Pêche Artisanale Maritime: Entre Subsistance et Durabilité des ressources marines au Bénin

La pêche artisanale maritime au Bénin est une source majeure de revenus pour les communautés côtières. Cependant, les défis liés à la durabilité des ressources marines et à la gestion efficace de cette activité se font ressentir.

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Bénéficiant des eaux fertiles de l\’océan Atlantique, le Bénin abrite un total de 47 sites de débarquement, où environ 4 305 pêcheurs artisans, en majorité de nationalité béninoise, exercent leur métier. C’est plus de 600 000 emplois directs ou indirects et contribuant à hauteur de 3,5% au PIB national.

Cependant, malgré une production totale de 74 000 tonnes en 2022, dont 75% proviennent de la pêche artisanale, un déficit de 146 000 tonnes persiste par rapport à une demande de 220 000 tonnes. Pour combler cet écart, les importations ont considérablement augmenté depuis 2008.

Ces chiffres témoignent non seulement de l\’importance de ce secteur, mais aussi  révèlent des défis majeurs, notamment la menace de la surpêche, qui met en péril l\’équilibre fragile des écosystèmes marins.

A Djeffa plage, Ahouandji en passant par Fonsa Pahou, Lokoué, Djondji, Zogbédji à Hilla Condji, les pêcheurs artisans sont de plus en plus conscients des enjeux de la pêche durable au Bénin.

C’est le cas du sieur K. Folly, pêcheur avec plus de deux décennies d\’expérience. Il explique avec une grande préoccupation : « Lorsque nous nous aventurons sur les eaux, une préoccupation constante nous habite : quelle quantité et quelle qualité de poissons nos enfants hériteront-ils ? ». C’est pourquoi, il nous est arrivé de penser qu\’il serait judicieux de laisser la mer en repos pendant au moins six mois avoue-t-il avant de soutenir que cette approche contribuerait à prévenir la surpêche en offrant aux poissons le temps de se reproduire avant d\’être capturés.

Cependant, K. Folly fait part de la réalité complexe à laquelle les pêcheurs font face au quotidien. « La demande et le coût de la vie ne cessent d\’augmenter, ce qui rend difficile la recherche d\’activités alternatives capables de remplacer la pêche. Nous sommes contraints de continuer à travailler tout en ayant un œil sur la loi.»

Malgré les difficultés, il souligne l\’engagement des pêcheurs à respecter les réglementations en vigueur. Cette perspective met en lumière les efforts constants déployés par les pêcheurs pour équilibrer leurs activités vitales avec la nécessité de préserver les ressources marines.

Il est indubitable que la pêche artisanale maritime au Bénin joue un rôle vital en tant que source de subsistance et élément clé de la richesse culturelle des communautés côtières. Cependant, comme sieur Folly, une gestion rigoureuse des ressources marines et une régulation appropriée s\’avèrent indispensables pour garantir la durabilité de cette activité dans le pays.

Un œil sur la Loi-Cadre pour la Pêche et l\’Aquaculture au Bénin

Bientôt dix ans que le Bénin a adopté une approche proactive pour préserver ses écosystèmes aquatiques et gérer durablement ses ressources halieutiques. Il s’agit de la Loi-cadre n° 2014-19 du 07 août 2014 relative à la pêche et à l\’aquaculture en République du Bénin. Cette législation intègre des mesures essentielles de conservation pour le secteur de la pêche.

Dans le but de préserver les stocks halieutiques, l\’article 73 de cette loi interdit strictement l\’utilisation d\’engins et de méthodes de pêche incompatibles. Les barrages à poissons, communément appelés « acadja », les engins coniques à contre-courant « dogbo », et les engins à poches multiples pour la capture de crevettes et crabes, les « gbagbaloulou », figurent parmi les méthodes proscrites.

L\’article 78 exige une autorisation préalable pour l\’introduction de nouveaux engins de pêche. La protection de la biodiversité aquatique est aussi soulignée par les articles 79 et 80, qui interdisent respectivement la pêche, la détention et la commercialisation de mammifères aquatiques et de tortues marines. Chose que K. Folly et ses collègues de Togbin ne cessent de se rappeler au cours de leurs différentes causeries.

Malgré leur besoin de vivre de la sueur de leur front, ils sont encouragés à respecter les dispositions règlementaires en particulier la loi-cadre de 2014 sur la pêche et l\’aquaculture. Cette loi représente un fondement solide dans les efforts du Bénin pour garantir une pêche durable le long de ses côtes.

