Maty Niang, nouvelle Responsable des Programmes Éducatifs de l’ARDN

Le Réseau de la Renaissance Africaine et de la Diaspora (ARDN) a procédé à la nomination de Mme Maty Niang en qualité de Responsable Principale des Programmes pour les Initiatives Éducatives de l’ARDN en Afrique, à compter du lundi 3 février 2025.

Maty Niang
Maty Niang

Dans ce rôle clé, Mme Niang dirigera la mise en œuvre des programmes éducatifs de l’ARDN à travers le continent, en développant des partenariats avec des institutions éducatives, en renforçant les initiatives de renforcement des capacités des jeunes, et en promouvant les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, avec un accent particulier sur l’égalité des sexes et l’éducation.

Avec plus de dix ans d’expérience dans les domaines de l’éducation, de la gestion de programmes et de la promotion de l’égalité des sexes, Mme Niang apporte une expertise précieuse et une compréhension approfondie du contexte africain. Son expérience avérée dans l’établissement des partenariats universitaires, la gestion d’initiatives axées sur les jeunes et la défense de pratiques équitables en matière d’éducation fait d’elle un atout inestimable pour l’équipe de direction de l’ARDN.

Le Dr Djibril Diallo, Président et PDG de l’ARDN, a exprimé son enthousiasme à propos de cette nomination :

Dr Djibril Diallo PDG de l’ARN
Dr Djibril Diallo PDG de l’ARN

“L’expérience approfondie de Maty Niang et son engagement indéfectible en faveur de l’éducation et de l’égalité des sexes s’alignent parfaitement avec la mission de l’ARDN. Son leadership sera déterminant pour atteindre notre objectif de lutter contre les discriminations et d’autonomiser les communautés à travers l’Afrique. Nous sommes ravis de l’accueillir dans ce rôle essentiel.” 

En tant que Responsable Principale des Programmes, Mme Niang dirigera des initiatives clés, notamment le renforcement des partenariats avec TRACE, une plateforme musicale urbaine mondiale qui promeut la culture, la créativité et le développement communautaire, ainsi que la mise en œuvre du protocole d’accord signé avec la National Association for Equal Opportunity in Higher Education (NAFEO) – une association regroupant des universités historiquement noires (HBCU). Elle se concentrera également sur la mobilisation de ressources, l’organisation d’ateliers et le développement de programmes pour les jeunes abordant des problématiques cruciales telles que la formation professionnelle, le changement climatique et l’équité entre les sexes.

Mme Niang a partagé son enthousiasme à l’idée de rejoindre l’ARDN :

“C’est un honneur de rejoindre le Réseau de la Renaissance Africaine et de la Diaspora pour faire avancer sa mission de promotion de l’éducation et de l’égalité des sexes à travers le continent. Je suis profondément engagée à autonomiser les jeunes et à promouvoir des pratiques inclusives qui créent des opportunités durables pour tous. Je me réjouis de contribuer à la vision transformatrice de l’ARDN.”

Basée à Dakar, au Sénégal, Mme Niang travaillera en étroite collaboration avec l’équipe du bureau de Dakar de l’ARDN et relèvera des Co-Présidents de l’Initiative pour l’Enseignement Supérieur de l’ARDN, sous la supervision du Dr Roger Salla Ntounga, Directeur Régional de l’ARDN pour l’Afrique.

Ce rôle illustre l’engagement de l’ARDN à mobiliser des individus de tous les secteurs de la société pour lutter contre les discriminations et les violences, en particulier à l’encontre des femmes et des filles, comme point d’entrée pour la promotion des Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030, un projet spécial de l’ARDN pour les Nations Unies. La nomination de Mme Niang réaffirme l’engagement de l’organisation à promouvoir un développement durable et à créer un avenir plus équitable.




