Projet Adapt-WAP au Bénin : Les acteurs riverains du Parc W échangent sur le rapport de l’étude des aménagements à réaliser
Valider le rapport de l’étude portant sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage dans les communes riveraines du Parc W Bénin, c’est l’objectif de l’atelier ouvert ce jeudi 25 Mai 2023 dans la commune de Kandi dans le cadre du projet Adapt-WAP, qui vise à renforcer la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à améliorer les moyens de subsistance des populations des communes riveraines du Parc W Bénin.
La rencontre a rassemblé tous les acteurs concernés par les activités de l\’étude en périphérie du Parc W Bénin, ainsi que des techniciens et des spécialistes du domaine.
A l’ouverture de l’atelier, le représentant du Maire de Kandi, monsieur Moutawakilou Abdou a souhaité la bienvenue aux participants avant de leur souhaiter une bonne séance. « Au nom de madame le Maire de la commune de Kandi empêchée, et en mon nom propre, je vous souhaite la bienvenue dans cette salle, à l’hôtel SAKA KINA pour cet atelier de validation », a-t-il déclaré.
Le représentant du Coordonnateur du projet Adapt-WAP, monsieur Samuel Ognibo n’a pas manqué de rappeler l’importance de l’atelier qui, à l’en croire, est une étape décisive pour la mise en œuvre des ouvrages à réaliser. « Au cours de cet atelier, je vous invite à vraiment œuvrer pour qu’à la fin de ces deux jours de travaux, nous ayons des documents de qualité et prêts à être mis en œuvre », a-t-il exhorté.
La présence effective des acteurs attendus a réjoui plus d’un, et le représentant du Préfet de l’Alibori n’a pas caché sa satisfaction. « Chers participants, votre présence aussi nombreuse dans cette salle nous réconforte et réconforte l’équipe du Projet. Cela témoigne de l’attachement que vous avez et que les institutions et les autorités que vous représentez ont pour les questions liées au changement climatique et particulièrement pour les questions de la transhumance dans les communes riveraines du Parc W » s’est réjoui Olivier Gaga, représentant du Préfet du département de l’Alibori.
« J’ai espoir que de cet atelier sortiront des devis quantitatifs et estimatifs et caractéristiques techniques nécessaires à l’élaboration des dossiers d’appel d’offre fiable », a-t-il ajouté avant de lancer officiellement les activités de l’atelier de validation.
Il convient de rappeler que la présente rencontre fait suite à l’atelier technique de dialogue et de validation des corridors de transhumance, des points d’eau et des zones de pâturage à aménager autour du Parc W Bénin, tenu en février dernier.
Venance Ayébo TOSSOUKPE
Profil d\’Expert : Cyrille Principe ALOWAKINNOU, un professionnel béninois dédié à la préservation des forêts
Cyrille Principe ALOWAKINNOU, de nationalité béninoise, est un expert forestier passionné et engagé, doté d\’une solide formation académique et d\’une expérience professionnelle diversifiée. Son parcours exceptionnel témoigne de son expertise et de sa contribution significative dans le domaine de l\’aménagement et de la gestion des ressources naturelles.
Titulaire d\’un Master en Agronomie, option Aménagement et Gestion des Ressources Forestières, ainsi que d\’une Licence en Aménagement et Gestion des Ressources Naturelles, Cyrille Principe a étudié à l\’École de Foresterie Tropicale de l\’Université Nationale d\’Agriculture à Kétou, au Bénin. Cette formation approfondie lui a permis d\’acquérir des connaissances approfondies dans le domaine de la foresterie et de développer des compétences essentielles pour la gestion durable des écosystèmes forestiers.
Le début de sa carrière professionnelle a été marqué par un stage de 20 mois à la Direction Départementale du Cadre de Vie et du Développement Durable de l\’Ouémé et du Plateau à Porto-Novo, au Bénin. Ce stage lui a offert une première expérience pratique dans le domaine de l\’aménagement du territoire et de la préservation de l\’environnement.
Une passion qui s’est transformée en réelle vocation
Par la suite, Cyrille Principe ALOWAKINNOU a saisi une opportunité exceptionnelle en rejoignant la société Resources and Synergies Development à Riga, en Lituanie. Il y a occupé le poste d\’Expert junior forestier pendant 30 mois dans le paysage de Yangambi, en République Démocratique du Congo (RDC), plus précisément dans la Province de la Tshopo. Au sein de cette organisation, il a joué un rôle clé dans la mise en œuvre d\’un projet de l\’Union Européenne, en collaboration avec le CIFOR (Centre pour la Recherche Forestière Internationale) et ses partenaires.
