il n’est pas rare de voir des animaux domestiques prendre d’assaut la voie publique. Un constat que partage Adamou Idrissou Sylla, chef du 2 è arrondissement de Parakou. « Aujourd’hui, les bêtes circulent librement comme les hommes. Vous verrez les porcs, les chiens, les bêtes errer sur la voie comme si elles n’ont pas de propriétaires » déplore-t-il. De nombreux cas d’accident de circulation sont enregistrés à Parakou du fait de la divagation des bêtes. Tel des émancipés du 21 è siècle, ces animaux dont on ne connait jamais les propriétaires, circulent en pleine ville, prennent d’assaut la voie publique et disputent parfois la circulation avec les usagers. Le phénomène a déjà couté la vie à de nombreux citoyens et d’autres en portent encore les séquelles.

N’eut été sa prudence, Achille Tovegnon, soudeur à Kpébié, aurait connu le pire ce matin. Il raconte : « Ce matin, il y a un bœuf qui voulait me terrasser, et si je n’étais pas prudent, il allait me jeter », a-t-il laissé entendre. Mavick Megbehou, lui, est un élève au CEG Guèma à Parakou. Il a été témoin d’un drame et raconte : « On allait à l’école un matin à 7h quand une dame, à moto, a été percutée par un bœuf en divagation. Tombée au sol, celle-ci a été piétinée au ventre par l’animal et en est morte », a-t-il témoigné. Pour son cas, heureusement, Joseph KOUAGOU s’en est sorti vivant, mais il garde encore les séquelles. « J’ai été victime d’un accident causé par une bête. C’est ce qui a laissé cette fracture que vous voyez sur mon front », a laissé entendre Joseph Kouagou, conducteur de taxi-moto.

C’est ainsi que ce phénomène a endeuillé de nombreuses familles, et continue de faire des dégâts dans le rang des populations. A en croire le CA Adamou Idrissou Sylla, la répression sera reprise dans la ville de Parakou. Il invite par ailleurs les détenteurs de bêtes à prendre leur responsabilité.

Il est donc urgent que les autorités de la ville de Parakou relancent sans interruption, sans compromission et sans calculs politiques la répression contre ce phénomène qui ne saurait perdurer. Cela y va de la sécurité des personnes et des biens.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Lancement du Projet CASCADE : Un Pas de Géant pour la Sécurité Alimentaire au Bénin

La ville de Parakou a été le théâtre d\’un événement d\’importance majeure le jeudi 10 août. La phase régionale du projet « CAtalysing Strengthened policy aCtion for heAlthy Diets and resiliencE » (CASCADE) a été officiellement lancée. Cet événement intervient après le lancement inaugural du projet, le vendredi 26 mai dernier à Cotonou. Porté par le consortium CARE et GAIN, CASCADE vise à renforcer l\’efficacité des politiques nationales de nutrition au Bénin, contribuant ainsi à améliorer la sécurité alimentaire et à réduire la malnutrition chez les femmes en âge de procréer et les enfants.

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D\’un financement de 5,7 milliards de francs CFA pour le Bénin, le projet CASCADE est soutenu par le Royaume des Pays-Bas. S\’étalant sur une période de 4 ans et 7 mois, il a pour objectif de promouvoir une alimentation saine pour 960 000 femmes en âge de procréer et enfants dans 20 communes réparties dans 6 départements béninois. Les départements du Couffo, de l\’Ouémé, du Zou, du Borgou, de l\’Alibori et de l\’Atacora seront directement impactés par les actions du projet.

Au cœur des ambitions de CASCADE figurent l\’amélioration de l\’accès à une alimentation saine au sein des ménages, en particulier pour les femmes en âge de procréer et les enfants. Le projet vise également à renforcer leur résilience face aux chocs climatiques et économiques. Il s\’inscrit ainsi dans une perspective de développement durable et de lutte contre la malnutrition.

Lors du lancement du projet, le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, a souligné l\’importance cruciale de l\’alimentation équilibrée pour le développement d\’un pays. Le projet CASCADE, en cohérence avec les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, vise à éliminer la faim, à améliorer la sécurité alimentaire, à renforcer la nutrition et à promouvoir une agriculture durable.

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Le représentant du directeur pays de CARE International Bénin/Togo, Alain Trokou, a mis en exergue la persistance de la malnutrition malgré les efforts du gouvernement. Le projet est le fruit d\’une prise de conscience collective, visant à optimiser les politiques nutritionnelles au Bénin. L\’ambassadrice du Royaume des Pays-Bas près le Bénin, To Tjoelker, a quant à elle appelé à une synergie d\’actions multisectorielles pour assurer la sécurité alimentaire dans le pays.

