Les énergies renouvelables créent des emplois au Bénin

Le changement climatique constitue une menace croissante pour ce pays d’Afrique de l’Ouest, mais la transition vers les énergies renouvelables offre une opportunité de stimuler la croissance de l’emploi.

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Setonde et son équipe au travail

Dans la localité d\’Ouèssè, une commune isolée du Bénin, un homme d\’une vingtaine d\’années exploite les énergies renouvelables pour créer des emplois et résoudre un gros problème.

Dieudonné Mahuwêna Setonde travaillait comme technicien en installation électrique dans les zones rurales de ce pays d\’Afrique de l\’Ouest lorsqu\’il a constaté que de nombreux ménages de sa localité n\’avaient pas accès au réseau électrique conventionnel, ce qui rendait difficile l\’utilisation des téléphones portables, de la télévision et d\’Internet.

Pour relever ces défis, Setonde a fondé Technology for Environmental Protection Africa, également connue sous le nom de TEP AFRICA TECH , une entreprise dédiée à la promotion des énergies renouvelables et à l\’amélioration de l\’efficacité énergétique des ménages, en particulier dans les zones rurales.

Il compte aujourd’hui 16 techniciens qui aident la communauté à accéder à une énergie propre et durable. Lui et son équipe ont formé plus de 200 jeunes à travers divers ateliers et programmes de renforcement des capacités.

« Grâce aux partenariats avec des projets nationaux et internationaux comme SWEED Bénin et Plan International Bénin , les jeunes que nous avons formés sont aujourd’hui des professionnels qualifiés dans le domaine des énergies renouvelables avec des stages et des opportunités d’emploi », a déclaré Setonde en français.

La demande d’emplois verts augmente au Bénin

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Des élèves découvrent l\’installation d\’énergie solaire. (Crédit photo : Megan Valère SOSSOU)

La forte croissance de la dernière décennie a permis au Bénin de réduire la pauvreté grâce à des projets durables, notamment la création d’emplois verts, selon le récent Rapport sur le climat et le développement publié par la Banque mondiale.

Au Bénin, il existe une forte demande de techniciens et d’ingénieurs spécialisés dans le photovoltaïque, la réparation et la maintenance électrique, ainsi que l’installation et la maintenance de biodigesteurs pour la production de biogaz.

Selon un rapport sur l’impact des énergies renouvelables sur l’emploi, publié par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (AIER) en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT), environ 320 000 personnes travaillent dans le secteur des énergies renouvelables en Afrique. Ce chiffre représente 2,34 % de l’emploi mondial dans ce secteur.

Face aux défis climatiques et énergétiques, Christian Hounkannou, coordinateur Afrique francophone de 350Africa.org , estime que l’Afrique doit investir dans les énergies renouvelables. Il encourage les jeunes à s’impliquer pour apporter des solutions aux communautés en quête d’énergie durable et souligne le rôle crucial de l’État dans le soutien des organisations engagées.

Le Projet Inclusion des Jeunes, initié par le gouvernement béninois et soutenu par la Banque mondiale, forme plus de 500 jeunes aux métiers des énergies renouvelables. En partenariat avec AdMec , une entreprise spécialisée dans l’énergie solaire, ces jeunes acquièrent des compétences en montage, entretien et réparation de lampadaires LED et solaires. Ce projet vise à former et intégrer 1 000 jeunes dans le secteur des énergies renouvelables d’ici 2025, dans le cadre de l’ initiative Azôli , la voie d’accès à l’emploi en fon, l’une des langues nationales du Bénin.

Le programme Azôli est une initiative spéciale conçue par le gouvernement béninois pour réduire le chômage et le sous-emploi des jeunes au Bénin en facilitant l’accès aux stages de formation en entreprise.

Dieudonné Mahuwêna Setonde au travail. (Crédit photo : Megan Valère SOSSOU)

« A terme, 200 jeunes auront un contrat d\’embauche direct avec AdMec qui propose une formation gratuite », a indiqué Marcel Adjahouisso, responsable de l\’antenne atlantique de l\’Agence nationale de promotion de l\’emploi.

Mathieu Dènon, bénéficiaire du programme, était auparavant vendeur d’essence non raffinée introduite en contrebande du Nigéria au Bénin. Aujourd’hui, il aide les ménages de son village à acheter et installer des panneaux solaires.

En juin 2024, l’agence a recruté 1 000 jeunes supplémentaires pour la formation et l’insertion professionnelle. Par ailleurs, l’agence, à travers l’initiative Azôli, a signé une convention de partenariat avec l’ Académie de l’Ecole Supérieure des Métiers des Energies Renouvelables de la commune d’Allada pour la formation et l’insertion professionnelle de 1 000 jeunes aux métiers des énergies renouvelables.

Incitations gouvernementales

Le gouvernement béninois a instauré en 2020 une exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les importations de panneaux solaires. Cette exonération s’applique à l’importation de matériels, équipements et accessoires d’installation destinés à la production d’énergie photovoltaïque et solaire thermique.