En tant qu\’Expert junior forestier, Cyrille Principe ALOWAKINNOU a été chargé de superviser diverses activités techniques, scientifiques et managériales visant à promouvoir la gestion durable des ressources forestières dans le paysage de Yangambi. Il s\’est particulièrement distingué par son rôle dans la mise en place de campagnes de reboisement ambitieuses, qui ont impliqué plus de 400 ménages et couvert une superficie de 600 hectares par an. Son travail a démontré une attention particulière à l\’implication des communautés locales dans les pratiques agroforestières et à la mise en œuvre de stratégies de conservation de la biodiversité adaptées aux défis posés par les changements climatiques.
Son grand intérêt pour les approches sylvicoles novatrices
Un aspect marquant de sa carrière a été son intérêt pour des approches sylvicoles novatrices en milieu tropical. Cyrille Principe ALOWAKINNOU a exploré des méthodes visant à préserver efficacement la biodiversité grâce à des actions de protection, de restauration et de valorisation des ressources naturelles.
Son travail au sein de la Réserve de Biosphère de Yangambi lui a permis de développer une rigueur scientifique et de collaborer avec des chercheurs de renom, contribuant ainsi à l\’avancement des connaissances dans le domaine. Il a été marqué positivement par la mise en pratique de solutions intégrant la foresterie, l\’amélioration des techniques agroforestières et le développement de la filière apicole.
Sa passion du milieu forestier a été renforcée grâce aux expériences acquises dans un environnement complexe, isolé et particulièrement rudimentaire. Il s’est révélé passionné, sérieux, diplomate et doté d\’une capacité d\’adaptation et d\’apprentissage très forte. Et comme on pouvait s’y attendre, il n’a pas échappé aux difficultés qui sont inhérentes à tout domaine, mais grâce à sa volonté, sa détermination et surtout sa passion, il a toujours réussi à atteindre les résultats escomptés.
En parcourant les sentiers de la forêt africaine, Cyrille Principe ALOWAKINNOU se révèle être bien plus qu\’un simple forestier. Son dévouement sans faille à la préservation de ces écosystèmes fragiles et sa passion débordante pour la nature font de lui un véritable gardien des trésors forestiers.
Avec sa connaissance approfondie des techniques agroforestières et son engagement inébranlable, Cyrille incarne l\’espoir d\’un avenir plus vert pour notre planète. Chaque pas qu\’il fait dans les bois, chaque arbre qu\’il protège, sont autant de témoignages de sa détermination à préserver la richesse naturelle de l\’Afrique.
Grâce à des individus tels que Cyrille Principe ALOWAKINNOU, nous pouvons entrevoir un horizon où les forêts continueront à prospérer, offrant refuge à une biodiversité sans égale et garantissant un héritage précieux pour les générations futures.
Megan Valère SOSSOU
Projet Adapt-WAP au Bénin: Kandi abrite un atelier pour la validation du rapport d’une étude demain
Demain, 25 mai 2023 marquera le début de l\’atelier de validation du rapport de l\’étude portant sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d\’eau et des aires de pâturage en périphérie du Parc W. Cet événement d\’envergure rassemblera un large éventail de parties prenantes et se tiendra dans la ville de Kandi.
Il s’agira de passer en revue et de valider le rapport de l\’étude, en intégrant les contributions et les expertises des différentes parties prenantes. Les discussions porteront sur les meilleures approches et les recommandations spécifiques à mettre en œuvre pour la réussite de l’aménagement des corridors de transhumance, des points d\’eau et des aires de pâturage autour du parc W, autant de mesures potentielles visant à renforcer la résilience des communautés riveraines.
L\’atelier sera l\’occasion pour les représentants des communes riveraines, des ministères concernés, des ONG, des agriculteurs, des éleveurs, des pêcheurs, ainsi que des experts du cabinet d\’études ECO-CONSULT d\’échanger profondément sur l’étude.
Cette rencontre de deux jours bénéficiera de la collaboration étroite des experts de l\’Unité Nationale de Gestion du Projet (UGPn), du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) et de l\’African Parks Network. L\’atelier sera animé par le bureau d\’études ECO-CONSULT, qui a été spécifiquement sélectionné pour mener à bien cette étude d\’importance capitale.
Il convient de noter que la réalisation des aménagements identifiés dans le rapport de l\’étude contribuera à préserver la biodiversité, à soutenir les activités agricoles et d\’élevage, ainsi qu\’à renforcer la résilience des communautés riveraines face aux défis climatiques. L\’atelier de validation constitue donc une étape cruciale dans le processus de mise en œuvre du Projet Adapt-WAP.
Megan Valère SOSSOU
Projet BENKADI au Bénin : La PASCiB renforce les OSC à capter des fonds sur les changements climatiques et la biodiversité
Dans le cadre du Projet BENKADI, la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) organise actuellement un atelier de renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile (OSC) sur les nouvelles thématiques liées aux changements climatiques et aux canevas du Fond Vert pour le climat. Cette rencontre, qui a débuté officiellement ce 23 mai 2023 à Grand Popo, vise à doter les OSC des outils nécessaires pour accéder aux financements dans ces domaines cruciaux.
La mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) et du Plan National d\’Adaptation (PNA) requiert des ressources financières. Afin de parvenir à cet objectif, il est essentiel de renforcer les capacités des porteurs potentiels de projets d\’adaptation et d\’atténuation pour accéder aux financements climatiques. C\’est dans cette optique que la PASCiB a initié cet atelier de formation pour renforcer les capacités des OSC sur les nouvelles thématiques identifiées et les modalités du Fond Vert pour le climat.
Le Chargé de projet du Projet BENKADI, DJODJO KOUTON Sagbo Damien a justifié cette initiative en déclarant lors de la cérémonie d\’ouverture : « La PASCiB a souhaité répondre à ce besoin en organisant cette rencontre, à l\’issue de laquelle des idées de projets seront analysées afin de présenter des projets accessibles, éligibles et acceptés. »
ACCROMBESSI Marcelin, Représentant le Ministère du Cadre de Vie et des Transports a souligné l\’importance de cette formation, « c\’est une opportunité pour chacun de vous de recevoir cette formation et d\’accéder ainsi aux connaissances sur le Fond Vert pour le climat. » Il a également encouragé les participants à profiter pleinement des trois jours de l\’atelier.
La Vice-Présidente de la PASCiB, Léontine KONOU IDOHOU a appelé les acteurs présents à renforcer les mesures de protection de la biodiversité et du climat. Elle a exprimé le souhait que les acteurs puissent sortir de cette rencontre avec des projets bancables.
L\’objectif de cet atelier est de contribuer à la réalisation de projets axés sur les changements climatiques et l\’Adaptation fondée sur les Écosystèmes (AbE), portés par les OSC et financés par le Fond Vert pour le climat, dans le cadre de la mise en œuvre des CDN et du PNA. En d\’autres termes, il s\’agit de fournir aux réseaux d\’OSC et d\’ONG, représentés par une trentaine d\’acteurs de la Société Civile, les compétences nécessaires pour accéder aux financements disponibles pour les projets liés aux changements climatiques et à la biodiversité.
Pour Dr Yécy Peggy TOHINLO, experte en développement durable, cette rencontre offrira aux OSC des facilités pour soumettre des dossiers de qualité au Fond Vert pour le Climat, afin d\’impacter davantage les communautés à la base.
Rappelons qu\’aux termes de l’atelier les participants verront leurs connaissances améliorées sur l’accès au Fond Vert pour le Climat et sur les projets d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques. Les capacités des ONG et composantes de la PASCiB seront renforcées en matière d’analyse diagnostique, d’identification de problématique/idée de projet et d’élaboration de théorie de changement d’un projet. Aussi, seront-ils outillés sur l’élaboration de Note Conceptuelle et des documents accompagnant le SAP/projet standard du FVC.
Carmel Espéro LOKOSSOUDJIN
Adjohoun: l\’ODDB ONG engage les élèves à la protection de la biodiversité
(Une quinzaine de participants membres du club nature et sport du CEG Azowlissèaguerri sur la protection de la biodiversité).
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de promotion du football féminin pour la protection de l\’environnement au Sud du Bénin, l\’ONG ODDB s\’est résolument engagée à faire des élèves filles de véritables activistes pour la cause de la protection de la biodiversité. C\’est la raison d\’être de la séance d\’éducation environnementale animée dans l\’après-midi du vendredi 17 février 2023 au profit des élèves filles membres du club nature et sport du CEG Azowlissè dans la commune d\’Adjohoun.
Animée par Alfred OGA, l’animateur du projet en présence de Célestine BOKO, prof d\’EPS et encadreur des classes sportives du collège, la séance a permis de dérouler la leçon numéro 1 au profit des participantes. Vidéoprojecteur à l\’appui, des images sont projetées contre le tableau pour mieux expliquer les notions de la biodiversité. Toutes en tenue de sport, mais loin du terrain de sport et disposées sur les tables et bancs de l\’une des salles de classe Terminale D du CEG, les élèves filles présentes se sont montrées assidues et intéressées par les enseignements sur la biodiversité et son importance avec des exemples concrets.
La biodiversité, dans un \’\’français facile\’\’ comme on peut le dire, leur a été définie comme étant \’\’ l\’ensemble des êtres vivants qui vivent, qui respirent, grandissent et meurent\’\’. Elle est importante pour la vie de l\’homme sur terre car d’elle nous avons : les fruits, légumes, poissons et viande pour l\’alimentation ; la médecine pour la santé ; les bois pour les meubles, la construction des maisons, la fabrication de charbon, le fagot pour la cuisine ; l\’air et l\’ombrage pour le climat pour ne citer que ces éléments d\’importance de la biodiversité.
