Pollution de la lagune de Cotonou à Enagnon : L’application des textes à rude épreuve

La lagune de Cotonou qui est un chenal de plus de 4 km construit à l’époque coloniale pour relier le lac Nokoué à l’océan Atlantique, a vu ces dernières années, ses digues surpeuplées de manière illégale, favorisant les dépotoirs sauvages. Face à cette situation qui constitue une violation des dispositions de la loi portant gestion de l’eau qui garantit la protection des plans et cours d’eau contre toute forme de pollution, l’Etat est resté pendant longtemps impuissant. Mais, l’espoir d’une application ferme des textes de lois renait avec l’opération de déguerpissement et d’assainissement des berges de la lagune pour une gestion durable de cette ressource vitale. Pourtant, la loi portant gestion de l’eau adoptée depuis plus d’une dizaine d’années, a fait des cours et plans d’eau, des ressources à protéger au Bénin. L’application des textes de lois pour la sauvegarde des ressources naturelles est en cause.

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La lagune Cotonou polluée

Mardi 22 Juin 2021. Il est dix (10) heures 15 minutes au quatrième arrondissement de Cotonou plus précisément dans le quartier Enagnon. Assis dans la cour de maison entouré de sa famille, juste en face de la clôture d’un chantier d’aménagement, Romain Coffi suit une émission radiophonique. Cet autochtone autrefois pêcheur, confie n’avoir jamais réalisé une toilette, ni acheté une poubelle dans sa maison. « Avant, nous creusions sur la berge pour nous mettre à l’aise », nous confie-t-il.
Pourtant, cette lagune reste et demeure, une ressource en eau qui profite largement à cette frange de la population de Akpakpa-Dodomè. Avec ses potentialités à procurer des poissons qui constitue la principale source de revenus des hommes et des femmes du quartier Enagnon.
Tout comme les autres ménages à Enagnon, le ménage de Romain ne dispose pas de poubelles, ni d’un système normal de gestion des déchets ménagers. « Nous avons pris l’habitude d’enfouir sur la berge et jetions régulièrement les déchets domestiques dans la lagune », dixit Romain.
Ces déchets en majorité des plastiques, ont profondément mis à mal l’écosystème aquatique de ce milieu. En effet, la productivité en poissons de la lagune a diminué. Un fait que confirme Romain. « Il nous est difficile de pêcher la moindre quantité de poissons sans qu’elle ne soit pas remplie des déchets plastiques ». Une situation qui a conduit à une baisse de revenus et finalement à un abandon de la pratique de la pêche sur le plan d’eau. Aujourd’hui, Romain est devenu un vigile d’une structure privée de sécurité dans la ville de Cotonou.
Un peu plus loin de Romain se trouve une riveraine, une institutrice à la retraite, résidante à Enagnon depuis 1984 qui requiert l’anonymat. Bien consciente des risques sanitaires et environnementaux auxquels, ils sont exposés, elle ne pense pas que les populations de Enagnon soient les seules responsables de la pollution de la lagune.
En effet, explique-t-elle, la lagune par l’effet de la vague draine aussi une quantité plus importante de déchets en provenance du marché Dantokpa vers la berge de Enagnon. Une catastrophe écologique qui a longtemps duré sous les regards des autorités centrales et locales qui pendant longtemps, sont restés impuissants. Et ce malgré, les dispositions de plusieurs textes de lois qui garantissent la protection des ressources en eau.

