Journal SantĂ© Environnement : la UNE du mois d\’octobre

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📱 Enfin, chers lecteurs et lectrices du Journal SantĂ© Environnement, recevez la UNE de votre journal pour le compte du mois d\’octobre 2021. Habituellement, le 15 de chaque mois, vous trouverez la parution au complet avec des articles allĂ©chants d\’enquĂȘte, de reportage sans oublier des opportunitĂ©s, des astuces et des brĂȘves dĂ©calĂ©es.
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Speak Up Africa et ses partenaires échangent pour mieux combattre les Maladies Tropicales Négligées et le paludisme

Dans le cadre de la cĂ©lĂ©bration de la JournĂ©e Internationale de la Fille Ă©dition 2021, l’organisation internationale Speak Up Africa a organisĂ© en collaboration avec le musĂ©e de la Femme BĂ©ninoise et l’Association des Volontaires ItinĂ©rants Actifs pour le Mieux Etre des populations (ASBL VIA-ME), un panel de discussion de haut niveau Ă  l’Espace IFEDU Ă  Cotonou.

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Panel de discussion

RĂ©unis autour du thĂšme ‘’Combattre conjointement les maladies tropicales nĂ©gligĂ©es et le paludisme pour favoriser l’égalitĂ© genre’’, les spĂ©cialistes et acteurs engagĂ©s dans cette lutte ont tenus un Ă©change de haut niveau pour mieux combattre ces maladies.
Wuldath MAMA du MusĂ©e de la Femme BĂ©ninoise et modĂ©ratrice de la circonstance, a ouvert le bal des Ă©changes par l’actualitĂ© sur le vaccin contre le paludisme homologuĂ© par l’Organisation Mondiale de la SantĂ©. A sa prise de parole, Anicet ADJEIN, Economiste de SantĂ© et Chef service des interventions communautaires et de la communication au programme national de lutte contre le paludisme (IBCPP-PNLP) s\’est rĂ©jouit en ces mots : « C’est d’abord une victoire, une effectivitĂ© pour prĂ©venir le paludisme en Afrique aprĂšs des annĂ©es d’efforts Â».

Des efforts consentis par les spĂ©cialistes et les acteurs Ă  divers niveaux engagĂ©s pour le mieux ĂȘtre de la population. C’est le cas du mĂ©decin spĂ©cialiste en Chirurgie Plastique et RĂ©paratrice, Dr Odry AGBESSI qui s’est engagĂ© pour la mĂȘme cause Ă  travers l’Association des Volontaires ItinĂ©rants Actifs pour le Mieux Etre des populations (ASBL VIA-ME) qu’elle prĂ©side. Car, justifie-elle en tant que femme et citoyenne, le mieux ĂȘtre de la population se trouve entachĂ© par le flĂ©au des Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es et le Paludisme qui ne favorise donc pas l’épanouissement de la fille ni de la femme dans la sociĂ©tĂ©.

Fille et femme, vulnérables aux maladies tropicales négligées et au paludisme

Les enfants, les filles et les femmes constituent la couche la plus vulnĂ©rable au paludisme et aux Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es. Anicet ADJEIN est Economiste de SantĂ© et reprĂ©sentant le Programme National de Lutte contre le Paludisme (IBCPP-PNLP) Ă  ce panel de discussion. Il a, dans sa prise de parole, rappelĂ© les dispositions de la constitution du BĂ©nin qui garantissent Ă  chaque bĂ©ninois le droit Ă  la santĂ©.
A l’en croire, la vulnĂ©rabilitĂ© de la femme est perçue en particulier, au regard des effets du paludisme sur les femmes enceintes qui prĂ©sentent des formes graves. A ce titre, poursuit-il, il a Ă©tĂ© pris un traitement prĂ©ventif et intermittent pour corriger cette inĂ©galitĂ©.

A sa suite et dans un langage explicite sur la situation des Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es au BĂ©nin, Dr Wilfrid BATCHO, Coordonnateur National du programme national de lutte contre les maladies transmissibles a fait distinguer les deux groupes de ces maladies, constituĂ©s de l’onchocercose, de la bilharziose, de la lĂšpre, de la trypanosomiase africaine, de l’ulcĂšre de buruli, des vers de guinĂ©e, de l’envenimation par les morsures de serpents etc.
Pour ce spĂ©cialiste avertit du secteur de la santĂ©, ces deux groupes de maladies dont l’endĂ©micitĂ© est connue et les stratĂ©gies de lutte Ă©laborĂ©es et exĂ©cutĂ©es, affectent le plus souvent les personnes vivant dans des conditions de pauvretĂ© extrĂȘme.