Les espèces animales menacées par l\’action de l\’homme leur sont également citées images à l\’appui telles que les tortues, pangolins, éléphants et les chouettes. Un accent particulier a été mis sur le singe à ventre roux qui est une espèce endémique au Bénin, Togo et une partie du Nigéria. La leçon a pris fin par les actions qu\’il importe de mener pour protéger la biodiversité à savoir les sensibilisations, le fait d\’éviter les feux de brousse, éviter de couper anarchiquement les arbres dans la forêt et éviter de tuer les insectes qui servent d\’alimentation pour les singes dans la forêt et la promotion du reboisement et du tourisme. Prenant la parole, la prof d\’EPS, en guise de message à l\’endroit des participantes les exhorte à tailler d\’importance aux notions reçues qui leur sont par ailleurs d\’importance capitale pour les cours d\’SVT et de culture générale.
Ajoutons pour finir que dans la matinée de ce même vendredi, la même séance a eu lieu au profit des élèves filles membres du club nature et sport du CEG Démè, toujours dans la commune d\’Adjohoun. L\’un des objectifs spécifiques du projet est de former dans les deux communes d\’intervention (Bonou et Adjohoun) un total de 200 filles membre des clubs nature et sport à la pratique du football féminin et à l\’éducation environnementale. Tout ceci converge vers l\’objectif global visé qui est de renforcer la conservation de la biodiversité et d’atténuer les impacts du changement climatique par la promotion du football féminin.
Didier AHOUANDJINOU
Dégradation des infrastructures routières à Parakou : le pont Titirou-Banikanni, un véritable tombeau à ciel ouvert
Dans la ville de Parakou, la dégradation des voies et infrastructures routières constitue un véritable problème pour la circulation des personnes et des biens. Circuler sur certaines voies à Parakou relève d’un véritable parcours de combattant. Sur ces ‘’chemins de croix’’, les riverains sont obligés de redoubler d’ardeur et de vigilance. La vigilance, c’est ce que doivent désormais observer les usagers de la voie reliant le quartier Titirou à Banikanni dans le 1er arrondissement de Parakou.
En effet, suite aux premières pluies enregistrées depuis quelques jours, le pont reliant les quartiers Titirou et Banikanni s’est à nouveau effondré. À en croire les riverains, ce pont avait fait objet d’aménagement, il y a environ un an. Selon Ganiou Abdou, habitant du quartier Titirou, les travaux qui avaient été faits sur cet ouvrage ont manqué d’efficacité. C’est ce qui explique que le pont soit à nouveau effondré, a-t-il déploré.
Avec l’état actuel de l’ouvrage, les usagers ne cachent pas leur inquiétude. « Quand je passe par là, j’ai souvent peur surtout la nuit », a laissé entendre Aurelle Singbé, élève au CEG Titirou rencontrée à la sortie des classes. Sa camarade Esmelle Souroukou lance, quant à elle, l’appel que voici : « Je demande au maire de faire venir les maçons pour réparer le pont, afin qu’on puisse circuler en toute quiétude sur la voie », a déclaré la jeune élève.
Les appels comme celui d’Esmelle ne sont pas les premiers que l’on entend au sujet des voies à Parakou, et il est fort probable que ce ne soit non plus le dernier, à moins que les choses s’améliorent avant que l’on ne finisse de lire cet article.
Ce qui est tout de même évident, c’est que la situation n’est pas méconnue des autorités. Reçu par nos confrères de Fraternité FM à Parakou, le Maire Inoussa Chabi Zimé, évoquant la question de l’aménagement des voies, a dit être très conscient de l’impraticabilité des voies à Parakou. À en croire l’autorité municipale, les démarches sont en cours et quelque chose sera fait dans les tous prochains jours pour rendre plus praticables les voies concernées.
Cette situation soulève néanmoins plusieurs inquiétudes liées à l\’attribution des marchés publics de construction des infrastructures routières, le respect des normes de construction des infrastructures routières et l\’entretien des ces infrastructures.
Faut-il le préciser, toutes nos tentatives, pour échanger avec le chef quartier Titirou afin d’en savoir davantage sur le cas spécifique du pont Titirou-Banikanni sont restées malheureusement vaines. En attendant que la promesse faite par le Maire soit concrétisée, si ce n’était pas une promesse ‘’bon débarras’’, les usagers du pont Titirou-Banikanni devront, quant à eux, redoubler de vigilance pour ne pas se voir enterrer dans ce tombeau à ciel ouvert.
Venance Ayébo TOSSOUKPE
Hygiène et Assainissement en milieu scolaire : l’ONG Save Our Planet appuie des écoliers à Zinvié
Le mercredi 03 avril 2023, les membres de la coordination Sud de l\’ONG Save Our Planet étaient avec les écoliers du complexe scolaire privé Sainte Thérèse de Zinvié, dans la commune d\’Abomey Calavi. L’objectif est d’inculquer aux apprenants les bonnes pratiques liées à la problématique de l\’eau, de l\’hygiène et de l\’assainissement en milieu scolaire.