La genèse du projet CASCADE repose sur un diagnostic national de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Ce diagnostic a révélé un manque de coordination multisectorielle, un faible accès aux services nutritionnels essentiels, une implication insuffisante du secteur privé et un manque de connaissances chez les femmes pour assurer une alimentation saine au sein des ménages.

Le projet englobera 11 communes du septentrion béninois, dont Malanville, Karimama, Gogounou, Banikoara, Matéri, Toucountouna, Boukoumbé, Tanguiéta, Pèrèrè, Nikki et Kalalé.

Au-delà du Bénin, le projet CASCADE est également mis en œuvre dans cinq autres pays africains : le Nigeria, l\’Ouganda, le Kenya, l\’Éthiopie et le Mozambique. Ce projet collectif aspire à offrir une réponse significative aux défis de la malnutrition et de la sécurité alimentaire sur le continent.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




L’ONG Save Our Planet promeut les sacs biodégradables contre les plastiques en milieu scolaire

Une session d\’ateliers sur la fabrication de sacs biodégradables a été organisée au Complexe Scolaire Camp-Adagbè de Parakou, dans le cadre du Projet de Renforcement de l’Éducation Relative à l\’Environnement en Milieu Scolaire et Estudiantin (PRE REMiSE) piloté par l\’ONG Save Our Planet. Cette activité a rassemblé divers acteurs, dont les élèves des groupes A, B et C, les enseignants des groupes A, B et C de l\’école en question, ainsi que des membres de l\’ONG Save Our Planet.

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L\’objectif principal était de sensibiliser les apprenants à privilégier l\’utilisation de sacs biodégradables et à abandonner les sacs en plastique non biodégradables, néfastes pour la santé et l\’environnement.

Une vingtaine de participants ont eu l\’opportunité d\’apprendre les outils et les techniques nécessaires à la fabrication de sacs biodégradables en papier. Six exemplaires fabriqués sur place ont été remis aux responsables de l\’établissement scolaire pour servir de modèles pour d\’autres sacs.

La séance de formation a été dirigée par Megan Valère SOSSOU, Directeur Exécutif de l\’organisation, qui n’a pas manqué de plaider en faveur d\’une interdiction stricte des sacs en plastique au sein de l\’école, conformément à la loi de 2017 sur les plastiques.

Dans les prochains jours, un atelier de formation destiné aux apprenants et enseignants formateurs permettra aux participants de partager les connaissances acquises sur la fabrication de sacs biodégradables en papier avec leurs camarades et leurs communautés à Camp-Adagbè.

Suite à sa participation à l\’atelier de fabrication des sacs, Josline Balogoun, élève en Cours Elémentaire 2ème année, s\’engage à poursuivre la sensibilisation sur l\’utilisation des sacs biodégradables. \ »Une fois rentrée à la maison, je préviendrai mes frères des dangers des sacs en plastique et les encouragerai à utiliser désormais des sacs en papier pour préserver notre santé et notre environnement\ », a-t-elle promis.

Il est important de rappeler que ce projet d\’éducation environnementale est l\’un des projets phares de l\’ONG Save Our Planet, mis en œuvre depuis l’année passée dans les villes de Dassa-Zounmè, Abomey-Calavi, et à Parakou.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Projet Adapt-WAP au Bénin : le rapport d’étude sur les aménagements autour du parc W validé

Démarré le Jeudi 25 Mai 2023 dans la Cité des Saka, commune de Kandi, l’atelier de validation de l’étude sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage au profit des communes riveraines du Parc W s’est clôturé ce Vendredi 26 Mai 2023.

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Photo de famille atelier de validation Projet Adapt WAP Kandi

Deux jours durant, les différentes parties prenantes ont discuté du rapport provisoire de l’étude réalisée par le Cabinet ECO-CONSULT sur les aménagements pastoraux à réaliser au profit des quatre communes riveraines du Parc W notamment les communes de Kandi, Banikoara, Malanville, et Karimama.

L’objectif étant de valider les résultats de l’étude et les caractéristiques techniques, les devis quantitatifs et estimatifs élaborés par le Cabinet d’experts à la suite de son étude afin d’obtenir les dossiers d’appel d’offre pour l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau ainsi que des aires de pâturage au profit des communautés bénéficiaires.

Afin de mieux appréhender les besoins d’aménagements pastoraux à réaliser, Méryas Kouton, Directeur du Cabinet en charge de l’étude a présenté l’état des lieux des corridors de transhumance, des aires de pâturage et des points d’eau dans les communes concernées. A en croire l’expert, l’état des lieux n’est globalement pas reluisant, même si la situation semble moins criarde par endroit. « Il ressort que, tant en quantité qu’en qualité, il y a de grandes lacunes à combler pour satisfaire les besoins minima des troupeaux », a confié Méryas Kouton, Directeur du Cabinet ECO-CONSULT.

