Le REMAPSEN s’imprègne de l’état du VIH pédiatrique au Bénin et en Afrique francophone

Le VIH chez l’enfant polarise moins l’attention. Pourtant la négligence de cet aspect de la maladie pourrait mettre à mal les efforts fournis dans la lutte contre le VIH SIDA de manière générale. Le REMAPSEN Bénin (Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement) a initié une mini conférence sur le sujet ce jeudi 29 décembre 2022 à cotonou avec des spécialistes du Réseau Enfants et VIH en Afrique (EVA)

\"\"

La mini conférence a été animée par le directeur exécutif du Réseau Enfants et VIH en Afrique (EVA) Dr Gérès AHOGNON et le point focal au Bénin le Prof Léhila BAGNAN TOSSA. Selon les estimations du spectrum 2021, sur les 69 000 personnes infectées par le VIH au Bénin, 6 400 sont des enfants. 51 % des enfants infectés sont de sexe féminin. Ce sont là, des chiffres communiqués au cours de la rencontre. Les deux conférenciers ont dressé l’état des lieux du VIH pédiatrique en Afrique de l’ouest et du centre. L’efficacité de la lutte contre le VIH pédiatrique dépend de la prise en charge des mères séropositives. « Dans la plupart de nos pays, la femme enceinte, surtout au cours du dernier trimestre, soit on ne la trouve plus, soit le suivi au cours du dernier trimestre n’est pas correct » explique Dr AHOGNON. Pour Dr Géres AHOGNON, une femme enceinte qui est bien suivie et qui prend correctement ses médicaments, a 90 % de chance d’avoir un enfant séronégatif, si son accouchement se passe dans les conditions optimales. La lutte contre le VIH pédiatrique souffre de sous financement et d’un manque d’acteurs impliqués.

Ces dernières années, le nombre de femmes séropositives prises en charge tend à diminuer déplore Dr Gérès Ahognon . D’où la nécessité de renforcer les programmes PTME (prévention de la transmission mère-enfant). Plus il y aura des femmes sous traitement, moins il y aura d’enfants infectés souligne t-il. Parmi les objectifs dans cette lutte, c’est d’atteindre 95% d’enfants dépistés, 95% sous traitement et 95% avec une charge virale indétectable. Dans la région Afrique francophone, seulement 35 % des enfants connaissent leur statut, 35% sous traitement et seulement 27% ont une charge virale indétectable. 

Le VIH pédiatrique au Bénin

90% des enfants séropositifs ont été contaminés par leurs mères. Le Professeur Léhila BAGNAN précise qu’au second semestre 2021, la transmission de la mère à l’enfant (transmission verticale) est de 1,8 %. Les chiffres se sont améliorés depuis 2019.

Quid des trois 95 au Bénin ?

Dans le pays, 42 % des enfants sont dépistés, 96% sous traitement et 70% ont une charge virale indétectable. « Ce qui veut dire qu’au niveau du suivi, il y a un problème » note le médecin.

Pour mener à bien cette lutte, elle propose le dépistage systématique de tous les enfants qui viennent à la consultation et à la vaccination.

Par ailleurs, les enfants ont généralement du mal à prendre leurs médicaments. C’est aussi un frein au traitement. La période de l’adolescence n’est souvent pas favorable au traitement.

Dr BAGNAN pense que les prochains défis résident dans le renforcement du personnel et la disponibilité des intrants (Test de dépistage).

 La prise en charge pédiatrique au Bénin est une réalité mais il y a une stagnation de la file active a conclu Dr BAGNAN TOSSA. Selon le Professeur, même si la plupart des indicateurs sont au vert, il faut une synergie d’actions entre les acteurs pour obtenir de meilleurs résultats.

Rappelons que le VIH (virus de l\’immunodéficience humaine) est un virus qui attaque le système immunitaire, rendant les personnes infectées plus vulnérables aux infections et aux maladies. Selon l\’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 3,5 millions d\’enfants de moins de 15 ans vivent avec le VIH dans le monde, dont environ 90 % se trouvent en Afrique subsaharienne.