Au cours de cette activité, des notions pratiques ont été enseignées aux apprenants et aux autres acteurs de cette école. Ces derniers ont également bénéficié de matériels d\’hygiène et d\’assainissement tels que des savons liquides, des savons Palmida et Omo, des balais et des paniers pour faciliter les opérations de salubrité au sein de la dite école.
Les membres de l’ONG Save Our Planet ont ainsi fait d’une pierre deux coups en opérant une campagne de salubrité. À cet effet, les toilettes, les classes, la cour d\’école ainsi que les alentours ont été rendus propres. Les participants ont donc exprimé leur gratitude et leur motivation à pérenniser ces bonnes pratiques pour assurer un avenir durable.
À noter que cette activité fait partie du Projet de Renforcement de l\’Éducation Relative à l\’Environnement en Milieu Scolaire et Estudiantin (PRE REMISE) initié et mis en œuvre par l\’ONG Save Our Planet à Parakou au Nord Bénin et à Zinvié au Sud Bénin pour l\’édition 2023.
La précédente activité a permis de sensibiliser un nombre important d’acteurs du milieu scolaire, notamment les élèves, les enseignants, les femmes cantinières ainsi qu\’une représentation des parents d\’élèves, aux enjeux de la protection de l\’environnement, en particulier la résolution des problématiques liées à l\’eau, à l\’hygiène et à l\’assainissement.
La prochaine activité est un atelier d\’apprentissage et de fabrication de sacs en papier visant à remplacer les sachets en plastique non-biodégradable. Cette dernière va clôturer la mise en œuvre du projet pour le compte de cette année 2023.
Constance AGOSSA
Entretien Exclusif avec Pauline MODRIE, Conseillère en développement durable au Centre Hospitalier Universitaire UCL Namur de Belgique
Le secteur sanitaire contribue à hauteur d\’environ 4,4 % aux émissions mondiales de CO2, émettant ainsi environ 2 milliards de tonnes chaque année. Ce secteur contribue aussi à diverses formes de pollution environnementale.
Pour comprendre la nouvelle approche éco-conçue des soins de santé, nous recevons dans cet entretien exclusif, Pauline MODRIE, Bio-Ingénieure et Conseillère en Développement Durable au Centre Hospitalier Universitaire UCL Namur de Belgique.
Journal Santé Environnement : Pauline MODRIE, dites-nous, être conseillère en développement durable pour un centre hospitalier, ça consiste à quoi ?
Pauline MODRIE : Il consiste à regarder tout en prodiguant des soins de qualité, avoir des soins qui impactent moins l’environnement. Des soins qui sont plus respectueux de l’environnement, des patients de l’hôpital et qui produisent aussi moins de gaz à effet de serre.
Journal Santé Environnement : Qu’en est-il de l’application de l’écoconception des soins ?
Pauline MODRIE : Quand on veut aller vers la qualité des soins, c’est surtout une question de gestion des risques pour le patient. Il y a des choses qu’on peut faire autrement par exemple l’énergie solaire, mais aussi concevoir les soins avec moins de matériels à usage unique quand c’est possible. Rechercher ce qu’il y a de mieux pour le patient en matière de qualité des soins et avoir moins de plastique.
Journal Santé Environnement : Quelle est l’expérience du CHU Namur de Belgique dans cette dynamique ?
Pauline MODRIE : Avec le CHU Namur, nous avons commencé par bien expliquer à tous les professionnels de la santé, pourquoi, c’est important de faire de l’écoconception des soins et d’avoir des soins moins impactant sur l’environnement. Alors c’est important pour trois choses, on ne veut pas dégrader les conditions de vie de nos patients, de nos infrastructures hospitalières. La deuxième chose, c’est une question d’éthique, quand on revient au principe de déontologie. Avant tout, ne pas nuire. Enfin troisième chose, en Belgique les soins de santé, c’est un secteur qui impacte l’environnement avec les pollutions atmosphériques, le rejet des gaz à effet de serre. C’est également un secteur qui est important au niveau de l’emploi et de l’économie donc on veut y veiller.
De plus, ce qui se passe à l’hôpital est aussi un modèle pour les citoyens. Faire les choses autrement permet aussi d’engager la population vers plus de développement durable.
Pauline MODRIE
C’est pourquoi, au CHU Namur, on travaille à l’écoconception des soins. Nous formons les professionnels en les sensibilisant en regardant tout ce qu’il faut faire autrement. Mieux trier les déchets, utiliser moins de plastique toujours dans la meilleure qualité des soins.
Journal Santé Environnement : Pensez-vous qu’on peut appliquer cette nouvelle approche dans un pays en développement, comme le Bénin ?