Un désastre écologique préoccupant

Depuis 2002, l’étude portant sur « l’évaluation de la pollution organique et bactériologique due aux excreta, aux eaux usées et aux déchets solides dans la lagune de Cotonou », réalisée par Melkior O KOUCHADE a montré que cette ressource « transformée en réceptacle de déchets de toutes sortes », ne fait l\’objet d\’aucune gestion rationnelle ou efficace. Alors que le Bénin, depuis 1998, a adopté la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) comme approche de gestion des ressources en eau et depuis 2010, la loi 2010-44 du 24 novembre 2010, a intégré ses principes pour l’avènement d’une gestion durable de l’eau.
En tirant la sonnette d’alarme à travers cette évaluation des risques, Melkior O KOUCHADE, invitait à réfléchir sur la maitrise des problèmes que pose la gestion des déchets solides ménagers produits par les populations installées anarchiquement le long des berges et surtout ceux du grand marché Dantokpa. Car, soutient-il, ces déchets les eaux de la lagune connaissent une pollution organique et bactériologique. Les indicateurs de pollution ont été mesurés et ont permis d\’établir la relation de cause à effet entre les rejets dans la lagune de fèces, d\’ordures ménagères et d\’eaux usées d\’origine domestique et commerciale d\’une part et le degré de pollution de ces eaux d\’autre part.
Un cadre juridique encore inappliqué
Plusieurs textes de lois protègent la lagune de Cotonou et toutes les ressources naturelles de toute forme de pollution. L’article 15 de la loi n°98-30 du 12 février 1999 portant loi-cadre sur l’environnement en République du Bénin, indique clairement que « Nul ne doit émettre, déposer, dégager, rejeter ou permettre l’émission, le dépôt, le dégagement, l\’écoulement ou le rejet dans l\’environnement de contaminant au-delà de la quantité ou de la concentration prévue par les lois et règlements… ». L’article 28 va plus loin pour interdire tout déversement, écoulement, rejet, dépôt direct ou indirect de toute nature pouvant provoquer ou accroitre la pollution des eaux.
Ainsi, tous les acteurs sont unanimes avec Dr Pulchérie Donoumassou, juriste environnementaliste pour dire que le Bénin dispose d’un cadre juridique « riche », favorable à la protection de l’environnement. De l’article 27 de la Constitution du 11 décembre 1990 à l’article 4 de cette loi, il est clairement indiqué que l’Etat veille à la protection de l’environnement, la restauration les sites dégradés et la surveillance en permanence de la qualité de l’environnement.
Ce qui est en cause, c’est l’application des textes. Selon le technicien en assainissement urbain, Lignières SOSSOUHE, l’application des textes sur la gestion intégrée des ressources en eau, particulièrement le principe Pollueur-Payeur n’est pas encore une réalité au Bénin et pour l’heure, les ressources en eau ne font pas encore l’objet d’une gestion durable et d’une valorisation.

L’aménagement de la berge, un début d’application des textes

En février dernier 2021, le gouvernement a décidé de reprendre les travaux d’assainissement des berges dans le cadre du projet d’assainissement des berges lagunaires de Cotonou qui date de 2003. Le ministère du cadre de vie et du développement durable a donc demandé aux occupants des berges lagunaires, de \ »déguerpir\ » en application de la loi portant gestion de l’eau qui stipule que l’eau fait partie du domaine public. « Pendant longtemps, la lagune a été notre poubelle mais nous avons cessé il y a trois mois, en raison de l’aménagement de la berge », témoigne un riverain de la berge lagunaire à Enagnon dans le 4e arrondissement de Cotonou.
Ainsi, plusieurs populations des quartiers populaires en bordure de la lagune ont été priées de quitter les lieux pour sauver les berges de la pollution. Les travaux d’aménagement ont été renforcés par la réalisation de toilettes publiques sur la berge. Également, la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité dans le Grand Nokoué créée en novembre 2018 par l’État béninois, et qui met en œuvre le Projet de Modernisation de la Gestion des déchets solides ménagers, a dépêché des barques à ordures dans le quartier.
Aujourd’hui, le technicien en assainissement urbain, Lignières SOSSOUHE, se réjouit déjà de ces mesures mais invite au respect des normes dans la gestion des toilettes publiques ou privées pour éviter toute pollution par voie souterraine des eaux. Il reste que les mesures entreprises soient durables en application des textes pour que la gestion des ressources en eau soit effective et durable.

Megan Valère SOSSOU




Pollution dans les Collines : Une quantité importante de liquide inflammable dans le fleuve Ouémé

Le département des Collines qui ne s\’est pas encore remis d\’une situation d\’ouverture de vanne du canal des eaux usées dans le fleuve ouémé par une société sucrière, est une fois de plus attaqué.

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En effet, le Samedi 03 Juillet 2021, nos confrères de l\’Agence Bénin Communication des Collines, nous informaient d\’une présence inquiétante de liquide inflammable dans l\’un des affluents du fleuve ouémé au large de Logozohê, commune de Savalou.