Megan Valère SOSSOU




Mini-Déjeuner de presse à Nature Tropicale ONG: Bilan des activités de 2022 et perspectives en 2023 au menu

Nature Tropicale ONG a organisé le vendredi 30 décembre 2022, avec les professionnels des médias un mini-déjeuner de presse à son siège sis à Akpakpa Cotonou. Cette séance a permis de partager le bilan 2022 de Nature Tropical, mais aussi d’échanger sur les perspectives de 2023 et les contributions des médias et autres partenaires pour une gestion durable des ressources naturelles.

\"\"

« Malgré tout, les médias jouent et continuent de jouer des rôles très importants dans l’information, la sensibilisation et la conscientisation du grand public sur la préservation de la nature, l’environnement et la biodiversité ». Joséa Dossou-Bodjrenou Directeur Exécutif de Nature Tropicale ONG, est parti de ce constat pour relever l’importance de la contribution des hommes des médias dans la préservation de la biodiversité.

Une contribution qui a permis la visibilité autour des activités de Nature Tropicale ONG d’une part, mais qui a surtout permis à une prise de conscience progressive dans le rang de la population, parce que informée ; même s’il reste encore à faire. C’est pourquoi, au nom de toute l’équipe de Nature Tropicale ONG, Joséa Dossou-Bodjrenou a remercié les hommes des médias, surtout les organes qui ne ménagent aucun effort, pour trouver une place de choix aux questions environnementales dans leurs rédactions.

Au titre de l’année 2022, le bilan est énorme. Avec la relance progressive des actions à l’échelle locale, nationale, régionale et internationale, après la pandémie du Covid-19, les médias ont accompagné Nature tropicale ONG dans ses programmes phares, a reconnu et salué le président de Nature Tropicale. En effet, courant 2022, l’ONG a mené plusieurs programmes.

Il s’agit notamment de l’éducation environnementale ; de la construction du ‘Centre d‘Education environnementale et du développement durable’’ (CEEDD), qui a pour objectif de contribuer à l’atteinte des ODD à travers l’éducation et la diversification des offres écotouristiques pour faire du Bénin un pays de destination touristique privilégiée en Afrique de l’Ouest, avec à la pointe ‘le premier aquarium public du Bénin.

Il s’en suit le programme de sauvegarde des espèces menacées telles que les tortures marines, les lamantins d’Afrique, les baleines et dauphins, les forêts humides et sacrées, les mammifères des Aires protégées avec la création des 2 AMP du Bénin. À ces programmes s’ajoutent : diversité bio-culturelle, écotourisme, agriculture familiale durable, sécurité environnementale et changement climatique, sauvegarde du patrimoine génétique africain, tutti quanti.

Des perspectives pour 2023

Une chose est de se réjouir de ces exploits, mais une autre est encore de relever de plus grands défis. Ce plus grand défi, Nature Tropicale entend le réaliser au titre de la nouvelle année 2023. La première consiste à organiser les journées des tortues marines, prévues se dérouler du 3 au 10 février 2023. Le défi est d’avoir le Chef de l’État aux côtés de l’ONG pour la tenue de ce programme qui est en lien direct avec les objectifs du décret de création des deux AMP du Bénin.

Pour atteindre l’objectif, Joséa Dossou-Bodjrenou dès lors a associé les hommes du quatrième pouvoir. La deuxième perspective consiste à trouver des moyens (avec un financement participatif) pour acquérir une embarcation maritime (20 à 30 places), c\’est-à-dire un bateau, afin d’alléger les charges des sorties en mer (visite des baleines par exemple) et autres.

Le dernier programme concerne le volet reboisement, inspiré d’un programme togolais ‘‘1 milliard d’arbres pour 2030’’. À en croire le président de Nature Tropicale, il faille dépasser les discours et poser les actes dans les milieux, les environnements les plus proches, et qui impactent tous les acteurs. Ce programme va mettre l’accent sur la sensibilisation pour conscientiser les parties prenantes, renforcer leurs capacités sur l’importance de planter, où planter, quelle essence planter et comment faire le suivi.

Pour réussir, plusieurs opérations seront mises en œuvre par exemple : 1 citoyen 1 arbre ; 1 maison 1 arbre ; 1 acteur politique 1 arbre, etc. « Plantez, plantons, continuez à planter, toujours des arbres pour atténuer l’effet des changements climatiques et éviter les catastrophes naturelles », est le mot d’ordre. Le dernier programme concerne la mer. « On a beaucoup à apprendre sur la mer ; connaître les métiers de la mer, c’est tout un domaine à explorer », a fait savoir Joséa Dossou-Bodjrenou.

