Consommation insuffisante de légumes : une formation des médias pour inverser la tendance
Malgré les recommandations de l’OMS, la consommation moyenne de légumes dans le pays reste inférieure au seuil de 400g/jour, exposant les populations à divers risques sanitaires. Pour répondre à cette problématique, l’Université de Wageningen, en collaboration avec le projet CASCADE de CARE Bénin-Togo à travers la composante 2 du projet SAFEVEG a initié une session de formation des professionnels des médias.
Consommation des légumes
Cet atelier de formation qui se tiendra prochainement dans le septentrion a pour objectif de renforcer les capacités des professionnels des médias sur l’importance de la consommation des légumes et les bonnes pratiques culinaires et d’hygiène qui y sont liées.
L’atelier, organisé avec l’appui de plusieurs partenaires nationaux dont la FeRCAB, le REMAPSEN, l’Unamel-Bénin, et l’UNPM-B, s’inscrit dans une dynamique de sensibilisation sur les enjeux nutritionnels au Bénin. Il permettra aux journalistes de mieux comprendre les enjeux liés à la production maraîchère, à la qualité sanitaire des légumes et à la communication nutritionnelle adaptée au contexte béninois.
Megan Valère SOSSOU
L’EFI Casablanca célèbre la réussite de la 4e édition des Olympiades Handisport
C’est une édition haute en émotions et en engagement que vient de vivre l’École Française Internationale de Casablanca (EFI), les 15 et 16 mai, à l’occasion de la quatrième édition de ses Olympiades Handisport. Organisée dans le cadre de la Semaine Olympique et Paralympique, la manifestation a, une fois de plus, transformé le campus secondaire de l’établissement en un véritable terrain de partage, d’effort et de dépassement de soi.Un événement placé sous le signe de l’inclusion et de la solidarité.
Vue d’ensemble
L’événement a réuni des élèves valides et en situation de handicap autour d’activités sportives inclusives, avec le soutien de partenaires associatifs tels que l’Association Marocaine des Enfants Sourds (AMES) ou Al Mostaqbal. Plus qu’une simple compétition, cette rencontre a offert aux jeunes une leçon vivante de solidarité et de respect de la différence.
Encadrés par 5 enseignants de l’EFI et une dizaine de bénévoles du milieu associatif, 16 équipes mixtes de 4 enfants ont relevé les défis de 8 activités sportives adaptées. La coopération a été le fil rouge de ces épreuves, où chaque élève, quelles que soient ses capacités, a pu s’exprimer et contribuer à la réussite collective.
« L’idée n’est pas de faire une compétition en tant que telle, c’est vraiment d’apprendre à vivre ensemble. L’école a un rôle essentiel à jouer pour faire émerger une génération consciente des défis liés à la mobilité, à l’accessibilité et au respect de tous. », a rappelé Thomas Saene, proviseur de l’établissement.
La cérémonie de clôture, marquée par la présence de Pascale Trimbach, Consule Générale A.I de France à Casablanca, a salué l’engagement exemplaire de toute la communauté éducative et des associations partenaires dans la promotion du handisport.
Les élèves de la cinquième et de la seconde ont été sensibilisés tout au long de cette édition à travers divers ateliers et échanges, renforçant ainsi la mission citoyenne de l’EFI : favoriser l’ouverture d’esprit et faire évoluer le regard des plus jeunes sur le handicap.
A noter que cette action s’inscrit pleinement dans l’esprit de la Semaine Olympique et Paralympique, qui vise à utiliser le sport comme outil pédagogique et à faire découvrir aux élèves les disciplines olympiques et paralympiques. Au-delà des performances, ce sont les valeurs d’entraide, d’égalité et de courage qui ont triomphé sur les terrains de l’EFI.
5e Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin : un appel à la mutualisation pour la conformité des pratiques et la recherche de l’excellence
Sous le haut parrainage du Ministère de la Santé et avec le soutien de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Association des Cliniques Privées du Bénin (ACPB) a lancé ce vendredi 16 mai 2025 au palais des congrès de Cotonou, les 5èmes Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin. Placées sous le thème « Mutualisation pour tendre vers la conformité et l’excellence dans les cliniques privées », ces journées ont pour ambition de renforcer la qualité et la régulation du secteur privé de santé au Bénin.
Allocution du Président de l’ACPB
A la cérémonie d’ouverture, le président de l’ACPB, le Dr Josias Sohinto, a insisté sur l’importance d’une dynamique collective. « Face aux exigences grandissantes du secteur, la mutualisation des efforts n’est plus une option, mais une nécessité », a-t-il souligné, appelant les cliniques privées à se fédérer pour mieux répondre aux enjeux du financement, de la qualité des soins et de la gouvernance.