Il s’en va, Ă  l’appui de quelques chiffres, Ă©noncer le taux d’endĂ©micitĂ© de certaines d’entre elles Ă  savoir : l’onchocercose, endĂ©mique dans 51 communes sur les 77, le trachome dans 26 communes, surtout dans les quatre dĂ©partements du Nord BĂ©nin et la bilharziose 76 communes sur les 77 que compte le BĂ©nin.
Une chose est sĂ»re, les acteurs prĂ©sents Ă  ce panel de discussion sont unanimes. Les maladies tropicales sont vraiment nĂ©gligĂ©es et moins connues des populations. C’est pourquoi, en se basant sur les trois rĂŽles des mĂ©dias, la PrĂ©sidente de l’Union des Professionnels des MĂ©dias du BĂ©nin (UPMB), Zakiath LATOUNDJI, trouve qu’il faut d’avantage des passerelles et des renforcements de capacitĂ© Ă  l’endroit des acteurs des mĂ©dias afin que sans les communautĂ©s soient mieux informĂ©es en particulier les jeunes filles et les femmes.

Associer les médias, les filles et les femmes pour une lutte efficace

Elle n’a pas manquĂ© de rappeler que les mĂ©dias sont mieux organisĂ©s pour aborder les thĂ©matiques liĂ©es Ă  la santĂ©. « Il y a certes un besoin d’information Ă  complĂ©ter en matiĂšre des Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es parce que autant la population n’a pas toutes les informations nĂ©cessaires, autant les mĂ©dias aussi n’ont pas l’information Â», fait-elle savoir.
Dans le mĂȘme sens, renchĂ©rit, Dr Odry AGBESSI, pour lutter efficacement contre les Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es et le paludisme, il est indispensable d’associer les jeunes filles et les femmes. Car, approuve-elle, elles sont au cƓur du dynamisme Ă©conomique des sociĂ©tĂ©s africaines.

Selon les donnĂ©es, l’impact direct de la manifestation des maladies tropicales nĂ©gligĂ©es et du paludisme sur les femmes est de 1,3% du PIB. Pour Eunice LOISEL, Directrice de la banque commerciale, Ecobank BĂ©nin, partenaire de Speak Up Africa sur le projet ZĂ©ro Palu les Entreprises s’engagent, les consĂ©quences de ces maladies sur les femmes actives sont d’autant plus diverses.
Elle a, pour sa part, pointĂ© du doigt la baisse du rendement et de la productivitĂ© Ă©conomique de la femme engendrĂ©e par son absentĂ©isme au travail et les effets de perturbation psychologique, qu’elle soit dans un foyer monoparental ou polygamique, dĂ©plore-t-elle.

Du coup, la femme au dĂ©pend de son activitĂ© rĂ©munĂ©ratrice de revenu est la premiĂšre a apportĂ© les premiers soins tout en Ă©tant moins productive, souligne Eunice LOISEL, avant de prĂ©ciser que tous ces facteurs pĂšsent dans la balance de la lutte pour l’égalitĂ© genre. Des rĂ©alitĂ©s qui portent un coup aux efforts pour l’émancipation et l’autonomisation de la jeune fille et de la femme africaine.
C’est au regard de ces entraves aux jeunes filles et femmes que l’Association des Volontaires ItinĂ©rants Actifs pour le Mieux Etre des populations (ASBL VIA-ME) du Dr Odry AGBESSI, Ɠuvre activement pour le renforcement des capacitĂ©s des jeunes filles et des femmes ainsi que l’autonomisation financiĂšre des jeunes filles dĂ©scolarisĂ©es.

Maintenir le cap de la mobilisation contre les maladies tropicales négligées et le paludisme

Au terme de ce panel de discussion de haut niveau, modératrice et panélistes, de part leurs riches contributions devant un parterre de jeunes citoyens hommes et femmes de la société civile, des médias et des programmes de développement, espÚrent avec certitude que le message sera relayé aux différentes communautés à la base.
Il faut noter que cette initiative de Speak Up Africa, organisation internationale, spĂ©cialisĂ©e dans la santĂ© publique en particulier, le paludisme, les Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es, la vaccination, l’assainissement amĂ©liorĂ©, le genre etc., en collaboration avec le MusĂ©e de la Femme BĂ©ninoise et l’Association des Volontaires ItinĂ©rants Actifs pour le Mieux Etre des populations (ASBL VIA-ME), vient en soutien aux efforts du gouvernement dans sa lutte contre le paludisme et les Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es.

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Franz OKEY, Coordonnateur Speak Up Africa au Bénin

Franz OKEY, Coordonnateur pays de Speak Up Africa, se rĂ©jouit que les objectifs fixĂ©s Ă  travers l’organisation du panel de discussion soient atteints. Il affirme « Il faut que nous puissions d’avantage faire portĂ© le message auprĂšs des communautĂ©s. Cet Ă©vĂšnement montre combien, nous sommes disposĂ©s Ă  soutenir les efforts du gouvernement du BĂ©nin afin que nous puissions progresser d’ici 2030 Ă  l’élimination du paludisme et des maladies tropicales nĂ©gligĂ©es Â». Face aux gaps financiers qui subsistent au sein des programmes de lutte, il faut mobiliser les ressources domestiques en amenant les entreprises Ă  la culture de la responsabilitĂ© sociĂ©tale des entreprises.

Rappelons que cette rencontre – Ă©change entre en ligne de mire avec la campagne En marche vers Kigali, lancĂ©e pour amplifier les efforts de communications et de plaidoyers pour la priorisation de la lutte contre les Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es et le paludisme en Afrique.




