Journal SantĂ© Environnement : la UNE du mois d\’octobre

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📱 Enfin, chers lecteurs et lectrices du Journal SantĂ© Environnement, recevez la UNE de votre journal pour le compte du mois d\’octobre 2021. Habituellement, le 15 de chaque mois, vous trouverez la parution au complet avec des articles allĂ©chants d\’enquĂȘte, de reportage sans oublier des opportunitĂ©s, des astuces et des brĂȘves dĂ©calĂ©es.
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Speak Up Africa et ses partenaires échangent pour mieux combattre les Maladies Tropicales Négligées et le paludisme

Dans le cadre de la cĂ©lĂ©bration de la JournĂ©e Internationale de la Fille Ă©dition 2021, l’organisation internationale Speak Up Africa a organisĂ© en collaboration avec le musĂ©e de la Femme BĂ©ninoise et l’Association des Volontaires ItinĂ©rants Actifs pour le Mieux Etre des populations (ASBL VIA-ME), un panel de discussion de haut niveau Ă  l’Espace IFEDU Ă  Cotonou.

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Panel de discussion

RĂ©unis autour du thĂšme ‘’Combattre conjointement les maladies tropicales nĂ©gligĂ©es et le paludisme pour favoriser l’égalitĂ© genre’’, les spĂ©cialistes et acteurs engagĂ©s dans cette lutte ont tenus un Ă©change de haut niveau pour mieux combattre ces maladies.
Wuldath MAMA du MusĂ©e de la Femme BĂ©ninoise et modĂ©ratrice de la circonstance, a ouvert le bal des Ă©changes par l’actualitĂ© sur le vaccin contre le paludisme homologuĂ© par l’Organisation Mondiale de la SantĂ©. A sa prise de parole, Anicet ADJEIN, Economiste de SantĂ© et Chef service des interventions communautaires et de la communication au programme national de lutte contre le paludisme (IBCPP-PNLP) s\’est rĂ©jouit en ces mots : « C’est d’abord une victoire, une effectivitĂ© pour prĂ©venir le paludisme en Afrique aprĂšs des annĂ©es d’efforts Â».

Des efforts consentis par les spĂ©cialistes et les acteurs Ă  divers niveaux engagĂ©s pour le mieux ĂȘtre de la population. C’est le cas du mĂ©decin spĂ©cialiste en Chirurgie Plastique et RĂ©paratrice, Dr Odry AGBESSI qui s’est engagĂ© pour la mĂȘme cause Ă  travers l’Association des Volontaires ItinĂ©rants Actifs pour le Mieux Etre des populations (ASBL VIA-ME) qu’elle prĂ©side. Car, justifie-elle en tant que femme et citoyenne, le mieux ĂȘtre de la population se trouve entachĂ© par le flĂ©au des Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es et le Paludisme qui ne favorise donc pas l’épanouissement de la fille ni de la femme dans la sociĂ©tĂ©.

Fille et femme, vulnérables aux maladies tropicales négligées et au paludisme

Les enfants, les filles et les femmes constituent la couche la plus vulnĂ©rable au paludisme et aux Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es. Anicet ADJEIN est Economiste de SantĂ© et reprĂ©sentant le Programme National de Lutte contre le Paludisme (IBCPP-PNLP) Ă  ce panel de discussion. Il a, dans sa prise de parole, rappelĂ© les dispositions de la constitution du BĂ©nin qui garantissent Ă  chaque bĂ©ninois le droit Ă  la santĂ©.
A l’en croire, la vulnĂ©rabilitĂ© de la femme est perçue en particulier, au regard des effets du paludisme sur les femmes enceintes qui prĂ©sentent des formes graves. A ce titre, poursuit-il, il a Ă©tĂ© pris un traitement prĂ©ventif et intermittent pour corriger cette inĂ©galitĂ©.

