Climat & Vie : Que retenir des 35 ans de protection de la couche d’Ozone au Bénin ?

Au Bénin, l’abandon progressif des substances chimiques qui appauvrissent la couche d’ozone a non seulement contribué à protéger la couche d’ozone pour les générations actuelles et futures mais a aussi renforcé la communauté internationale dans sa lutte contre les changements climatiques. Pendant que la communauté internationale célèbre 35 ans de protection de la couche d\’ozone, Que peut on retenir ?
Par Megan Valère SOSSOU
En cette année marquée par la pandémie de la Covid-19, avec ses difficultés sociales et économiques, le monde entier célèbre une fois encore de la Journée internationale de la protection de la couche d\’ozone, qui a lieu le 16 septembre de chaque année, 35 ans d’action déjà pour la vie.
Le thème de cette édition 2020 est, « L’ozone pour la vie ». Il nous rappelle que non seulement la crucialité de l’ozone pour la vie, mais aussi les defis pour protéger la couche d’ozone pour les générations présentes et futures.

Protection de la couche d’ozone, le Bénin s’en sort avec un bilan positif
Le Bénin en ratifiant les deux conventions et protocole mis en place par la communauté internationale s’est engagé à réduire les substances chimiques préjudiciables à l’environnement. 
Yvette Gauthé BOKO est le Point Focal National Ozone au Bénin, « le bilan est positif, le Bénin a essayé de respecter les engagements pris en éliminant toutes les substances à risque pour la couche d’ozone, à savoir Fréon 11 et Fréon 12 ». Le protocole a fixé un calendrier d\’élimination progressive de la production et de la consommation des substances concernées, selon le Point Focal National Ozone au Bénin, « le Bénin est à plus de 40 pour cent d’élimination des gaz HydroFluoroCarbures, Fréon, R-22 ». Rassurant que, le Bénin a accompagné la communauté internationale dans le cadre du nouvel amendement au protocole de Montréal, celui de Kigali relatif à la réduction de la consommation des substances comme l’hydrofluorocarbure.
Convaincu de ce que la protection de l’environnement est une affaire de tous. Yvette BOKO, souligne que la principale barrière qui existe encore à la protection de la couche d’ozone reste la commercialisation des flutes frigorigènes qui sont des réfrigérants de mauvaise qualité.
Commercialisation des réfrigérants de mauvaise qualité, un problème persistant à la protection de la couche d’ozone
Dans presque toutes les villes du Bénin, de Malanville à Cotonou en passant par Parakou, Natitingou, Bohicon et Porto-Novo, le constat est le même. Des réfrigérants de mauvaise qualité circulent. Sieur N. Calixte est frigoriste à Zakpo dans la commune de Bohicon, il témoigne être conscient du danger lié non seulement à la manipulation des différents gaz mais également de la commercialisation des flutes frigorigènes car poursuit-il, « Il peut y avoir des échappements de gaz ou des incendies dangereux à l’homme et à son environnement ».
Pour le Point Focal National Ozone, il est important qu’ils aient l’agrément recommandé et délivré par le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable pour commercialiser des réfrigérants de bonne qualité. Mais, ce que dénoncent les consommateurs est le faible pouvoir d’achat pour s’octroyer de vrais réfrigérants écolos. Dame M. Folakè est usagère de bombes aérosol insecticides, elle dispose de trois climatiseurs pour sa maison et d’un congélateur. Elle déplore les avoir payé selon ses capacités financières et dans un pays où les lois ne sont pas souvent appliquées martèle t elle. « Pourquoi l’Etat ne subventionne pas les réfrigérants pour achat s’est elle interrogée ».
Yvette Gauthé BOKO, Point Focal National Ozone a appelé au sens de responsabilité des frigoristes, des commerçants et des consommateurs précisant que force doit resté à la loi, aux arrêtés interministériels et aux décrets qui réglemente le secteur.
Protection de la couche d’ozone, une vie pour deux objectifs
Abordant les perspectives de cet engagement, Madame Yvette Gauthé BOKO a identifié la mise en œuvre de l’amendement de Kigali adopté le 15 Octobre 2016 et entré en vigueur le 1er janvier 2019 que le Bénin a ratifié le 19 Mars 2018 relatif à la réduction des substances Hydrofluorocarbures véritable gaz à effet de serre.
Selon elle, l’atteinte des deux objectifs suivants : renforcer la protection de la couche d’ozone et la lutte contre le changement climatique. A l’en croire, cela signifierait une synergie d’action avec la douane béninoise et une forte implication des consommateurs optant pour des équipements à potentiels de réchauffement global nul, avec une efficacité énergétique élevé et durable.