Avant que les hommes des médias et Nature Tropical ne partagent le déjeuner concocté, le Directeur de Naturer Tropicale ONG a remercié tous les partenaires qui accompagnent son organisation dans l’atteinte de ses objectifs à savoir UICN, Cebios, Rampao, Museum, Mava, SGP, AFOSA pour ne citer que ceux-là. Pour rappel, Nature Tropical ONG, c’est 28 ans au service de la conservation de la biodiversité et la protection des Aires Marines Protégées au Bénin.

Arsène AZIZAHO




SWEDD – Bénin signe un mémorandum d\’entente avec la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé

\"\"

Le Projet d\’Autonomisation des Femmes et du Dividende Démographique au Sahel (SWEDD-Bénin) a scellé un partenariat avec la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé (PSSP).

\"\"

L\’acte qui consacre ce partenariat est la cérémonie de signature, ce lundi 28 mars 2022 au siège du SWEDD-Bénin, du mémorandum d\’entente entre les responsables des deux institutions. « Cette cérémonie qui consacre la signature de ce mémorandum d\’entente ce jour lundi 28 mars 2022 siffle le début de la course aux résultats du renforcement de la chaîne d’approvisionnement des produits de santé et fait officiellement de nous désormais des partenaires ». Ces propos sont les mots liminaires de madame Djaoudath Alidou Dramane, Coordonnatrice de l\’Unité de Gestion du Projet SWEDD-Bénin. Avant de revenir sur ces attentes, elle a rappelé que « le Projet SWEDD, dans son plan d\’opérationnalisation est structuré autour de trois composantes qui représentent ses trois objectifs clés et dont la deuxième s\’occupe sur les questions de santé ».

\"\"

En termes d\’objectif, par la deuxième composante, le projet vise, entre autres, la disponibilité des produits de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle par le renforcement de la chaîne d\’approvisionnement. Ce qui entraîne la nécessité d\’avoir des spécialistes de la logistique de santé. C\’est dans la réalisation de cette mission que fort intéressé par l\’initiative de Programme de jeunes logisticiens professionnels (PJLP), dira la Coordonnatrice en s\’adressant aux responsables de PSSP, que nous avons sollicité votre expertise pour nous accompagner dans l\’implémentation du Projet SWEDD-Bénin. Elle est convaincue que cette collaboration doit aider le Projet à marquer ses empreintes dans le processus d\’amélioration des indicateurs de la planification familiale en particulier et de la santé du couple mère-enfant en général. Pour cela, madame Djaoudath Alidou Dramane affiche l\’ambition de voir les tendances qui suivent s\’améliorer : \ » les 32% chez les femmes en union et 50% non en union de besoins non satisfaits en méthodes de planification familiale modernes; s’améliorer les 12% de prévalence contraceptive modernes passés à 24% comme l\’indique l\’engagement pris par le Bénin à l\’horizon 2026 ; toutes choses qui feront baisser l\’indice synthétique de fécondité en deçà 5.7 enfants/femmes\ ». Enfin, elle nourrit l\’espoir de compter sur l\’engagement de la PSSP pour l\’atteinte des résultats du Projet.
Lucien Dossou-Gbété, Président de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé (PSSP) mesure la portée de la tâche qui attend sa structure. Selon lui, « il est question d\’améliorer la chaîne de logistique en faisant attention qu\’il y ait une disponibilité permanente des intrants au dernier kilomètre mais aussi que les données qui remontent soient d\’excellentes qualités ».
En tout cas, il a rassuré son partenaire que la PSSP sera au rendez-vous par l\’accomplissement de son cahier de charge pour l\’atteinte des résultats attendus car « disposés nous sommes, disposés nous resterons !» l’a-t-il martelé pour finir.
En rappel, SWEDD est un projet du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance financé par la Banque mondiale avec l\’assistance technique de l\’UNFPA/OOAS.