A sa suite et dans un langage explicite sur la situation des Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es au BĂ©nin, Dr Wilfrid BATCHO, Coordonnateur National du programme national de lutte contre les maladies transmissibles a fait distinguer les deux groupes de ces maladies, constituĂ©s de l’onchocercose, de la bilharziose, de la lĂšpre, de la trypanosomiase africaine, de l’ulcĂšre de buruli, des vers de guinĂ©e, de l’envenimation par les morsures de serpents etc.
Pour ce spĂ©cialiste avertit du secteur de la santĂ©, ces deux groupes de maladies dont l’endĂ©micitĂ© est connue et les stratĂ©gies de lutte Ă©laborĂ©es et exĂ©cutĂ©es, affectent le plus souvent les personnes vivant dans des conditions de pauvretĂ© extrĂȘme.

Il s’en va, Ă  l’appui de quelques chiffres, Ă©noncer le taux d’endĂ©micitĂ© de certaines d’entre elles Ă  savoir : l’onchocercose, endĂ©mique dans 51 communes sur les 77, le trachome dans 26 communes, surtout dans les quatre dĂ©partements du Nord BĂ©nin et la bilharziose 76 communes sur les 77 que compte le BĂ©nin.
Une chose est sĂ»re, les acteurs prĂ©sents Ă  ce panel de discussion sont unanimes. Les maladies tropicales sont vraiment nĂ©gligĂ©es et moins connues des populations. C’est pourquoi, en se basant sur les trois rĂŽles des mĂ©dias, la PrĂ©sidente de l’Union des Professionnels des MĂ©dias du BĂ©nin (UPMB), Zakiath LATOUNDJI, trouve qu’il faut d’avantage des passerelles et des renforcements de capacitĂ© Ă  l’endroit des acteurs des mĂ©dias afin que sans les communautĂ©s soient mieux informĂ©es en particulier les jeunes filles et les femmes.

Associer les médias, les filles et les femmes pour une lutte efficace

Elle n’a pas manquĂ© de rappeler que les mĂ©dias sont mieux organisĂ©s pour aborder les thĂ©matiques liĂ©es Ă  la santĂ©. « Il y a certes un besoin d’information Ă  complĂ©ter en matiĂšre des Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es parce que autant la population n’a pas toutes les informations nĂ©cessaires, autant les mĂ©dias aussi n’ont pas l’information Â», fait-elle savoir.
Dans le mĂȘme sens, renchĂ©rit, Dr Odry AGBESSI, pour lutter efficacement contre les Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es et le paludisme, il est indispensable d’associer les jeunes filles et les femmes. Car, approuve-elle, elles sont au cƓur du dynamisme Ă©conomique des sociĂ©tĂ©s africaines.

Selon les donnĂ©es, l’impact direct de la manifestation des maladies tropicales nĂ©gligĂ©es et du paludisme sur les femmes est de 1,3% du PIB. Pour Eunice LOISEL, Directrice de la banque commerciale, Ecobank BĂ©nin, partenaire de Speak Up Africa sur le projet ZĂ©ro Palu les Entreprises s’engagent, les consĂ©quences de ces maladies sur les femmes actives sont d’autant plus diverses.
Elle a, pour sa part, pointĂ© du doigt la baisse du rendement et de la productivitĂ© Ă©conomique de la femme engendrĂ©e par son absentĂ©isme au travail et les effets de perturbation psychologique, qu’elle soit dans un foyer monoparental ou polygamique, dĂ©plore-t-elle.

Du coup, la femme au dĂ©pend de son activitĂ© rĂ©munĂ©ratrice de revenu est la premiĂšre a apportĂ© les premiers soins tout en Ă©tant moins productive, souligne Eunice LOISEL, avant de prĂ©ciser que tous ces facteurs pĂšsent dans la balance de la lutte pour l’égalitĂ© genre. Des rĂ©alitĂ©s qui portent un coup aux efforts pour l’émancipation et l’autonomisation de la jeune fille et de la femme africaine.
C’est au regard de ces entraves aux jeunes filles et femmes que l’Association des Volontaires ItinĂ©rants Actifs pour le Mieux Etre des populations (ASBL VIA-ME) du Dr Odry AGBESSI, Ɠuvre activement pour le renforcement des capacitĂ©s des jeunes filles et des femmes ainsi que l’autonomisation financiĂšre des jeunes filles dĂ©scolarisĂ©es.