Pauline MODRIE : Certainement pas de la même façon qu’on l’applique en Europe parce que le contexte est différent. Je pense que dans les pays comme ici, il y a le potentiel par exemple à avoir de l’énergie propre. En Belgique, il y a des panneaux solaires sur les toits des hôpitaux. Ça permet d’avoir un accès plus facile à l’énergie.
Pour le reste des problématiques, je pense qu’il faut d’abord développer la qualité des soins en intégrant la dimension du respect de l’environnement.
Face au changement climatique, à la dégradation de la biodiversité et à toutes les pollutions environnementales, le développement durable doit être intégré dans la dynamique des soins de santé pour des soins de meilleure qualité pour les patients.
Pauline MODRIE
Journal Santé Environnement : Dans ce sens, quel message avez-vous l’endroit des pouvoirs publics ?
Pauline MODRIE : C‘est important d’avoir le soutien des pouvoirs publics pour aller dans la même direction pour savoir aussi ce qu’on doit faire, avoir des guidelines pour faire les meilleures choses possibles tout en gardant en tête la meilleure qualité des soins.
Journal Santé Environnement : Le développement durable, c’est quand même trois piliers, le social, l’économie et l’environnement. En-dehors de l’environnement comment pouvez-vous décrire l’interaction avec le social et l’économie ?
Pauline MODRIE : Ce sont des thématiques qui se rejoignent parfaitement parce que quand on est plus respectueux de l’environnement, c’est aussi l’environnement de travail des travailleurs, utiliser des produits qui polluent moins le milieu de travail des travailleurs. C’est aussi du social. Et quand on recommande une meilleure utilisation des ressources, c’est pour plus d’efficience et plus d’efficacité des soins. Mais on est aussi dans un cercle qui peut être vertueux en économie.
Je pense que les enjeux de la qualité des soins sont extrêmement importants. Les échanges que j’ai eus aujourd’hui démontrent que la dimension du développement durable peut être parfaitement intégrer puisse qu’elle est logique pour tout le monde pour de meilleurs soins de qualité.
Propos recueillis et traités par Megan Valère SOSSOU
Défis climatiques et de l’Eau : l’ONG Urgences Développement mobilise les jeunes
L’un des aspects les plus regardants des conférences à l’international, est le respect des engagements pris par les différentes parties prenantes. C’est d’ailleurs cela qui témoigne de la pertinence de l’organisation de ces creusets de réflexions, de promotion et de valorisations des bonnes pratiques et innovations, et de partages d’expériences au plan mondial pour des pistes de solutions face aux problèmes affectant la planète. La 27e Conférence des parties (COP 27) et la UN Water Conférence, organisés face à la double crise (celle du climat et celle de l’Eau) ne dérogent pas à cette règle. Dans ce contexte, les jeunes ayant l’occasion de prendre part à ces instances de prise de décisions au plan international, ont un rôle crucial à jouer dans le suivi du respect des engagements pris, mais aussi dans le partage des décisions importantes issues de ces assisses, et enfin le développement d’actions SMART qui contribuent à l’atteinte des objectifs Post-Conférence.Koto Daniel DAGNON, jeune prodige béninois a su prendre part à la COP 27 et la UN Water Conférence, respectivement grâce à l’appui du Ministère du Cadre de Vie et des Transports chargé du Développement Durable, l’UNICEF Bénin, l’UNFPA Bénin et Global Actions ; et l’UN DESA.De retour et afin de l’accompagner à faire profiter la jeunesse béninoise des nombreuses acquis de ces participations, mais surtout de créer d’autres émules au sein de la jeunesse et de développer des réseaux de jeunes pour des actions encore plus durables en faveur de l’environnement et du climat, l’ONG Urgences Développement organise l’initiative « l’Après cop 27 : quels défis et engagements par les jeunes pour le climat en matière d’écogestes et de solutions fondées sur la nature », avec l’accompagnement des partenaires que sont l’UNICEF Bénin, le Secrétariat International de l’Eau (SIE) , le Laboratoire d’Innovation Social (LABIS), le Réseau Béninois du Parlement Mondial de la Jeunesse pour l’Eau (RB/PMJE) , SOS Biodiversity, la Société Jésuton, l’ONG JAPAF et le Journal Environnement et santé.L’atelier a eu lieu ce vendredi 28 Avril 2023 au siège du LABIS à Porto Novo, et a connu la participation de plus d’une vingtaine de jeunes représentants des organisations de la société civile œuvrant pour la lutte contre les changements climatiques et basés à Porto Novo et environs, ainsi que la présence de deux jeunes instituteurs représentants les deux groupes pédagogiques de l’école primaire de Koutongbé associée à la phase terrain de cette initiative afin garantir l’implication des enfants et le suivi des plants mis en terre. Au niveau de l’activité de plantation d’arbre, une centaine d’élèves et les deux directrices se sont joints de façon active au déroulement de toutes les activités.