Megan Valère SOSSOU




ATELIER CAMPAGNE IMET 2023 DES RESERVES DE BIOSPHERE L\’EFFICACITE DE GESTION DE LA RESERVE DU MONO EVALUEE

L’étape d’évaluation de l’efficacité de gestion de la réserve de biosphère du Mono s’est achevée ce jeudi 20 juillet 2023. Pendant 72 heures plusieurs acteurs clés ont été réunis à Grand-Popo par le Projet Benkadi pour cet exercice dont la finalité est d’appuyer le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (Cenagref) pour actualiser des Plans d’Aménagement et de Gestions(Pag) des réserves du Mono et ensuite de la basse vallée de l’Ouémé en y intégrant les aspects changement climatique et genre avec une planification des activités sur les 10 années à venir.

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Pour ce processus d’actualisation du Pag du Mono, la phase campagne Imet d’évaluation a réuni entre autres : des Maires, des cadres du cenagref, les Accb, le Maep, la Dgefc, le comité national Mab Unesco etc. En expliquant les radars issus de l’évaluation de la gestion antérieure du Pag de la réserve du Mono par l’outil IMET, le Professeur Aristide Téhou a déclaré: « On a le miroir de l’état de gestion de la réserve de biosphère du Mono et on peut apprécier les défis». Le travail de 72h qui s’est fait sur la gestion de cette réserve de 2016 à 2022 a présenté un cycle de gestion avec le premier diagramme qui accorde 63% au contexte, la planification affiche un taux de 42,6 montrant selon le professeur que, la déclinaison du plan de gestion présente des situations parcellaires. Il faut donc travailler à l’améliorer.

Les intrants affichent un très faible taux 13,3%. Et le commentaire qui en découle est que normalement il faut un secrétariat permanent doté d’un budget annuel sécurisé pour la gestion. Selon le professeur Toussaint Lougbégnon, il faut des mesures de préconisations pour améliorer la gestion de la réserve.

Des potentiels existent qu’il faut exploiter, mais le taux de suivi et recherche sur la réserve qui est de 6,27% invite à une ouverture pour que les chercheurs permettent de disposer de plus de données fiables sur la réserve. Si le tourisme affiche un taux de 25,27%, ceci appelle une action des maires pour développer le tourisme afin d’en tirer meilleur profit. Le score de 52,9% que présente la protection/gestion fait constater que du travail se fait. La relation est à 31,4%, la gestion interne affiche 35% et le changement climatique et service écosystémique est au taux de 12%. Il en résulte qu’il y a très peu de suivi effectué, et très peu de travaux scientifiques, alors que c’est cela qui permet de prendre des décisions. Le rapport final présente un indexe de 38,18%.

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Et la conclusion que tire le professeur Aristide Téhou est que si on travaille sur les maillons faibles on peut améliorer les scores. Mais l’inquiétude se situe au niveau du budget sécurisé qui est de zéro. Ce qui n’est pas bon. Il faut donc un secrétariat avec un budget sécurisé pour le développement de la réserve. Désormais aussi, toutes les actions, les investissements doivent être capitalisés.

Nouvelle vision

Après les commentaires sur les diagrammes, le Professeur Toussaint Lougbégnon a fait la restitution du diagnostic de gestion, de définition des objectifs de gestion et de planification des mesures de gestion de la réserve de biosphère du Mono. Cela a permis de projeter une vision pour le site à l’horizon 2033. La présentation du Professeur Toussaint Lougbégnon a été un rapport pour permettre de définir et valider la vision. Un atelier similaire démarre le mercredi sur le Plan d’Aménagement et de Gestions(Pag) de la réserve de la basse vallée de l’Ouémé.

Cell /Com Benkadi




Actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion des réserves de Biosphère : Les acteurs clés valident les enquêtes de terrains

Le projet Benkadi réunit du mardi 18 au jeudi 20 juillet 2023 à Grand-Popo, les Ongs de gestion et associations de gestion de sites, les structures étatiques, les autorités communales et autres acteurs clés sur l’actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion de la Réserve de Biosphère du Mono. À travers l’Outil Intégré sur l’Efficacité de Gestion, IMET (Integrated Management Effectiveness Tool), les éléments collectés par les consultants sur le terrain pour l’élaboration du document actualisé seront validés.