L’exonération fiscale des produits contribuant à la production d’énergie solaire a eu des effets significatifs sur l’économie béninoise, notamment en termes de création d’emplois. Selon un rapport du ministère de l’Economie et des Finances , cette mesure a entraîné une augmentation de 9,95 % des importations de ces produits, un chiffre nettement supérieur à celui des produits d’énergie électrique à combustible fossile, qui n’ont augmenté que de 0,66 %.

Les bénéfices de la vente d\’équipements photovoltaïques ont grimpé en flèche, en étant multipliés par cinq, selon le même rapport. De plus, l\’exonération fiscale a permis aux entreprises de doubler leur base de clients et de partenaires, ce qui a conduit à l\’expansion des points de vente et à l\’amélioration des services après-vente dans tout le pays.

Enock Missi Hounhoui, président de l’ Association béninoise de l’énergie , a déclaré que le Bénin a fait preuve d’une volonté de miser sur les énergies renouvelables comme levier de création d’emplois. Il a ajouté que la fabrication d’équipements tels que les panneaux solaires, les éoliennes et les biodigesteurs, ainsi que l’ingénierie et les services associés, sont des domaines qui attirent l’attention des jeunes.

Des défis demeurent

Bien que des progrès aient été réalisés dans le domaine des énergies renouvelables, ils ne suffisent pas à atteindre toutes les populations rurales et à réduire significativement le nombre de jeunes chômeurs.

L’adoption des énergies renouvelables et la promotion de la création d’emplois verts peuvent jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique tout en favorisant le développement économique et social du continent. Cependant, pour relever efficacement ce défi, les décideurs politiques doivent veiller à la mise en œuvre de meilleures politiques de réglementation et d’accès au marché, a déclaré Setonde.

Megan Valère SOSSOU




Renewable energy is creating jobs in Benin

Climate change is a growing threat to the West African country, but the transition to renewable energy provides an opportunity to stimulate job growth.

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In the locality of Ouèssè, an isolated commune in Benin, a man in his twenties is harnessing renewable energy to create jobs and solve a big problem.

Dieudonné Mahuwêna Setonde was working as an electrical installation technician in rural areas of this West African nation when he saw that many households in his locality lacked access to the conventional power grid, making it difficult to use mobile phones, television, and the Internet. 

To address these challenges, Setonde founded Technology for Environmental Protection Africa, also known as TEP AFRICA TECH, a company dedicated to promoting renewable energy and improving household energy efficiency, especially in rural areas.

Now he has 16 technical employees who help the community access clean and sustainable energy. He and his team have trained over 200 youths through various workshops and capacity-building programs. 

\ »Thanks to partnerships with national and international projects like SWEED Benin and Plan International Benin, the youths we have trained are now qualified professionals in the field of renewable energy with internships and job opportunities,\ » Setonde said in French.

Growing demand for green jobs in Benin

Strong growth of the last decade has enabled Benin to reduce poverty through sustainability projects, particularly the creation of green jobs, according to the recent Climate and Development Report published by the World Bank.  

In Benin, there is a high demand for technicians and engineers specialized in photovoltaics, electrical repair, and maintenance, as well as the installation and maintenance of biodigesters for biogas production.

About 320,000 people are employed in renewable energy jobs, according to a report on the impact of renewable energy on employment by the International Renewable Energy Agency, in collaboration with the International Labour Organization. That figure represents 2.34% of global employment in this sector.

In the face of climatic and energy challenges, Christian Hounkannou, francophone Africa coordinator of 350Africa.org, said that Africa needs to invest in renewable energy. He encourages young people to get involved in providing solutions to communities seeking sustainable energy and highlights the crucial role of the state in supporting committed organizations.

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Students learning about solar energy installation. (Photo credit: Megan Valère SOSSOU)

The Youth Inclusion Project, initiated by the Beninese government and supported by the World Bank, trains more than 500 young people in renewable energy trades. In partnership with AdMec, a company specializing in solar energy, these youths acquire skills in assembling, maintaining, and repairing LED and solar street lights. This project aims to train and integrate 1,000 young people into the renewable energy sector by 2025, as part of the Azôli initiative — the pathway to employment in Fon, one of Benin’s national languages. 

The Azôli program is a special initiative designed by the Beninese government to reduce youth unemployment and underemployment in Benin by facilitating access to internships for on-the-job training.

\ »Eventually, 200 young people will have a direct employment contract with AdMec, which offers free training,\ » said Marcel Adjahouisso, head of the Atlantic branch of the National Agency for Employment Promotion. 

Mathieu Dènon, a beneficiary of the program, was previously a seller of unrefined gasoline smuggled from Nigeria into Benin. Today, he helps households in his village buy and install solar panels.

In June 2024, the agency recruited another 1,000 young people for training and professional placement. In addition, the agency, through the Azôli initiative, signed a partnership agreement with the Academy of the Higher School of Renewable Energy Trades in the commune of Allada for the training and professional integration of 1,000 young people in renewable energy trades.

