Le début d\’une conscience verte Planter, Cest bien ! Entretenir, cest mieux !

Depuis son introduction dans les habitudes des béninois en 1985, il n\’arrive un premier juin que des milliers de plants soient mis en terre, chose salvatrice. D\’un gouvernement à un autre on a théâtralement assisté au même exercice. Mais à observer de près ou de loin le territoire béninois, les espèces végétales ne font que régresser de m2 en m2. Force est de reconnaître que la Journée de l\’arbre n\’a apporté aucune solution à la destruction accélérée du couvert végétal au Bénin, y compris des forêts protégées. En réalité, sur 10 000 et quelques plants mis en terre chaque année sous le prétexte de la journée de larbre, à peine 100 survivent. On pourra se demander dès lors là où le bas blesse. C\’est visiblement au niveau de l\’entretien et du suivi régulier que le problème se pose. Cependant, il urge de changer d\’approche et de méthode. Le folklore, ça fait plusieurs années que ça dure et on ne peut plus faire semblant de continuer avec la méthode classique. La pandémie du Covid 19 qui trouve son origine dans le monde écologique peut ainsi nous pousser à réfléchir à autre chose, à mettre en place un tout autre scénario.
Si non, interrogeons-nous, combien d\’hectares de forêt avons-nous restaurés ? Combien d\’espace avons-nous véritablement reboisé ? Combien sont entretenus et préservés ? Personnellement, j\’ai choisi ne mettre en terre aucun plant ce 1er juin 2020. Et pour cause, le bilan négatif du reboisement voulu, il y a 35 ans. Il y a des sites même prisés pour cet éternel recommencement. Je vous conseille de ce fait, de mettre en terre le nombre de plants que vous pourriez suivre incessamment de votre vie et là encore vous n\’aurez pas vécu inutilement. Cest alors le début dune conscience verte que je vous inculque. A vos marques, Allez-y !
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Eco-santé, quand l\’intoxication alimentaire nous ronge

Par Constance AGOSSA

Nous parlons d’intoxications alimentaires pour des maladies provoquées par des aliments contaminés. Les aliments peuvent être contaminés à tout moment de leur fabrication, transformation, distribution, conservation ou consommation.

Alors qu’il existe quelques 250 différentes sortes d’intoxications alimentaires, la plupart sont des infections provoquées par des bactéries, des virus et des parasites. Et les raisons de contamination sont également diverses. 

Séchage des produits alimentaires au bord des voies, une cause d’intoxication alimentaire parmi tant d’autres

Malheureusement, au Bénin, il sera assez facile de contracter une intoxication alimentaire le séchage des produits alimentaires au bord des voies en est aussi une raison. C’est en effet une mauvaise habitude qui prend de l’ampleur dans le rang des producteurs, transformateurs et commerçants des produits vivriers causant des préjudices à la santé humaine. 

Une exposition qui   n’indispose pas les passants, et dont les auteurs ne s’inquiètent guère. Les abords et chaussées des axes routiers bitumées sont transformés en aires de séchage des produits alimentaires. Ces produits vivriers subissent sous le regard victime et impuissant des consommateurs, la pression de la poussière, du soleil, de l’eau, des excréments des hommes, des animaux et surtout des toxiques chimiques existants en ces lieux.

La plupart des gens ont déjà eu une intoxication alimentaire ou connaissent quelqu’un qui a fait l’expérience. Il suffit d’ingérer des aliments qui ont été contaminés par des germes pour tomber malade.

Prévention contre l’intoxication alimentaire

Heureusement, il existe plusieurs façons de prévenir l’intoxication alimentaire. L’observance des normes hygiéniques autour des denrées alimentaires reste et demeure capitale. Une denrée alimentaire doit être protégée et conservée en de bons lieux. En plus, les entreprises alimentaires doivent se conformer aux règlements et aux normes appropriées, telles que HACCP. Chaque pays a ses propres règlements spécifiques que toutes les entreprises doivent respecter.