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Pour sauvegarder les services écosystémiques, le Projet Benkadi au Bénin appuie actuellement les populations afin de réaliser l’impact poursuivi qui est que : « Les gouvernements et le secteur privé mettent en œuvre des politiques, programmes et pratiques inclusifs avec la participation des OSC et des communautés locales y compris les femmes, les jeunes et les personnes vivant avec un handicap pour accroître la résilience des communautés vulnérables aux effets du changement climatique dans les quatre pays d’intervention de Benkadi. »

Le projet Benkadi au Bénin conduit actuellement une enquête de terrain afin de contribuer à l’Actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion (PAG) des réserves de Biosphère du Mono et de la Basse Vallée de l’Ouémé au Sud du Bénin et définir des objectifs et mesures de gestion de l’actualisation des PAG des deux Réserves. A l’étape de Grand-Popo, les Ongs de gestion de sites, les Association de gestions des sites, Mab Unesco, le Centre de Gestion des Réserve de Biosphère (CENAGREF), les Agents territoriaux de gestion agricole, des maires du Mono et du Couffo accompagnés des cadres techniques et autres responsables du secteur du cadre de vie et du développement durable dans les deux départements sont mobilisés depuis ce mardi 18 juillet à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo. Pendant 72 heures, l’atelier campagne IMET (Integrated Management Effectiveness Tool) 2023 entendu, Outil Intégré sur l’Efficacité de Gestion des Réserves de Biosphère, leur permettra de faire l’encodage des données, l’analyse des résultats et utilisation des résultats pour la planification, l’opérationnalisation, la prise de décision et le suivi. Une démarche pour faire valider les enquêtes de terrain par les acteurs clés du Mono/Couffo.

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D’après les spécialistes, le contexte actuel expose que les réserves de biosphère du Mono et de la Basse Vallée de l’Ouémé au Sud du Bénin en raison de leur situation dans la partie côtière du Bénin, de la structure très dispersée et étoilée des différents sites qui les composent sont exposés aux effets néfastes des changements climatiques. Or, à l’origine, elles ont été créées pour sauvegarder la biodiversité spécifique des écosystèmes du sud du Bénin, protéger les bassins versants des fleuves Mono et Ouémé ainsi que leurs affluents. Cela devrait aussi assurer une couverture suffisante en ressources forestières afin de garantir une quantité de puits à carbone dans cette partie très urbanisée du Bénin.

C’est donc, face à cette situation, qu’il a été jugé important de prendre en compte les changements climatiques dans la gouvernance de ces réserves de biosphère. Cela devant permettre de garantir et de pérenniser les objectifs et acquis de l’érection de ces deux réserves, le Projet Benkadi, s’est alors engagé pour accompagner la présente actualisation afin de contribuer aux objectifs de développement durable et surtout de la cible 13 des ODD qui vise à renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des pays face aux aléas et catastrophes climatiques.

Après le mot de bienvenue du Chef Projet Benkadi, Sagbo Damien Djodjo Kouton, qui a exhorté les participants à l’assiduité, le Professeur Aristide Téhou, personne ressource, a invité tout le monde à apporter sa contribution à la réalisation d’un document de bonne facture. L’honneur est revenu à la représentante du Cenagref, Madame Faï Chabi Yaoure de lancer les travaux.

Après l’étape du Mono, la semaine prochaine sera le tour des acteurs clés sur la Réserve de la Basse Vallée de l’Ouémé au Sud du Bénin.




Projet Adapt-WAP au Bénin : Les acteurs riverains du Parc W échangent sur le rapport de l’étude des aménagements à réaliser

Valider le rapport de l’étude portant sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage dans les communes riveraines du Parc W Bénin, c’est l’objectif de l’atelier ouvert ce jeudi 25 Mai 2023 dans la commune de Kandi dans le cadre du projet Adapt-WAP, qui vise à renforcer la résilience des écosystèmes  face au changement climatique et à améliorer les moyens de subsistance des populations des communes riveraines du Parc W Bénin.

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La rencontre a rassemblé tous les acteurs concernés par les activités de l\’étude en périphérie du Parc W Bénin, ainsi que des techniciens et des spécialistes du domaine.