Cette vision est partagée par les autorités sanitaires. La Dr Sibylle Assavedo, représentant le ministre de la Santé, a rappelé que le secteur privé assurait la majeure partie de l’offre de soins au Bénin. « C’est un partenaire clé de l’État, et pour cela, il doit être bien encadré, structuré et responsabilisé », a-t-elle expliqué. Elle a encouragé les initiatives de mutualisation, notamment dans les achats groupés et la gestion logistique, considérant celles-ci comme des pistes pour améliorer la performance et la durabilité des cliniques privées.
De son côté, le président de l’Ordre national des Médecins du Bénin, le Dr Abou Adegbindin, a mis en exergue le rôle crucial de la conformité aux normes et à l’éthique médicale. « Respecter les règles, c’est investir dans la crédibilité et la sécurité des patients », a-t-il affirmé, en insistant sur la nécessité d’une formation continue adaptée et d’une certification rigoureuse des structures.
DéroulementPanel
Le représentant résident de l’OMS au Bénin, le Dr Jean Kouamé Konan, a souligné le poids du secteur privé dans le domaine de la santé en Afrique. « Entre 40 et 60 % des soins sont dispensés par le privé dans notre région », a-t-il rappelé, avant d’inviter à mieux intégrer ce secteur dans les plans nationaux de santé, en garantissant qualité, coordination et accès équitable aux services.
La conférence inaugurale, animée par le Dr Lafif Mousse, président de la Plateforme du secteur sanitaire privé, et le Dr Emmanuel Ewagnignon, a offert un cadre d’échanges autour de la réforme en cours du secteur privé de santé et des opportunités qui en découlent.
Par la suite, plusieurs panels ont exploré des sujets essentiels, tels que le financement, la qualité des services hospitaliers, l’optimisation des cliniques, les transferts de compétences, la mutualisation du parcours de soins, ainsi qu’une communication poignante sur les tiers payants et les assurances santé.
Les échanges ont bénéficié de l’expertise de professionnels et universitaires de renom, dont le professeur Rith Pascal Adjoua, venu de Côte d’Ivoire, qui a contribué à les rendre encore plus enrichissants.
Les 5èmes Journées Nationales des Cliniques Privées s’achèvent aujourd’hui, avec de nouvelles communications à venir et une soirée de gala qui viendra couronner ces journées riches en débats et en perspectives. Cette édition confirme la volonté commune des acteurs privés de santé au Bénin d’œuvrer à un secteur structuré, performant et respectueux des normes, au bénéfice des populations.
Mahugnon Josué TCHAGNONSI
Afrika Vuka Day 2025 : REC Bénin mobilise pour la souveraineté énergétique
À l’occasion de la campagne Afrika Vuka Day, le Renewable Energy Coalition (REC Bénin) a tenu dans l’après-midi du 14 mai 2025 une conférence de presse à la salle American Corner l’Université d’Abomey-Calavi. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique continentale visant à promouvoir une transition énergétique juste, citoyenne et résolument tournée vers les énergies renouvelables. L’événement a rassemblé journalistes, acteurs de la société civile et jeunes militants climatiques autour d’une conviction commune : l’Afrique doit reprendre le contrôle de son avenir énergétique.
Cérémonie d’ouverture
Dans son intervention introductive, le Coordonnateur de REC Bénin, Tabaraka Bio Bangana, a rappelé le sens profond d’Afrika Vuka Day : porter haut la voix des peuples africains en faveur d’un modèle de développement libéré des énergies fossiles et ancré dans les réalités locales. Il a présenté l’édition 2025 comme une étape stratégique de mobilisation dans la perspective de la Journée de l’Afrique, célébrée chaque 25 mai.
Prévue cette année à la Porte du Non-Retour à Ouidah, la célébration mettra en lumière la résilience des peuples africains face aux liens historiques, mais aussi leur volonté de se réapproprier les leviers de leur développement, notamment sur le plan énergétique. « À travers des activités créatives et culturelles, nous voulons démontrer que notre indépendance passe aussi par l’énergie que nous consommons et contrôlons », a-t-il précisé.
Le Coordonnateur a par ailleurs relayé les messages clés de la campagne : l’échec des énergies fossiles à garantir un avenir durable, la nécessité d’investir dans le potentiel immense des énergies renouvelables en Afrique, et l’urgence de soutenir les initiatives portées par les communautés elles-mêmes. Le ton est donné : « Une transition juste doit mettre les populations au centre – pas le profit ».