Santé au Bénin : un paracétamol dangéreux dans les pharmacies

Les comprimés du paracétamol fabriqués par le laboratoire JIANGXI XIERKANGTAI PHARMACEUTICAL Co.,Ltd interdit de consommation.

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C’est l’essentiel qu’on peut retenir du communiquĂ© de l’Agence BĂ©ninoise de RĂ©gulation Pharmaceutique (l’ABRP).
En effet, c’est Ă  l’issue de l’analyse des Ă©chantillons prĂ©levĂ©s sur toute l’étendue du territoire national que l’Agence BĂ©ninoise de RĂ©gulation Pharmaceutique (ABRP) a conclu que ce mĂ©dicament est impropre Ă  la consommation.
Par ailleurs, le communiquĂ© en date du 05 octobre signĂ© du Docteur Youssounon Chabi, directeur de l’ABRP invite les Ă©tablissements pharmaceutiques et autres structures sanitaires Ă  retirer de leur Stock, les comprimĂ©s du lot et Ă  les retourner sans dĂ©lai aux sociĂ©tĂ©s de grossistes-repartiteurs pour les dispositions qui s’imposent.

Rappelons que le paracétamol, aussi appelé acétaminophÚne, est un composé chimique utilisé comme antalgique et antipyrétique, qui figure parmi les médicaments les plus communs, utilisés et prescrits au monde.




Bénin: Trois personnes en détention provisoire pour trafic de carnet de vaccination

Trois personnes dont un agent de santé ne  sont plus libres de leurs mouvements depuis ce mardi 14 septembre 2021.

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C’est une information de Frissons Radio  qui indique que ces personnes sont poursuivies pour trafic de carnet de vaccination de la Covid-19. Les mis en cause ont Ă©tĂ© Ă©coutĂ©s  hier par le procureur de la RĂ©publique prĂšs le Tribunal de premiĂšre instance de Porto-Novo.

Leur procÚs est prévu pour 29 novembre prochain. Avis donc à tous ceux qui commettent ces actes de fraudes consistant à  falsifier les carnets de vaccination Covid-19. Affaire à suivre




Bourses de Master en Changements climatiques, Biodiversité et Agriculture Durable

APPEL A CANDIDATURE / PROMOTION 2021-2022

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L’UniversitĂ© FĂ©lix HouphouĂ«t Boigny, soucieuse de l’influence grandissante des changements climatiques puis de leurs impacts sur l’agriculture, a proposĂ© et obtenu le label de Centre d’Excellence africain sur le Changement Climatique, la BiodiversitĂ© et l’Agriculture Durable. A cet effet, le CEA-CCBAD a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un financement de la Banque mondiale de 2016 Ă  2020 pour la mise en Ɠuvre du projet CEA 1. Depuis le 1er octobre 2020, le CCBAD bĂ©nĂ©ficie de l’appui de l’Agence Française DĂ©veloppement (AFD) pour la mise de la deuxiĂšme du projet (CEA-IMPACT). Pour l’annĂ©e acadĂ©mique 2021/2022, le Centre d\’Excellence Africain sur le Changement Climatique, la BiodiversitĂ© et l\’Agriculture Durable (CEA-CCBAD) lance un appel Ă  candidature pour les programmes de Master et de PHD.

CANDIDATURE
MASTER

Les candidats(es) de toutes nationalitĂ©s titulaires d‛une Licence ou d‛un diplĂŽme Ă©quivalent Ă  la Licence dans les disciplines concernĂ©es, peuvent soumettre un dossier de candidature :

Master en changement climatique, biodiversitĂ© et services Ă©cosystĂ©miques : Être titulaire d‛une Licence en sciences biologiques ou disciplines Ă©quivalentes.
Master en changement climatique et agriculture durable : Être titulaire d‛une Licence en agriculture ou disciplines Ă©quivalentes
PhD en Changement climatique

Les candidats(es) de toutes nationalitĂ©s titulaires d‛un Master de recherche, peuvent soumettre un dossier de candidature pour le PhD.

NB :

Tout (e) candidat (e) de nationalitĂ© ivoirienne doit s’inscrire obligatoirement au test de recrutement de PhD organisĂ© par les Ă©coles doctorales de l’UHFB.
Seuls(es) les candidats(es) bĂ©nĂ©ficiant d‛unfinancement extĂ©rieurprenant en compte les frais d‛inscription, de laboratoire, d‛hĂ©bergement, d‛allocation de recherche et de bourse, sortie de terrain, publication ;
ATOUTS SUPPLEMENTAIRES :
Avoir au moins un bon niveau en français et un niveau moyen en anglais;
Avoir au moins la Mention Assez Bien dans le dernier diplĂŽme ;
Les candidats ne doivent pas avoir plus de 30 ans, exceptĂ© ceux justifiant d‛une activitĂ© professionnelle.
Frais de soumission :
Analyse des dossiers : 20 000 F CFA (Non remboursable)
o Nationaux : Frais Ă  envoyer par Orange Money au (+225) 07 58 12 02 57

o Régionaux : Frais à envoyer par Money Gram ou Western Union à M. Nom : DJE Prénoms BI IRIE Sévérin