 A l’ouverture de l’atelier, le représentant du Maire de Kandi, monsieur Moutawakilou Abdou a souhaité la bienvenue aux participants avant de leur souhaiter une bonne séance.  « Au nom de madame le Maire de la commune de Kandi empêchée, et en mon nom propre, je vous souhaite la bienvenue dans cette salle, à l’hôtel  SAKA KINA pour cet atelier de validation », a-t-il déclaré.

Le représentant du Coordonnateur du projet Adapt-WAP, monsieur Samuel Ognibo n’a pas manqué de rappeler l’importance de l’atelier qui, à l’en croire, est une étape décisive pour la mise en œuvre des ouvrages à réaliser. « Au cours de cet atelier, je vous invite à vraiment œuvrer pour qu’à la fin de ces deux jours de travaux, nous ayons des documents de qualité et prêts à être mis en œuvre », a-t-il exhorté.

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La présence effective des acteurs attendus a réjoui plus d’un, et le représentant du Préfet de l’Alibori n’a pas caché sa satisfaction. « Chers participants, votre présence aussi nombreuse dans cette salle nous réconforte et réconforte l’équipe du Projet. Cela témoigne de l’attachement que vous avez et que les institutions et les autorités que vous représentez ont pour les questions liées au changement climatique et particulièrement pour les questions de la transhumance dans les communes riveraines du Parc W » s’est réjoui Olivier Gaga, représentant du Préfet du département de l’Alibori.

« J’ai espoir que de cet atelier sortiront des devis quantitatifs et estimatifs et caractéristiques techniques nécessaires à l’élaboration des dossiers d’appel d’offre fiable », a-t-il ajouté avant de lancer officiellement les activités de l’atelier de validation.

Il convient de rappeler que la présente rencontre fait suite à l’atelier technique de dialogue et de validation des corridors de transhumance, des points d’eau et des zones de pâturage à aménager  autour du Parc W Bénin, tenu en février dernier.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Projet Adapt-WAP au Bénin: Kandi abrite un atelier pour la validation du rapport d’une étude demain

Demain, 25 mai 2023 marquera le début de l\’atelier de validation du rapport de l\’étude portant sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d\’eau et des aires de pâturage en périphérie du Parc W. Cet événement d\’envergure rassemblera un large éventail de parties prenantes et se tiendra dans la ville de Kandi.

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Il s’agira de passer en revue et de valider le rapport de l\’étude, en intégrant les contributions et les expertises des différentes parties prenantes. Les discussions porteront sur les meilleures approches et les recommandations spécifiques à mettre en œuvre pour la réussite de l’aménagement des corridors de transhumance, des points d\’eau et des aires de pâturage autour du parc W, autant de mesures potentielles visant à renforcer la résilience des communautés riveraines.

L\’atelier sera l\’occasion pour les représentants des communes riveraines, des ministères concernés, des ONG, des agriculteurs, des éleveurs, des pêcheurs, ainsi que des experts du cabinet d\’études ECO-CONSULT d\’échanger profondément sur l’étude.

Cette rencontre de deux jours bénéficiera de la collaboration étroite des experts de l\’Unité Nationale de Gestion du Projet (UGPn), du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) et de l\’African Parks Network. L\’atelier sera animé par le bureau d\’études ECO-CONSULT, qui a été spécifiquement sélectionné pour mener à bien cette étude d\’importance capitale.

Il convient de noter que la réalisation des aménagements identifiés dans le rapport de l\’étude contribuera à préserver la biodiversité, à soutenir les activités agricoles et d\’élevage, ainsi qu\’à renforcer la résilience des communautés riveraines face aux défis climatiques. L\’atelier de validation constitue donc une étape cruciale dans le processus de mise en œuvre du Projet Adapt-WAP.

Megan Valère SOSSOU




Adjohoun: l\’ODDB ONG engage les élèves à la protection de la biodiversité

(Une quinzaine de participants membres du club nature et sport du CEG Azowlissè aguerri sur la protection de la biodiversité).

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Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de promotion du football féminin pour la protection de l\’environnement au Sud du Bénin, l\’ONG ODDB s\’est résolument engagée à faire des élèves filles de véritables activistes pour la cause de la protection de la biodiversité. C\’est la raison d\’être de la séance d\’éducation environnementale animée dans l\’après-midi du vendredi 17 février 2023 au profit des élèves filles membres du club nature et sport du CEG Azowlissè dans la commune d\’Adjohoun.