Atelier en cours
Une jeunesse formée et prête à agir
Christian Hounkannou, Coordonnateur de 350.org pour l’Afrique francophone, est revenu sur la formation internationale Renew Our Energy, tenue en avril dernier au Brésil. Cette rencontre a réuni près de 350 jeunes activistes venus de différents pays africains. L’objectif était d’outiller une nouvelle génération de leaders climatiques pour mieux défendre les droits énergétiques des communautés à la prochaine Conférence des Parties (COP 30), également prévue à Belém au Brésil en novembre 2025.
Les échanges ont porté sur les modèles d’adaptation et d’atténuation des effets climatiques, notamment l’agroforesterie, la cuisson propre ou encore l’énergie solaire. L’une des thématiques majeures abordées fut la souveraineté énergétique. « Qui contrôle notre énergie aujourd’hui ? Certainement pas nos communautés. Si nous n’arrivons pas à contrôler notre énergie, cela veut dire que nous ne sommes pas indépendants », a-t-il martelé, appelant à un renversement des modèles de gouvernance énergétique.
Loin d’une approche technocratique, les discussions ont mis en évidence les défis éducationnels, politiques et financiers qui freinent l’essor des énergies renouvelables sur le continent. Le manque d’éducation des populations sur les enjeux énergétiques, l’absence de volonté politique dans certains États, ainsi que les difficultés d’accès aux financements ont été identifiés comme des freins majeurs. Pour y remédier, le plaidoyer citoyen et la construction d’alliances stratégiques avec des partenaires crédibles sont jugés indispensables.
Médias, réseaux et société civile en action
Au-delà de la mobilisation des jeunes, la conférence de presse a également permis de présenter des acteurs et réseaux clés œuvrant à la promotion de la justice climatique en Afrique. Michael Tchokpodo, Coordonnateur du Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), a retracé l’historique de son organisation, née en 2020 sur les cendres du REMASTP (Réseau des Médias pour la lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme).
Le REMAPSEN a choisi d’élargir son champ d’action pour répondre de manière plus globale aux défis de santé et d’environnement. Aujourd’hui composé de plus d’une trentaine de journalistes issus de divers supports (radio, télévision, presse en ligne, réseaux sociaux), le réseau intervient dans plusieurs pays africains avec l’ambition de renforcer les capacités médiatiques sur les questions climatiques et énergétiques. « L’information est un levier de transformation. Nous devons amplifier les voix qui proposent des solutions locales crédibles », a déclaré M. Tchokpodo.
Présent à cette rencontre, Carin Atonde, Directeur Exécutif de Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE Bénin) et Coordonnateur du Réseau des Organisations pour le Développement des Énergies Renouvelables (RODER), a témoigné du rôle que jouent les organisations de la société civile dans la promotion des énergies propres. Pour lui, l’engagement de JVE Bénin aux côtés de REC Bénin pour cette édition de la Journée Africaine explique une convergence naturelle des luttes.
Photo de famille
Une dynamique panafricaine en marche
À travers toutes les interventions, un message fort s’est dégagé : l’Afrique n’a pas vocation à reproduire les erreurs des pays industrialisés. Elle peut et doit emprunter une voie propre, durable et équitable en matière d’énergie. Pour cela, la construction d’une souveraineté énergétique passe par la mobilisation des communautés, l’implication des jeunes, la sensibilisation des médias, et la coopération entre organisations locales et internationales.
Mahugnon Josué TCHAGNONSI
Ibila Djibril : Un expert chevronné à la tête de la Direction Générale de l’Environnement et du Climat du Bénin
Le Bénin vient de se doter d’un nouveau Directeur Général de l’Environnement et du Climat (DGEC) : Ibila Djibril, une figure bien connue du monde de l’environnement, à la fois sur le plan national et international.
Ibila Djibril est reconnu pour sa rigueur, son affabilité et son engagement constant en faveur des causes environnementales. Originaire de Gogounou, dans le département de l’Alibori au nord du Bénin, il a gravi, au fil des années, tous les échelons de l’administration environnementale béninoise grâce à un parcours marqué par la compétence et la détermination.
Un solide parcours académique et professionnel
Titulaire d’un Diplôme d’Études Professionnelles Approfondies (DEPA) en Gestion de l’Environnement obtenu à l’Université d’Abomey-Calavi, il détient également un DESS en Droit des Affaires ainsi qu’un Master 2 en Droit des Sociétés et Fiscalité de l’Université Nationale du Bénin. À cela s’ajoute une formation à l’Université Senghor d’Alexandrie en gestion de l’environnement, renforçant ainsi son profil multidisciplinaire entre droit, fiscalité et développement durable.
Professionnel de l’environnement depuis plus de deux décennies, Ibila Djibril a occupé des postes de haute responsabilité :
Directeur de la Prévention des Pollutions et de la Gestion des Risques Environnementaux (2008-2012) ;
Conseiller Technique à l’Environnement et à la Protection de la Nature au Ministère de l’Environnement (2012-2014) ;
Coordonnateur de projet de renforcement des capacités environnementales au Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable.