Pourquoi la protection de la couche d\’ozone est-elle une nécessité ?
La couche d\’ozone agit comme une barrière protectrice qui retient la plupart des rayons ultra-violets émis par le soleil. Cette protection nous est donc absolument indispensable pour pouvoir supporter le rayonnement solaire. Lorsque la couche d\’ozone s’appauvrit, les conséquences sur la santé de l\’homme sont bien réelles et se remarquent par l’affaiblissement du système immunitaire, de graves dommages aux yeux, l’accélération du vieillissement de la peau et l’augmentation des cancers de la peau.
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Gestion des déchets Biomédicaux en République du Bénin : Mise en garde du Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable

Le mode de gestion des déchets biomédicaux des formations sanitaires en République du Bénin est défaillant. C’est au vu du danger, qu’ils représentent tant pour le personnel sanitaire que pour les usagers des centres de santé publique que le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable met en garde.
Par Megan Valère SOSSOU

Le communiqué rappelle que les dispositions du décret NO 2002-484 du 15 Novembre 2002 portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux en République du Bénin ont précisé clairement les modalités d’entreposage, de transport et de traitement des déchets biomédicaux.
En tout état de cause, la police environnementale et toutes les autres forces habilités, sont instruites pour veiller au respect strict de la règlementation et sanctionner les contrevenants a-t-il souligné dans le communiqué.
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Saison pluvieuse au Nord Bénin : L’Alibori et l’Ouémé menacés par la montée des eaux

Bien qu’il soit un atout pour la culture des sols, la saison pluvieuse dans le septentrion béninois telle annoncée ne sera pas sans conséquence sur certaines communes potentiellement agricoles des départements de l’Alibori et de l’ouémé.
Par Megan Valère SOSSOU

Evolution de la hauteur d’eau au fleuve Niger
Dans un communiqué de presse en date du lundi 17 Aout 2020, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique se basant sur les analyses de l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC) a alerté les populations et les autorités des communes de Malanville, Karimama et Bonou sur un éventuel risque lié à la montée des eaux dans les bassins du fleuve Niger et de l’Ouémé.
Selon l’autorité ministérielle, malgré les sensibilisations et les mesures préventive prises par l’Agence Nationale de Protection Civile (ANPC) et les autorités départementales et communales, certains citoyens continuent de faire preuve d’imprudence en adoptant des comportements à risque. Ainsi, pour éviter l’alourdissement des dégâts d’inondation et de noyades, le ministre a rappelé aux populations l’observance des consignes relatives au respect des mesures prises par les autorités politico-administratives. Elles doivent aussi éviter la surcharge des embarcations et respecter les textes en vigueur.
Pour rappel, des relevés effectués et rendus publics par le bulletin d’alerte inondation ont indiqués, mardi 18 Aout 2020 au fleuve Ouémé, 713cm à Zangnando, 591 cm à Bonou et 402 cm à Adjonou pendant que du coté du fleuve Niger, la hauteur d’eau relevée est de 798 cm à Malanville. Selon les prévisions du système d’alerte précoce, cette situation peut s’étendre sur d’autres communes telles que Adjohoun, Athiémé, Dangbo, Grand-Popo, Lokossa, Ouinhi, Zagnanado et Zogbodomey.
De l’alerte jaune à l’orange, ces communes peuvent passer au rouge. 
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Assainissement au Bénin : Le Gouvernement opte pour des villes du Grand Nokoué propres


Par Megan Valère SOSSOU
C’est par un communiqué en date du 28 août 2020 que la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité du Grand Nokoué en partenariat avec les communes et les autorités préfectorales à informer les populations de Cotonou et de Sèmè-Kpodji que les camions bennes à ordures ménagers seront dans certains quartiers.
Une annonce qui fait suite à la première phase des activités de collecte des déchets ménagers de la Société de gestion des déchets et de la salubrité dans le Grand Nokoué (SGDS-GN) qui a débuté depuis le 1er juillet 2020 et qui se consacre aux villes de Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo et Sèmè-kpodji.