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Bilharziose : Voici comment éviter cette maladie parasitaire des eaux douces

Par Constance AGOSSA
La bilharziose est une maladie causée par une infection due à des vers parasites présents en eau douce dans certains pays tropicaux et subtropicaux du monde.
Les eaux douces sont contaminées par l\’urine ou les matières fécales animales ou humaines infectées. Ce parasite pénètre la peau humaine et entre dans le flux sanguin pour ensuite migrer vers le foie, les intestins et d\’autres organes.
La bilharziose, communément appelée schistosomiase, est une maladie parasitaire qui sévit dans les régions tropicales et subtropicales, principalement en Afrique. Elle est provoquée par des vers parasites et peut causer une infection sévère et de lourds handicaps. Elle constitue un enjeu de santé publique d’envergure mondiale, puisqu’il s’agit de la 2ème endémie parasitaire après le paludisme.
Les origines de cette maladie parasitaire
La bilharziose est causée par des vers parasites du genre Schistosoma. Trois espèces de vers sont responsables de la plupart des transmissions à l\’homme de la bilharziose : Schistosoma haematobium (bilharziose urogeÌnitale), Schistosoma mansoni et Schistosoma japonicum (bilharziose intestinale).
La bilharziose tue entre 20 000 et 200 000 personnes chaque année, selon l’Organisation mondiale de la santé qui a traité plus de 60 millions de personnes en 2014. L’OMS estimait alors le nombre de personnes nécessitant un traitement préventif à plus de 250 millions. Le continent africain concentre 80-90 % des cas de bilharziose. Elle est considérée comme une maladie tropicale négligée, c’est-à-dire une maladie répandue et confinée aux régions en développement surtout en Afrique.
Les symptômes de la bilharziose
Les symptômes sont une éruption cutanée, des démangeaisons, de la fièvre, des frissons, une toux, des maux de tête, et des douleurs abdominales, articulaires et musculaires.
Mais les premiers signes d’une infection sont des éruptions cutanées, suivies quelques semaines plus tard par de la fièvre, de la toux et des douleurs musculaires. Il existe 2 formes principales de schistosomiase :
La schistosomiase intestinale : diarrhée, sang dans les selles et douleurs abdominales en sont les signes fréquents. Dans sa forme chronique, les complications sont l\’augmentation du volume du foie et de la rate (hépatomégalie et splénomégalie).
La schistosomiase urogénitale : la présence de sang dans les urines trahit souvent la schistosomiase urogénitale, qui peut entraîner des lésions au niveau de la vessie, l’urètre et les reins. Il est également observé des retards de la croissance et du développement cognitif chez les enfants atteints et non-soignés.
Effet pour l’organisme humain
La bilharziose sévit chez les populations des régions tropicales et subtropicales vivant au contact d\’eaux stagnantes. Les pêcheurs, les femmes au cours du lavage du linge et les enfants au cours de leurs jeux, sont particulièrement exposés.
Les larves du parasite se développent dans des gastéropodes d\’eau douce et pénètrent dans l\’organisme humain par la peau. Elles sont drainées par le sang jusqu\’aux intestins et la vessie où elles produisent des œufs qui vont endommager les tissus et provoquer la réaction inflammatoire de l\’organisme. Les eaux sont contaminées par les excréments des personnes porteuses du parasite.
Quels modes de prévention ?
La lutte contre l’endémie passe par l’assainissement des eaux stagnantes, la lutte contre les gastéropodes vecteurs du parasite, ainsi que la prévention auprès des populations des zones endémiques. Quant aux voyageurs en zone tropicale et subtropicale, ils doivent éviter de se baigner dans les lacs, les mares et les rivières. Il existe un traitement médical possible avec l’aide de votre médecin.
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JOURNEE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT 2020 : La santé de la biodiversité pour un monde sain