Animée par Alfred OGA, l’animateur du projet en présence de Célestine BOKO, prof d\’EPS et encadreur des classes sportives du collège, la séance a permis de dérouler la leçon numéro 1 au profit des participantes. Vidéoprojecteur à l\’appui, des images sont projetées contre le tableau pour mieux expliquer les notions de la biodiversité. Toutes en tenue de sport, mais loin du terrain de sport et disposées sur les tables et bancs de l\’une des salles de classe Terminale D du CEG, les élèves filles présentes se sont montrées assidues et intéressées par les enseignements sur la biodiversité et son importance avec des exemples concrets.

La biodiversité, dans un \’\’français facile\’\’ comme on peut le dire, leur a été définie comme étant \’\’ l\’ensemble des êtres vivants qui vivent, qui respirent, grandissent et meurent\’\’. Elle est importante pour la vie de l\’homme sur terre car d’elle nous avons : les fruits, légumes, poissons et viande pour l\’alimentation ; la médecine pour la santé ; les bois pour les meubles, la construction des maisons, la fabrication de charbon, le fagot pour la cuisine ; l\’air et l\’ombrage pour le climat pour ne citer que ces éléments d\’importance de la biodiversité.

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Les espèces animales menacées par l\’action de l\’homme leur sont également citées images à l\’appui telles que les tortues, pangolins, éléphants et les chouettes. Un accent particulier a été mis sur le singe à ventre roux qui est une espèce endémique au Bénin, Togo et une partie du Nigéria. La leçon a pris fin par les actions qu\’il importe de mener pour protéger la biodiversité à savoir les sensibilisations, le fait d\’éviter les feux de brousse, éviter de couper anarchiquement les arbres dans la forêt et éviter de tuer les insectes qui servent d\’alimentation pour les singes dans la forêt et la promotion du reboisement et du tourisme. Prenant la parole, la prof d\’EPS, en guise de message à l\’endroit des participantes les exhorte à tailler d\’importance aux notions reçues qui leur sont par ailleurs d\’importance capitale pour les cours d\’SVT et de culture générale.

Ajoutons pour finir que dans la matinée de ce même vendredi, la même séance a eu lieu au profit des élèves filles membres du club nature et sport du CEG Démè, toujours dans la commune d\’Adjohoun. L\’un des objectifs spécifiques du projet est de former dans les deux communes d\’intervention (Bonou et Adjohoun) un total de 200 filles membre des clubs nature et sport à la pratique du football féminin et à l\’éducation environnementale. Tout ceci converge vers l\’objectif global visé qui est de renforcer la conservation de la biodiversité et d’atténuer les impacts du changement climatique par la promotion du football féminin.

Didier AHOUANDJINOU




Camp Adagbè et Zinvié accueillent la 2e édition du projet d’éducation environnementale de l’ONG Save Our Planet

La matinée de la journée du mercredi 15 mars 2023 a été consacrée au lancement de la 2e édition du Projet de Renforcement de l’Education Relative à l’Environnement en Milieu Scolaire et Estudiantin (PRE-REMISE) initié par l’ONG Save Our Planet au complexe scolaire Camp Adagbè de Parakou.

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Chef quartier, membres du bureau de l’Association des Parents d’Élèves, enseignant.e.s, cantinières et élèves ont répondu présent au démarrage des activités avec une ponctualité inédite qui exprime leur euphorie pour l’accueil du projet.

Le lancement du projet a connu son prologue avec les mots d’introduction et de présentation du cadre du projet par le Chargé de Programmes, M. Bill Agassounon. Ensuite, ce fût le tour de chacun des représentants du Chef quartier et du collectif des directeurs du complexe scolaire hôte, de formuler leurs mots de bienvenue à l’endroit de l’équipe du projet tout en s’engageant à accompagner le projet pour sa réussite à cause de sa noble vision.

Lancement officiel du projet PRE REMiSE

C’est alors l’occasion donnée au Coordonnateur du projet, Mahugnon Josué Tchagnonsi de prononcer un séduisant discours de lancement qui attise l’auditoire sur l’engagement à la lutte écocitoyenne et les enjeux de la protection de l’environnement.

Ce lancement a donc ouvert le bal à la toute première activité du projet qui a consisté à une sensibilisation. Cette première rencontre a réuni enseignant.e.s, cantinières et écolier.ère.s de cet établissement scolaire autour du thème : Eau, Hygiène et Assainissement : quels enjeux ?