Une carrière internationale et des négociations déterminantes
Sur le plan international, Ibila Djibril est une figure incontournable des négociations climatiques. Point Focal National du Bénin auprès de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) de 2006 à 2022, il a participé activement aux discussions majeures sur le régime climatique post-2012, sur le Mécanisme pour un Développement Propre (MDP), ainsi que sur les mécanismes de financement de l’adaptation et de l’atténuation.
Présent lors de la Conférence de Copenhague, il n’a pas hésité à défendre vigoureusement les intérêts africains, dénonçant notamment des arrangements sur le marché du carbone jugés défavorables aux pays en développement.
Membre du Groupe d’experts des pays les moins avancés (LEG) depuis 2007, dont il a été vice-président, Ibila Djibril a également présidé le Conseil d’Administration du Fonds Mondial pour le Changement Climatique.
Une vision pour l’avenir
Aujourd’hui, à la tête de la DGEC, Ibila Djibril entend mettre son expérience technique, son réseau international et sa vision stratégique au service d’une action climatique plus forte et d’une gouvernance environnementale plus ambitieuse au Bénin. Sa nomination est perçue comme un signal positif pour les acteurs de la société civile, du secteur privé et des partenaires internationaux engagés dans la transition écologique du pays.
Megan Valère SOSSOU
Intox : Le rectangle de couleur sur le tube de dentifrice n’indique pas sa composition
Une vieille intox ressurgit sur les réseaux sociaux : selon une publication virale, la couleur du petit rectangle au bas des tubes de dentifrice révélerait la nature de leur composition. Rouge, noir, bleu ou vert : ces couleurs seraient censées indiquer si le dentifrice est « naturel », « chimique », ou contient des « médicaments ». Cette affirmation est fausse.
Capture d’écran
La publication en question montre trois tubes de dentifrice marqués de rectangles de différentes couleurs (rouge, noir, bleu), accompagnés d’un message affirmant que le vert signifie « 100 % naturel », le bleu, « naturel avec des composants médicinaux », le rouge, « naturel et chimique » et le noir, « entièrement chimique ».
Une rumeur persistante, mais infondée
Non seulement cette interprétation est scientifiquement erronée, mais elle repose sur une totale méconnaissance du processus de fabrication des emballages.
Ces rectangles, appelés repères de découpe ou marques de repérage, n’ont aucun lien avec la composition du produit. Ils servent uniquement aux machines d’emballage dans les usines. Ces repères visuels permettent aux capteurs de détecter avec précision où découper, remplir ou sceller le tube pendant le processus de fabrication.
À quoi servent réellement ces rectangles ?
Le choix de la couleur varie selon les besoins de contraste pour la détection optique, et non en fonction du contenu du tube. Une vidéo explicative (en anglais) réalisée par une entreprise spécialisée en machines d’emballage permet de mieux comprendre ce fonctionnement : voir la vidéo.
Ces marques sont présentes sur de nombreux autres produits, des emballages de cosmétiques aux sachets alimentaires, et leur usage est purement technique.
L’idée qu’un dentifrice est « naturel », « chimique », ou « médicamenteux » sur la seule base d’une bande colorée est donc infondée. En réalité, la composition exacte du dentifrice est inscrite sur son emballage, dans la liste des ingrédients, comme l’exige la réglementation.
La plupart des dentifrices contiennent du fluorure, une substance qui renforce l’émail dentaire et réduit les risques de caries. Bien qu’il s’agisse d’un composé chimique, le fluorure est naturellement présent dans l’eau, l’air et le sol. Certains dentifrices dits « naturels » choisissent de ne pas en contenir, mais cela reste un choix de formulation indiqué sur l’étiquette – pas par un code couleur invisible au consommateur.
En résumé, il faut retenir que les rectangles colorés au bas des tubes de dentifrice ne révèlent en rien leur composition. Ils sont des repères techniques destinés aux machines de production. Pour connaître les ingrédients d’un dentifrice, fiez-vous à l’étiquette, pas aux rumeurs sur Internet.
Megan Valère SOSSOU
AQSAEP Project: A charter of best practices to guide agroecology in Benin
As part of the implementation of the Quality Assurance and Financial Management of Smallholder Agroecology Systems from Farm to Fork (AQSAEP) Project, Les Jardins de l’Espoir organized a workshop in Ouidah to present the diagnostic study and validate the AQSAEP charter.
Funded by the Global Greengrants Fund (GGF) on the recommendation of the Agroecology Fund (AEF), this project aims to ensure a healthy and sustainable production and consumption system for both consumers and producers.