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Il s\’agit d\’un camion transportant de liquide inflammable qui allait dans le sens de Logozohè. Ce dernier s\’était vu renverser dans le fossé près de la rivière. Conséquence, une quantité importante de liquide inflammable se retrouve dans la rivière. A en croire notre source, la situation a eu lieu suite à l\’éclatement du pneu devant côté non chauffeur du camion.

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Une pollution sanitaire et environnementale de plus qui mérite enquête et justice.




Vulgarisation des textes, politiques et lois sur l’eau, l’environnement et le climat en Afrique de l’ouest et au Bénin: les journalistes s\’engagent

Il a été organisé à l’attention des femmes et hommes des médias du Bénin, un atelier national sur la vulgarisation des politiques, lois et textes adoptés sur l’eau, l’environnement et le climat au Bénin. C’était du lundi 21 au mardi 22 Juin 2021 dernier à l’Hôtel du Lac (Cotonou).

Megan Valère SOSSOU

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Photo de famille Atelier PNE/UICN PACO/GWP/AO

L\’exacerbation des évènements climatiques extrêmes dont la sécheresse et les inondations en Afrique de l’ouest, conséquences du réchauffement climatique, justifie l’organisation d’un atelier national au profit des médias au Bénin.
Cette rencontre organisée conjointement par le PNE Bénin, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature à travers son Programme pour l’Afrique Centrale et Occidentale (UICN PACO) et Global Water Partnership Afrique de l’ouest (GWP/AO) dans le cadre du Partenariat Régional sur l’Eau et l’Environnement en Afrique Centrale et Occidentale a reçu le financement de l’Agence Suédoise pour le Développement International.
Elle a impliqué une quinzaine de femmes et hommes des médias, venus de tous les départements du Bénin à la vulgarisation des politiques et textes adoptés sur l’eau, l’environnement et le climat au Bénin.

A l’ouverture, André ZOGO, Secrétaire Exécutif du Partenariat National de l’Eau, a salué l’accompagnement et l’implication de l’UICN PACO dans le renforcement des capacités des Hommes des médias.

Prenant la parole, au nom de l’Unité de Coordination de l’UICN PACO, Ludovic Aristide TAPSOBA justifiant l’initiative par la nécessité de concerter les acteurs dans la vision d’une gestion rationnelle des ressources naturelles en Afrique occidentale, a encouragé les participants à donner de bonnes orientations et des propositions réalistes et réalisables afin d’accompagner la mise en œuvre du Partenariat Régional sur l’Eau et l’Environnement en Afrique Centrale et Occidentale.

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Les officiels à l\’ouverture de l\’atelier

Représentant le ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable à cette circonstance, Jeanne AKOHA a remercié les différents partenaires à l’évènement sans oublier de rappeler le rôle crucial que doivent jouer les journalistes dans la compréhension des textes, et lois et politiques liés à l’eau, l’environnement et le climat au Bénin.

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Les journalistes en session de travail

Les différentes communications sur les problématiques liées à l’eau, l’environnement et le climat en Afrique de l’ouest et au Bénin, le cadre légal et politique sur le changement climatique, sur l’eau en Afrique de l’ouest et au Bénin ont meublé les acquis des participants.

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Photo de famille Atelier PNE UICN PACO GWP AO

Tout en s’engageant pour une large vulgarisation des politiques et textes adoptés sur l’eau, l’environnement et le climat, les femmes et hommes des médias participants ont su produire des messages et articles de presse écrite, audio et audiovisuelle.
Selon Romain Dékadjevi, journaliste à Radio Tokpa, c’est un renforcement de capacité qui vient à point nommé pour mieux sensibiliser les populations et les décideurs sur les politiques et textes adoptés sur l’eau, le climat et l’environnement.

Les participants qui ont reçu leurs attestations de participation, sont sortis de cette rencontre mieux aguerris pour informer, sensibiliser et mobiliser les populations et décideurs sur les politiques, textes adoptés et lois sur l’eau, le climat et l’environnement au Bénin et dans l’Afrique de l’ouest.