Source: Com/SWEDD-Bénin




La foire Internationale de Parakou promeut l’écotourisme durable

C’est la quatrième fois que les forains et les visiteurs venus des différentes contrées du Bénin et de la sous région ouest africaine vivent à la fin de chaque année un évènement inédit. Il s’agit de la Foire Internationale de Parakou, initiée par Charles TOKO épris du développement local. Une foire qui en dehors des échanges commerciaux, promeut l’écotourisme à travers un mini zoo innovant.

\"\"

Une fois encore pour cette nouvelle édition de la foire, les forains et les visiteurs ont eu droit à un mini zoo. Situé en face des stands en matériaux définitifs érigés sur le champ de la foire, ce cadre zoologique clos mais ouvert au public réunit des espèces de serpents, des oies, des lapins, des dindons, un chacal, un âne, un cheval, des biches, des tortues, des crocodiles, des porcs et des singes vus comme jamais. Un écosystème de sauvegarde, de conservation et de valorisation de plusieurs espèces animales.
Pour l’un des gérants de ce mini zoo, de nombreux jeunes, adolescents et enfants n’ont pas la culture du règne animal. Ainsi, à l’en croire, cette exposition permet à ces derniers d’acquérir des connaissances sur le règne animal et de le protéger. Car justifie t-il, l’espèce animale participe aussi à la résilience de l’espèce humaine.

De très belles rencontres animalières dans un décor sympa et séduisant

En compagnie de leur deux enfants, le couple BELLO trouve un grand plaisir à visiter les animaux en particulier les singes et les serpents. « Cette foire est géniale. Elle permet à nos enfants de découvrir des animaux fascinants de façon ludique » s\’exclame Mme Soulémiath BELLO.
Une découverte de certaines espèces animales jugées trop souvent dangereuses faute de telle initiative d’imprégnation.
« C’est beau et magique de les voir tous. Merci à tous les acteurs qui participent à leur suivie » a déclaré Anatole HOUEDJISSI, fidèle visiteur de la Foire Internationale de Parakou. Cette forme d’écotourisme mobile a séduit plus d’un visiteurs.
En cette période des congés de fêtes de fin d’année, c’est le moment idéal pour les enfants des écoles, lycées et collèges comme pour les adultes au repos professionnels également de visiter ce cadre écologiquement au point.
Rappelons qu’il y a seulement trois mois que l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) présentait un bilan inquiétant sur le déclin des populations animales particulièrement dans la sous région ouest africaine. Des inquiétudes qui ont motivé la priorisation de l’écotourisme dans les Contributions Déterminées au niveau National soumises à la 26e Conférences des Parties sur le climat à Glasgow. Des initiatives à l’image du mini zoo exposé par la Foire Internationale de Parakou seront les bienvenues pour redorer le blason d’une économie verte rêvée par la Foire Internationale de Parakou.

Megan Valère SOSSOU




COVID-19 AU BENIN : Des citoyens récalcitrants à la recherche de leur dose de vaccin

La Covid-19, cette maladie infectieuse provoquée par le coronavirus le plus récemment découvert, le SRAS-CoV-2, continue de perturber profondément tous les secteurs d’activité essentiels aux besoins vitaux de l’homme. Pour l’éviter, scientifiques et acteurs du monde sanitaire ont su mettre en place des vaccins capables de prévenir la forme grave de la maladie. En les homologuant, l’OMS a souhaité que les populations soient vaccinées le plutôt pour éviter une énième vague de décès imputable à cette pandémie.

\"\"