Photo de famille
Venue de différentes organisations de la société civile, la trentaine de participants a eu droit à une rencontre faite de communications diverses, les unes aussi intéressantes que les autres. Les thématiques abordées au cours de cet atelier sont entre autres : les mécanismes fondés et non fondés sur le marché Carbone ; les opportunités d’engagements et d’implications des jeunes au Bénin face à la crise climatique et la crise de l’Eau ; l’implication des jeunes dans les instances de prise de décisions sur l’Eau au niveau international. Ces thématiques seront suivies d’une activité de reboisement et des travaux de groupe sur la déclaration de la coalition des organisations de jeunes sur l’Eau et le Climat.
Dans sa communication, Daniel Koto Dagnon, Consultant Junior en Eau et Changement Climatique, Responsable de la cellule Stratégie et Développement de l’ONG Urgences Développement est revenu sur les aspects importants à prendre en compte pour comprendre le fonctionnement du marché Carbone. A l’en croire, le marché Carbone implique trois éléments à savoir : le crédit Carbone, le marché volontaire de Carbone et la méthodologie de démonstration des efforts de réduction des émissions notamment du CO2.
Daniel Koto DAGNON
Le Consultant Junior a aussi abordé la question relative aux négociations sur le marché Carbone. « Les négociations sur le marché Carbone se font sur la base des articles 6.2 et 6.4 de l’accord de Paris. A l’en croire, le Bénin dispose d’un arsenal juridique bien fourni pour aller sur le marché Carbone.
En tout cas, sur cette thématique, Daniel Koto Dagnon peut se frotter les mains, car le message est visiblement bien passé au niveau des participants. « Cet atelier nous a permis d’avoir plus d’éclaircissement sur l’article 6 de l’accord de Paris relatif au marché Carbone », a confié Cédric Agbessi, Maire des Jeunes de Covè, venu participer à l’atelier.
Le panel relatif à l’implication des jeunes dans les instances de prise de décisions sur l’Eau au niveau international a également retenu l’attention des participants. Par visio-conférence, Elysa Vaillancourt, Chargée de programme Jeunesse au Secrétariat International de l’Eau, a animé ce panel et a permis aux participants de comprendre les défis et enjeux liés à la crise de l’Eau ainsi que les messages clés portés par les jeunes lors de la UN WATER CONFERENCE, tenue à New York en mars 2023. A en croire la panéliste, le message est clair : « Il s’agit de mettre l’Eau au service de la santé, du développement, de la coopération et de dégager une décennie d’action pour l’Eau », peut-on l’entendre dire.
Fèmi Tankpinou est Entrepreneur et Fondateur de ‘’EcoZem Bénin’’. Il a partagé ses expériences dans le domaine de l’entrepreneuriat vert avec les participants. Pour Fèmi Tankpinou, tout projet d’entrepreneuriat vert doit avoir pour finalité de préserver l’environnement, de le sauvegarder et de le protéger.
Reboisement à l\’EPP Koutongbé
Initiation aux éco-gestes, l’étape pratique de l’atelier
L’atelier de ‘’l’Après COP 27’’ ne s’était pas seulement tenu entre les quatre murs. En effet, l’ONG Urgences Développement et ses hôtes se sont rendus à l’EPP KOUTONGBE, où les apprenants ont été sensibilisés et initiés au reboisement. À l’occasion, plus d’une dizaine d’arbres fruitiers ont été mis en terre. Des arbres qui promettent les écoliers, seront suivis et entretenus. « Je dis merci à l’ONG Urgences Développement. Je promets de prendre soin des arbres qu’on vient de planter », a promis Catherine Hounouho, écolière au Cours Moyen 2e année.
Participants et organisateurs satisfaits
Après plus de huit heures d’horloge, les participants sortis de l’atelier ont exprimé leur satisfaction. Marcel Kpoffon est participant et membre de l’ONG Save Our Planet. « Je tiens à remercier le Directeur Exécutif de l’ONG Save Our Planet, monsieur Megan Valère Sossou, de m’avoir délégué pour participer à cet atelier », a-t-il déclaré. « Grâce à cet atelier, je suis désormais conscient des défis à relever pour sauver la planète », a ajouté Marcel Kpoffon.
« Nous ne pouvons que dire merci à l’ONG Urgences Développement et souhaiter qu’elle continue sur cette même lancée, afin d’impacter d’autres jeunes à travers cette initiative », a laissé entendre Arsène Sodegnon, participant et membre de l’ONG Environnement Vert pour un Développement Durable (EVDD ONG).
Imelda Hounkanrin, quant à elle, dit avoir retenu quelque chose de fondamental. « Je retiens que les jeunes doivent davantage s’impliquer dans la lutte pour la protection de l’environnement », a-t-elle fait savoir tout en décernant un satisfecit à l’ONG Urgences Développement pour avoir réussi à organiser l’atelier malgré ses moyens limités. De son côté, Cédric Agbessi, Maire des Jeunes de Covè s’engage à partager les connaissances reçues avec sa communauté.