The workshop brought together several agroecology stakeholders, including female farmers from the communes of the Atlantique department. According to Noël Obognon, Executive Director of Les Jardins de l’Espoir, market access and product quality remain major challenges for agroecological producers. For this reason, diagnostic studies were conducted to map agroecological actors and identify existing practices.
Validationworkshop
Building on these efforts, the workshop also introduced the charter of agroecological practices, designed to guide farmers towards sustainable methods. “As part of this Quality Assurance and Financial Management project, we have trained 100 women, mostly vulnerable young mothers, but we believe this is not enough. We have observed that women are determined to follow agroecological technical routes,” he explained.
A techno-economic framework to structure the sector
One of the key outcomes of the project is the development of a techno-economic reference study for the agroecological development of a plot over one year. This document, presented during the workshop, outlines the technical and economic measures necessary for the successful operation of an agroecological farm. According to Moukaila Bagui Bouraima, consultant for the study and agronomist specializing in agroecology and crop protection, “This reference document is unique and innovative as it will serve as a guide for farmers to develop and enhance their crops.”
Presentation of techno-economicreference study
This viewpoint is shared by Pierre Bédié, President of the Benin Agroecology Federation (FAEB), who emphasized the importance of documenting the realities on the ground. He highlighted the need for continued support for stakeholders and called for government backing of the agroecology movement.
For his part, Charles Nfotta, from the NGO Culture, Education, and Research for Development in Benin, believes that the agroecological practices charter developed under this project represents a significant step forward. “It will help regulate the sector and better identify true agroecology practitioners,” he explained.
Germain Dossou, agroecology expert and Coordinator of the National Association of Women Farmers of Benin, praised the work done by Les Jardins de l’Espoir. “The presented results demonstrate that remarkable work has been accomplished. Contributions from various stakeholders will help refine and improve them,” he stated. He also suggested extending the initiative to other communes in Benin and beyond, urging all actors to implement the proposed agroecological measures to contribute to Benin’s food security.
A key to recognizing agroecological efforts
Recognition of the efforts made by producers also depends on the certification of agroecological products, a crucial issue according to Bertrand Yehouenou, President of AMARRE Benin and member of the National Agroecology Consultation Framework for Global Convergence. “This project addresses the challenge of identifying agroecology actors and their practices. In the context of climate change, farmers must return to traditional practices, which are essentially agroecological methods. These practices are resilient to climate change, and certifying the products derived from them will ensure their competitiveness in the market,” he emphasized.
Women farmers at the forefront of change
Project beneficiaries also shared their experiences. Gisèle Gnanssounougué, a farmer from Tori, expressed her satisfaction: “Since Les Jardins de l’Espoir has been supporting us, our practices have improved. They have provided us with equipment and tools. Our main challenge remains access to water, but we are committed to sustaining the knowledge gained within our cooperatives.”
Similarly, Kantchemè Claudine, a beneficiary from Ouidah, noted: “We now grow vegetables without chemical inputs. Our products are healthier, help preserve consumer health, and increase our income—all thanks to the Les Jardins de l’Espoir project.”
For Houeze Pauline from So Ava, agroecological practices have proven beneficial. “My crops grow naturally, and I have observed increased productivity. Our consumers now trust our products and understand that agroecological products are safe,” she affirmed.
Faced with these encouraging results, Hubert Dognon Tchoukpéni, former Director of the Department of Agriculture, Livestock, and Fisheries, commended the initiative of Les Jardins de l’Espoir and urged the government to further support the production and accessibility of organic fertilizers.
A field visit to assess project progress
fieldvisit
The workshop concluded with a field visit led by a team of agronomic experts to the project’s model farms. The tour, which started in Ouidah and continued through Tori, Allada, and So-Ava, before ending in Godomey Togoudo, provided an opportunity to assess the concrete impact of the project on agricultural operations. Visitors witnessed firsthand the compost made on-site using cow dung and goat digestive waste, among other agroecological techniques, leaving them deeply impressed by the remarkable work accomplished.
This visit, marking the final stage of the AQSAEP project activities, also paves the way for a better structuring of the agroecology sector in Benin. Thanks to the efforts of Les Jardins de l’Espoir and its partners, a sustainable dynamic is emerging to promote environmentally friendly and economically viable agriculture, particularly for women producers.
It is worth recalling that several workshops were held in preparation for the validation of this charter, which will serve as a guiding framework for farmers in Benin’s agroecology sector.
Mahugnon Josué TCHAGNONSI
Le triomphe historique du Niger sur la cécité des rivières est une lueur d’espoir pour l’Afrique.
Dr Paulin Basinga, Directeur de la Fondation Gates pour l’Afrique.