A l’instar des différents gouvernements des pays en voie de développement, le Bénin en recevant une quantité non négligeable de vaccin par le biais du mécanisme COVAX, a déroulé une stratégie vaccinale poussée afin de rendre effectif les vœux de l’OMS.
Des mois plus tard, le constat est moins reluisant avec un faible taux de couverture vaccinale. Aussitôt, des mesures coercitives ont été prises par le gouvernement pour hausser le taux de couverture vaccinale. Au nombre de ces mesures se trouve l’interdiction d’accès des personnes non vaccinées aux administrations publiques. S’en sont suivies plusieurs autres mesures prises par certains services déconcentrés de l’Etat au plan départemental.
Du coup, des citoyens jusque là rebellés aux vaccins pour plusieurs raisons sont désormais obligés de se mettre au pas.
Ces récalcitrants qui viennent chercher enfin leur première ou seule dose de vaccin contre la Covid-19 selon que l’on soit en face du SYNOVAC, de JONHSON-JONHSON, de ASTRA ZENECA ou de Pfizer.
En tout cas, ils n’ont pas souhaité pour une raison que ce soit, manquer les administrations publiques. Car, la survie de leurs activités en dépend.
Au centre de santé central de Bohicon, le poste de vaccination ouvert est afflué par des personnes longtemps restées dans la désinformation.
Ces citoyens qui ont voulu résister par conviction panafricaniste ou par peur de subir les pseudo-effets post-vaccinales dissipées par les rumeurs ou simplement parce qu’ils ne se sentaient pas concernés viennent de réaliser qu’il s’agit plus d’une question de santé et de sécurité publique.
La fameuse résistance ne durera pas. Puis qu’ils étaient des milliers à recevoir ces derniers jours leur dose du vaccin contre la COVID-19, dans l’espoir de pouvoir accéder aux services de l’administration publique.

D\’un prétexte à une raison de se vacciner

A Sodohomè Alikpa, ce mardi 30 novembre, les personnes non vaccinées en majorité des jeunes côtoyaient, ceux, venus chercher leur deuxième dose pour prolonger l’efficacité du vaccin.
Gabin T., est un agent de recouvrement dans une structure financière à Bohicon. Il déclare « Je ne croyais pas à l’existence de la maladie selon ce qui est dit via WhatsApp ». Le voilà qui lâche la vérité. La désinformation à travers les réseaux sociaux a renforcé la résistance aux vaccins.
D’ailleurs, le relais communautaire rencontré à ce poste de vaccination s’étonne de voir autant de gens recevoir une première fois leur dose de vaccin alors plus que la vaccination est lancée depuis de 03 mois. « J’en ai vacciné une vingtaine pour le compte de cette seule matinée contrairement au début », a-t-il déclaré.
Pourtant les vaccins contre la COVID-19 étaient disponibles depuis plus de trois mois pendant que le gouvernement n’avait cessé d’appeler les uns et les autres à se faire vaccinés.
À Abomey, la capitale historique du Bénin, les non-vaccinés étaient composés principalement des artisans, des autochtones, des adeptes de Vodun et surtout des jeunes qui ne sont pas du tout senti concernés.
C’est le cas de Maurice S., mécanicien auto de profession, qui, pour régulariser les pièces administratives de son enfant, candidat au Certificat d’Etude Primaire, a du se plier à la règle en vigueur.
Sur la dizaine de personnes rencontrées au centre de santé de Zakpota, se trouve des enseignants sensibilisés par leur hiérarchie à se faire vaccinés.
Plusieurs ont également dit avoir été d’abord inquiets face à un vaccin développé aussi rapidement. Toujours est il que, pour une raison ou pour une autre, la grande majorité des béninois hostiles à la vaccination contre la COVID-19 reçoit de jour en jour leur dose de vaccin. Il y va non seulement de la sécurité sanitaire de tous mais aussi, de la reprise normale des activités économiques, culturelles et touristiques, véritables secteurs tributaires du développement du Bénin.

Megan Valère SOSSOU




Assemblée Générale Ordinaire à la PNUSS : Janvier HOUNGUEVOU et ses paires réaffirment leur engagement

Avec l’appui technique et financier du Programme d’Appui à la Santé Sexuelle et Reproductive et à l’Information Sanitaire (PASRIS), la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé (PNUSS), respectueuse des textes qui le régissent, a organisé sa première Assemblée Générale Ordinaire les 09 et 10 décembre 2021 à l’hôtel Miracle de Bohicon.

\"\"
Photo de famille AGO PNUSS 2021

Le respect des textes fondamentaux doit être le leitmotiv de toute association qui se veut sérieuse et ambitieuse. C’est ce qu’à compris l’équipe dirigeante de la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé, qui, conformément à ses statuts, a tenue son Assemblée Générale Ordinaire.
Après deux années et demie d’existence, la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé se retrouve à la croisée des chemins pour passer en revue les actions jusque là posées et de lancer les prochains défis.
Cette rencontre qui a connu la participation des délégués venus des différents ancrages départementaux de la PNUSS, a été une véritable occasion aux membres de passer au peigne les différentes réalisations.