Maintenir le cap de la mobilisation contre les maladies tropicales négligées et le paludisme

Au terme de ce panel de discussion de haut niveau, modératrice et panélistes, de part leurs riches contributions devant un parterre de jeunes citoyens hommes et femmes de la société civile, des médias et des programmes de développement, espÚrent avec certitude que le message sera relayé aux différentes communautés à la base.
Il faut noter que cette initiative de Speak Up Africa, organisation internationale, spĂ©cialisĂ©e dans la santĂ© publique en particulier, le paludisme, les Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es, la vaccination, l’assainissement amĂ©liorĂ©, le genre etc., en collaboration avec le MusĂ©e de la Femme BĂ©ninoise et l’Association des Volontaires ItinĂ©rants Actifs pour le Mieux Etre des populations (ASBL VIA-ME), vient en soutien aux efforts du gouvernement dans sa lutte contre le paludisme et les Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es.

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Franz OKEY, Coordonnateur Speak Up Africa au Bénin

Franz OKEY, Coordonnateur pays de Speak Up Africa, se rĂ©jouit que les objectifs fixĂ©s Ă  travers l’organisation du panel de discussion soient atteints. Il affirme « Il faut que nous puissions d’avantage faire portĂ© le message auprĂšs des communautĂ©s. Cet Ă©vĂšnement montre combien, nous sommes disposĂ©s Ă  soutenir les efforts du gouvernement du BĂ©nin afin que nous puissions progresser d’ici 2030 Ă  l’élimination du paludisme et des maladies tropicales nĂ©gligĂ©es Â». Face aux gaps financiers qui subsistent au sein des programmes de lutte, il faut mobiliser les ressources domestiques en amenant les entreprises Ă  la culture de la responsabilitĂ© sociĂ©tale des entreprises.

Rappelons que cette rencontre – Ă©change entre en ligne de mire avec la campagne En marche vers Kigali, lancĂ©e pour amplifier les efforts de communications et de plaidoyers pour la priorisation de la lutte contre les Maladies Tropicales NĂ©gligĂ©es et le paludisme en Afrique.




Une nouvelle rĂ©solution en faveur d\’un environnement sain au Conseil des droits de l\’homme de l\’ONU

Nous sommes ravis de vous annoncer que le Conseil des droits de l\’homme a adoptĂ© la rĂ©solution reconnaissant le droit Ă  un environnement sain.

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Cette reconnaissance constitue une plus grande responsabilitĂ© de la part des gouvernements pour garantir que nous vivons dans un monde avec un climat sĂ»r et stable, un environnement non toxique, avec un air pur, un accĂšs Ă  de l\’eau potable et un assainissement adĂ©quat, une nourriture saine et produite de maniĂšre durable et une biodiversitĂ© et des Ă©cosystĂšmes florissants.

L\’ONG Save Our Planet et le Journal SantĂ© Environnement vous invitent Ă  les joindre pour cĂ©lĂ©brer ce moment crucial.

C\’est le dĂ©but d\’une nouvelle Ăšre de politique environnementale fondĂ©e sur les droits.
A l\’origine de cette victoire les enfants, les entreprises, les peuples autochtones, les institutions de droits de l\’homme et les organisations de la sociĂ©tĂ© civile, sans oublier les Nations Unies.




Santé au Bénin : un paracétamol dangéreux dans les pharmacies

Les comprimés du paracétamol fabriqués par le laboratoire JIANGXI XIERKANGTAI PHARMACEUTICAL Co.,Ltd interdit de consommation.

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C’est l’essentiel qu’on peut retenir du communiquĂ© de l’Agence BĂ©ninoise de RĂ©gulation Pharmaceutique (l’ABRP).
En effet, c’est Ă  l’issue de l’analyse des Ă©chantillons prĂ©levĂ©s sur toute l’étendue du territoire national que l’Agence BĂ©ninoise de RĂ©gulation Pharmaceutique (ABRP) a conclu que ce mĂ©dicament est impropre Ă  la consommation.
Par ailleurs, le communiquĂ© en date du 05 octobre signĂ© du Docteur Youssounon Chabi, directeur de l’ABRP invite les Ă©tablissements pharmaceutiques et autres structures sanitaires Ă  retirer de leur Stock, les comprimĂ©s du lot et Ă  les retourner sans dĂ©lai aux sociĂ©tĂ©s de grossistes-repartiteurs pour les dispositions qui s’imposent.