Une tribune de Dr. Paulin Basinga sur l’élimination de l’onchocercose au Niger
Dans un petit village de la région de Tahoua, au Niger, un homme du haut de ses 80 ans est assis à l’ombre, ses yeux voilés par une cécité irréversible. Sa femme, septuagénaire, est assise à proximité, son corps couvert de cicatrices sous ses vêtements. Ils font partie des dernières personnes au Niger que le Dr Salissou Adamou a traitées pour la cécité des rivières (également connue sous le nom d’onchocercose), une maladie cruelle qui prive les gens de leur vue, de leur santé et de leur dignité.
Environ 70 % des membres de cette communauté ont souffert de la cécité des rivières, l’une des 21 maladies tropicales négligées (MTN) qui, à elles seules, touchent plus d’un milliard de personnes dans le monde. Cette maladie a fait des ravages dans les écoles et les exploitations agricoles locales, plongeant les familles dans la pauvreté. Un grand nombre de leurs voisins ont fui en cherchant une solution, à la fois pour échapper à la maladie et pour fuir la peur.
En moins d’une génération, le contexte s’est remarquablement amélioré. Cela est dû en grande partie grâce à M. Salissou, qui coordonne le programme national de lutte contre la cécité des rivières au Niger avec le soutien du Comité pour l’élimination de l’onchocercose, un réseau mondial d’ONG et d’experts de la maladie, ainsi que des sociétés pharmaceutiques et des donateurs. Plus tôt dans la journée, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a certifié que le Niger avait éliminé la cécité des rivières en tant que problème de santé publique, ce qui signifie qu’aucun enfant né au Niger aujourd’hui ne craindra d’être aveugle de façon permanente à cause de cette maladie évitable.
Cette avancée extraordinaire, qui s’est faite en 45 ans, n’est pas seulement un triomphe en matière de santé publique. C’est la preuve de ce qui est possible lorsque les pays touchés et les donateurs mondiaux s’unissent derrière un objectif commun.
Et ce ne sera pas la dernière, car chaque jour, des champions locaux comme le Dr Salissou font tomber les barrières pour éliminer les MTN et s’assurer qu’elles ne reviennent pas. Certains font office d’historiens, passant au peigne fin de vieilles cartes et de vieux dossiers pour identifier tous les villages qui ont signalé un cas. D’autres se portent volontaires pour servir d’appât humain, s’asseyant pendant des heures sur le lit des rivières – la peau exposée – pour attirer et attraper de minuscules mouches avant qu’elles ne piquent, une tâche dangereuse mais nécessaire qui permet aux scientifiques de suivre la propagation de la maladie.
Leurs efforts inlassables méritent à la fois une large reconnaissance et le soutien total des bailleurs de fonds et des décideurs politiques.
Les programmes visant à éliminer les MTN telles que la cécité des rivières font bien plus que restaurer la santé. Ils permettent aux enfants de rester à l’école, aux adultes d’aller travailler et aux familles d’échapper à la pauvreté. Rien qu’au Niger, on estime que l’élimination de la cécité des rivières ajoutera 2,3 milliards de dollars à l’économie du pays en permettant à un plus grand nombre de personnes de mener une vie productive. Le rapport coût-efficacité est frappant : de nombreuses personnes peuvent être atteintes et traitées pour moins de 50 cents de dollars par personne.
À l’échelle mondiale, 55 pays ont désormais éliminé au moins une MTN, ce qui représente plus de la moitié du chemin à parcourir pour atteindre l’objectif de 100 pays d’ici à 2030 fixé par l’OMS. Plus de 20 de ces pays se trouvent en Afrique, ce qui constitue un exploit remarquable compte tenu de la charge de morbidité disproportionnée de ce continent. Pourtant, plus d’un milliard de personnes dans le monde restent exposées au risque. Pour honorer les efforts des champions locaux et accélérer les progrès, les programmes de lutte contre les MTN ont besoin de ressources plus importantes et de meilleure qualité.
Tout d’abord, les gestionnaires de programmes ont besoin de données fiables pour comprendre les lieux de propagation des maladies afin que les personnes reçoivent un traitement en temps voulu. Des technologies telles que l’intelligence artificielle et la cartographie géospatiale, qui combinent des données sur les conditions météorologiques, les populations et d’autres éléments de manière visuelle, permettent de localiser plus précisément les habitats changeants des insectes vecteurs de maladies, afin que les équipes sachent dans quelles zones allouer des ressources. Les investissements dans le développement de ces outils permettront de s’assurer que les programmes les exploitent au maximum.