Café Climat Calavi 2021 : l\’ONG Save Our Planet en collaboration avec ses partenaires, réédite l\’exploit d\’une jeunesse engagée à l\’innovation climatique

Dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de l\’Environnement, instaurée par les nations unies pour sensibiliser à la protection de l\’environnement, l\’ONG Save Our Planet en collaboration avec ses partenaires a tenu le pari de l\’organisation de la 2e édition du Café Climat étape de Calavi 2021. Cétait dans la salle SOKPON du Laboratoire d\’Ecologie Appliquée à l\’Université de Abomey-Calavi, le samedi 05 juin 2021.

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Megan Valère SOSSOU
Fidèle à sa vision de contribuer à la protection de l\’environnement au Bénin, l\’ONG Save Our Planet a décidé à travers son projet dénommé Café Climat d\’impliquer les jeunes non seulement dans la recherche de solutions innovantes pour lutter contre les changements climatiques, mais aussi, soutenir leur participation à la gouvernance locale en la matière.
Ainsi, le samedi 05 juin 2021, une quarantaine de jeunes passionnés, spécialistes, et engagés dans la lutte contre les changements climatiques, réunit dans la salle SOKPON du laboratoire d\’Ecologie Appliquée à lUniversité de Abomey Calavi, a réfléchi et proposé des solutions capables de renverser la tendance climatique.
La rencontre sest ouverte aux environs de huit heures et trente minutes par les mots de bienvenue du président de la jeune organisation qui fête ses deux années dexistence.

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Ouverture de la séance par le Parrain, le Président ONG Save Our Planet, le Représentant partenaires
Dans son allocution, Megan Valère SOSSOU, Président de l\’ONG Save Our Planet a souhaité les bienvenues au parrain, aux partenaires et à tous les participants, venus de divers horizons. Il fait remarquer toute l\’importance du Café Climat au regard des perturbations climatiques que subissent les communautés du Sud Bénin précisant que la présence d\’experts et d\’acteurs le réconforte déjà de la réussite de lévènement.
A la suite du message de réaffirmation de soutien du représentant des différents partenaires à cet évènement, le parrain a salué toute la détermination des membres de l\’ONG Save Our Planet à relever le défi dune justice climatique mondiale. Il a par ailleurs appelé à une synergie des organisations et activistes climatiques pour l\’atteinte de l\’objectif 13 du développement durable.
Après un zoom sur le projet Café Climat fait par Oslyde Cham LANGANFIN GLELE, Chargée de suivi-évaluation au sein de lONG Save Our Planet, en lieu et place du Vice Président M. Joseph OLOWO, Chargé du projet Café Climat 2021, dérangé pour des raisons professionnelles, place aux échanges sur le thème principal animé par le professeur Henri TOTIN VODOUNON

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Dans une ambiance conviviale de donner et de recevoir, ce scientifique de renom dans le domaine de la climatologie au Bénin à éclairer la lanterne des jeunes participants sur le rôle des jeunes dans la lutte contre les changements climatiques.

Dans cette optique, l\’innovation devient l\’élément clé pour garantir un bien-être socio-économique et environnemental. « Vous devez en tant qu\’activistes climatiques apporter une plus-value à toutes vos initiatives afin quelles soient innovantes et impactent positivement toute votre communauté » a-t-il recommandé. L\’instant questions-réponses a agrémenté les échanges.
Les participants ont eu droit à une motivation au leadership en innovation climatique présentée par la conférencière et Géophysicienne Sonia ALOWAKINNOU.

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Il s\’en est suivi les présentations thématiques, débutés par celle du panier agriculture durable animés par le Directeur de la Société Cité Bio, M. Gaétan ALLIDE et le Président de l\’ONG Refuge de l\’Agronome, Stanislas OUSSOUKPEVI. Ces panélistes ont levé le coin de voile sur lapport de l\’agriculture biologique et écologique pour un climat meilleur.

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Il en est de même pour le domaine Energie durable, qui a été marqué par le partage d\’expérience de M. Bruno GBODJIVI CEO de Smile Waste sur le BioGaz, et M. Roland ADJOVI le Directeur de Arpy Reigns, réputé dans la fabrication du charbon écologique au Bénin. Ce panel a permis aux participants de mieux comprendre le sens du recyclage et du rôle indéniable des énergies durables (biogaz, charbon écolo etc.) dans les actions en faveur du climat.