Responsabilité des citoyens résidants dans les villes du Grand Nokoué
Invitant les populations aux pratiques et comportements éco-citoyens à savoir : l’utilisation et l’entretien d’une poubelle adéquate, le recyclage des objets réutilisables, la Société de gestion des déchets et de la salubrité dans le Grand Nokoué précise dans son communiqué que les camions bennes à ordures vont passer en moyenne 3 fois par semaine dans chaque quartier pour la collecte des déchets solides ménagers.
Responsabilité de la Société de gestion des déchets et de la salubrité dans le Grand Nokoué
Pour Rappel, la Société de gestion des déchets et de la salubrité dans le Grand Nokoué a pour rôle, la pré-collecte et la collecte des déchets, l’aménagement et l’exploitation des lieux d’enfouissement sanitaire des localités de Ouèssè et de Takon, la salubrité dans toutes ses composantes. Elle s’occupe également du suivi, du contrôle informatisé de l’ensemble des prestations à réaliser de même que la mise en place d’un support informatique de cartographie et de gestion dynamique de toutes les données spatiales et géographiques. La réorganisation du cadre institutionnel de la filière, l’instauration d’un mécanisme de participation des acteurs, l’information, l’éducation ainsi que la sensibilisation de la population à travers un plan d’information, font aussi partie de ses missions.
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Recyclage des déchets plastiques en Afrique : Enjeux socioéconomiques et environnementaux


Les déchets plastiques sont reconnus comme l’un des polluants les plus dangereux au monde. En Afrique le problème devient de plus en plus alarmant et selon les estimations de l’ONU, jusqu’à 5 milliards de déchets plastiques sont mis en circulation chaque année dans le monde.

Par Megan Valère SOSSOU
DOUNTIO SAHA Ursula Doriane est enseignante de formation en thermique et énergétique, entrepreneure dans le domaine de l’énergie renouvelable, dans le recyclage des déchets plus précisément en installation et entretien des bio digesteurs pour la production du Biogaz, en installation solaire, en production et vente du charbon écologique et des pavés écologiques. Son entreprise conçue pour ce fait est Paulownia Tech. Elle nous parlera des enjeux socioéconomiques et environnementaux du recyclage des déchets plastiques.

Pourquoi le choix du nom de Paulownia Tech à votre entreprise ?
C’est le nom d’un des arbres les plus écologiques connues sur la planète terre que j’apprécie beaucoup. Originaire de la chine qui absorbe 10 fois plus le dioxyde de carbone CO2 que les autres arbres, grâce à ces feuilles, il purifie l’air et ces racines nettoient le sol et aussi ces racines travaillent comme aspirateur des déchets. Une autre particularité est qu’il s’adapte à tous les types de sol.

Rappelez nous le contexte de gestion des déchets plastique dans votre pays.
Parlant du contexte de la gestion des déchets plastique au Cameroun, selon le Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable, le Cameroun produit jusqu’à 600 000 tonnes de plastiques et face à la gravité de cette situation, le gouvernement avait interdit en 2014 l’utilisation des emballages plastiques non bio dégradables principalement ceux de faible densité et à usage unique. Malheureusement ces dernières continuent de circuler, c’est la raison pour laquelle présentement, l’accent est mis sur le recyclage. Il faut mentionner aussi que des structures produisant des déchets plastiques en grande quantité, qui s’est tout de même penchées vers le recyclage. Et donc le Cameroun compte aujourd’hui de plus en plus d’entreprise qui se lance dans la gestion des déchets plastiques.

Et quelles en sont les conséquences ?
La mauvaise gestion des déchets plastiques entraine déjà l’insalubrité des routes ce qui favorise une pollution physique et le développement aussi de certains insectes qui sont des vecteurs de maladies. Egalement on en enregistre des disparitions de certaines espèces aquatiques due à l’enchevêtrement des animaux par les emballages plastiques. Par exemple, les torture de mer au niveau d’EBODJE un village littoral du Cameroun. A Douala, il ya des pluies acides dues l’incinération des déchets plastiques. De plus, il y a la perturbation des mécanismes hormonaux et l’appauvrissement des sols.

Quelles sont les opportunités qui s’offrent à un citoyen qui se lance dans le recyclage des déchets plastiques ?
Un citoyen qui se lance dans le recyclage des déchets plastiques doit savoir qu’il le faire pour lui-même car loin d’être un secteur pourvoyeur d’emploi, c’est directement une source de revenu pour le citoyen, fortement encouragé par le gouvernement. Le citoyen a tout a gagné en se lançant dans le recyclage des déchets plastiques.
Qu’avez-vous à dire par rapport à la sensibilisation
Pour éviter les déchets plastiques, je pense qu’il faille prêcher par le bon exemple et montrer qu’on peut se faire de l’argent en protégeant la planète. Mais déjà, je rappelle que le but n’est pas que de recycler mais de stopper les plastiques.
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31 Août, Journée mondiale du blog : EcoCitoyens TV aux anges!