Government incentives

The Beninese government in 2020 began exempting solar panel imports from value-added tax, otherwise known as VAT. This exemption applies to the importation of materials, equipment, and installation accessories for the production of photovoltaic and solar thermal energy.

The tax exemption on products contributing to solar energy production has had significant effects on the Beninese economy, particularly in terms of job creation. According to a report by the Ministry of Economy and Finance, this measure led to a 9.95% increase in imports of these products, a figure significantly higher than that of fossil-fuel-burning electrical energy products, which only increased by 0.66%.

Profits from the sale of photovoltaic equipment have skyrocketed, increasing fivefold, according to the same report.  Additionally, the tax exemption has allowed companies to double their customer and partner base, leading to the expansion of sales points and the improvement of after-sales services across the country.

Enock Missi Hounhoui, president of the Benin Energy Association, said Benin has shown a commitment to relying on renewable energy as a lever for job creation. He added that the manufacturing of equipment such as solar panels, wind turbines, and biodigesters, as well as the associated engineering and services, are areas that attract young people\’s attention.

Challenges remain

Although progress has been made in the field of renewable energy, it is not enough to reach all rural populations and significantly reduce the number of unemployed youth.

Adopting renewable energy and promoting the creation of green jobs can play an important role in combating climate change while fostering the continent\’s economic and social development. However, to effectively address this challenge, policymakers must ensure the implementation of better regulation and market access policies, Setonde said.

Megan Valère SOSSOU




Lutte contre le VIH/SIDA : Winnie Byanyima, Directrice Exécutive de l\’ONUSIDA, en visite officielle au Bénin

Winnie Byanyima, Directrice Exécutive de l\’ONUSIDA et Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies, est en visite officielle au Bénin du 9 au 13 septembre 2024. Cette visite s\’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique avec Expertise France pour renforcer la lutte contre le VIH/SIDA en Afrique de l’Ouest et du Centre.

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Durant son séjour, Mme Byanyima rencontrera le Chef de l\’État, des représentants gouvernementaux, ainsi que des acteurs de la société civile pour évaluer les progrès du projet financé à hauteur de 1,92 million d\’euros. Un projet qui vise à améliorer l\’accès aux traitements et à renforcer la prévention du VIH dans six pays de la région, dont le Bénin.

Cette visite témoigne de l\’engagement continu de l\’ONUSIDA à soutenir les initiatives locales pour atteindre l\’objectif de mettre fin à l\’épidémie de VIH/SIDA d\’ici 2030.

Rappelons qu’en plus des problématiques touchées par le projet avec Expertise France, les priorités de l’ONUSIDA dans la sous-région et particulièrement au Benin, restent : le VIH pédiatrique, Education +, et le dépistage des hommes. Ces rencontres permettront d’évaluer les avancées sur le terrain et d’identifier les défis restants.

Megan Valère SOSSOU




Des équipements agricoles pour renforcer la résilience climatique  des communautés rurales au Bénin

D’importants matériels et équipements agricoles ont été remis le mardi 20 août 2024, à quatorze (14) clusters agricoles fonctionnels dans les filières riz, soja, anacarde, karité et cultures maraîchères de la commune de Djougou. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de Renforcement de la Résilience des Communautés Agricoles des Zones Frontalières exposées aux effets néfastes des changements climatiques (PRRéCAZ), soutenu par le Gouvernement du Bénin, le Royaume de Belgique, et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

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Remise de matériels et équipements agricoles

La cérémonie de remise, qui s’est déroulée à la Cellule Communale de Djougou, a été co-présidée par M. Dossa AGUEMON, Directeur de Cabinet du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (MAEP), représentant le Ministre, et M. Titus OSUNDINA, Représentant Résident du PNUD au Bénin. Étaient également présents les autorités politico-administratives, les préfets des départements de la Donga et de l’Alibori, les maires des communes bénéficiaires du PRRéCAZ, le Directeur national du projet, ainsi que des populations locales.

Des équipements pour améliorer la productivité et la résilience

Les équipements agricoles offerts aux clusters comprennent des tracteurs, des motoculteurs, des batteuses-vanneuses, des motopompes, des décortiqueuses, des semoirs, des kits d’étuvage, des tricycles, des moulins à grain de soja, et bien d’autres. La valeur totale de ces équipements s’élève à 278 millions de FCFA, financés par la Belgique. Ces matériels modernes visent à améliorer la productivité des agriculteurs, tout en les aidant à mieux s’adapter aux impacts du changement climatique.

Promouvoir des pratiques agricoles durables

Lors de son allocution, M. Dossa AGUEMON a exhorté les producteurs récipiendaires à adopter et respecter les bonnes pratiques agricoles, tout en veillant à la préservation de l’environnement. Il a rappelé que la durabilité des écosystèmes est essentielle pour la réussite des activités agricoles à long terme, surtout dans un contexte de changements climatiques.