Soutiens accordés aux candidats(es) retenus(es)

Le billet aller-retour est pris en charge par le Centre pour les étudiants régionaux retenus.
Les étudiants régionaux sont logés sur le campus du Centre, à Bingerville
Les frais d\’inscription pĂ©dagogique et les frais d’inscription acadĂ©mique sont Ă  la charge de l’Etudiant(e) retenu(e)
NB : Les candidatures féminines sont vivement encouragées

Documents de soumission :
La fiche d’engagement dĂ»ment rempli ( tĂ©lĂ©charger la lettre d\’engagement),
Le CV dĂ©taillĂ© comportant les contacts d’une personne rĂ©fĂ©rence acadĂ©mique de la structure universitaire d’origine,
Une lettre de mise à disposition de l’employeur (pour les travailleurs),
Une copie du baccalauréat et de chaque diplÎme universitaire,
Les relevés de notes de tous les diplÎmes universitaires,
Une copie de l’extrait de naissance ou de jugement supplĂ©tif,
Une copie de la piĂšce d’identitĂ© (CNI),
Une lettre de demande d\’admission datĂ©e et signĂ©e adressĂ©e au Coordonnateur du Centre CEA-CCBAD,
Une note conceptuelle ou projet de thĂšse pour les candidats PhD.
TĂ©lĂ©charger la lettre d\’engagement Date limite de candidature : 20 Septembre 2021

Adresse de soumission : candidatures@wascal-ci.org objet: Programme Master ou Programme PhD

Pour plus d\’information : SecrĂ©tariat CEA-CCAD : 00225 07 08 202 920 / 07 48 86 53 22 – j.kouassi@wascal-ci.org Centre WASCAL/CEA-CCBAD du PĂŽle Scientifique et d\'Innovation de L\'UFHB sis Ă  Bingerville.

Consultez les mĂȘmes informations sur le site de WASCAL. Source:👇

https://www.wascal-ci.org/?q=appel-2021




Saison pluvieuse au BĂ©nin : Voici comment Ă©viter d’ĂȘtre foudroyĂ©

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Longtemps absentes Ă  la saison sĂšche, les pluies de ces derniĂšres semaines au BĂ©nin deviennent inquiĂ©tantes. Cependant, les gros amas nuageux qui les prĂ©cĂšdent, occasionnent des orages et des rafales de vents. Ils sont porteurs d’eau et d’électricitĂ© et constituent des facteurs de risques qui exposent les populations.
Le danger est bien rĂ©el puisque chaque annĂ©e, au BĂ©nin, plus d’une dizaine de personnes sont victimes de la foudre.

La foudre est ce qui accompagne l\’Ă©clair durant les orages : il s\’agit d\’une dĂ©charge Ă©lectrique qui se produit lorsque l\’Ă©lectricitĂ© statique s\’accumule entre les nuages et le sol. La charge est tellement colossale puisque ces nuages d\’orage peuvent transporter jusqu\’Ă  cent millions de volts d\’Ă©lectricitĂ© !
Le danger est bien rĂ©el puisque chaque annĂ©e, au BĂ©nin, plus d\’une dizaine de personnes sont victimes de foudroiements globalement graves.
NĂ©anmoins, comme face Ă  tout danger, il ne faut pas cĂ©der Ă  la panique : il convient d\’ĂȘtre vigilant et de connaĂźtre les bons comportements Ă  adopter pour se prĂ©munir de l\’Ă©lectrocution.
Opter pour un parafoudre ou un paratonnerre
Le pouvoir d’achat du bĂ©ninois lambda ne lui permet pas de disposer de paratonnerre et de parafoudre, puisque c’est Ă©galement un bon moyen de protĂ©ger les appareils Ă©lectriques, trĂšs sensibles aux surtensions.
S\’Ă©loigner de ce qui peut conduire l\’Ă©lectricitĂ© dans la maison
Les trois voies principales d\’entrĂ©e de la foudre dans votre maison sont : une dĂ©charge directe, les fils ou tuyaux Ă  l\’extĂ©rieur de votre habitat, et la propagation Ă  travers le sol. Si vous ne disposez pas d\’un parafoudre, il est indispensable de dĂ©brancher le cĂąble d\’antenne et la prise Ă©lectrique du tĂ©lĂ©viseur (ce dernier peut imploser en cas de forte surtension).