Pour ce qui est des points d’eau, ajoute-t-il, la situation est très criarde au niveau des communes de Karimama, de Malanville, et dans une certaine mesure la commune de Banikoara qui, quant-à-elle, dispose encore de beaucoup de points d’eau, mais qui sont mal entretenus. « Et pour ce qui concerne les ressources pastorales, les cultures et les jachères ont couvert tout ce qui était prévu comme aires de pâturage dans le milieu», a-t-il précisé.

A la suite de la présentation du rapport dans ses moindres détails, les observations et amendements faits par les participants ont abouti à de fortes recommandations. «Il serait nécessaire de mettre en place des barrages pour remplir les besoins du bétail, à raison de quatre (04) barrages dans la commune de Karimama, trois (03) dans la commune de Malanville, deux (02) pour la commune de Kandi et pour ce qui concerne la commune de Banikoara, disposant d’un nombre important de points d’eau, il faut plutôt une réfection et une amélioration de la gestion de ces points d’eau », a recommandé l’expert Méryas Kouton.

Les Maires des communes concernées ont également un rôle important à jouer. Ceux-ci devront nécessairement voire obligatoirement faire le nécessaire pour mettre à disposition les domaines devant abriter les ouvrages à réaliser. Ce qui nécessite une accélération du  processus de déclaration des espaces en domaines d’utilité publique, a souligné l’ensemble des acteurs.

Aux sorties de l’atelier, les participants n’ont pas caché leurs impressions. « J’apprécie la manière dont l’étude a été conduite », a exprimé Mazou Mama, représentant des pêcheurs de Malanville. « A travers la présentation du rapport, nous avons pu relever les insuffisances que le Consultant va prendre en compte dans le rapport final », s’est réjoui Bio Kotè Amissou, représentant des pêcheurs de Banikoara. Ayant également pris part à la rencontre, le Maire de Karimama, Issifou Soulé invite, quant-à-lui, les populations à la base à accompagner le projet dans la mise en œuvre des ouvrages retenus pour être aménagés.

Précisons que c’est près de 300 millions d’investissements qui seront réalisés à travers les quatre communes riveraines du parc W, selon l’expert consultant.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Don de biodigesteur à l\’EPP Gomboko : l’association Palmier Bénin et ses partenaires sèment la joie à Parakou

« C’est à l’air libre que nous déféquions ici. Pour se mettre à l’aise, il faut faire des kilomètres ». Ce sont là les propos d’Eugène Houefondé, Directeur de l’Ecole Primaire Publique Gomboko, située dans le quartier Gounin, au Sud de la ville de Parakou. Très éloignés du centre-ville, cet établissement scolaire et les acteurs qui l’animent étaient loin de tous projecteurs qui pouvaient les sortir du calvaire.

Mais, fort heureusement, l’association Palmier Bénin a vu leurs peines et leur a tendu la main. Une main tendue et chargée de don. Il s’agit d’un dispositif de biodigesteur accompagné d’un module de latrines et de réchauds à gaz. C’est le fruit du partenariat entre l’association Palmier Bénin et Palmier Suisse, avec l’appui de LIONS CLUB.

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Les écoliers de l\’EPP Gomboko
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Remise officielle des clés du joyau

La remise officielle du joyau a eu lieu ce mardi 14 mars 2023 et a connu la présence du 2ème Adjoint au Maire de Parakou, des membres de l’association Palmier Bénin, des représentants de LIONS CLUB, des techniciens de l’ouvrage, du personnel enseignant, des apprenants, des cantinières et des parents d’élèves, sortis massivement pour remercier leurs bienfaiteurs. Mardochée Sewaï est le Directeur Général de l’entreprise SEWAÏ A.T.E ayant réalisé l’ouvrage. Il décrit et explique : « Ce joyau comporte un module de latrine à 3 cabines, un biodigesteur et un dispositif de cuisson composé de deux réchauds et d’un fourneau ». Il explique le fonctionnement du dispositif : « le biodigesteur est un système de production de biogaz qui reçoit en amont les matières organiques issues des latrines. Une fois les matières organiques reçues, le biodigesteur les transforme en biogaz. Lequel gaz sera utilisé en lieu et place du bois de chauffe et du charbon, pour la cuisson des aliments », a expliqué le spécialiste en production et utilisation du biogaz, Mardochée Sewaï. Avec ce dispositif, les matières fécales, jadis considérées comme des ordures sont en passe de devenir de l’or pour cette communauté.

Les bénéficiaires expriment leur joie …..

Très séduite, l’autorité municipale n’a pas manqué d’exprimer sa joie. « C’est une joie immense quand on voit l’ouvrage qui est réalisé. Une joie immense parce que, avec çà, les matières fécales finiront par devenir de l’or dans la commune de Parakou », a laissé entendre Moustapha Orou Gankou, 2e Adjoint au Maire de Parakou.