Par Constance AGOSSA
L\’Organisation des Nations Unies, consciente que la protection et l\’amélioration de l\’environnement est une question d\’importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique à travers le monde, a désigné le 5 juin comme Journée mondiale de l\’environnement. La célébration de cette journée permet de développer les bases nécessaires pour éclairer l\’opinion publique et donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l\’amélioration de l\’environnement. Depuis son lancement en 1974, cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public largement célébrée dans le monde entier.
Le thème de la journée mondiale de l’environnement, le 5 juin 2020, est la biodiversité. C’est un appel à l’action pour lutter contre la perte accélérée d’espèces et la dégradation du monde naturel. Un million d’espèces végétales et animales sont menacées d’extinction, en grande partie à cause des activités humaines. La Journée mondiale de l’environnement nous invite à repenser la manière dont nos systèmes économiques ont évolué et l’impact qu’ils ont sur l’environnement.
La maladie à coronavirus (COVID-19) a montré que la santé de la biodiversité est au fait liée à notre santé. Environ 60 % de toutes les maladies infectieuses chez l\’homme sont des zoonoses, c\’est-à-dire qu\’elles nous parviennent par l\’intermédiaire des animaux.
L’émergence de la COVID-19 a mis en évidence le fait que lorsque nous détruisons la biodiversité, nous détruisons le système qui soutient la vie humaine. Plus un écosystème est riche en biodiversité, plus il est difficile pour un agent pathogène de se propager rapidement ou de dominer. La perte de biodiversité offre la possibilité aux agents pathogènes de passer des animaux aux êtres humains. 
En 2016, le Programme des Nations Unies pour l\’Environnement (PNUE) a signalé que l\’augmentation des épidémies de zoonoses dans le monde était un sujet de préoccupation : 75 % de toutes les maladies infectieuses émergentes chez l\’être humain sont des zoonoses ; et ces zoonoses sont étroitement liées à la santé des écosystèmes.
Qu’est-ce que la biodiversité et pourquoi est-ce important pour nous ?
La biodiversité est une toile complexe et interdépendante, au sein de laquelle chaque membre joue un rôle important. Des écosystèmes sains, riches en biodiversité, sont essentiels à l’existence humaine. Les aliments que nous consommons, l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, bon nombre médicaments qui sauvent des vies et le climat qui rend notre planète habitable proviennent tous de la nature. Les écosystèmes soutiennent la vie humaine de multiples façons, en purifiant l’air et l’eau, en assurant la disponibilité d’aliments nutritifs, de médicaments et de matières premières naturels tout en réduisant les catastrophes. Chaque année, les plantes marines produisent plus de la moitié de l\’oxygène de notre atmosphère et un arbre mature purifie notre air, absorbant 22 kilos de dioxyde de carbone, libérant de l\’oxygène en échange. Malgré tous les avantages que nous apporte notre nature, nous la maltraitons toujours, c\’est la raison pour laquelle nous avons besoin d\’une Journée mondiale de l\’environnement, dont le pays hôte en 2020 est la Colombie. 
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La convention internationale sur la diversité biologique mise à mal.

Entrée en vigueur en 1993, la Convention sur la diversité biologique (CBD) qui a été ratifiée jusquà présent par 196 Etats reste et demeure une belle occasion pour défendre la diversité biologique, lutilisation durable des ressources naturelles et la protection des ressources génétiques.
Pourtant, on continue de compter quelques indécis à la cause écologique dans un monde où l\’importance de la diversité biologique pour le présent et pour les générations futures nest plus à démontrer. De plus en plus, certaines activités humaines contribuent à réduire le nombre despèces vivantes à travers une agriculture intensive et des épandages massifs, de produits phytosanitaires, une pêche intensive et élevage industriel, une chasse d\’espèces protégées et une déforestation accrue.
La biodiversité englobe l\’ensemble des espèces animales et végétales vivantes sur terre (et dans les mers). La biosphère abriterait entre 5 et 30 millions despèces (estimation). Environ 1,7 million despèces animales sont répertoriées, et chaque année de nouvelles espèces sont répertoriées. Malheureusement, de nombreuses espèces disparaissent également, souvent à cause des actions irresponsables de la société humaine.
Dans un contexte mondial marqué par la pandémie du Covid-19, où les rassemblements humains sont impossibles pour célébrer la journée mondiale de la biodiversité, des actions symboliques sont encouragées. 
A savoir : de reconsidérer nos relations avec les milliers d\’oiseaux migrateurs qui viennent chez nous et à entreprendre des initiatives locales pour les protéger ainsi que leurs habitats. Egalement, d\’intensifier nos actions tendant à les protéger et à protéger leurs habitats qui sont en perpétuel déclin presque partout à travers le monde.
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Prévisions agro-hydro-climatiques de la campagne agricole 2020

La situation agro climatique que connait l’Afrique reste préoccupante et les risques d’exacerbation demeurent fortement remarquables face à la récurrence des extrêmes climatiques (sécheresses et inondations). Les agriculteurs assistent à un changement progressif du calendrier agricole avec pour conséquence un net décalage de la date de semis comparativement à la situation ancienne. Toujours à cause de la variabilité climatique et du défaut de prévisions agro climatiques précises, des zones de production vivrière se voient inondées et la crue fait son lot de sans-abris qui se compte par centaines. Une situation qui laisse planer un grand risque sur le pari de la sécurité alimentaire, aggravée par le nouveau coronavirus, le Covid 19 avec toutes ses conséquences dévastatrices de la production agricole voire fatales aux différentes communautés de l’Afrique et précisément du Bénin.
Dans sa dynamique de lutte contre le réchauffement climatique le Centre Régional AGRHYMET du CILSS, le Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement (ACMAD), les services météorologiques et hydrologiques (SMNH) des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad, les Organismes des Bassins, avec la collaboration de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) ont fait des prévisions. 