Le tĂ©lĂ©phone fixe peut Ă©galement se rĂ©vĂ©ler dangereux : il est la cause principale des blessures par la foudre Ă  l\’intĂ©rieur. C\’est pourquoi, il ne doit ĂȘtre utilisĂ© qu\’en cas d\’urgence. Il est recommandĂ© de s\’Ă©loigner de ce qui peut conduire l\’Ă©lectricitĂ© : il s\’agit aussi bien de la plomberie (radiateurs, Ă©viers, tuyaux, cuisiniĂšres, robinet, baignoire, douche) que des emplacements propices aux courants d\’air (portes, fenĂȘtres, foyers, aĂ©ration). Bien que les appareils Ă©lectromĂ©nagers et les radios soient proscrits, vous pouvez en revanche utiliser tout appareil fonctionnant Ă  piles.
PrĂ©fĂ©rer l\’intĂ©rieur de la maison Ă  votre jardin
Si vous ĂȘtes dans votre jardin ou sur votre terrasse, il est prĂ©fĂ©rable de s\’abriter dans votre maison Ă  l\’approche de l\’orage. N\’oubliez pas que la premiĂšre dĂ©charge est potentiellement aussi dangereuse que la derniĂšre ! PrĂ©fĂ©rez ne pas sortir, tout simplement. En tout cas, Ă  l\’extĂ©rieur, tachez de garder autant de murs que possible entre vous et l\’extĂ©rieur. En revanche, il faut Ă©viter de se coucher ou de s\’appuyer sur des murs ou des planchers en bĂ©ton : toute structure de bĂątiment est potentiellement conductrice. Contrairement au tĂ©lĂ©phone fixe, les tĂ©lĂ©phones portables modernes (sans antenne) ne sont pas contre indiquĂ© : mĂȘme en extĂ©rieur, leur volume reste insuffisant pour risquer de capter la foudre. Enfin, mĂȘme s\’il est Ă  proximitĂ© de votre quartier, ne comptez pas sur la protection du paratonnerre d\’un clocher : il protĂšge assez mal les alentours : sa zone de protection n\’excĂšde pas soixante mĂštres s\’il est placĂ© Ă  une trentaine de mĂštres de hauteur.

Restez immobile: Pour la mĂȘme raison, il est dangereux de rester debout. S’il n’y a aucun abri Ă  proximitĂ© (hutte de pierre, Ă©glise, chapelle, voiture non dĂ©capotable), la meilleure position Ă  adopter est celle du fƓtus, qui consiste Ă  rester couchĂ©, les jambes repliĂ©es sur soi. L’idĂ©al est de s’allonger sur un cirĂ© ou sur une autre piĂšce en matiĂšre isolante tel le plastique. Ainsi, il est Ă©galement recommandĂ© de ne pas marcher et de ne pas courir afin d’éviter la “tension de pas“.
Dispersez-vous: Par ailleurs, les personnes en groupe sont d’autant plus susceptibles d’ĂȘtre touchĂ©es par la foudre. Effectivement, pour Ă©viter un â€œĂ©clair latĂ©ral“, il est conseillĂ© de s’écarter d’au moins trois mĂštres de son voisin.

Voici en brÚve quelques rÚgles pour vous permettre de prémunir les risques de foudroiements.

Megan ValĂšre SOSSOU




Santé publique au Bénin : corruption pour accéder aux soins à la maternité du Centre Hospitalier Départemental Zou-Collines

Pour accĂ©der aux soins Ă  la maternitĂ© du centre hospitalier dĂ©partemental du Zou et des Collines, usagers et soignantes rançonnent. Cette pratique corruptive est entretenue par certains usagers en quĂȘte d’accĂšs rapide aux soins et par une frange des soignantes Ă  la recherche de gains faciles pour arrondir les fins de mois.

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MaternitĂ© du centre hospitalier dĂ©partemental du Zou et des Collines. Mercredi 03 FĂ©vrier 2021. Il sonne 12 heures 40 minutes. Soignantes, accompagnants et quelques fois des parturientes font leurs habituelles navettes. Dans les couloirs, quelques accompagnants visiblement stressĂ©s espĂšrent impatiemment la dĂ©livrance des leurs. Quoiqu’ils sont pour la plupart prĂȘts Ă  corrompre les soignantes selon que celles-ci s’accordent ou non.
Ils sont nombreux, ces usagers du Centre Hospitalier DĂ©partemental Zou-Collines Ă  croire, Ă  tort, qu’il est normal de corrompre le personnel soignant pour accĂ©der aisĂ©ment aux soins de santé à la maternitĂ©. Une fausse perception alimentĂ©s par certains actes indĂ©licats d’une frange des soignantes Ă  cette maternitĂ©.
Marianna, jeune dame, la vingtaine vient d’accoucher des jumeaux. Tellement contente, elle ne compte pas quitter la maternitĂ© sans faire un geste Ă  la sage-femme qui l’a assistĂ©e, elle dĂ©clare, « C’est ingrat de ne pouvoir pas remercier la soignante qui vous a assistĂ© pendant l’accouchement».
Dans le mĂȘme temps, le sieur Arnaud S. qui accompagnait sa seconde Ă©pouse, Ă  l’accouchement, affirme « Moi, je ne manque pas de donner un cadeau en signe de reconnaissance aux soignantes qui s’occupent de mes femmes car elles font un travail extraordinaire ». Ce n’est pas de la corruption soutient-il.