Satisfait de la forte mobilisation des membres à cette assemblée, le Représentant de ENABEL, André N’TCHA N’OUEMOU, dit espérer que les objectifs visés par l’Assemblée Générale Ordinaire soient atteints pour contribuer non seulement à un meilleur fonctionnement de la PNUSS grâce aux réformes mais aussi de s’adapter aux exigences de sa durabilité. Il a pour finir souhaiter que les populations puissent de plus en plus porter leurs attentes à la PNUSS afin que leurs réels besoins soient pris en compte en matière d’offre de soins de santé de qualité.

Dans son allocution d’ouverture, le Président en exercice de la PNUSS, après ses mots de bienvenue à l’endroit de tous les délégués présents à cette occasion, a fait remarquer que le but de cette première assemblée générale ordinaire de la PNUSS est d’examiner les réalisations de la PNUSS sur la période Mai 2019 à Décembre 2021 et de donner les orientations pour l’année 2022 et l’horizon 2030. Ceci, pour une meilleure contribution de la PNUSS à la promotion du droit à la santé des populations.
Il n’a pas manqué d’adresser les sincères remerciements de la PNUSS à ses différents partenaires en particulier le Programme d’Appui à la Santé Sexuelle et Reproductive et à l’Information Sanitaire (PASRIS), l’EQUITE, le Ministère de la Santé notamment la DSI, les acteurs de l’offre de soins et de services de santé, les organes de cogestion, les autorités politico-administratives et tous les autres partenaires d’appui.
A l’entame des travaux au cœur de cette assemblée générale ordinaire, les participants ont passé en revue la feuille de route de mai 2019.
Côté bilan, il est à retenir sans fausse modestie, que les rapports (moral, technique, financier et de la commission de contrôle) brillamment présentés, ont été validés haut les mains.

De véritables avancées avec des défis grandes de taille pour la PNUSS

Du rappel de la feuille de route de mai 2019 à la présentation des rapports (moral, technique, financier et de la commission de contrôle), l’assemblée a eu de riches échanges qui ont permis de lancer les dés. Il s’agit à ce niveau des grandes orientations stratégiques de la PNUSS et des grands axes du manuel de procédure de la PNUSS
Notons que des résultats positifs ont été enregistrés malgré le contexte aussi particulier lié à la pandémie de la Covid-19. Des actions qui ont véritablement impacté les populations à la base grâce à ses démembrements locaux. C’est pourquoi, rappelle le Président, Janvier HOUNGUEVOU, il urge d’entamer un processus de renforcement de l’ancrage et d’autonomisation de la plateforme afin d’impacter davantage les communautés.
Toutefois, les recommandations et perspectives issues de ces assisses sont également à la hauteur de la vision et de la détermination de la PNUSS qui ne faiblit pas. Son Président et son staff ont donc reçu le satisfecit de leurs mandants.
Des acquis qui seront restitués à la base en vue d’une meilleure mobilisation pour la promotion du droit à la santé des populations urbaine et rurales du Bénin à en croire Eugénie ROBA. La présence de la PNUSS permet d’écouter la voix des populations face un système de santé qui opérait seul.

Pour rappel, la Plateforme Nationale des Utilisateurs des services de Santé a été mise sur les fonts baptismaux en Mai 2019 . Dès lors elle constitue un instrument d’amélioration de la qualité des services de soins dans les formations sanitaires.
Ses actions visent l’intégration des besoins réels des communautés dans les stratégies et politiques de santé en particulier mais a l’ambition de contribuer à l’amélioration des services sociaux de base.

Chancelle SAKANTO




COP 26 à Glasgow : l\’heureuse fin d’un mauvais feuilleton

Les copains et coquins sont de retour de la plus grande opportunité de tourisme au monde. Sous un prétexte de limiter le réchauffement climatique, activistes, scientifiques, chefs d\’état et toute une diaspora dite écologiste allant du super responsable d\’entreprise planétaire au gamin pré pubère, sont allés et revenus sans un résultat probant pour le monde encore moins pour l’Afrique. La montagne a accouché d’une souris.
A titre illustratif, comment voulez vous limiter le réchauffement climatique en continuant de vous déplacer pour une telle rencontre dans de nombreux avions aux effets impressionnants sur le climat.