 Une saison des pluies 2020, globalement humide.
En effet, des quantités de pluies supérieures ou équivalentes aux moyennes saisonnières 1981-2010 sont attendues sur toute la bande sahélienne. Un démarrage précoce à normal, une fin tardive à normale, des séquences sèches plus courtes en début de saison et moyennes vers la fin de saison, et des écoulements globalement moyens à supérieurs à la moyenne sont attendus.
Les grandes tendances de ces prévisions
Pour le cas du Bénin, deux tendances paramétriques clés ci-après se dégagent de la saison des pluies 2020 :
• Des quantités de pluies globalement supérieures aux cumuls moyens de la période 1981-2010 sont attendues sur la bande sahélienne et soudanienne allant du Tchad à la façade Atlantique, notamment sur la partie Sud du Tchad, la bande agricole du Niger, le Burkina Faso, la partie agricole du Mali, le Sud de la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, le Cap-Vert, le Nord de la Guinée, les parties extrême Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Benin et du Nigéria.
Des dates de début de saison précoces à normales sont probables sur les parties Centre et Est du Sahel, notamment sur le Sud-est du Mali, le Burkina Faso, les bandes agricoles du Niger et du Tchad et sur les parties Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Benin et du Nigeria.
Des recommandations à l\’endroit de tous les acteurs agricoles
En outre, il est recommandé aux agriculteurs, éleveurs, autorités, gestionnaires des ressources en eau et de l’hydro-électricité, Projets, Organisations Non Gouvernementales et Organisations Paysannes qu’au regard du caractère globalement humide attendu de la saison des pluies, de soutenir au prime abord, le déploiement de techniques d’augmentation de rendements des cultures, à travers l’apport des fertilisants (fumure organique et engrais minéral) et la mise en place de variétés à haut rendement. Ensuite de renforcer les dispositifs d’encadrement et d’assistance agro-hydro-météorologiques des producteurs ; puis de faciliter aux producteurs l’accès aux semences améliorées, notamment celles à haut rendements. Et enfin d’exploiter les eaux disponibles, à travers la promotion de l’irrigation, des cultures de décrue et de l\’aquaculture, en particulier dans les plaines inondables.
Rappelons que ces prévisions saisonnières 2020 sont basées sur la configuration actuelle et future des Températures de Surfaces des Océans (TSO), les prévisions des grands centres mondiaux, les sorties des modèles statistiques et dynamiques et les connaissances des experts sur les caractéristiques du climat dans la région.
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Covid-19 : Un mince répit pour la planète Terre