Dix cadres du ministère de la santé certifiés pour renforcer la lutte contre le paludisme au Bénin 

La salle de réunion du cabinet du ministère de la Santé a abrité, ce jeudi 30 janvier 2024, la cérémonie de remise de certificats aux lauréats de la première cohorte du programme de renforcement des compétences en leadership, management et gouvernance pour l’éradication du paludisme (ALAMIME). Dix cadres du ministère ont ainsi été formés à travers un parcours alternant formations en ligne et en présentiel.

Lutte contre le paludisme des cadres certifés

Dans le cadre de la lutte contre le paludisme au Bénin, dix cadres du ministère de la Santé ont reçu, ce jeudi 30 janvier 2025, leurs attestations après avoir suivi une formation intensive en leadership, management et gouvernance.

Cette initiative, portée conjointement au Benin par le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) et l’Institut Régional de Santé Publique (IRSP), vise à doter les acteurs clés de compétences renforcées pour atteindre l’objectif national d’élimination de la maladie d’ici 2030.  Elle s’inscrit dans le cadre du projet ALAMIME incluant 13 pays africains francophones et anglophones mis sous le leadership de l’université de Makekere en Ouganda.

Présent à la cérémonie, la coordonnatrice du projet au Benin, le professeur Colette AZANDJEME, enseignante-chercheure a l’IRSP a salué la persévérance des participants et demandé que toutes les notions acquises soient maintenant utilisées pour des actions concrètes sur le terrain par la mise en œuvre des plans élaborés. Elle a exhorté les 36 nouveaux participants de la deuxième cohorte du Benin à prendre le pas et donner le meilleur d’eux même dans la riche expérience qui est prévue pour eux dans la formation qui va commencer au cours du mois de février.

A sa suite, le Directeur de la formation, le professeur Ghislain SOPOH, enseignant-chercheur à l’IRSP et représentant du directeur de l’IRSP a rappelé le contexte de la formation, ses objectifs et son déroulement. Il a ensuite proclamé les résultats. Les impétrants ont alors reçu leurs certificats.

Germain PADONOU, Directeur du Centre de Recherche Entomologique de Cotonou, a salué l’engagement des lauréats. « Chers participants, chers lauréats, c’est un grand plaisir pour nous de vous encourager dans cette démarche qui suscite notre engagement formel dans la lutte contre le paludisme. Félicitations à vous et courage aux prochaines cohortes ! », a-t-il déclaré. 

Le Dr Rock AÏKPON, mentor de la formation et coordonnateur national adjoint du PNLP, a souligné l’importance de ce programme. « Il s’agit d’une formation très riche, alternant apprentissages en ligne et sessions en présentiel à Lomé. Les lauréats ont été suivis dans leur stage et leur rédaction de mémoire. Aujourd’hui, nous sommes heureux de voir cette première cohorte couronnée de succès », a-t-il affirmé. 

Pour M. Toumadougou, DPAF du ministère, représentant le ministre de la sante, c’est une réelle fierté que de voir de telle initiative de renforcement de capacite des professionnels de la sante visant à réduire l’impact néfaste d’une maladie qui nuit à tous.

Parlant au nom des lauréats, Saka Iréné AMOUSSOU, chef du service Partenariat et Interventions à base communautaire du PNLP, a insisté sur l’impact des compétences acquises. « Aller vers l’élimination du paludisme d’ici 2030 nécessite des compétences solides. Ces cadres joueront un rôle clé au sein du ministère de la Santé pour atteindre cet objectif. » 

Il a exprimé la satisfaction et l’engagement de tous les lauréats à mettre en pratique les connaissances acquises. Cette initiative marque une étape importante dans le renforcement des capacités des acteurs de la santé publique et témoigne de la détermination du Bénin à éradiquer le paludisme.

Opportune AHITCHEME




Le Niger, premier pays africain à éliminer l’onchocercose selon l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) félicite le Niger pour avoir satisfait aux critères d’élimination de l’onchocercose, devenant ainsi le cinquième pays au monde et le premier pays en Afrique à être reconnu par l’OMS pour avoir interrompu la transmission du parasite Onchocerca volvulus.