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Le dernier panel animé par M. Mohamed ADJIBI de Voix et Actions Citoyennes sur la réparation des appareils électroniques évitant les émissions des déchets électroniques, initiative Blodothon et le Dr Innocent AHAMIDE, Enseignant chercheur à l\’herbier National, Botaniste et membre de lONG Save Our Planet sur l\’importance de la conservation de la biodiversité sur le climat. A travers ce panel, les participants sont mieux aguerris sur les différentes techniques de protection du climat par des initiatives éco-citoyennes responsables.
Le Café Climat, étape de Calavi a servi également de tremplin pour des propositions de solutions innovantes à la suite des travaux des quatre groupes thématiques constitués à savoir : Climat-Agriculture, Climat-Biodiversité, Climat-Energie et Eau et enfin Climat-Santé.

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Groupe Climat-Agriculture

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Groupe Climat-Biodiversité

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Groupe Climat-Santé

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Groupe Climat-Energie et Eau
Au terme des travaux, les groupes se concentreront sur une seule problématique, y développeront une solution concrète pour concourir aux opportunités à venir. Telles sont les attentes des travaux des quatre groupes thématiques formés a déclaré Megan Valère SOSSOU, Président de l\’ONG Save Our Planet.

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Cérémonie de remise d\’attestation aux participants et aux partenaires

Cette journée du 05 juin 2021 qui marque également le lancement officiel par les Nations Unies de la décennie 2021-2030 en faveur de la Restauration des Écosystèmes dans le monde a été riche en couleur, en partage d\’expérience et en réseautage. Elle a été clôturée non seulement par la remise des attestations de participation aux jeunes participants mais aussi de la remise des attestations de reconnaissance aux honorables partenaires qui ont rehaussés le Café Climat, édition 2021.

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Jeunesse pour la justice climatique

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Equipe d\’organisation
Notons que la participation active des participants et des partenaires, a démontré de l\’engagement sans cesse de tous les acteurs à s\’activer pour un climat favorable à toute et à tous.
Le cap étant désormais mis sur la ville de Parakou le samedi 12 Juin 2021 pour le même exercice au profit des jeunes du septentrion.
#CaféClimatCalavi2021 #OngSaveOurPlanet #LABIS #SociétéCitéBio #APODD #TalkAg #ArpyReigns #SmileWaste #VOACitoyenne #OngReAgro #OngSaveVignon #Blossom #Give1ProjectAbomeyCalavi #CoalitionVeilleCitoyenneODDPag #JournalSantéEnvironnement




37e édition Journée Nationale de l’Arbre : l’ONG Save Our Planet et ses partenaires ont laissé des empreintes vertes à Parakou

Dans le cadre de la célébration de la 37e édition de la Journée Nationale de l’Arbre au Bénin, l’ONG Save Our Planet et ses partenaires ont sacrifié à la tradition sur le sentier des plissements de la grande ville du Nord Bénin, Parakou. Sensibilisation et Reboisement étaient au cœur du projet lancé à cette occasion.

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En collaboration avec ses partenaires, Agrotec services plus, La Cité Fidèle, Environnement Tropical, Gouvernement des jeunes du Bénin, AJEPAM, GAEDD ONG et l’UNEUP, l’ONG Save Our Planet a célébré la 37e édition de la Journée Nationale de l’Arbre par le lancement de son projet Empreinte Verte pour une Ville Durable.

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Au nombre d’une trentaine, ces jeunes hommes et jeunes femmes, soldats écologistes de la ville de Kobourou, ont pris d’assaut l’Ecole Primaire Publique de Baka, le Collège d’Enseignement Général de Banikanni et la Circonscription scolaire de Parakou.

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Objectif, sensibiliser à la protection de l’environnement et reboiser des espaces dépourvus d’arbres dans le contexte actuel, fait de crises sanitaire et écologique.

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Des participants enthousiasmés
Conscients du rôle d’un arbre sur terre, des centaines de personnes à savoirs les écoliers, collégiens, enseignants et toute l’administration scolaire se sont mobilisés à leurs tours comme jamais auparavant derrière ces écologistes missionnaires pour mettre en terre plus de 200 plants de différentes espèces.