Rappelons que le paracétamol, aussi appelé acétaminophÚne, est un composé chimique utilisé comme antalgique et antipyrétique, qui figure parmi les médicaments les plus communs, utilisés et prescrits au monde.




Saison pluvieuse au BĂ©nin : Voici comment Ă©viter d’ĂȘtre foudroyĂ©

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Longtemps absentes Ă  la saison sĂšche, les pluies de ces derniĂšres semaines au BĂ©nin deviennent inquiĂ©tantes. Cependant, les gros amas nuageux qui les prĂ©cĂšdent, occasionnent des orages et des rafales de vents. Ils sont porteurs d’eau et d’électricitĂ© et constituent des facteurs de risques qui exposent les populations.
Le danger est bien rĂ©el puisque chaque annĂ©e, au BĂ©nin, plus d’une dizaine de personnes sont victimes de la foudre.

La foudre est ce qui accompagne l\’Ă©clair durant les orages : il s\’agit d\’une dĂ©charge Ă©lectrique qui se produit lorsque l\’Ă©lectricitĂ© statique s\’accumule entre les nuages et le sol. La charge est tellement colossale puisque ces nuages d\’orage peuvent transporter jusqu\’Ă  cent millions de volts d\’Ă©lectricitĂ© !
Le danger est bien rĂ©el puisque chaque annĂ©e, au BĂ©nin, plus d\’une dizaine de personnes sont victimes de foudroiements globalement graves.
NĂ©anmoins, comme face Ă  tout danger, il ne faut pas cĂ©der Ă  la panique : il convient d\’ĂȘtre vigilant et de connaĂźtre les bons comportements Ă  adopter pour se prĂ©munir de l\’Ă©lectrocution.
Opter pour un parafoudre ou un paratonnerre
Le pouvoir d’achat du bĂ©ninois lambda ne lui permet pas de disposer de paratonnerre et de parafoudre, puisque c’est Ă©galement un bon moyen de protĂ©ger les appareils Ă©lectriques, trĂšs sensibles aux surtensions.
S\’Ă©loigner de ce qui peut conduire l\’Ă©lectricitĂ© dans la maison
Les trois voies principales d\’entrĂ©e de la foudre dans votre maison sont : une dĂ©charge directe, les fils ou tuyaux Ă  l\’extĂ©rieur de votre habitat, et la propagation Ă  travers le sol. Si vous ne disposez pas d\’un parafoudre, il est indispensable de dĂ©brancher le cĂąble d\’antenne et la prise Ă©lectrique du tĂ©lĂ©viseur (ce dernier peut imploser en cas de forte surtension).

Le tĂ©lĂ©phone fixe peut Ă©galement se rĂ©vĂ©ler dangereux : il est la cause principale des blessures par la foudre Ă  l\’intĂ©rieur. C\’est pourquoi, il ne doit ĂȘtre utilisĂ© qu\’en cas d\’urgence. Il est recommandĂ© de s\’Ă©loigner de ce qui peut conduire l\’Ă©lectricitĂ© : il s\’agit aussi bien de la plomberie (radiateurs, Ă©viers, tuyaux, cuisiniĂšres, robinet, baignoire, douche) que des emplacements propices aux courants d\’air (portes, fenĂȘtres, foyers, aĂ©ration). Bien que les appareils Ă©lectromĂ©nagers et les radios soient proscrits, vous pouvez en revanche utiliser tout appareil fonctionnant Ă  piles.
PrĂ©fĂ©rer l\’intĂ©rieur de la maison Ă  votre jardin
Si vous ĂȘtes dans votre jardin ou sur votre terrasse, il est prĂ©fĂ©rable de s\’abriter dans votre maison Ă  l\’approche de l\’orage. N\’oubliez pas que la premiĂšre dĂ©charge est potentiellement aussi dangereuse que la derniĂšre ! PrĂ©fĂ©rez ne pas sortir, tout simplement. En tout cas, Ă  l\’extĂ©rieur, tachez de garder autant de murs que possible entre vous et l\’extĂ©rieur. En revanche, il faut Ă©viter de se coucher ou de s\’appuyer sur des murs ou des planchers en bĂ©ton : toute structure de bĂątiment est potentiellement conductrice. Contrairement au tĂ©lĂ©phone fixe, les tĂ©lĂ©phones portables modernes (sans antenne) ne sont pas contre indiquĂ© : mĂȘme en extĂ©rieur, leur volume reste insuffisant pour risquer de capter la foudre. Enfin, mĂȘme s\’il est Ă  proximitĂ© de votre quartier, ne comptez pas sur la protection du paratonnerre d\’un clocher : il protĂšge assez mal les alentours : sa zone de protection n\’excĂšde pas soixante mĂštres s\’il est placĂ© Ă  une trentaine de mĂštres de hauteur.