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« Éliminer une maladie est une réussite majeure qui exige un dévouement sans faille », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Je félicite le Niger pour son engagement à libérer sa population de cette maladie cécitante et stigmatisante qui cause tant de souffrances humaines parmi les plus pauvres.

Ce succès témoigne une fois de plus des progrès remarquables que nous avons accomplis dans la lutte contre les maladies tropicales négligées et offre de l’espoir aux autres nations qui luttent encore contre l’onchocercose, prouvant que l’élimination est possible. »

L’onchocercose, communément appelée cécité des rivières, est une maladie parasitaire qui constitue la deuxième cause infectieuse de cécité dans le monde, après le trachome. Elle est transmise à l’homme par la piqûre de mouches noires infectieuses, principalement présentes dans les zones riveraines. La maladie touche principalement les populations rurales d’Afrique subsaharienne et du Yémen, avec des zones endémiques plus petites dans certaines régions d’Amérique latine.

Efforts et partenariats efficaces menés par les pays

Entre 1976 et 1989, dans le cadre du Programme de lutte contre l’onchocercose en Afrique de l’Ouest (OCP) de l’OMS, le Niger a entrepris des mesures de lutte antivectorielle en pulvérisant des insecticides qui ont considérablement réduit les niveaux de transmission de l’onchocercose. Suite au don d’ivermectine par Merck, Sharpe & Dohme (MSD), les zones encore touchées par la filariose lymphatique (FL) ont fait l’objet d’une administration massive de médicaments (AMM) à base d’ivermectine et d’albendazole de 2008 à 2019, suivie d’une surveillance. Étant donné que l’ivermectine est efficace contre les deux maladies et que les zones ciblées par l’AMM contre la FL étaient également endémiques pour l’onchocercose, cette intervention a également contribué à interrompre la transmission du parasite Onchocerca volvulus .

Le Niger a commencé les évaluations préliminaires sur l’interruption de la transmission de l’onchocercose en 2014 après avoir arrêté la DMM contre la FL dans la plupart des zones. Ces évaluations ont été suivies d’enquêtes entomologiques et épidémiologiques qui ont révélé que la combinaison de médicaments et de lutte antivectorielle avait réussi à éliminer la transmission de l’onchocercose, comme en témoigne la réduction de la prévalence d’environ 60 % à 0,02 %.

Outre les interventions de lutte antivectorielle et les dons de médicaments de MSD, un facteur clé du succès du Niger est le partenariat entre le gouvernement nigérien, l’OMS et les organisations non gouvernementales, qui a permis de mobiliser des ressources et un soutien technique. Le suivi continu de la prévalence de la maladie et de son impact a permis d’ajuster les stratégies en temps opportun et de garantir l’efficacité des interventions.       

 « L’onchocercose est depuis longtemps à l’origine d’immenses souffrances humaines. Elle entrave également le développement économique des communautés touchées, éloignant les populations des rivières, qui sont souvent vitales pour leurs moyens de subsistance », déclare le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Le succès du Niger met fin à ce fardeau pour sa population. Il positionne également le Niger comme un modèle pour l’élimination des maladies tropicales négligées en Afrique. Le pays a déjà démontré son leadership en matière de santé publique en éliminant la maladie du ver de Guinée en 2013. Aujourd’hui, il franchit une nouvelle étape historique. »

À l’échelle mondiale, 54 pays ont éliminé au moins une maladie tropicale négligée. Le Niger rejoint quatre autres pays qui ont été vérifiés par l’OMS pour l’élimination de l’onchocercose, tous dans la Région des Amériques : la Colombie (2013), l’Équateur (2014), le Guatemala (2016) et le Mexique (2015).

Dans la région africaine de l’OMS, 21 pays ont éliminé au moins une maladie tropicale négligée. L’onchocercose est la deuxième maladie tropicale négligée éliminée au Niger : le pays a été certifié exempt de transmission de la dracunculose (maladie du ver de Guinée) en 2013.