Dans une démarche conjointe de facilitation, la Chargée de Communication du projet, Nadiathou Seïdou et le Coordonnateur Mahugnon Josué Tchagnonsi ont exposé les bonnes pratiques de gestion de l’eau et de l’hygiène alimentaire. Ce fut le moment de rappeler aux bonnes-dames les bonnes pratiques d’hygiène à observer pendant et après la cuisine, et aux écolier.ère.s les gestes d’hygiène alimentaire à adopter pendant la récréation. Le public cible n’a pas manqué d’être entretenu sur les bonnes pratiques d’assainissement en milieu scolaire en ce qui concerne la gestion des infrastructures socio-éducatives (bornes fontaines, urinoirs, latrines, …) et la salubrité.

Ces échanges sur les notions de l\’eau, hygiène et assainissement se sont déroulés avec une approche interactive des participants sous les animations enrichissantes de Lucrèce Yeheze Koclo, Trésorière de l’ONG Save Our Planet. Ils ont permis de déceler les risques d’un environnement pollué et les approches de solutions durables dans le cadre scolaire.

Par le sens de protection de l’environnement attisé en eux, les directeurs du complexe ont plaidé pour la dotation des poubelles dans l’établissement.

C’est dans une euphorie que s’est clôturée cette activité de lancement et de sensibilisation qui engage tout participant à la protection et à la sauvegarde de l’environnement après une séance photo de famille.

Un projet national et inclusif

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À Zinvié dans la commune d\’Abomey-Calavi, s’est tenu le mercredi 15 mars 2023, le lancement officiel suivi de la première activité du Projet de Renforcement de l’Education Relative à l’Environnement en Milieu Scolaire et Estudiantin. C’était précisément au complexe Scolaire Sainte Thérèse.

Cette activité a vu la participation du Coordonnateur Sud Bénin de l’ONG Save Our Planet, Josky ADIKPETO, de la chargée du projet Lucienne SOMADON, du chargé de suivi et évaluation du projet Delphin KOULIHO, de l’assistante de la chargée du projet Laure AGBOSSOU, des membres actifs de l’ONG et de tous les acteurs du complexe scolaire St Thérèse.

Dans son intervention de lancement officiel de la 2e édition du projet, le Coordonnateur Sud Bénin a mis l’accent sur la nécessité d’une prise de conscience éco citoyenne. Il a évoqué la nécessité de débarrasser son entourage de toute sorte de déchets. Il n’a pas manqué d’exhorter tous les écoliers à s’impliquer intimement à l’opération d’élimination des déchets afin de mieux prévenir toutes les maladies infectieuses.

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Un jeune écolier prenant la parole au nom de ses pairs et des responsables de l’école a remercié l’ONG Save Our Planet pour le choix porté sur leur école. Il a rassuré de l’accompagnement de tous les écoliers et du soutien de l’administration scolaire pour la réussite du projet à Zinvié.

Le thème principal, Eau, Hygiène et Assainissement quels enjeux ?, était au cœur de la sensibilisation conduite par Lucienne SOMADON, la chargée de projet et son équipe. D’une salle de classe à une autre, le sens du message n’a pas changé. À chaque étape, des pancartes ont été brandies appelant à une prise de conscience éco citoyenne.

A la fin de cette première activité sur les trois inscrites au menu du projet, les apprenants et acteurs impliqués ont pris l’engagement de restituer les savoirs à leurs camarades absents et à leurs différentes familles.

Communication ONG Save Our Planet




L’ODDB ONG lance le projet d\’appui à la restauration et à la conservation de la forêt sacrée Kpékonzoun à Adjohoun

La commune d\’Adjohoun en particulier la communauté de Kpékonzoun peut se réjouir d\’avoir un projet pour la conservation de sa forêt sacrée Kpékonzoun. C’est un nouveau projet initié par l’ODDB ONG et financé par le Fonds National pour l\’Environnement et le Climat (FNEC).

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L\’atelier de lancement officiel de ce projet s\’est tenu le lundi 06 février 2023 à la mairie d\’Adjohoun. L’objectif est de faciliter la compréhension du projet aux acteurs, en partageant avec les parties prenantes et le public, des informations sur sa mise en œuvre.