Usagers et soignantes Ă  la barre

En effet, cette pratique corruptive mal perçue par les usagers est renforcĂ©e par l’attitude peu orthodoxe de certaines soignantes. Une situation qui amplifie la vulnĂ©rabilitĂ© des usagers en provenance des milieux ruraux
Bernardin H. est un agriculteur dans la commune de Agbangnizoun. En tant que ancien accompagnant Ă  la maternitĂ© du centre hospitalier dĂ©partemental du Zou et des Collines, il raconte sa mĂ©saventure. «  il y a quelques mois, ayant appris que ma femme avait Ă  peine accouchĂ©, une sage-femme se prĂ©cipitait vers moi dans le couloir avec le nouveau-nĂ©. Elle me fĂ©licita joyeusement tout en me demandant de l’argent pour se rafraichir en guise de cĂ©lĂ©bration du nouveau né ». Pour Bernardin, ce n’était pas sur un ton sĂ©rieux. Donc il n’y tallait pas d’importance. Malheureusement, il a finit par remettre difficilement 1000 F CFA.
Un autre son de clĂŽche vient de YĂȘdji O., instituteur et ancien accompagnant Ă  la maternitĂ© du CHD Zou-Collines. « En Juin 2020, j’ai Ă©tĂ© obligĂ© de remettre 2000 F CFA sur demande d’une soignante aux fins de faciliter l’achat expresse de quatre poches de sang Ă  injecter Ă  mon Ă©pouse qui faisait un saignement aprĂšs accouchement ». Un fait que regrette YĂȘdji avant de se convaincre qu’il n’avait pas le choix devant la santĂ© agonisante de son Ă©pouse et payer la rançon.
Pour ces usagers rencontrés, ces pratiques corruptives se passent avec la complicité de plusieurs autres agents des services plus ou moins rattachés à la maternité du centre hospitalier départemental du Zou et des Collines.
Pourtant, nous renseigne une soignante sous couvert de l’anonymat, des mesures ont Ă©tĂ© mise en place par les autoritĂ©s dont des contrĂŽles inopinĂ©s, des fouilles spontanĂ©es et des sondages auprĂšs des usagers, le mal persiste. Le service des plaintes, par ignorance est moins connu des victimes.
Une raison qui justifie, selon Robbin Accrombessi, PrĂ©sident de l’Association des Consommateurs du BĂ©nin le fait que son creuset n’ait pas reçue malheureusement des dĂ©nonciations de ces pratiques, jusque lĂ .
Toutefois, notons que nos multiples tentatives par des procédures administratives pour interviewer les autorités compétentes à divers niveaux du centre hospitalier départemental du Zou et des Collines sont restées vaines.

Des dispositions légales pour lutter contre la corruption

Le juriste JoĂ«l Christian SEDOGBO dĂ©plore la situation prĂ©cisant qu’il s’agit bien des pots-de-vin et du rançonnement. Il explique qu’au regard de la loi No 2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes, la peine est la mĂȘme pour le corrupteur et le corrompu. Cette loi, rappelle-il, dispose en son article 40, une peine d’emprisonnement de cinq (05) ans Ă  dix (10) ans et d’une amende Ă©gale au triple de la valeur des promesses agrĂ©es ou des choses reçues ou demandĂ©es Ă  l’encontre de tout agent public qui aura directement ou indirectement sollicitĂ© ou agréé des offres ou promesses.

Mieux poursuit-t-il, concernant les cadeaux ou gestes, le dĂ©cret No2008-813 du 31 dĂ©cembre 2008 portant code des valeurs et d’éthique de la fonction publique interdit la corruption et l’acceptation de cadeaux par les agents publics. Le juriste prĂ©vient tout de mĂȘme que l’article 15 du mĂȘme texte recommande que s’il n’a Ă©tĂ© possible pour un agent public de rĂ©sister Ă  un cadeau, de se confier au secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de son administration qui lui dictera la conduite Ă  tenir.

Ainsi, bien que le gouvernement continue de multiplier des efforts pour lutter contre la corruption, toute la sociĂ©tĂ© bĂ©ninoise, en particulier les acteurs de la santĂ© (soignantes, usagers) sont Ă©galement appelĂ©s Ă  faire autant d’efforts pour Ă©radiquer le mal du secteur trĂšs sensible qu’est la santĂ© a-t-il conclut.

Megan ValĂšre SOSSOU




ExtrĂȘme climatique : alerte risque Ă©levĂ© de catastrophe d’inondations au BĂ©nin

Si la vĂ©ritable saison pluvieuse n’a pas suffisamment mouillĂ©e le territoire bĂ©ninois, cette petite saison sera plus marquante. Et pour cause, des quantitĂ©s de pluies abondantes prĂ©cipitent depuis quelques jours du nord au sud du BĂ©nin. Ces rĂ©centes pluies donnent du fil Ă  retordre aux populations bĂ©ninoises et Ă  ses autoritĂ©s.

Dans un message d’alerte paru dans le bulletin d’alerte aux inondations valable du 03 au 09 septembre 2021, la cellule interinstitutionnelle de prĂ©vision et d’alerte du systĂšme prĂ©coce du BĂ©nin alerte d’une situation inquiĂ©tante. Selon les informations recueillies, dans la basse vallĂ©e de l’ouĂ©mĂ© le seuil d’alerte est rouge aux voisinages de Zangnanado et Bonou et Adjohoun. Dans le bassin du Niger le seuil d’alerte est rouge aux voisinages de Malanville et Karimama.

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Ainsi, pour les trois (03) prochains jours, il est prĂ©vu une hausse du niveau d’eau dan s la basse vallĂ©e de l’ouĂ©mĂ© et une hausse du niveau d’eau dans le bassin du Niger.