La campagne « Aller plus loin » de Speak Up Africa, amplifie la lutte contre les MTN

À l’occasion de la Journée mondiale des maladies tropicales négligées (MTN), Speak Up Africa répond à l’appel mondial « Unir, Agir, Éliminer » avec son initiative ALLER PLUS LOIN. Cette initiative repousse les frontières de la lutte contre les MTN en mobilisant une coalition diversifiée de porte-voix.

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La campagne « Aller plus loin » mobilise un large éventail d’acteurs – artistes, athlètes et personnes touchées par les MTN – avec une attention particulière portée aux femmes et aux jeunes. Elle vise à construire un mouvement communautaire avec trois objectifs principaux : faire des MTN une priorité dans l’agenda sanitaire, augmenter les investissements, et développer des solutions centrées sur les personnes et leurs communautés. Cette initiative est cruciale alors que plus d’un milliard de personnes dans le monde sont touchées par ces maladies évitables et traitables, le continent africain supportant à lui seul 40 % de cette charge.

La Journée mondiale des MTN est l’occasion de célébrer les progrès réalisés : vingt-deux nations africaines ont déjà éliminé au moins une MTN, et plusieurs d’entre elles en ont éliminé plus d’une, ce qui témoigne du fort engagement du continent en faveur de la santé publique. Le monde est maintenant à mi-chemin de l’objectif de la feuille de route 2030 de l’OMS sur les MTN, visant l’élimination d’au moins une MTN dans 100 pays d’ici 2030.

Cette journée est également l’occasion d’aborder les défis qui nous attendent : le renforcement des systèmes de santé, le lien entre les MTN et le changement climatique dans un monde confronté à des changements environnementaux croissants et le manque d’approches centrées sur la personne et dirigées par la communauté.

L’initiative ALLER PLUS LOIN explore de nouvelles opportunités dans la lutte contre les MTN en impliquant les personnes et les communautés affectées par les maladies tropicales négligées. Nous mettons à profit leur expertise inestimable et veillons à ce que les solutions soient adaptées aux besoins réels. Nous défions et allons plus loin que les approches traditionnelles de plaidoyer en santé en encourageant la collaboration intersectorielle, en amplifiant les voix communautaires et en favorisant des partenariats inclusifs. Ces champions illustrent la puissance de la diversité, établissant une nouvelle norme pour ce que signifie unir, agir et éliminer les MTN.

« À travers ALLER PLUS LOIN, nous amplifions les voix des artistes, des athlètes et des leaders communautaires à travers l’Afrique pour transformer notre façon de lutter contre les maladies tropicales négligées. En apportant ces perspectives diverses aux décideurs, nous créons l’élan politique et l’engagement communautaire nécessaires pour éliminer définitivement les MTN », déclare Yacine Djibo, Directrice Exécutive et Fondatrice de Speak Up Africa.

Pour la Journée mondiale des MTN, l’initiative ALLER PLUS LOIN rassemblera des jeunes leaders, des musiciens et des artistes à travers le Sénégal, le Kenya et l’Éthiopie et reliera les communautés grâce au pouvoir du sport au Bénin et au Sénégal. En partenariat avec la Basketball Africa League (BAL), les jeunes apprendront comment prévenir et combattre les MTN dans leurs communautés et leurs adversaires sur le terrain en participant à un match de basketball. Au Niger, Burkina Faso et Kenya, des communautés organiseront également des ateliers et des dépistages pour sensibiliser et améliorer la détection dans leurs communautés.

Des champions à travers l’Afrique s’uniront pour soutenir l’élimination des MTN en cette Journée mondiale des MTN en utilisant leurs voix, leurs plateformes et leur expertise pour assurer la durabilité, l’efficacité et l’équité dans la lutte contre les MTN.

L’heure est à l’action. Nous appelons les dirigeants mondiaux à démontrer leur engagement en intégrant les objectifs d’élimination des MTN dans les politiques nationales de santé, en allouant des lignes budgétaires dédiées et en intégrant les programmes MTN dans les plans de couverture sanitaire universelle.