En cette journée mondiale du Blog, je tiens à vous remercier, lectorat francophone et francophile même anglophone que vous êtes, pour cette formidable aventure.
Selon les statistiques à moi fournies par Google Analytic, le blog EcoCitoyens TV est à 13 457 vues avec une centaine d\’articles soigneusement écrits et une dizaine de vidéos.

Il  joue ainsi un rôle à part entière dans la prise de conscience écologique en Afrique et à travers le monde car nous sommes aussi suivi dans une trentaine de pays au monde.
En raison de la situation sanitaire actuelle et de la dépendance des questions environnementales de celles sanitaires.

EcoCitoyens TV abodera désormais les sujets sur l\’environnement et la santé.
J\’avoue être très ému de vos diverses réactions et étonnants cmmentaires. Je vous remercie du fond du coeur.
Et comme toujours, je travaille à l\’instant même à vous offrir le meilleur. J\’affine d\’ors et déjà mes plumes numériques de sorte à les rendre plus savoureuses et digestes au goût des fidèles lecteurs que vous êtes.
Pour rappel, les blogs constituent de nouveaux moyens d’expression dans nos sociétés. Ils sont présents sur le net depuis 1993, Tim Berners Lee fut le premier a créé le premier site internet de l’histoire. Il devient sans doute le premier blogger de l\’histoire, sans le savoir.
Coups de gueules, coups de cœurs, journaux intimes, albums photos, vies privées, successions de liens… on trouve réellement de tout dans la planète blog que d\’aucuns nomment parfois la blogosphère.
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La JCI Bohicon Wanilo améliore le cadre de vie de Bohicon

Pour la propriété de la ville carrefour du Bénin, Bohicon, la JCI Bohicon Wanilo donne 30 poubelles. Une initiative salué vivement par le maire.
Suivez le reportage de Jonas GNANHLO ici 👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇

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Cadre de vie à Bohicon : La JCI Bohicon Wanilo fait don de 30 poubelles à la commune



La JCI Bohicon-Wanilo a une fois de plus marqué la ville carrefour d’un projet dénommé ‘’ Améliore ton cadre de vie’’.
C’était dans la matinée du vendredi 28 Août 2020 à la mairie de Bohicon. Objectif, sensibiliser sur l’hygiène de cadre de vie et procéder à la remise d’un nombre important de poubelles. Le rendu du projet s’est effectué en présence de l’autorité communale, le Maire de la commune de Bohicon Ruffino d’Almeida, le Chef-Service Environnement, le Chef de l’arrondissement I Bohicon et toute l’équipe dirigeante de la JCI Bohicon-Wanilo présidée par M. Saturnin GNAMBAKPO.
 Pour Modeste AKADJAME, Directeur du Projet il s’agit de contribuer à l’amélioration du cadre de vie de la population de Bohicon.



« Je remercie Monsieur le maire et son conseil communal» dixit Saturnin GNAMBAKPO, Président JCI Bohicon-Wanilo précisant qu’il entend avec leur collaboration mettre en œuvre d’autres projets pour le grand bonheur de la population de Bohicon.

Prenant la parole au nom du conseil communal, le maire de la commune de Bohicon salue l’initiative, « Ces poubelles viennent à point nommé. Au nom du conseil communal, je remercie la JCI en générale et la JCI Bohicon-Wanilo en particulier pour ce geste fort louable ». Il a pour finir inviter toute la population de Bohicon à fournir l’effort qu’il faut pour maintenir leur environnement toujours sain.


30 Poubelles pour la propriété de Bohicon

Trente (30) poubelles dont 20 en forme cylindrique déposables parterre et 10 autres en forme conique suspendues en l’air, viennent ainsi d’être réceptionnées.

Le chef Service-Environnement a pris l’engagement ferme de veiller au bon usage des dons reçus.

La cérémonie qui a réuni une vingtaine de participants s’est achevée à la satisfaction de tous.
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Bénin: Recrutement de 100 gardes forestiers

Au Bénin, le Ministère du cadre de vie et du développement durable lance le concours de recrutement de 100 gardes forestiers.
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Francis FAGNON opine sur le droit à l\’eau et à l\’assainissement au Bénin

Accès à l\’eau et à l\’assainissement : Etat des lieux et perspectives
Pour la 10e célébration du Droit à l\’eau et à l\’assainissement, Francis FAGNON fait le bilan et émet des propositions
Interview réalisé par Megan Valère SOSSOU
Le 28 Juillet 2020, le monde entier célebrait le dixième anniversaire de la journée du droit à leau et à l\’assainissement. En prélude à cette célébration nous recevons un acteur de ce domaine très sensible pour les populations rurales qu\’urbaines.
Veuillez bien vous présenter cher monsieur.