Le PRRéCAZ vise à renforcer la résilience des communautés agricoles des zones frontalières du Bénin, en particulier dans les communes de Copargo, Ouaké, Djougou et Malanville. Le projet s’attaque aux effets néfastes des changements climatiques en soutenant les moyens de subsistance des populations et en contribuant à la réduction de la pauvreté.

Grâce à ce projet, les communautés rurales béninoises disposent désormais des moyens nécessaires pour améliorer leur productivité agricole et renforcer leur capacité d’adaptation aux défis climatiques.

Megan Valère SOSSOU




Prévention de la poliomyélite au Bénin : Une campagne de vaccination démarre aujourd\’hui

Du 2 au 5 février 2024, s’ouvre au Bénin, la campagne de riposte contre la poliomyélite. Il s’agit d’une campagne de vaccination inscrite dans le cadre du Programme Elargi de Vaccination (PEV), qui constitue un pilier fondamental de la mise en œuvre des soins primaires et de l’atteinte de la couverture sanitaire universelle.

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À Parakou et ses environs, les acteurs se mobilisent pour faire de cette opération un succès. Depuis quelques jours, les relais communautaires sont déployés sur le terrain pour sensibiliser les ménages et recenser les cibles concernées, les enfants de moins de 5 ans.

Pour le Dr Akim Gouda, médecin coordonnateur de la zone sanitaire Parakou-N’dali, reçu sur Fraternité FM, l’objectif est de réussir à vacciner 95% des enfants de 0 à 5 ans dans la zone sanitaire Parakou-N’dali.

Tout en rassurant les parents de la fiabilité des vaccins, le Dr Akim Gouda invite les ménages à réserver un accueil chaleureux aux agents vaccinateurs qui seront déployés sur le terrain. « Tous les vaccins du Programme Elargi de Vaccination sont des vaccins sûrs, car toutes les activités de vaccination sont homologuées par les instances indiquées », a-t-il rassuré.

Sont concernées par cette activité préventive, les communes de Cotonou, Porto-Novo, Calavi, Toffo, So-Ava, Aguegues, Sèmè, Djougou, Bembèrèkè, Nikki, Pèrèrè, Parakou et Tchaourou.

Pour rappel, la poliomyélite est une maladie virale très contagieuse causée par le poliovirus. Elle touche principalement les enfants de moins de 5 ans et peut entraîner une paralysie touchant le plus souvent les membres inférieurs et atteindre l’appareil respiratoire. Selon l’OMS, il n’existe pas de traitement curatif contre la poliomyélite. La prévention est donc la seule solution. On estime, selon l’OMS, que 1,5 million de décès d’enfants ont été évités grâce à l’administration systématique de la vitamine A lors des activités de vaccination. Cette nouvelle campagne de vaccination est donc une opportunité pour les parents de faire vacciner leurs enfants pour les épargner d’une maladie aussi dangereuse que la poliomyélite.

Venance Ayébo TOSSOUKPE    




L\’IA dans la santé, l\’agriculture et l\’environnement: le LABEF/UAC mobilise les chercheurs africains

Depuis ce lundi 29 janvier 2024, le Bénin accueille la Conférence Humboldt sur l\’Intelligence Artificielle en Agriculture, Santé et Environnement. Organisé par le Laboratoire de Biomathématiques et d\’Estimations Forestières (LABEF/FSA/UAC), cet atelier constitue une occasion pour les chercheurs de dévoiler les avancées dans ces domaines.

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L\’Afrique peut s\’appuyer sur l\’intelligence artificielle pour faire face à de nombreux défis entravant son développement, notamment dans les secteurs de l\’agriculture, de la santé et de l\’environnement. La richesse des travaux présentés depuis ce lundi à la Conférence Humboldt sur l\’Intelligence Artificielle en Agriculture, Santé et Environnement qui se déroule à Abomey-Calavi en est une preuve.

Cette conférence, organisée avec le soutien de la Fondation Alexander von Humboldt (Allemagne), mobilise des experts et des chercheurs du Bénin, du Cameroun, du Nigeria, du Ghana, du Sénégal, du Rwanda, de la Côte d\’Ivoire, du Cap-Vert, de la Guinée et de l\’Allemagne.

\ »Il est utile que les chercheurs dans le domaine de l\’IA fédèrent les efforts, harmonisent les pratiques et les objectifs de recherche pour plus d\’impact. C\’est à juste titre que nous organisons cette conférence sur l\’IA pour présenter les résultats de recherche, les perspectives, ainsi que les collaborations\ », a déclaré le Professeur Romain GLELE KAKAI, Directeur du Laboratoire de Biomathématiques et d\’Estimations Forestières (LABEF/FSA/UAC).

En réalité, l\’intelligence artificielle et l\’apprentissage automatique constituent l\’un des axes de recherche de ce laboratoire, membre de Artificial Intelligence for Africa Development. Actuellement, un post-doctorat, 6 doctorants et des mastorants travaillent sur des thèmes de recherche en lien avec les applications de l\’IA en santé, en agriculture et en environnement.