Notre réussite collective repose sur une action coordonnée à tous les niveaux : les gouvernements doivent renforcer leurs financements nationaux, le secteur privé doit investir dans des solutions innovantes de distribution des traitements, et les partenaires financiers doivent maintenir leur appui vital. Car ne rien faire coûtera bien plus cher que d’agir pour l’élimination de ces maladies.

Ensemble, nous devons aller plus loin que les approches traditionnelles et forger de nouveaux partenariats qui placent les communautés affectées au centre des solutions. En cette Journée mondiale des MTN, rejoignez-nous pour construire un avenir où les maladies tropicales ne seront plus négligées.




Découvrez cette opportunité unique en sciences du climat et des données

Vous êtes passionné par les défis climatiques et les solutions technologiques ? Le stage d’été MS-CC 2025 est l’opportunité qu’il vous faut ! Ce programme immersif, hébergé par l’Université Fisk en partenariat avec Meharry Medical College à Nashville, Tennessee, vise à former la prochaine génération de scientifiques grâce à un mélange d’apprentissage pratique, de recherche collaborative et de mentorat.

Dates et détails du programme :

  • Quand : Juin – Août 2025 (10 semaines)
  • Allocation : 7 000 $ + prise en charge des frais de déplacement, logement et repas
  • Programme : Formation en présentiel, mentorat avec le corps professoral, projets de recherche en équipe, et présentation finale lors de grandes conférences scientifiques

Admissibilité :

  1. Étudiants en sciences passionnés par la recherche climatique
  2. Une expérience en programmation ou en recherche est un atout mais pas obligatoire
  3. Préférence accordée aux étudiants Junior/Senior montants issus des HBCUs (Historically Black Colleges and Universities) et TCUs (Tribal Colleges and Universities)

Pourquoi postuler ?

Ce stage offre une expérience enrichissante dans le domaine des sciences du climat et des données, en combinant apprentissage académique et pratique. Il prépare les étudiants à un avenir prometteur dans les disciplines STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques).

📅 Date limite de candidature : 3 février 2025
🔗 Postulez dès maintenant : Lien vers l’inscription




Ouvrir les horizons : Comment Addictest aide les étudiants marocains à atteindre l’excellence mondiale

Dans un monde marqué par une compétitivité croissante et des évolutions rapides sur le plan académique et professionnel, « Addictest » se distingue comme l’une des institutions leaders, ayant consacré ses efforts à soutenir les étudiants marocains dans la réalisation de leurs rêves d’étudier dans les meilleures universités internationales depuis sa création, il y a cinq ans.

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Addictest a réussi à se bâtir une réputation prestigieuse dans le domaine de l’orientation académique, grâce à sa vision innovante et son engagement ferme envers l’excellence. Elle permet aux étudiants de surmonter les obstacles qu’ils rencontrent dans leur parcours vers l’éducation internationale, en fournissant des solutions complètes, comprenant la préparation de dossiers d’admission universitaire selon les normes les plus élevées, l’offre de conseils académiques spécialisés, et l’orientation vers l’obtention de bourses prestigieuses dans des institutions éducatives mondiales.

Grâce à ces services exceptionnels et aux efforts déployés, de nouvelles perspectives se sont ouvertes à des centaines d’étudiants qui sont devenus aujourd’hui des modèles de réussite et d’excellence dans leurs domaines respectifs.

Ce qui distingue Addictest, c’est sa forte présence à travers ses agences à Rabat, Casablanca, Marrakech et Fes, qui constituent des espaces professionnels dédiés à l’accueil des étudiants et de leurs familles. Dans ces agences, les étudiants rencontrent des experts académiques qui leur offrent des conseils personnalisés répondant à leurs questions, satisfaisant leurs besoins, et soutenant leurs ambitions.