Au total plus de 400 jets privés, des centaines d’avions privés se sont posés en Ecosse pour permettre aux chefs d’Etat du monde entier d’expliquer à quel point le futur de la planète est important. Heureusement nous ne connaissons pas la dépense en eau dans les hôtels et les rejets qu\’impose une telle affluence internationale. Face à ce spectacle insupportable, 5 ans après la COP 21 de Paris qui n\’a évidemment rien changé en dehors d\’un rappel incessant de son succès. C’est ainsi que depuis plus de 25 ans, la conférence des Partis discute du changement climatique : Quel est le résultat ? Toi et moi, notre COP doit être quotidienne et nous pouvons être plus de 1000 dans notre commune à réduire notre émission.

Megan Valère SOSSOU




La UNE du mois de Décembre 2021

\"\"
A la une du mois de Décembre 2021



Voici les 06 principaux messages du rapport 2021 de l\’OMS sur le paludisme dans le monde

1- Impact des perturbations des services

Durant la pandémie, les pays et leurs partenaires ont réussi à éviter le pire des scénarios prévus par l’OMS en ce qui concerne le nombre de décès dus au paludisme, en mettant sur pied une riposte urgente et acharnée. Pour autant, les perturbations modérées dans les services de lutte contre le paludisme ont contribué à l’augmentation
considérable des nombres de cas (14 millions) et de décès (69 000) entre 2019 et 2020.

2- Nouvelle méthodologie de l’OMS et charge mondiale du paludisme

Le Rapport sur le paludisme dans le monde de cette année applique une nouvelle méthodologie statistique pour calculer le nombre de décès dus au paludisme chez les enfants de moins de 5 ans depuis 2000. Cette nouvelle méthodologie est employée dans le cadre de toutes les activités de l’OMS et fournit des estimations plus précises quant aux causes de mortalité chez les jeunes enfants pour toutes les maladies, y compris le paludisme.
Par rapport aux analyses précédentes, l’adoption de cette nouvelle méthodologie révèle des nombres plus importants de décès dus au paludisme sur toute la période 2000-2020. En 2020, le nombre de décès dus au paludisme a été estimé à 627 000 au niveau mondial.tagnation des progrès dans la lutte
contre le paludisme avant la pandémie
Avant même l’émergence de la COVID-19, les progrès réalisés dans la lutte contre le paludisme avaient tendance à stagner et le monde n’était plus en bonne voie d’atteindre les objectifs pour 2020 de la stratégie mondiale contre le paludisme de l’OMS. Afin de relancer la dynamique, l’OMS et ses partenaires avaient initié une nouvelle approche pilotée à l’échelon national pour contrôler le paludisme dans les pays où il sévit le plus, approche qui commençait d’ailleurs à porter ses fruits au
moment où la COVID-19 a frappé.

3- Stagnation des progrès dans la lutte
contre le paludisme avant la pandémie

Avant même l’émergence de la COVID-19, les progrès réalisés dans la lutte contre le paludisme avaient tendance à stagner et le monde n’était plus en bonne voie d’atteindre les objectifs pour 2020 de la stratégie mondiale contre le paludisme de l’OMS. Afin de relancer la dynamique, l’OMS et ses partenaires avaient initié une nouvelle approche pilotée à l’échelon national pour contrôler le paludisme dans les pays où il sévit le plus, approche qui commençait d’ailleurs à porter ses fruits au
moment où la COVID-19 a frappé.

4- Inégalité des progrès au niveau mondial

A une échelle mondiale, les progrès réalisés dans la lutte contre le paludisme restent inégaux. Selon le rapport, de nombreux pays où la charge palustre est faible progressent résolument vers l’objectif d’élimination de la maladie. Deux pays, El Salvador et la Chine, ont été certifiés exempts du paludisme en 2021. La plupart des pays où la charge palustre est élevée ont néanmoins enregistré une régression et perdent du terrain.

5- Écarts importants et croissants en matière de couverture des outils recommandés par l’OMS

Au niveau mondial, les progrès dans la lutte contre le paludisme durant les deux dernières décennies ont été accomplis, pour une large part, grâce à l’intensification et l’utilisation massives des outils recommandés par l’OMS pour prévenir, détecter et traiter la maladie. Les données les plus récentes démontrent ces progrès, tout en mettant en lumière les lacunes importantes et parfois croissantes dans l’accès à des outils susceptibles de sauver la vie des personnes exposées au risque du paludisme.