Cette rencontre d\’information et de lancement du projet a été mise sous les auspices du Directeur départemental Ouémé du Cadre de Vie et du Développement Durable, du Chef de l\’Inspection Forestière régionale Ouémé-Plateau, du Point Focal Diversité Biologique au ministère du cadre de vie.

A noter que plusieurs autres acteurs ont également pris part à ce moment crucial dans la vie de la communauté riveraine de la forêt Kpékonzoun. Il s’agit des dignitaires et gardiens de la forêt membres de la collectivité des Houèssa Gnanlinou, des chefs de villages riverains de la forêt, du Responsable du Développement Local et Planification de la Mairie d\’Adjohoun, du Chef d\’arrondissement d\’Akpadanou et de quelques responsables de l\’ODDB ONG.

D’entrée de jeu, Chrystelle Dakpogan Houngbédji, Directrice Exécutive de l’ODDB ONG a entretenu les participants sur la vision, les domaines d’action et les différentes activités de l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité.

Le Capitaine Augustin Malito Orou et le Colonel Athanase Kintonou ont à sa suite présentée une communication sur les conclusions de la COP15 tenue récemment au Canada et qui a accouché du nouveau cadre mondial sur la diversité biologique. Ils n’ont pas manqué d’attirer l’attention des participants sur le rôle capital réservé à la tradition dans leur contribution à la conservation de la biodiversité.

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Quid du nouveau Projet ?

L’objectif principal de ce projet à en croire Mariano Houngbédji, Directeur Technique de l\’ODDB ONG, est de contribuer à la gestion durable de la forêt Kpékonzoun à travers une valorisation de ses ressources biologiques. Dans sa présentation du projet, il n’a pas manqué de situer les participants sur le contenu du nouveau projet avec un focus sur ses objectifs spécifiques, son plan annuel de travail et bien évidemment, le plan du premier trimestre.

En clair, il est à retenir que plusieurs activités sont inscrites au menu de ce nouveau projet qui durera 18 mois à savoir : la mise en place d’un organe formel de gestion de la forêt Kpékonzoun, l’élaboration d’un plan d’aménagement et de gestion simplifié de la forêt, des formations à l’endroit des pépiniéristes riverains, la formation, la production et la distribution de foyers améliorés.

Au nombre des activités se trouvent aussi, la formation et l’équipement des chasseurs à l’aulacodiculture, la formation et l’appui des groupements de femmes à la transformation moderne de l’huile de palme, la formation des formatrices en production de foyers de cuisson améliorés, la formation et l’équipement de jeunes à l’élevage et la commercialisation d’escargots géants Africains.

Les participants mieux aguerris

Enthousiasmés, les dignitaires et autorités locales d\’Akpadanou se sont engagés à accompagner et à contribuer à la mise en œuvre effective dudit projet. Pour sa part, le chef de l\’inspection forestière a rassuré toute la communauté de Kpékonzoun de la disponibilité de l\’administration forestière à l’appuyer pour sécuriser davantage la forêt contre toute forme de dégradation.

Rappelons que la forêt sacrée de Kpékonzoun fait partie des îlots de végétation encore relativement préservés du sud-est du Bénin. Elle est située en bordure du fleuve Ouémé et établie sur 13 hectares environ dans l\’arrondissement d\’Akpadanou. Cette réserve forestière, périodiquement inondée par les crues du fleuve Ouémé, abrite deux espèces de mammifères en voie d’extinction, l’antilope Sitatunga et le singe à ventre roux.

Didier AHOUANDJINOU




Biodiversité et Sport en milieu scolaire: l\’ODDB ONG lance un nouveau projet pour Adjohoun et Bonou

L’ODDB ONG a lancé un nouveau projet le jeudi 26 janvier 2023 à la mairie d\’Adjohoun. Il s’agit d’un mariage entre Biodiversité et Sport qui vise à mettre 200 élèves filles sportives de dix (10) collèges d’Enseignement Général des communes de Bonou et d\’Adjohoun dans la Vallée de l\’Ouémé au service de la promotion de la diversité biologique et du climat pendant un an.

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La réunion consacrée au lancement officiel a connu la participation des jeunes filles bénéficiaires du projet, des encadreurs sportifs et des directeurs ou représentants des collèges concernés, dont les CEG Adjohoun, Bonou 1, Atchonsa, Démè, Kodé, Affamè, Damè-Wogon et d\’Akpadanou.