Un systÚme humain exposé et vulnérable

A en croire le message d’alerte, ce niveau d’alerte demeurera rouge dans le bassin du Niger aux voisinages de Malanville et Karimama. Il l\’est Ă©galement dans la basse vallĂ©e de l’ouĂ©mĂ© aux voisinages de zangnanado, Bonou et Adjohoun. ConsĂ©quences : plus de neuf cents mille personnes sont potentiellement exposĂ©es, sans oublier les habitations, les champs agricoles et les pistes.
NB : Les niveaux d’eau relevĂ©s ce jour 03 septembre 2021, sur le fleuve ouĂ©mĂ© 971 cm Ă  Zangnanado, 817 cm Ă  Bonou et 485 Ă  Adjohoun et sur le fleuve Niger 858 cm Ă  Malanville.




La communauté des communes de la vallée du Sitatunga mise sur les fonts baptismaux

Les Ă©lus communaux des communes de Abomey-Calavi, de ZĂš et de So-Ava s’engagent plus que jamais Ă  Ɠuvrer pour une gestion durable des ressources naturelles de la vallĂ©e du Sitatunga. Cet engagement motivĂ© par CREDI ONG dans le cadre de l’initiative vallĂ©e du Sitatunga, a Ă©tĂ© entĂ©rinĂ© par une AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale Constitutive ce mercredi 04 AoĂ»t 2021.

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Photo de famille

Les Ă©lus locaux des communes de Abomey Calavi, de ZĂš et de So-Ava ont tenu sous l’égide de l’Organisation Non Gouvernementale, Centre RĂ©gional de Recherche et d’Education pour un DĂ©veloppement IntĂ©grĂ©, ce mercredi 04 AoĂ»t 2021, dans la salle de confĂ©rence de la mairie de Abomey Calavi l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale Constitutive de la communautĂ© des communes de la vallĂ©e du Sitatunga. Objectif, amĂ©liorer la gestion et la gouvernance du Parc Naturel Communautaire de la VallĂ©e du Sitatunga.
A l’ouverture des travaux de cette AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale Constitutive, le maire de la commune de Abomey Calavi, Angelo AHOUANDJINOU a, avec un cƓur dĂ©bordant de joie, souhaitĂ© la bienvenue Ă  tous les participants. Il a pour finir remercier les partenaires techniques et financiers Ă  cette initiative de la vallĂ©e du Sitatunga fait signifier que cette Ă©tape de l’AGC est un acte mĂ©morable au regard de sa vision.
Convaincu qu’à l’issue de l’activitĂ© la communautĂ© des communes de la vallĂ©e du Sitatunga, disposera des outils et textes nĂ©cessaires pour sa meilleure gestion, CHABI-YAOURE Fai, reprĂ©sentante du Directeur du Centre National de Gestion des RĂ©serves de Faune, a toutefois notĂ© une continuitĂ© dans les actions. Elle a, Ă  cette occasion, rĂ©affirmĂ©e au nom de son Directeur, le soutien du Centre National de Gestion des RĂ©serves de Faune pour la suite des actions Ă  mettre en Ɠuvre pour la protection de la vallĂ©e.
ProcĂ©dant Ă  l’ouverture des travaux de l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale Constitutive, le reprĂ©sentant du PrĂ©fet du dĂ©partement de l’Atlantique, Justin GNONLONFOUN, se rĂ©jouit au regard des activitĂ©s de concertation, de renforcement de capacitĂ©s entreprise prĂ©cĂ©demment par CREDI ONG, que le systĂšme de gestion de la vallĂ©e sera performant Ă  plus d’un titre. Car, remarque t-il c’est la premiĂšre intercommunalitĂ© dĂ©diĂ©e Ă  la gestion stricte des ressources naturelles qui se met en place au BĂ©nin.
« Cette coopĂ©ration est de toute Ă©vidence le souhait du gouvernement et de son chef, qui, Ă  travers le ministĂšre de la dĂ©centralisation et de la gouvernance locale, travaille Ă  resserrer les liens entre les communes pour aborder le processus de dĂ©veloppement de façon cohĂ©rente et harmonisĂ©e Â», a-t-il indiquĂ©.
Au cours des travaux, le Directeur ExĂ©cutif de CREDI ONG a passĂ© en revue aux participants, l’historique, les acquis, les enjeux et les perspectives de l’initiative de la vallĂ©e du Sitatunga.