Addictest estime que l’éducation internationale dépasse le simple obtention d’un diplôme ; c’est une expérience intégrale qui renforce le développement des compétences, élargit les horizons, et contribue à former des personnalités capables de contribuer efficacement à leurs communautés. En s’appuyant sur cette vision, Addictest vise à renforcer le processus éducatif et à éliminer les barrières qui se dressent devant les étudiants marocains, pour leur fournir les clés du succès à l’échelle mondiale.

Megan Valère SOSSOU




Assainissement pluvial à Cotonou : réception provisoire des travaux du lot 2 du PAPC

Le vendredi 24 janvier 2025, une commission de la Société des Infrastructures Routières et de l’Aménagement du Territoire (SIRAT) a procédé à la réception provisoire des travaux constituant le lot 2 du Programme d’Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC). Le lot 2 de ce projet ambitieux, financé par la Banque Européenne d’Investissement (BEI), a été lancé le 14 novembre 2022 et devrait initialement s’achever en 31 mois.

Infrastructure d'assainissement

Selon les responsables de la SIRAT S.A., les travaux ont porté sur la construction de 6.614 mètres linéaires de collecteurs et de canaux trapézoïdaux dans les bassins versants Ra, Rb, Rc, Rd et S. Parallèlement, l’aménagement de 3.376 mètres linéaires de voiries a profité à divers quartiers, notamment Dédokpo, Abokicodji, Sodjatinmè, Gbénonkpo et Misséssin. 

Les zones concernées, telles que Abokicodji lagune, Abokicodji centre, Sodjatinmè Ouest, Sodjatinmè centre, Gbedjèwin, Fifatin, Gbénonkpo et Kpankpan Adjegounlè, ont ainsi vu une amélioration de leurs infrastructures. Il convient de noter que le coût total des travaux s’élève à 11.813.996.075 FCFA. En tout, 13 rues ont été aménagées, et l’installation de chaussées pavées, de trottoirs ainsi que d’éclairages solaires a été réalisée pour assurer la sécurité des usagers. 

Monsieur Oswald GANGBO, Coordonnateur du PAPC, a souligné l’importance de cette réception, en affirmant que le projet bénéficie de l’appui de six partenaires techniques et financiers, ainsi que d’une contribution significative du gouvernement béninois. « À mesure que les travaux progressent, nous procédons à leur réception. En ce jour, nous avons réceptionné provisoirement le deuxième lot des travaux financés par la Banque Européenne d’Investissement. En substance, les travaux réceptionnés concernent principalement la construction de collecteurs, en lien avec l’assainissement pluvial de Cotonou. Simultanément, nous avons également validé les travaux relatifs à la réalisation de voiries pavées, de trottoirs ainsi que de caniveaux latéraux. Des éclairages solaires ont également été installés pour assurer la sécurité des lieux ; de plus, des plantations d’arbres ont été effectuées sur l’ensemble des sites, lesquelles seront entretenues durant toute la période de garantie », a-t-il précisé. 

Monsieur Marcellin BOCOVÈ, Directeur Général Adjoint de l’AGETUR, a, quant à lui, exprimé sa satisfaction quant à la réalisation des travaux, constatant une transformation tangible des zones concernées. Il a également appelé les populations à un entretien responsable de ces nouvelles infrastructures, soulignant ainsi l’importance d’une gestion collective et durable des aménagements. 

Au terme de cette réception, Cotonou peut espérer une amélioration de ses conditions d’assainissement et une embellie de ses quartiers, gage d’un cadre de vie revitalisé pour ses citoyens.




Santé maternelle et périnatale : UrbanBirth pour éclairer les défis complexes des villes africaines

À première vue, les villes, avec leur concentration élevée en infrastructures de santé, semblent offrir un meilleur accès aux services médicaux, y compris pour les femmes enceintes et les nouveau-nés, par rapport aux zones rurales.