Il y a trois mois que le Covid-19 changeait de statut. Alors que certains le qualifiaient encore d’épidémie à foyer multiple, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a officiellement déclaré que le nouveau coronavirus passe d’épidémie à « pandémie ». Pour cause sa propagation à l’échelle mondiale et la hausse du nombre total de personnes infectées. Pour lutter contre ce fléau, certains pays ont mis sur pied des mesures radicales. La conséquence imprévue de l’une de ces mesures qu’est le confinement, c’est la diminution spectaculaire des émissions de gaz à effet de serre, gaz qui contribuent au réchauffement climatique de la planète. Ainsi, pendant que la pandémie sévit et que les scientifiques s’échinent à trouver des solutions pour lutter contre elle, la planète bénéficie d’un petit moment de répit.
Le coronavirus, une bonne nouvelle pour la planète
Réduction du transport routier, baisse du trafic aérien, confinement des populations, diminution de la consommation et arrêt temporaire du fonctionnement des usines : depuis l’avènement du covid-19, plusieurs États ont décidé de fermer leurs frontières et d’arrêter temporairement leurs activités économiques. Cette pandémie ainsi que les mesures prises pour la contenir ont, non seulement provoqué un ralentissement de l’économie mondiale, mais elles ont également entraîné des bénéfices inattendus sur le climat. Le coronavirus a sans doute un effet positif évident sur l’environnement. Depuis le début de la crise sanitaire, avec la baisse des activités anthropiques, on constate une réduction de la pollution atmosphérique et de la température moyenne à la surface de la terre. Un mince répit éphémère ou durable ?
Impact sur l’environnement à long terme
Bien que la crise sanitaire actuelle soit perçue comme bénéfique pour l’environnement, cette situation ne sera que de courte durée. En réalité, la relance des activités économiques après la pandémie pourrait induire une augmentation des rejets de polluants dans l’atmosphère. Ceci, surtout si les pays touchés comme la chine décident d’investir dans les énergies fossiles pour relancer plus rapidement leurs économies. « Les réductions d’émissions liées au coronavirus ne sont pas structurelles. Elles vont disparaître dès que le transport de biens et de personnes sera rétabli après la pandémie » signale le chercheur Joeri Rogelj. Un scénario similaire à celui des années 2008 lors de la crise financière serait donc à craindre. D’autre part, les nombreux efforts consentis par les États pour protéger l’environnement, en particulier les mesures visant à limiter le réchauffement climatique sont en passe d’être réduire à néant. Des scientifiques s’accordent à dire qu’il existe un risque majeur de rebond après la relance des activités à la fin de la pandémie.
Pendant que de nombreux pays sont rentrés en phase de déconfinement partiel ou total cette semaine, les conséquences économiques, sociales et politiques de la pandémie du covid-19 restent colossales. Au même moment, l’environnement semble être la nouvelle proie des géants du monde.
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Des gorilles surpris en train de chanter et… de péter pour la première fois en vidéo

Un pétit gorille robotisé iintègre la communauté des gorilles sauvages d’Ouganda


Une animatronique plus vraie que nature en forme de bébé gorille nous offre aujourd\’hui des images inédites : des gorilles sauvages en train de chanter et de péter. Du jamais vu auparavant!
Une animatronique, c\’est une créature robotisée que l\’on peut mouvoir à distance. C\’est l\’astuce utilisée par une équipe américaine de John Downer Productions pour s\’infiltrer chez les gorilles sauvages des montagnes et filmer leur intimité. Les scènes se jouent dans un sanctuaire pour animaux, en Ouganda. Elles montrent notamment pour la première fois, des singes qui chantent autour d\’un repas et qui pètent après avoir mangé.
Cliquez sur le lien ci-dessous
https://youtu.be/podn2Szo1ls
L’animatronique de l’équipe américaine de John Downer Productions sera-t-elle acceptée parmi les gorilles sauvages d’Ouganda ? © John Downer Productions, YouTube
Pour en arriver là, l\’équipe a conçu un petit gorille plus à même de s\’intégrer à un groupe qu\’un adulte qui aurait suscité plus de méfiance plus vrai que nature. Elle a notamment travaillé sur les yeux de l\’animatronique. Car chez les gorilles sauvages, la communication par contact visuel revêt une extrême importance.
Ainsi l\’espion était capable de détourner les yeux en signe de respect envers les gorilles plus âgés. De quoi réussir à se faire accepter sans susciter de peur dans le groupe. Il pouvait aussi se frapper la poitrine comme le font les vrais singes. Il a d\’ailleurs attiré un autre jeune gorille qui s\’est précipité vers lui en imitant ce geste. Comme une invitation au jeu.
Des gorilles surpris en train de chanter et… de péter pour la première fois en vidéo
Pourquoi les gorilles chantent-ils ? la question mérite d\’être posée.
Cliquez sur le lien ci-dessous
https://youtu.be/tQ9zy5vMX0Q
Un extrait du reportage « Nature : Spy in the Wild 2 » tourné par l’équipe américaine sur lequel on surprend des gorilles en train de chanter… et de péter. © Nature on PBS, YouTube
En 2016, une étude réalisée au Congo avait déjà montré que les gorilles avaient l\’habitude de chanter en mangeant. Des enregistrements sonores avaient pu être recueillis. Et ils avaient suggéré que les gorilles mâles chantent d\’autant plus qu\’ils apprécient leur nourriture. Peut-être une façon de rassurer le groupe sur la qualité et la quantité de ce que ces leaders mangent.
Protéger les singes d’Afrique grâce à la technologie  Jane Goodall a dédié sa vie à l’étude et la protection des primates. Aujourd’hui son institut travaille quotidiennement sur des projets utilisant la technologie moderne pour mieux préserver l’environnement. Dans la jungle, les tablettes et smartphones se découvrent ainsi une autre utilité, comme vous pourrez le voir durant cette vidéo.
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Site archéologique de Agongointo : Une richesse éco-touristique en agonie