Il s’agit de : Terminalias Superba, Gmélina Arborea et Acacia Auriculiformis.

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Dans un strict respect des gestes barrières liés au coronavirus, enfants, jeunes apprenants et adultes ont pris conscience de la protection de l’environnement notamment l’importance de l’arbre dans une vie pour un bien-être entre la nature et l’Homme.

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Pour le chargé du projet Canicius DJOSSOU de l’ONG Save Our Planet, ce n’est que le décor planté pour la restauration des écosystèmes urbains pour des villes durables. Car, a-t-il ajouté le bien être de la nature et de l’Homme en dépendent.

C’est dans une ambiance conviviale que les jeunes engagés pour la cause environnementale vertus de tee-shirts blancs bordés de vert à l’effigie de la jeune organisation Save Our Planet.




Café Climat 2021/ONG Save Our Planet : Ouverture des inscriptions

L’échéance de 2030 pour atteindre les objectifs du développement durable, en particulier celui de la lutte contre les changements climatiques approche, alors que le monde entier continue de vivre dans une tumultueuse situation climatique à un moment critique marqué par la pandémie de la Covid-19.
En cette année décisive de la Conférence des Parties (COP26) sur le climat à Glasgow, il est crucial d’agir avec audace sur les engagements mondiaux en matière de lutte contre les changements climatiques et d\’impliquer fortement la jeunesse africaine dans la recherche de solutions innovantes.
C\’est pourquoi, l\’ONG Save Our Planet enregistrée sous 2021/N°5/001/PDC/SGD/SAG et publiée au Journal Officiel de la République du Bénin, N°5 le 1er mars 2021 à la page 328 comme à son habitude, organise la deuxième édition du projet Café Climat. Ce dernier, un évènement annuel de rencontre entre les jeunes engagés dans la lutte contre les changements climatiques au Bénin.
Cette nouvelle édition table sur le thème *Jeunesse et Innovations en matière de lutte contre les changements climatiques au Bénin*
Si vous êtes jeunes et engagés dans la lutte contre les changements climatiques.
Si vous êtes passionnés des solutions innovantes pour contrer les changements climatiques, c\’est le moment de remplir ce formulaire 👇https://fr.surveymonkey.com/r/7LPBMB8
Et si vous êtes une ONG, une Start Up, un particulier passionné de la protection de l\’environnement et auteur d\’une innovation en matière de lutte contre les changements climatiques, vous pouvez être partenaire du projet Café Climat 2021.
Il vous suffit de remplir avec soin ce formulaire👇
https://fr.surveymonkey.com/r/SB9THRR
Et nous rejoindre le samedi 05 Juin 2021 de 8h à 13h selon que vous soyez à Abomey-Calavi ou à Parakou.

Pour toutes informations, contactez-nous au +229 97044053
ou visitez notre site web
http://ongsaveourplanet.wordpress.com




Economie circulaire: Un moyen efficient pour le développement durable en Afrique

Face aux risques économiques et climatiques, l\’Afrique, doit plus que jamais penser à son avenir. L\’économie circulaire est ainsi priz comme un moyen de faire progresser le continent vers une durabilité socioéconomique et environnementale.

La gestion des déchets, l\’émissions de gaz à effet de serre, la pollution de l’air, du sol, de l’eau, les impacts dangereux sur la santé sont entre autres principaux enjeux de l\’Afrique. Alors que le modèle économique linéaire (extraire – fabriquer – consommer – jeter) sur lequel repose le monde depuis la révolution industrielle n\’a pas facilité la situation mais trouve aujourd\’hui ses limites faces aux risques climatiques et à l\’épuisement des ressources non renouvelables, l\’économie circulaire s\’avère donc être l\’alternative adéquate. Elle apparaît comme un modèle économique plus durable, limitant le gaspillage des ressources (matières premières, énergie, eau) et la production de déchets par le recyclage et le réemploi.

Le concept de l\’économie circulaire englobe la réduction de notre empreinte sur l\’environnement mais a également pour objectif de créer de la valeur sur le plan social et économique. En résumé, l\’économie circulaire est en quelque sorte \ » faire mieux avec moins de ressources \ ».
En Afrique, bien que le principe circulaire existe depuis des générations, le développement vers un avenir plus durable se fait très lentement malheureusement, d’autant plus que les acteurs peinent à s’impliquer et qu’il n’y a pas assez de pouvoir qui soutiennent.