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Le Directeur du LABEF/FSA/UAC a saisi l\’occasion pour remercier la Fondation Alexander von Humboldt pour son appui. \ »Depuis 2007 que je suis entré dans la famille Humboldt à travers la bourse post-doctorale, la fondation ne cesse de soutenir différentes initiatives que je porte. Une présentation sera faite sur la fondation et ses activités pour permettre à tous d\’être informés et de postuler à leurs programmes de financement\ », a-t-il martelé.

Des avancées significatives

Les communications présentées au cours de cette conférence dévoilent les réalisations et avancées du point de vue scientifique, ainsi qu\’au niveau des start-ups de l\’IA dans les domaines de la santé, de l\’agriculture et de l\’environnement en Afrique. Il en est de même des défis liés à la mise en œuvre et au déploiement des technologies d\’IA dans ces trois secteurs en Afrique et des projections.

Pour le Secrétaire Général du Ministère de l\’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, l\’Afrique reste le continent de l\’avenir, et des innovations sont nécessaires dans les secteurs de l\’agriculture, de la santé et de l\’environnement pour améliorer la sécurité alimentaire sur le continent, la gestion des maladies et l\’accessibilité aux soins de santé, ainsi que la gestion des écosystèmes environnementaux et naturels.

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\ »Le gouvernement de la République du Bénin en a d\’ailleurs fait une grande priorité à travers le Ministère du Numérique et de la Digitalisation du Bénin, avec par exemple le projet Sèmè City dont le campus est en cours de construction à Ouidah sur environ 350 hectares et devrait être opérationnel pour la rentrée 2025\ », a-t-il fait savoir.

Dans son discours, la représentante de la Fondation allemande Alexander Von Humboldt, le Dr. Charlotte Baeuml, a souligné que l\’intelligence artificielle est l\’une des choses les plus importantes de notre époque à mettre au service de la santé, de l\’agriculture et de l\’environnement.

\ »Le déploiement du numérique en agriculture peut constituer un véritable levier pour contribuer à la transformation des systèmes agricoles et alimentaires face aux effets néfastes des changements climatiques\ », explique le doyen Professeur Bonaventure Ahohuendo, doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques de l\’UAC.

Le Recteur de l\’Université d\’Abomey-Calavi, Prof Félicien Avléssi, a souligné que l\’intelligence artificielle s\’offre comme une opportunité pour résoudre certains problèmes majeurs, optimiser certaines activités humaines du secteur agricole comme le semis, l\’entretien des cultures et les récoltes. Cette conférence va permettre de discuter des projections de l\’intelligence artificielle dans la santé, l\’agriculture et l\’environnement en Afrique.

Isidore ATINDEYETIN




14e Sommet du GFMD à Genève : Henri TOTIN remporte le premier prix Migrants4Climate

Après avoir été couronné au siège des Nations Unies à New York avec la GLOBAL COALITION, où il a reçu le prix International des Droits Humains pour un Environnement Sain, le jeune béninois Henri TOTIN a une fois encore révélé le Bénin à l’international. En effet, au cours du 14e Sommet du GFMD (Global Forum on Migration and Development)  à Genève, la semaine du 23 janvier 2024, Henri TOTIN, Directeur Exécutif de JEVEV-ONG, a reçu le prestigieux prix Migrants4Climate.

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Le 14e sommet du GFMD (Global Forum on Migration and Development) a eu lieu du 23 au 25 janvier 2024 à Genève en Suisse. Un événement qui a réuni plus de 1000 participants pour des échanges enrichissants sur les innovations, les solutions et les partenariats face à la migration climatique.

La cérémonie de passation de la présidence du Forum Mondial sur la Migration et le Développement (FMMD) entre la France et la Colombie a été marquée par une activité importante. Il s’agit de la distinction Migrants4Climate qui célèbre le rôle essentiel des migrants et des communautés dans la promotion des actions climatiques et dont le premier prix a été attribué au leader environnementaliste béninois Henri Totin. C’est grâce à son projet novateur, la \ »Route de la Jacinthe d\’eau\ », inspiré de pratiques écologiques autochtones visant à améliorer la qualité et la gestion des territoires.

Outre Henri TOTIN, le deuxième et le troisième prix ont été remportés respectivement par Osiakwa Bismark, fondateur de Réutilisable Bags Gh au Ghana, et Illac Angelo Diaz, fondateur de Liter of Light aux Philippines.

Grâce à ces jeunes, le Bénin, le Ghana et les Philippines se distinguent ainsi en termes d\’innovation dans la gestion de la migration climatique avec des projets qui servent d\’inspiration pour un avenir durable et inclusif au sein de leurs différentes communautés.

Il est à noter que le prix Migrants4Climate (M4C) 2023 a été lancé en 2022 lors de la 27e Conférence des Parties (COP27) en Égypte. Une initiative du Climate Vulnerable Forum (CVF), dirigé par la présidence du CVF Ghana, en partenariat avec l\’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD), en collaboration avec un large éventail d\’organisations. Elle vise à identifier, à travers un processus compétitif, des initiatives innovantes menées par ou avec la participation des migrants et des diasporas, ayant un impact démontré sur l\’action climatique au niveau local.