Le dépistage des maladies n’est qu’une partie du défi. Les équipes chargées des programmes ont besoin de médicaments efficaces pour prévenir ou traiter rapidement les maladies. Bien qu’il existe de nombreux traitements éprouvés, des schémas thérapeutiques plus courts permettraient aux agents de santé de traiter les malades en moins de consultations et sur des périodes plus courtes, ce qui accélérerait les délais d’élimination. En 2023, moins de 10 % des fonds consacrés à la recherche et au développement pour la plupart des maladies infectieuses ont été affectés aux MTN, ce qui ne représente qu’une petite fraction de ce qui est nécessaire pour s’attaquer pleinement aux MTN.
Même avec des données et des médicaments, les pays ont besoin d’un financement flexible pour s’adapter à l’évolution de la situation et pour orienter la planification. C’est précisément ce que fait le fonds « Reaching the Last Mile » (Atteindre le dernier kilomètre) (RLMF), une plateforme de financement collaborative et diversifiée, en réunissant des autorités locales, des bailleurs de fonds internationaux, des entreprises et des ONG pour soutenir les gestionnaires de programmes dans leurs priorités essentielles, qu’il s’agisse de renforcer les capacités des laboratoires locaux ou de donner aux travailleurs de la santé les moyens d’atteindre les populations vulnérables.
En 2023, le Fonds « Reaching the Last Mile » a audacieusement élargi son objectif afin d’atteindre tous les pays d’Afrique où la cécité des rivières et la filariose lymphatique sont endémiques d’ici 2030, soit cinq fois plus que l’objectif initial. La Fondation Gates est fière de s’associer à d’autres partenaires désireux de soutenir cette vision, mais l’augmentation des objectifs du fonds s’est accompagnée d’une augmentation de ses besoins de financement. Des investissements accrus de la part des bailleurs de fonds et des pays endémiques aideraient les pays du continent à mettre en place des programmes de traitement dans un plus grand nombre de communautés et à veiller à ce que les progrès durement acquis soient préservés même après l’arrêt du traitement – reproduisant ainsi le succès du Niger à grande échelle.
Dans le contexte actuel, nous devons donner la priorité aux investissements qui ont un effet transformateur. S’il existe de nombreuses opportunités intéressantes dans le domaine de la santé publique, les programmes de lutte contre les MTN représentent une opportunité inégalée. Rien qu’au Niger, on estime que l’élimination de la cécité des rivières a ajouté 2,3 milliards de dollars USD à l’économie du pays entre 1976 et 2019 – lorsque la plupart des programmes étaient actifs – permettant ainsi à davantage de personnes de mener une vie saine et productive.
Les bailleurs de fonds internationaux et les pays endémiques sont redevables à ceux qui sont en première ligne de la lutte et doivent faire plus en mettant tout leur soutien financier et politique au service des programmes de lutte contre les MTN. Ensemble, nous pouvons faire de la réussite historique du Niger le catalyseur d’un mouvement mondial, en permettant à des millions de personnes d’échapper à la négligence et en donnant de l’espoir à ceux qui souffrent encore.
Au Niger, cela fait des années déjà que l’équipe de Salissou a traité les derniers patients atteints de cécité des rivières et qu’elle a entamé le long chemin vers la certification de l’élimination de la maladie. Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes n’ont jamais entendu parler de la maladie, ce qui représente un profond symbole de progrès, que nous pouvons continuer à reproduire, j’en suis persuadé.
Escroquerie en ligne via Mobile Money au Bénin : quand la confiance des usagers est mise à l’épreuve
Un matin d’octobre 2021, dame Rosine, une commerçante à Bohicon, reçoit un appel téléphonique. L’homme au bout du fil se présente comme un agent d’un réseau de téléphonie au Bénin. Il lui explique qu’une mise à jour technique est nécessaire pour éviter le blocage de son compte Mobile Money. Inquiète, Rosine suit les instructions : elle compose un code sur son téléphone jusqu’à entrer son code secret, comme indiqué. Quelques minutes plus tard, elle découvre, horrifiée, que son compte est vidé. Ses économies de 180 600 francs CFA, destinées à renouveler son stock, ont disparu.
Alphonse D. à son poste Mobile Money
« Je n’y croyais pas. Tout cet argent, parti en un clin d’œil. Ils m’ont tout pris. », confie Rosine, encore sous le choc. Elle n’est pas seule. Alphonse D. est un investisseur dans les Mobile Money disposant de plusieurs points de transactions dans la ville de Bohicon. Il a été victime d’un cas d’escroquerie dans lequel, il a perdu 500 000 francs CFA. N’eussent été ses démarches à l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC), l’actuel Centre National d’Investigation Numérique (CNIN), il n’aurait pas pu récupérer son argent.
Nombreux sont ces Béninois usagers de Mobile Money ayant vécu des expériences similaires ces dernières années, victimes d’un fléau qui se répand au rythme de l’essor du Mobile Money.