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Moustapha OROU GANKOU, 2e Adjoint au Maire de Parakou

Du 2e Adjoint au Maire aux parents d’élèves en passant par les apprenants eux-mêmes, les sentiments n’ont pas variés. La joie est immense et la satisfaction est grande. « Les mots me manquent pour exprimer toute ma gratitude à l’endroit de Palmier Bénin et de son partenaire Palmiers Suisse qui, avec l’appui de LIONS CLUB, nous ont offert ce joyau. Grand merci à eux et que Dieu les bénisse », a exprimé Eugène Houefondé, Directeur de l’école bénéficiaire.

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Abdou Rakib Oyébamidji, Porte-parole des écoliers

« Nous disons également un grand merci à la Mairie de Parakou, puisque c’est à travers elle que nous avons pu obtenir, cet ouvrage », a-t-il ajouté. Du côté des écoliers, l’on insiste à prendre la parole. Abdou Rakib Oyébamidji s’est fait porte-parole de ses camarades, écoliers. Il s’exprime : « Aujourd’hui est un grand jour pour nous, écoliers de l’EPP Gomboko car grâce à la coopération Palmier Bénin – Palmier Suisse et à l’appui de LIONS CLUB, nous venons d’avoir un grand joyau, un biodigesteur accompagné d’un bloc de latrine et de réchauds à gaz », a laissé entendre le jeune écolier qui souhaite que les donateurs ne s’arrêtent en si bon chemin. De son côté, Fataou Adjibi Rafiou, représentant des parents d’élèves, n’a pu, lui aussi, cacher sa joie. « C’est une grande satisfaction. Nous remercions l’association Palmier Bénin et ses partenaires qui, à travers la Mairie de Parakou, nous ont réalisé cette grande œuvre humanitaire », a-t-il exprimé.

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Fataou Adjibi Rafiou, représentant des parents d\’élèves
Quid de l’utilité du biodigesteur ?

Cette technologie de biodigesteur permettra aux bénéficiaires de diversifier l’offre énergétique en mettant à leur disposition de l’énergie propre pour la cuisson et l’éclairage d’une part, et du compost pour améliorer la productivité agricole, maraîchère et bien d’autres avantages liés à la santé, à l’hygiène et à l’assainissement, à la protection de l’environnement, à la lutte contre les changements climatiques, etc. C’est donc un ouvrage hautement écologique qui vient d’être offert à cette communauté. C’est pourquoi, il importe d’en faire un bon usage. « Nous demandons aux bénéficiaires d’en faire un bon usage, afin qu’ils puissent s’en servir aussi longtemps que possible », a exhorté Fidèle Sanni Sinagourigui, Président de l’association Palmier Bénin.

Mais à ce propos, les bénéficiaires promettent et rassurent : « Nous vous remercions très sincèrement et nous vous promettons d’en faire un bon usage », a promis Abdou Rakib Oyébamidji, porte-parole des apprenants. Il sera suivi du Directeur de l’école et du 2e Adjoint au Maire, qui promettent d’utiliser l’ouvrage dans les règles de l’art. C’est enfin sur ces mots d’assurance que le 2e Adjoint au Maire, Moustapha Orou Gankou, va remettre officiellement les clés du joyau au Directeur de l’EPP Gomboko, monsieur Eugène Houefondé.

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Toilettes
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Toilettes
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Remise des clés du joyau
Que sait-on de Palmier Bénin
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Fidèle Sanni SINAGOURIGUI, Président de l\’association Plamier Bénin

Faut-il le préciser, Palmier Bénin est une association régie selon les dispositions de la loi 1901, loi qui régit le fonctionnement des associations au Bénin. Il est créé le 16 mai 2020 et a pour objectif d’œuvrer pour la protection de l’environnement ; l’hygiène et l’assainissement du cadre de vie des populations ; la promotion du genre ; le renforcement des capacités des communautés à la base dans le domaine de l’emploi, de l’agriculture, de l’insertion sociale et dans l’organisation des événements culturels et artistiques.

C’est dans le cadre de ces objectifs que Palmier Bénin a voulu accompagner la Mairie de Parakou en dotant l’EPP Gomboko de ce biodigesteur. L’objectif étant de contribuer à la réduction de la déforestation et de la pollution et au maintien de l’hygiène et de l’assainissement du cadre scolaire des apprenants.

Palmier Bénin et ses partenaires viennent ainsi de semer une joie immense dans le cœur de cette communauté. Vivement que d’autres palmiers s’ajoutent à Palmier Bénin et à Palmier Suisse, pour que désormais se forment des palmeraies.

Venance Ayébo TOSSOUKPE