6- Convergence de différentes menaces en Afrique subsaharienne

La situation demeure précaire, surtout en Afrique subsaharienne, où la charge du paludisme atteint encore des niveaux inacceptables et où la convergence de plusieurs menaces représente un défi supplémentaire face aux efforts à déployer pour contrôler la maladie. Dans le même temps, la pandémie n’est pas encore terminée et le rythme de la reprise économique reste incertain. Faute d’une accélération immédiate des mesures, les objectifs essentiels pour 2030 de la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030 de l’OMS ne seront pas atteints et d’autres reculs pourraient être enregistrés.
Ressources nécessaires pour atteindre les objectifs ciblés par la lutte mondiale contre le paludisme.
En 2021, l’OMS a mis à jour sa stratégie mondiale contre le
paludisme pour tenir compte des enseignements tirés de
ces cinq dernières années. Atteindre les objectifs de cette stratégie, y compris une réduction de 90 % de l’incidence du paludisme et de la mortalité associée d’ici 2030 dans le monde entier, va nécessiter de nouvelles approches et une forte intensification des efforts, soutenues par de nouveaux outils et une meilleure mise en œuvre des outils existants. Il sera également essentiel de renforcer les investissements.




Semaine africaine de l’eau 2021 : l’AMCOW sacrifie à la tradition

La Semaine africaine de l’eau 2021, s’ouvre ce lundi 22 Novembre 2021 et prend fin le vendredi 26 novembre 2021. Cet évènement qui réunit conjointement la 8e Semaine africaine de l’eau (AWW) et de la 6e Conférence africaine sur l’assainissement (AfricaSan) va se dérouler uniquement en ligne en raison du contexte sanitaire actuel. C’est ce qui ressort du point de presse tenu virtuellement le 17 novembre 2021 par les organisateurs avec les Hommes des médias.

\"\"

La semaine africaine de l’eau, est un programme conjoint qui a pour objectif de partager des informations en vue de poser des actions pour améliorer les moyens de subsistance et la croissance économique selon les explications des responsables du comité d’organisation.
Organisée par l’AMCOW en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et le gouvernement de Namibie, ainsi que d’autres partenaires de développement, cette rencontre se donne pour but de fournir une plateforme de dialogue, de partage des connaissances et de développement des plans d’action sur l’eau, l’assainissement et l’hygiène en vue de la réalisation de l’ODD 6 en Afrique.
La 8e Semaine africaine de l’eau (AWW) et de la 6e Conférence africaine sur l’assainissement (AfricaSan) constituent ainsi un engagement politique de haut niveau pour pallier les problématiques liées à l’eau et à l’assainissement. Ces deux évènements qui seront déroulés en un ont respectivement pour thème, « La sécurité de l’eau pour la santé publique et le développement humain » et « Accélérer l’accès à l’assainissement et à l’hygiène sûres en Afrique à l’aune de plus de 5ODD et Covid-19 avec au total, neuf sous-thèmes.

Il s’agira pour les participants de mettre en place des mécanismes pour faire face aux besoins en eau des populations en élaborant des solutions au regard des problèmes liés à l’eau. Des engagements et propositions seront recueillis et présentées en Mars 2022 lors de la conférence mondiale sur l’eau.
Le Conseil des Ministres Africains chargés de l’Eau (AMCOW), depuis sa création en 2002 a servi de principale plateforme pour réunir les parties prenantes du secteur de l’eau et de l’assainissement sur le continent. Elle a fournit une orientation politique et mène le plaidoyer politique en faveur de la croissance et de l’amélioration du secteur pour une gestion durable des ressources en eau et de l’assainissement du continent.
Rappelons qu’en prélude à cet évènement qui s’ouvre aujourd’hui, un point de presse s’est tenu en ligne et a réunit journalistes et responsables du Conseil des Ministres Africains chargés de l’Eau (AMCOW). Une rencontre à laquelle, le Réseau béninois des Acteurs des Médias pour l’Eau, l’Environnement et le Climat présidé a pris part.