Rappelons que le prix Migrants for Climate (M4C) est initié pour soutenir les migrants climatiques et les personnes déplacées, exploitant le pouvoir des communautés de migrants pour susciter un changement positif face aux défis climatiques.

Megan Valère SOSSOU




Prévention du paludisme : arrivée des premières doses de vaccins au Bénin

Alors que le Cap-Vert célèbre sa certification officielle en tant que pays exempt de paludisme, le Bénin, de son côté, redouble d\’efforts dans la lutte contre cette maladie. Le pays reçoit ses premières doses de vaccins contre le paludisme. Ces livraisons de vaccins antipaludiques destinés aux enfants de moins de deux ans dans les pays africains annoncent l’imminence de la vaccination à grande échelle contre le paludisme. Au total, 215 900 doses de vaccins antipaludiques RTS,S recommandés par l\’OMS et achetés par l\’UNICEF avec le soutien de Gavi, sont arrivées au Bénin ce lundi 15 janvier 2023.

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La cérémonie officielle de réception a été présidée par le Ministre de la Santé du Bénin, Benjamin Hounkpatin et le Coordonnateur Résident des Nations Unies, en présence des chefs d’Agences de l\’UNICEF et de l’OMS, ainsi que des responsables de l’Agence Nationale des Soins de Santé Primaires.

Le Ministre de la Santé, Benjamin Houknpatin, a indiqué : « La réception officielle des premières doses du vaccin contre le paludisme marque un coup d’accélérateur dans la lutte contre cette maladie, notamment pour réduire le taux de mortalité des enfants. Il encourage les populations, en particulier les parents, à faire vacciner leurs enfants contre le paludisme pour les protéger contre cette maladie mortelle. Le Ministre de la Santé a ajouté que l\’introduction du vaccin contre le paludisme dans le PEV favorisera l\’amélioration globale de la santé et du bien-être des femmes, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents.

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Le Coordonnateur Résident des Systèmes des nations unies, Salvator Niyonzima a souligné l\’importance cruciale de l’arrivée des vaccins au Bénin : « L\’introduction du vaccin contre le paludisme dans le Programme élargi de vaccination (PEV) contribuera significativement à la réduction des cas graves et, surtout, des décès d\’enfants liés au paludisme ».

Il a particulièrement mis en avant l’importance de continuer à renforcer les programmes de lutte contre le paludisme, à susciter l’implication des communautés et à déployer d\’autres outils de prévention, tels que les moustiquaires imprégnées d\’insecticide de longue durée, afin de réduire efficacement le taux de mortalité et d\’incidence du paludisme.

L’arrivée de ces doses de vaccins marque un tournant dans la lutte contre le paludisme au Bénin en particulier celui vers une vaccination plus large contre l\’une des maladies les plus mortelles pour les enfants de 0 à deux ans en Afrique. Au Bénin, le paludisme est la première cause de décès chez les enfants de moins de cinq ans.

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En effet, il s’agit du fruit de la manifestation d\’intérêt pour l\’introduction de ce vaccin dans le programme de vaccination de routine soumise par le Gouvernent du Bénin et approuvée par Gavi, l\’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination.

Pour rappel, le Bénin est le quatrième pays à recevoir des doses de vaccins RTS,S après le Cameroun, la Sierra Leone et le Burkina-Faso, marquant ainsi la fin de la phase pilote de la vaccination antipaludique. Cette livraison permettra au Bénin de commencer l’administration du vaccin antipaludique aux enfants en 4 doses (6 mois, 7 mois, 9 mois et aux enfants de moins de 2 ans) dès le premier trimestre 2024 par l’intermédiaire du Programme Elargi de Vaccination soutenu par GAVI, l’Alliance mondial du Vaccin.

Megan Valère SOSSOU

Quelques statistiques à propos

Chaque minute ou presque, un enfant de moins de 5 ans meurt du paludisme. Selon l’OMS, en 2021, le monde a enregistré 247 millions de cas de paludisme et 619 000 décès liés à la maladie. Parmi les personnes décédées, 77 % étaient des enfants de moins de 5 ans, dont la majorité vivait en Afrique. Cette dernière, qui est le continent le plus durement touché par le paludisme, a enregistré près de 95 % des cas dans le monde et 96 % des décès liés à la maladie en 2021.
Au Bénin, plus de 4,7 millions de cas de paludisme et 10 000 décès avaient été signalés en 2020 parmi les 12,1 millions d\’habitants, principalement chez les enfants de moins de cinq ans selon les données de l’OMS. Depuis 2019, dans le cadre du programme pilote, connu sous le nom de Programme de mise en œuvre du vaccin antipaludique (MVIP), le Ghana, le Kenya et le Malawi administrent les quatre doses du vaccin antipaludique aux enfants dès l’âge de 5 mois dans les districts les plus touchés.
Plus de deux millions d’enfants ont ainsi bénéficié du vaccin antipaludique dans ces trois pays africains grâce à ce programme. Résultat : le taux de mortalité toutes causes confondues a chuté de 13 % chez les enfants en âge de recevoir le vaccin, et le nombre de cas graves et d’hospitalisations liées au paludisme a considérablement diminué.