Je suis Francis FAGNON, Ingénieur Environnementaliste, Vice président National du Réseau Béninois du Parlement Mondial de la Jeunesse pour l\’Eau et membres actif de plusieurs OSC.
Vous qui êtes un acteur remarquable du domaine de l\’eau et de l\’assainissement, dites nous quelle appréciation faites vous de la situation actuelle du droit à l\’eau et à l\’assainissement au Bénin ?

Je voudrais rappeler que l\’eau et l\’assainissement sont indissociables mais toutes fois, pour régler les questions de discriminations de l\’assainissement de base, le Droit à l\’eau est devenu un droit distinct du Droit à l\’Assainissement. 
Ainsi, opiner sur l\’état du Droit à l\’Eau et à l\’Assainissement au Bénin, nous emmène à apprécier le niveau de réalisation de l\’ODD 6 car au regard des principes ou exigences de ce Droit , reconnu en juillet 2010 par les Nations Unie, on note une forte similitude avec  l\’ODD 6 , « Accès universel et équitable à l\’eau potable, à un coût abordable d\’ici 2030 », qui n\’est rien d\’autre que la matérialisation du Droit à l\’eau et à l\’assainissement. 
De façon générale, le Bénin peine à couvrir au plan national un taux de 45 % d\’effectivité du Droit à l\’eau et à l\’Assainissement et je rappelle que dans ses 45 % la couverture en disponibilité de l\’eau en milieu rural et urbain à elle seule fait près de 70 %.
Pourquoi le droit à l\’eau et à l\’assainissement est un droit fondamental ?

Le droit à l\’eau et à l\’assainissement puise tout son fondement dans le droit de l\’homme car l\’Eau est la vie et la vie est une chose sacrée qu\’il faut protéger contre toute nuisance.  Aucun humain ne peut s\’en passer. L\’eau est au coeur de tout développement, au coeur de l\’environnement, tout comme le droit de faire ses besoins aisément.
A vous suivre, il y a certainement des défis à relever pour la jouissance effective des communautés du droit à l\’eau et à l\’assainissement au Bénin.

Absolument, beaucoup d\’efforts restent encore à faire pour l\’effectivité du Droit à l\’Eau et à l\’assainissement au Bénin. Si au 21ième siècle, des gens continuent de boire l\’eau des marigots, des fleuves et autres, c\’est bien grave. Au regard des différents enjeux, l\’eau et l\’assainissement sont considérés comme des droits inaliénables pour tous. Des zones restent encore non atteintes comme le village sankpiti dans la commune de Djidja où les populations s\’abreuvent encore avec l\’eau du fleuve, à Okoutagba dans la commune de Bantè, c\’est pareil. A bemberekè, dans certains villages aussi, nous avions de ses problèmes là. Tout ces constats viennent compromettre les efforts consentis dans l\’effectivité de ce droit.

Quel message aviez vous, à l\’endroit des décideurs politiques notamment le l\’exécutif ?
Que le gouvernement commence par régler les questions de l\’hygiène et de l\’assainissement au même titre que celui des investissements dans l\’Eau, car Il ne s\’est à rien qu\’on investisse des milliards pour que l\’eau soit disponible en zone urbaine alors que les populations rurales s\’approvisionnent encore en eau malpropre. Il urge d\’augmenter la dotation budgétaire au secteur de l\’hygiène et de l\’assainissement pour prévenir les maladies infectieuses ou hydriques et parasitaires. Egalement, d\’aménager et valoriser les puits artésiens sur l\’ensemble du territoire national cela pourrait contribuer à la jouissance complète de ce droit.
Que direz-vous en guise de conclusion ?

Pour conclure cet entretien, je voudrais simplement nous rappeler que le Droit à l\’eau et à l\’assainissement ne sera effectif que si nous jouons notre partition en évitant les surtaxes de l\’eau en milieu rural qu\’en milieu urbain, en travaillant à rendre l\’eau disponible, salubre et de qualité acceptable, accessibles physiquement, financièrement et sans danger aucun à tous. Et c\’est la raison de notre combat.
Monsieur Francis FAGNON, nous vous remercions de votre disponibilité

C\’est moi qui vous remercie cher Journaliste.
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