Ce système de paiement instantané via le téléphone est devenu le principal levier économique en Afrique de l’Ouest selon le Groupe Special Mobile Association (GSMA). Au Bénin, le développement des services de Mobile Money, à l’instar de MTN MoMo, Moov Money et Celtiis Money, a facilité les transactions financières pour des milliers d’utilisateurs.
Selon les données de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes (ARCEP), le nombre de comptes de mobile money au Bénin a été multiplié par plus de 4 entre 2018 et 2023. L’utilisation de ces comptes a aussi fortement augmenté, avec dix fois plus de transactions enregistrées en 2023 par rapport à 2018. En d’autres termes, on est passé d’environ 200 millions de transactions en 2018 à plus de 2 milliards en 2023. De plus, l’accès aux services de mobile money s’est largement répandu avec près de 9 personnes sur 10 en 2023, contre seulement 2 sur 10 en 2018.
Cependant, cette forte adoption s’accompagne d’une recrudescence des fraudes et escroqueries. La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a enregistré en six ans, 1956 affaires de cybercriminalité, soit près d’une (01) procédure sur trois (03) environ 31 % sur un total de 6358 affaires traitées selon les indications de Mario Elon’m Mètonou, procureur spécial de la CRIET, le 09 octobre 2024 à Cotonou au cours de la rentrée judiciaire 2024 – 2025. Autant ce système de paiement instantané rapproche le vendeur de l’acheteur, autant il rapproche les escrocs de leurs victimes.
Comment opèrent les fraudeurs ?
Approché, le Centre Nationale d’Investigation Numérique (CNIN) explique : « Sachant que les arnaques par Mobile Money nécessitent que la victime entre son code pour valider une transaction, les escroqueries de ce type reposent essentiellement sur de l’ingénierie sociale, autrement dit un ensemble de techniques de manipulation utilisé par les cybercriminels pour convaincre leurs victimes. » Dans ce cas particulier, poursuit le CNIN, « Ils usent de baiting, encore appelé hameçonnage, pour convaincre une victime de donner accès à ses informations personnelles, ou se font passer pour des fournisseurs de services et des autorités pour convaincre leur victime d’effectuer une transaction. » Leurs méthodes ciblent des utilisateurs souvent peu informés sur les mesures de sécurité.
Dame Sidonie, la quarantaine d’âge,est une vendeuse de bouillie à Adjagbo. En juin 2024, elle avait reçu un message d’un supposé dépôt de 15.000 francs CFA sur son compte Mobile money. Quelques minutes après, elle reçoit des appels successif d’une femme qui l’a suppliée de lui renvoyer les sous, soit disant qu’elle lui a envoyé de l’argent par erreur. Elle n’a pas hésité à renvoyer les 15.000 francs avant de remarquer que c’était un faux message.
Les actions pour contrer le fléau
Face à l’ampleur de la menace, les acteurs du secteur multiplient les initiatives pour freiner ces escroqueries. MTN Bénin, Moov Africa et Celtiis, principaux opérateurs de téléphonie mobile ont lancé des campagnes d’information pour éduquer les utilisateurs sur les bonnes pratiques. Des messages rappelant de ne jamais partager leur code secret et d’ignorer les appels suspects sont régulièrement diffusés.
De même, l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN) et le CNIN mènent depuis 2022 de nombreuses campagnes institutionnelles. L’une des plus anciennes reste la campagne Paré Bénin.
Par ailleurs, en termes de mesures mises en place contre ces cas d’escroqueries, le CNIN cite son étroite collaboration au plan national avec les entreprises, mais également la coopération régionale avec des pays voisins et le partenariat avec Interpol qui permet de traquer les escrocs même lorsqu’ils sortent des frontières béninoises.
Pour le CNIN, il est important que les béninois fassent attention à ne pas communiquer leurs données personnelles à des cybercriminels lorsqu’ils prétendent être une autorité. Il faut également éviter de transférer de l’argent à quelqu’un sans être absolument sûr de son identité. Il invite les personnes déjà victimes d’escroquerie à le contacter au plaintes@cnin.bj.
Le système de paiement instantané via téléphone « Mobile Money », demeure un outil essentiel pour l’inclusion financière au Bénin. Cependant, sa réussite dépendra de la capacité des opérateurs, des autorités et des utilisateurs à collaborer pour garantir sa sécurité contre les escroqueries.
Megan Valère SOSSOU
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Calendrier Clé
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17 février – 7 mars : Période de dépôt des candidatures.
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Comment Participer ?
Les étudiants souhaitant soumettre leur projet peuvent s’inscrire au webinaire et consulter les documents de candidature aux liens suivants :
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