Justice sociale : la Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau en Afrique de l’Ouest défend les communautés de Djêgbadji

Dans le cadre de la 4e édition de la Caravane Ouest Africaine, la Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau en Afrique de l’Ouest (CGLTE-AO) a tenu une importante activité de mobilisation des communautés de Ouidah précisément celles de Djêgbadji ce vendredi 13 octobre 2023. Par cet acte, la CGLTE-AO engage les communautés durement touchées par l’accaparement de leurs terres dans un processus de plaidoyer pour répondre à la situation. Cette initiative a pris place dans le village de Kouvènanfidé, situé sur la côte de l\’arrondissement de Djêgbadji à Ouidah.

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Massa Kone/Porte parole CGLTE-AO

A cette occasion, les membres de la CGLTE-AO du Bénin, du Mali et d\’Allemagne ont rencontré les communautés locales de Djègbadji, qui ont été durement touchées par l\’accaparement des terres pour des projets touristiques, hôteliers et routiers menés par le gouvernement béninois.

Des projets de développement du tourisme de luxe à Ouidah ayant eu un impact dévastateur sur les communautés locales, causant le déplacement de 4 198 personnes et la destruction de biens sans un soutien social et économique adéquat.

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Bertrand Yèhouenou, Secrétaire Permanent de Synergie Paysanne

Bertrand Yèhouenou, Secrétaire Permanent de Synergie Paysanne et membre de la coordination de la CGLTE-AO, en rappelant les succès obtenus dans les luttes similaires à Womey et à Gbahoueté, a expliqué que le choix de Djègbadji pour cette initiative de plaidoyer n\’était pas fortuite. Il laisse entrevoir un avenir prometteur pour le cas de Ouidah en soulignant que pour répondre à cette crise, la CGLTE-AO a commencé un travail en amont.

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Il s’agit de l’animation d’un atelier de création collective à travers la photographie documentaire. Une activité qui à en croire, Jerry Tchiakpe, membre de la Coordination de la CGLTE-AO a permis de collecter des images essentielles pour soutenir les plaidoyers en faveur de ces communautés dépossédées de leurs terres, de leur maisons, des matériels et équipements de travail. Il a souligné que ce travail préliminaire avait pour objectif d\’aider ces communautés à trouver des solutions concrètes à leurs problèmes au regard des pertes considérables qu\’elles ont subies.

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Jerry Tchiakpe, membre de la Coordination de la CGLTE-AO

Plusieurs acteurs étaient présents à cette grande rencontre dont la représentation des têtes couronnées d’Afrique de l’ouest à travers la présence du roi d’Agonli. Cette présence, dit-il, témoigne de la disponibilité continue des chefs traditionnels à œuvrer aux côtés de la CGLTE-AO et des communautés conformément à l\’engagement pris en 2019, au Mali, en soutien aux actions de la CGLTE-AO.

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Roi d\’Agonli

Dans sa prise de parole, Massa KONE, porte-parole de la CGLTE-AO est revenu sur les enjeux des luttes de la convergence pour le droit des communautés et la justice sociale, en particulier pour celles qui rencontrent des difficultés. Il a invité le gouvernement béninois à répondre aux besoins des communautés de Djêgbadji en mettant en place des mesures d\’accompagnement et de réinsertion, soulignant que tout projet de développement doit être porté par les communautés locales pour réussir.

A leur tour, les représentants des communautés ont salué l’engagement de la convergence à leurs côtés. Saturnin Mensah, Président de l’Association des Maraichers pour la production écologique pour l’humanité (AMAPECH), a exprimé la profonde gratitude des communautés envers la CGLTE-AO tout en émettant l\’espoir que les efforts entrepris portent des fruits concrets au profit des communautés.

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Représentante des communautés

La représentante des communautés a également attiré l\’attention sur les conditions des femmes mareyeuses, appelant les autorités à prendre en compte leurs besoins spécifiques pour leur épanouissement.

Notons qu’à titre symbolique, un livret de plaidoyer appelé le \ »livret vert\ » a été remis aux différentes parties prenantes. Un acte qui engage désormais, les sept villages de Djêgbadji  dans un processus de plaidoyer pour faire face aux difficultés auxquelles ils sont confrontés.

Pour rappel le 6 novembre prochain, la Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau en Afrique de l\’Ouest, qui regroupe 16 pays, organisera la 4e édition de la Caravane Ouest Africaine à partir du Burkina Faso. Cette initiative phare qui souligne l\’engagement inlassable de la CGLTE-AO en faveur du bien-être des communautés rurales en Afrique de l\’Ouest.