Restez immobile: Pour la mĂȘme raison, il est dangereux de rester debout. S’il n’y a aucun abri Ă  proximitĂ© (hutte de pierre, Ă©glise, chapelle, voiture non dĂ©capotable), la meilleure position Ă  adopter est celle du fƓtus, qui consiste Ă  rester couchĂ©, les jambes repliĂ©es sur soi. L’idĂ©al est de s’allonger sur un cirĂ© ou sur une autre piĂšce en matiĂšre isolante tel le plastique. Ainsi, il est Ă©galement recommandĂ© de ne pas marcher et de ne pas courir afin d’éviter la “tension de pas“.
Dispersez-vous: Par ailleurs, les personnes en groupe sont d’autant plus susceptibles d’ĂȘtre touchĂ©es par la foudre. Effectivement, pour Ă©viter un â€œĂ©clair latĂ©ral“, il est conseillĂ© de s’écarter d’au moins trois mĂštres de son voisin.

Voici en brÚve quelques rÚgles pour vous permettre de prémunir les risques de foudroiements.

Megan ValĂšre SOSSOU




ExtrĂȘme climatique : alerte risque Ă©levĂ© de catastrophe d’inondations au BĂ©nin

Si la vĂ©ritable saison pluvieuse n’a pas suffisamment mouillĂ©e le territoire bĂ©ninois, cette petite saison sera plus marquante. Et pour cause, des quantitĂ©s de pluies abondantes prĂ©cipitent depuis quelques jours du nord au sud du BĂ©nin. Ces rĂ©centes pluies donnent du fil Ă  retordre aux populations bĂ©ninoises et Ă  ses autoritĂ©s.

Dans un message d’alerte paru dans le bulletin d’alerte aux inondations valable du 03 au 09 septembre 2021, la cellule interinstitutionnelle de prĂ©vision et d’alerte du systĂšme prĂ©coce du BĂ©nin alerte d’une situation inquiĂ©tante. Selon les informations recueillies, dans la basse vallĂ©e de l’ouĂ©mĂ© le seuil d’alerte est rouge aux voisinages de Zangnanado et Bonou et Adjohoun. Dans le bassin du Niger le seuil d’alerte est rouge aux voisinages de Malanville et Karimama.

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Ainsi, pour les trois (03) prochains jours, il est prĂ©vu une hausse du niveau d’eau dan s la basse vallĂ©e de l’ouĂ©mĂ© et une hausse du niveau d’eau dans le bassin du Niger.

Un systÚme humain exposé et vulnérable

A en croire le message d’alerte, ce niveau d’alerte demeurera rouge dans le bassin du Niger aux voisinages de Malanville et Karimama. Il l\’est Ă©galement dans la basse vallĂ©e de l’ouĂ©mĂ© aux voisinages de zangnanado, Bonou et Adjohoun. ConsĂ©quences : plus de neuf cents mille personnes sont potentiellement exposĂ©es, sans oublier les habitations, les champs agricoles et les pistes.
NB : Les niveaux d’eau relevĂ©s ce jour 03 septembre 2021, sur le fleuve ouĂ©mĂ© 971 cm Ă  Zangnanado, 817 cm Ă  Bonou et 485 Ă  Adjohoun et sur le fleuve Niger 858 cm Ă  Malanville.