L’initiative est salutaire et vient à point nommé à en croire Jules Tossa, représentant du Directeur départemental en charge de l\’enseignement secondaire. Toutes les stratégies pouvant permettre une meilleure protection de l’environnement sont les bienvenues a indiqué le représentant du chef de l\’inspection forestière de l\’Ouémé Plateau, Abel ATCHI, Responsable communal des eaux forêts et chasse d\’Adjohoun.

Selon, Chrystelle Dakpogan Houngbédji, la Directrice Exécutive  de l’ODDB ONG, ce projet permettra aux jeunes filles de mieux cerner les notions de biodiversité et de sa protection, mais également de pouvoir être capable de produire des plants en pépinière pour le reboisement des forêts dégradées et des espaces  publics.

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À travers cette rencontre d’information et de lancement du projet de promotion du football féminin pour la protection de l\’environnement au sud-Bénin, l’ODDB ONG a été rassurée de l\’accompagnement des autorités administratives locales et déconcentrées dans l\’atteinte des objectifs du projet.

À noter que plusieurs activités sont au menu du nouveau projet. Il s’agit de l’organisation d’un tournoi interclubs nature et sport pour le bien-être des jeunes filles ; l’équipement et la formation des clubs nature et sport pour la production de plants ; la production de 10.000 plants d’espèces autochtones par les clubs nature et sport ; le reboisement des forêts dégradées, des collèges et des espaces publics avec les plants produits par les membres des clubs nature et sport.

Rappelons que le chronogramme de mise en œuvre physique des activités retenues a été validé du commun accord avec tous les acteurs et couvre la période de janvier à août 2023.

Didier AHOUANDJINOU




Le tandem MCVDD & FAO pour une gestion durable des mangroves au Bénin

Les bases d\’une nouvelle collaboration entre l\’Organisation pour l\’Alimentation et l\’Agriculture (FAO) et le ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable (MCVDD) sont établies.

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En effet, la signature du contrat relatif au projet de renforcement de la résilience des systèmes humains et naturels au changement climatique par la conservation et l’utilisation durable des écosystèmes de mangroves du Sud du Bénin, a été effectuée le lundi 30 janvier 2023, dans la salle de conférence principale du MCVDD.

Au nom du ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable José TONATO, madame Jeanne AKAKPO ADANBIOKOU, Directrice de cabinet du ministre, a salué la détermination des responsables à divers niveaux, qui ont joué de leurs partitions, pour que se concrétise ladite signature. Elle n\’est que l\’aboutissement d\’un long processus animé par d\’ardents défenseurs nationaux et internationaux de la valorisation de la biodiversité des écosystèmes. La représentante de l\’autorité estime que ce projet est une réponse qualitative aux priorités du gouvernement dans un écosystème particulièrement sensible et important pour les activités du PAG 2021-2026.

Avec une subvention de 7 155 936 USD et 62 864 797 USD de cofinancement du Fonds pour l\’Environnement Mondial (FEM) et du Fonds pour les Pays, les moins Avancés (FPMA), l\’initiative vise à accroître la résilience au changement climatique des écosystèmes de mangroves des communautés agricoles, forestières et halieutiques et à soutenir la conservation de la biodiversité et des services écosystémiques dans les paysages de mangroves. Grand-Popo, Comè, Ouidah, Bopa, Kpomassé, Abomey-Calavi, Sô-Ava, Aguégués et Sèmè-Kpodji sont les neuf communes bénéficiaires de la réalisation dudit projet, respectivement sur les sites de Ramsar 1017 et 1018.Sa mise en œuvre prend effet à compter du 01 mars 2023 et prend fin le 29 février 2028.

La FAO assure la supervision en tant qu\’Agence du FEM. Le représentant résident de l\’organisation au Bénin, monsieur Isaias Angue OBAMA, pense qu\’en raison du rôle essentiel des écosystèmes de mangroves dans la protection des zones côtières, il est donc opportun d’y apporter les contributions nécessaires pour le bien-être des communautés.

Monsieur Rémi HEFOUME, Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasse (DGEFC), en sa qualité de responsable de l\’exécution du projet, a rassuré que la DGEFC veillera à la qualité technique des résultats et guidera les actions suivant les politiques conformes aux termes et conditions de l\’Accord de partenariat opérationnel signé avec la FAO.

Il faut souligner qu\’à travers ce projet, près de 300 000 personnes, dont 50 % de femmes bénéficieront directement du projet.