Au Bénin où les sites touristiques sont réputés très agréables, il y en a qui se dégradent au jour le jour. Le cas du site touristique de Agongointo dans la commune de Bohicon en est une preuve.  Pendant que des alertes coulaient de part et d\’autre sur son état dégradant, nous nous sommes rendus sur le site pour nous enquérir de la situation que nous n\’avons pas cru un seul instant.
Mais, visiblement, cest à un site en état de délabrement avancé et touristiquement mal mis en valeur que nos yeux ont eu droit.
Ce site touristique de la ville de Bohicon qui a connu ses heures de gloire en attirant du beau monde, n\’a plus fière allure. Même à bas prix à l\’entrée, cette richesse naturelle mal entretenue par les hommes qui le gèrent, est désormais rarement fréquentée par les populations dorénavant et pire par les touristes étrangers.
Selon les informations recueillies des sources généralement bien informées, une éventuelle mauvaise gestion faite de népotisme et de détournement de fond serait à la base. 
«Nous ne pouvons nous prononcer. Nous n\’avons pas l\’autorisation de l\’autorité de tutelle », a fait savoir l\’un des agents rencontrés sur le site lors de notre discrète enquête.
Rappelons que le site dont il sagit est un village souterrain de Agongointo-Zoungoudo au centre du Bénin. Situé dans la commune de Bohicon, département du Zou, à 115 km de Cotonou et à 9 km d\’Abomey. Il a été découvert en février 1998 à l\’occasion des travaux de construction d\’une rocade par une société danoise. 
Sur une superficie de 7 hectares, l\’ensemble est constitué par une série de caves d\’argile ferralitique situées environ 10 mètres sous terre. Construites depuis le XVIe siècle sous le règne de Dakodonou, second roi d\’Abomey, ces 52 maisons auraient servi d\’habitations (salons, chambres à coucher, salles de cuisine, puits, etc.) et de refuge à des guerriers.
Cet héritage historique qui s\’évapore peu à peu et sur lequel nous attirons l\’attention des uns et des autres surtout de l\’Etat central n\’est pas qu\’une richesse archéologique et écologique. Il met aussi en valeur le culte vodou, l\’exemple du fétiche Dan auprès d\’un figuier étrangleur enroulé autour d\’un baobab en est une preuve. 
Est ce un désert de compétence ? Nous ne saurions le dire.
Toujours est-il que les habitants de la grande ville Carrefour du Bénin, continuent d\’espérer à une amélioration de l\’état du site. Dailleurs confient-ils, il faut une alternance au niveau du pouvoir local pour redorer le blason de ce jadis attractif site éco touristique de leur localité actuellement en détresse.
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Possibilité de financement pour une intervention de recherche rapide contre la COVID-19

La présente possibilité de financement s’inscrit dans la foulée des efforts déployés par le gouvernement du Canada pour s’attaquer rapidement aux problèmes de santé causés par la pandémie de COVID-19. Le financement facilitera la réalisation rapide et opportune de recherches adaptées à l’état actuel de la pandémie au Canada et dans le monde. Ces recherches viseront à ralentir et à enrayer la propagation de la COVID-19.
Les conditions ci-dessous doivent être remplies pour qu’une demande soit admissible au financement du CRDI.
L’équipe doit inclure des chercheurs établis au Canada et des chercheurs établis dans des pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI), selon la définition du Comité d’aide au développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) – tous les pays énumérés sont admissibles.
Dans les équipes dont les recherches seront réalisées dans plus d’un PRFI, au moins un chercheur doit figurer comme candidat principal dans chacun des pays.
Pour les équipes comportant des sous-bénéficiaires (c’est-à-dire des personnes qui reçoivent indirectement des fonds du CRDI), les établissements des sous-bénéficiaires doivent être indiqués et décrits par le candidat principal.
Date butoir: 11 mai 2020
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