Un bureau et trois commissions techniques pour une meilleure gestion de la vallée du Sitatunga

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Membres élus

S’en suivra la mise en place du prĂ©sidium qui a conduit l’étude des textes statutaires et l’adoption Ă  l’unanimitĂ© des 15 dĂ©lĂ©guĂ©s prĂ©sents avec Ă  la clĂ© un bureau prĂ©sidĂ© par le maire de la commune de Abomey Calavi, Angelo AHOUANDJINOU. Ce bureau est soutenu par trois commissions spĂ©cialisĂ©es et composĂ©es chacune de trois personnes Ă©lues par les dĂ©lĂ©guĂ©s des diffĂ©rentes communes concernĂ©es.
Réunit désormais dans un creuset, ces élus locaux, élus à cette faveur de cette initiative, entendent apporter leur contribution à la gestion durable de la vallée du Sitatunga.
Pour le tout premier et nouveau prĂ©sident Ă©lu Ă  la tĂȘte du bureau de la communautĂ© des communes pour la vallĂ©e du Sitatunga, c’est la synergie d’action qui permettra d’atteindre les objectifs escomptĂ©s. Car, renchĂ©rit-il, c’est ensemble on peut sauter les montagnes.
Bernard HOUEDENOU, 2e Adjoint au maire de la commune de ZĂš, dit toute sa joie de voir naitre une communautĂ© pour le bien ĂȘtre des populations des sept arrondissements occupĂ©s par la vallĂ©e du Sitatunga au niveau de la commune de ZĂš.
Quant à Honoré GOHOUNGO, élu local de la commune de So-Ava et Président de la commission chargée de la Trésorerie, du Sécrétariat et des affaires administratives, le respect des différents textes adoptés à cette occasion sera le socle du pari à gagner dans un an.
Pour rappel, cet Etablissement Public de CoopĂ©ration Intercommunale (EPCI) entre les trois communes est mis en Ɠuvre dans le cadre du projet STGWA-600 financĂ© par le fond d’action BIOPAMA soutenu par l’Union europĂ©enne et l’Organisation des Pays d’Afrique des CaraĂŻbes et du pacifique. Notons que cette intercommunalitĂ© entre Abomey-Calavi, ZĂš et So-Ava autour du Parc Naturel de la vallĂ©e du Sitatunga est mise sur les fonts baptismaux afin de gĂ©rer au mieux les ressources naturelles de cette vallĂ©e de Sitatunga pour le bonheur des populations des communes concernĂ©es.




BĂ©nin/Parakou: L’ONG Save Our Planet rend propre le carrefour Hubert MAGA

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TrĂšs tĂŽt ce matin du Samedi 17 Juillet 2021, les jeunes Ă©cologistes engagĂ©s dans la campagne #229EcoCitoyens de l’ONG Save Our Planet ont pris d’assaut le carrefour Hubert MAGA. Objectif, rendre propre et attrayant ce carrefour emblĂ©matique.Campagne de salubritĂ© Ă  Parakou/ONG Save Our Planet

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A travers sa campagne #229EcoCitoyens, l’ONG Save Our Planet en collaboration avec Give 1 Project, AJEPAM, le Gouvernement des jeunes du BĂ©nin et l’UNEUP, a pris d’assaut l’emblĂ©matique Carrefour Hubert MAGA situĂ© Ă  l’entrĂ©e de la grande ville du Nord BĂ©nin, Parakou.
Objectif, rendre propre et attrayant cet espace qui en plus d’ĂȘtre une place publique porte le nom de celui Ă  qui les bĂ©ninois doivent la cĂ©lĂ©bration de la fĂȘte du 1er AoĂ»t, le pĂšre de l’indĂ©pendance du BĂ©nin.

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L’activitĂ© qui a connu la prĂ©sence d’une trentaine de jeunes a dĂ©marrĂ© par les mots de bienvenue et d’encouragement respectivement du ChargĂ© de Programmes de l’ONG Save Our Planet Bill AGASSOUNON, du partenaire Give 1 Project Faouziyatou BANI GANI, et du ReprĂ©sentant du Chef du 1er Arrondissement de Parakou.
Dans une ambiance faite de convivialitĂ© et de fiertĂ© Ă©co-citoyenne, les jeunes hommes et femmes ont su bien manipuler leurs outils de travail, gants ; houes ; balaies ; rĂąteaux ; pelles et coupes-coupes pour imprimer la marque de la propriĂ©tĂ© Ă  ce carrefour de renom.Rassemblement des ordures dans un tricycle

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Cette place autrefois gagnĂ©e par les mauvaises herbes, les sachets plastiques et des tas d’immondices, a Ă©tĂ© rendu propre par la dĂ©termination et l’engagement Ă©co-citoyen des jeunes hommes et femmes mobilisĂ©s par l’ONG Save Our Planet.Un Ă©co engagement sans faille

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Il est Ă  noter dans cette dĂ©marche que l’ONG Save Our Planet en collaboration avec Give 1 Project, AJEPAM, le Gouvernement des jeunes du BĂ©nin et l’UNEUP a Ă©tĂ© soutenu par les autoritĂ©s locales de Parakou dont la mairie qui a mis un tricycle Ă  la disposition de l’activitĂ© et le Chef du 1er Arrondissement qui s’est fait reprĂ©sentĂ©.

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Pour rappel, la grande campagne de salubritĂ© dĂ©nommĂ©e #229EcoCitoyens, lancĂ©e officiellement en 2019 avec les apprenants de l’Ecole Primaire PrivĂ©e TrĂ©sor de la Pierre Angulaire, Ă  Tindji, commune de Zakpota, continue d’impacter les communautĂ©s urbaines et rurales Ă  la prise de conscience Ă©co-citoyenne.Photo de famille #229EcoCitoyens