« Nous prenons l’engagement de faire une restitution dans nos communautés, pour informer les nôtres sur l’urgence d’agir face à la crise climatique et sur la nécessité d’adopter des gestes, éco-citoyens pour préserver la nature », a-t-il promis.
C’est l’occasion pour Johnny Codo, Président de l’ONG Urgences Développement, de saluer l’engagement de tous les participants venus nombreux à l’atelier. « J’ai noté un engagement infaillible au niveau des jeunes. D’autres sont même venus de Parakou », s’est-il réjoui. Pour monsieur Johnny Codo, la suite après cet atelier est déjà connue.
« Les perspectives qui se dégagent à la suite de cet atelier, c’est déjà la mise en place d’une coalition des jeunes et la préparation prochaine de la journée de l’arbre qui sera consacrée au reboisement dans la ville de Porto-Novo et ses environs », a-t-il annoncé. Il en a également profité pour remercier tous les partenaires qui ont accompagné l’ONG Urgences Développement dans l’organisation dudit atelier.
Pour rappel, les partenaires qui ont accompagné l’ONG Urgences Développement dans l’organisation de l’atelier sont : LABIS, RB/PMJE, SOS BIODIVERSITY, Journal Santé Environnement, UNICEF Bénin, GIZ et l’Ambassadeur des Pays-Bas près le Bénin.
Que sait-on de l’ONG Urgences Développement ?
Faut-il le préciser, l’ONG Urgences Développement est basée au quartier TOKPOTA dans la ville de Porto-Novo, la capitale du Bénin. Créée en 2019, l’ONG Urgences Développement œuvre pour le développement durable notamment la protection de l’environnement et la promotion des droits humains fondamentaux des populations rurales, péri-urbaines et urbaines en vue de leur bien-être social.
Elle intervient dans la formation et dans l’autonomisation des jeunes, dans le domaine de l’Eau et de l’Assainissement, du Climat, de l’Environnement, des infrastructures et de la Sécurité alimentaire. Sa devise est « Changer aujourd’hui le monde de demain ». Les valeurs cardinales que partage l’ONG Urgences Développement sont : la Performance, la Transparence et le Développement.
L’organisation dispose d’un Conseil d’Administration et de plusieurs autres organes. L’ONG Urgences Développement est nationale et collabore avec plusieurs organisations de la société civile aussi bien au niveau national qu’au niveau international.
Venance Ayébo TOSSOUKPE
Célébration de la Journée Mondiale de la Terre: la séduisante surprise de TikTok
La Journée Mondiale de la Terre qui a débuté il y a plus de 50 ans, est devenue un événement annuel et international réunissant 193 pays, avec des manifestations et des actions en faveur de la protection de l\’environnement organisées dans le monde entier.
A l’édition 2023, la plateforme chinoise de vidéos courtes, TikTok, annonce une nouvelle politique de lutte contre la désinformation environnementale. Face aux nombreuses fausses informations qui circulent sur sa plateforme, TikTok prend ses responsabilités et décide de lutter contre la désinformation en particulier sur le sujet du changement climatique. Cette nouvelle politique implique le bannissement des utilisateurs qui propagent des informations erronées sur les questions environnementales et l\’authentification des contenus pertinents.
TikTok s\’engage contre la désinformation climatique
Selon un communiqué de la société, \ »nous mettons en place une nouvelle politique de lutte contre la désinformation sur le changement climatique. Elle consiste à retirer les mauvaises informations qui remettent en cause le consensus scientifique établi, par exemple les contenus qui nient l’existence du changement climatique ou les facteurs qui y contribuent\ ». Les contenus niant des faits scientifiques établis sur l’environnement sont désormais interdits et les utilisateurs qui ne respectent pas ces nouvelles règles risquent de voir leurs vidéos supprimées et d\’être bannis.
Pour assurer la mise en œuvre de ces nouvelles règles et lutter contre les fake news, TikTok travaillera \ »avec des partenaires indépendants de fact-checking qui valideront la pertinence d’un contenu\ ». La plateforme souhaite ainsi redorer son image et montrer sa bonne foi en matière de lutte contre la désinformation.
Avec cette annonce, TikTok tente de se donner une image plus \ »verte\ » et estime \ »avoir un rôle important à jouer en donnant de l’importance aux discussions relatives au climat\ ». La plateforme prévoit également de mettre en avant les comptes d\’influenceurs engagés dans la protection de l\’environnement.
Cependant, il est important de rappeler que TikTok est régulièrement pointé du doigt pour les fausses informations qui circulent sur son site, notamment à propos du climat. Cette nouvelle politique de lutte contre la désinformation environnementale sera donc scrutée de près par les utilisateurs et les experts du climat.