L’agriculture, l\’électricité, l\’agro-alimentaire, les infrastructures urbaines, le transport, le plastique, les industries sont autant de secteurs qui offrent des opportunités économiques dans une économie circulaire pouvant améliorer les moyens de subsistance et réduire la pauvreté.
L\’utilisation du biogaz, l\’agroécologie, la valorisation des déchets agro-alimentaires, le compostage, la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques, la production écologique, sont là quelques initiatives qui sont en train d\’être prises en en Afrique et au Bénin afin d\’assurer la transition vers une économie plus circulaire.

Une collaboration entre les pouvoirs publics, le secteur privé et les consommateurs représente un facteur essentiel pour y parvenir de façon efficiente.

Oslyde Cham LANGANFIN GLÈLÈ




Lutte contre le paludisme: Speak Up Africa crée un cadre d\’échange entre le PNLP et les OSC au Bénin

Du mardi 23 au Mercredi 24 février 2021 s\’est tenu à Golden Tulip Hôtel, un atelier national d\’engagement des Organisations de la Société Civile en faveur de la lutte contre le Paludisme.

<< Zéro Palu ! Je m\’engage>>, c\’est le cadre d\’échanges et de dialogue entre le PNLP et les OSC intervenants sur la thématique désormais opérationnalisé au Bénin.

En effet, à l\’atelier national d\’engagement des Organisations de la Société Civile en faveur de la lutte contre le Paludisme qui s\’est tenu du mardi 23 au mercredi 24 février 2021 à Golden Tulip Hôtel, une vingtaine d\’OSC se sont engagées à soutenir le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) en vue d\’une implication plus accrue et à travers la mobilisation de ressources domestiques et l\’engagement communautaire en faveur de l\’élimination du Paludisme au Bénin.

A l\’issue des travaux de cet atelier, un Pacte d\’engagement a été officiellement remis à chaque représentant d\’OSC. Ce document les lie désormais au PNLP.

Tous les participants à cet atelier ont publiquement signé la charte d\’engagement pour un Bénin sans Palu.

L\’activité a été organisée par le PNLP avec le soutien de l\’organisation internationale Speak Up Africa

Un appel à unir les forces, pour l\’atteinte d\’un Bénin sans paludisme est ainsi lancé.

Jonas Gnanhlo




Covid-19 au Bénin: 4 nouveaux décès enregistrés

À la date du 28 janvier 2021, le Bénin compte 420 cas actifs pour un total 3893 cas confirmés dont 3421 guéris et 52 décès.

• Appelez immédiatement le 136 en cas d\’apparition de symptômes.
• Respectez les gestes barrières (port de masque obligatoire, distance sociale de 1 mètre minimum à respecter entre personnes, se laver régulièrement les mains à l\’eau et au savon ou avec du gel hydro alcoolique, etc.)

• Consultez le site web officiel du Gouvernement pour plus d\’informations : https://www.gouv.bj/coronavirus




Covid-19 au Bénin : 143 nouveaux cas enregistrés selon l\’OMS

La propagation du coronavirus s\’accélère au Bénin. C\’est du moins le constat fait après les fêtes de fin d\’années selon les différents rapport du ministère de la santé et de l\’OMS.
Ainsi, dans un nouveau rapport publié ce jeudi 28 janvier par l’Organisation Mondiale de la Santé, plus de cent sujets ont été testés positifs au Bénin ces derniers jours.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué dans un rapport actualisé ce jeudi 28 janvier 2021, que 143 nouveaux cas auraient été enregistrés à la date du 27 janvier au Bénin. Ce qui dangéreusement porte le nombre total de cas positifs à 3 786 cas confirmés de Covid-19 avec une stagnation du nombre de décès.

Conformément au bilan présenté à la date du 20 janvier sur le site du gouvernement ( 3 643 ), il est remarqué 143 nouveaux cas testés positifs ces derniers jours. Il y a donc lieu de renforcer l’observance des mesures barrières comme l\’a rappelé le minister de la santé au cours de sa dernière sortie.