Megan Valère SOSSOU




Coup d’envoi officiel de la Campagne nationale de Plaidoyer pour l’Intensification de la Nutrition au Bénin

Placée sous le sceau de la Journée Internationale des Femmes Rurales, célébrée sous le thème \ »Les femmes rurales cultivent la bonne nourriture pour toutes et tous,\ » la conférence de presse consacrée au lancement officiel de la campagne nationale de plaidoyer pour l\’intensification de la nutrition a eu lieu ce Dimanche 15 octobre 2023 à Cotonou.

Cette initiative portée par l\’Alliance de la Société Civile pour l’Intensification de la Nutrition au Bénin (ASCINB) dans le cadre du projet CASCADE, visant à sensibiliser les autorités et l\’opinion publique nationale et internationale sur les défis liés à la nutrition, en particulier dans les zones rurales du Bénin. Cette campagne a pour objectif principal d’influencer les politiques et stratégies actuelles et celles qui seront adoptées dans le futur fin qu’elles créent un environnement favorable pour l’atteinte des objectifs stratégiques de CASCADE.

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Lancement officiel de la CaNPIN

Dans son message de lancement officiel, Aurélien ATIDEGLA, Président du Conseil d\’Administration de l\’ASCINB a déclaré que la campagne se veut une occasion unique de mettre en lumière le rôle essentiel des femmes rurales dans la nutrition et le développement durable. Et pour cela, explique-t-il, cette Journée Internationale des Femmes Rurales offre une plateforme exceptionnelle pour sensibiliser sur les défis auxquels sont confrontées les femmes rurales et pour plaider en faveur de politiques et programmes adaptés. Il convient de noter que l\’ASCINB collabore activement avec Care International Benin Togo et Gain pour la mise en œuvre du projet CASCADE. Ce projet a pour ambition pour objectif de renforcer l’efficacité des politiques nationales de nutrition existantes en vue de l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la contribution à la réduction de la malnutrition des femmes en âge de procréer et des enfants.

Son gestionnaire, Gisèle DENOU SABOU a au cours de la conférence de presse souligné l\’importance de la synergie d\’action entre les parties prenantes au plan local et l\’implication du collectif des consommateurs dans la réalisation des objectifs du projet CASCADE au profit des femmes et des enfants.

De plus, selon Pascal DJOHOSSOU, Trésorier Général de l’ASCINB, au cours de cette Campagne Nationale de Plaidoyer pour l\’Intensification de la Nutrition, des bonnes pratiques en matière de nutrition seront mises à la disposition des populations et diffusées. Ce plaidoyer tiendra compte à l’en croire de tous les enjeux actuels liés à la nutrition à savoir l’adaptation au changement climatique, l’entreprenariat et bien d’autres.

En ce qui concerne la contribution des médias, Mesmin DJEDJI, RMM/ ASCINB a pris l’engagement à travers l’ASCINB de mettre à la disposition des médias des contacts de personnes ressources déjà disponibles pour renforcer la production de riches contenus liée à la nutrition tout au long de la campagne.

La campagne, lancée ce 15 octobre 2023, s\’étendra jusqu\’à décembre 2026 rappelle Calixta D\’Almeida, Secrétaire Générale de l’ASCINB, exprimant le souhait que les médias et les autres  acteurs puissent continuer à jouer un rôle essentiel tout au long de cette période et au-delà pour atteindre les objectifs fixés.

Parlant des autres acteurs, le secteur privé préoccupe Aubierge FLENON, représentante du partenaire GAIN à cette rencontre. Elle a mis l\’accent sur le rôle du secteur privé dans la production et la transformation des produits alimentaires pour les consommateurs et a souligné l\’importance de garantir que le secteur privé soit adéquatement pris en compte dans les politiques de nutrition au Bénin.

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A noter que plusieurs activités sont prévues cette semaine, notamment la participation de la Campagne Nationale de Plaidoyer pour l\’Intensification de la Nutrition (CaNPIN) à la Journée Mondiale de l\’Alimentation ce 16 octobre 2023 à Savalou, ainsi qu\’un atelier de sensibilisation et de mobilisation des médias pour une meilleure appropriation de la campagne par les médias et acteurs alliés.

Encore faut-il rappeler que le lancement de la campagne a été rendu possible grâce à la précieuse collaboration du Réseau des Acteurs des Médias pour l\’Eau, l\’Environnement et le Climat (RAMEC), de la Fédération Nationale des Femmes Agricultrices du Bénin (FENAFAB) et de la FERCAB.

Cette campagne marque le début d\’une série d\’activités de sensibilisation et de plaidoyers de l\’ASCINB à travers le projet CASCADE, soutenu par Care International Benin Togo, le Royaume des Pays-Bas, Gain, et le gouvernement du Bénin, en faveur de la nutrition au Bénin. Elle démontre l\’engagement résolu de l\’ASCINB à créer un environnement favorable à la nutrition et au bien-être des femmes et des enfants dans les zones rurales du pays.

Megan Valère SOSSOU