Santé maternelle et périnatale (1)
Santé maternelle et périnatale (1)

Pourtant, les femmes et les femmes et les nouveau-nés des villes rencontrent des défis sanitaires, spécifiques, complexes qui engendrent des souffrances et des décès évitables. C’est pourquoi le Collectif UrbanBirth s’engage dans la production de données qui permettent d’analyser ces défis dans trois zones urbaines d’Afrique subsaharienne. 

Le signal est donné. « Nous voulons contribuer à atteindre zéro décès maternel évitable dans les villes », déclarent les membres du collectif UrbanBirth dans une publication réalisée à l’occasion de la Journée de sensibilisation à la santé maternelle, le 23 janvier 2024. Ces chercheurs, décideurs et acteurs de mise en œuvre, la trentaine, voudraient mettre en lumière, les enjeux de l’accès aux soins maternels et néonatals de qualité, souvent compromis par les pressions liées à l’urbanisation. « Les contextes actuels, marqués par une urbanisation galopante, des catastrophes naturelles, la crise climatique et des épidémies récurrentes, exigent des villes qu’elles développent et mettent en œuvre des stratégies cohérentes pour garantir des soins maternels et néonatals équitables », soulignent-ils. 

En réalité, l’Afrique subsaharienne concentre à elle seule 68 % des décès maternels à l’échelle mondiale. Avec la projection selon laquelle, d’ici 2050, deux tiers de la population mondiale vivront en zones urbaines — et que 90 %des 2,5 milliards de citadins supplémentaires résideront en Afrique et en Asie—, il devient impératif d’agir avec efficacité. « Notre mission est de mener des recherches percutantes, adaptées aux spécificités locales, afin d’aborder les problèmes complexes de la santé maternelle et néonatale en milieu urbain », précisent les chercheurs. Pour répondre à ces défis, le collectif va s’appuyer entre autres sur l’imagerie satellitaire, les enquêtes nationales et les données sociodémographiques, intégrées dans un cadre de modélisation géospatiale avancé. 

Ces travaux visent à définir un nouvel indice de vulnérabilité de la santé maternelle couvrant les trois dernières décennies dans une vingtaine de villes. « Cet indice englobe divers facteurs de vulnérabilité, notamment les contraintes environnementales, les déterminants sociodémographiques, la charge de morbidité, l’accès limité ou de qualité insuffisante aux soins, ainsi que les dysfonctionnements des systèmes de santé », précise le collectif  

Une attention particulière sera ensuite portée sur les trois grandes agglomérations pilotes : le Grand Conakry, le Grand Nokoué et Lubumbashi, où des données complémentaires sur l’offre de soins seront collectées et analysées. Outre la recherche, UrbanBirth s’engage à rendre les résultats accessibles aux communautés non scientifiques à travers des articles de blog et des publications sur les réseaux sociaux. Le collectif constitue également une plateforme de formation et d’apprentissage mutuel entre institutions et chercheurs. Cette dynamique inclut notamment l’encadrement d’étudiants en doctorat et de chercheurs postdoctoraux. 

Le collectif UrbanBirth est un partenariat d’institutions de recherche créé en2024. Il regroupe l’Institut de médecine tropicale d’Anvers (Belgique), l’École de Santé publique de l’Université de Lubumbashi (ESP/UNILU, RDC), le Centre d’excellence africain pour la prévention et le contrôle des maladies transmissibles (CEA-PCMT, Guinée) et le Centre de recherche en reproduction humaine et en démographie (CERRHUD, Bénin). 




Appel à candidatures: Formation des jeunes leaders engagés dans la lutte contre le paludisme

En vue de la Journée mondiale du paludisme 2025, une journée d’observation internationale célébrée chaque année le 25 avril, qui reconnaît les efforts mondiaux, continentaux et nationaux visant à contrôler, prévenir et éradiquer le paludisme.

Dans ce cadre, l’Imara Leadership Initiative (ILI), à travers le projet My Health, My Value, œuvre pour améliorer les défis sanitaires au sein des sociétés et communautés en Afrique, en collaboration avec des partenaires nationaux, afin d’éliminer le paludisme, de lutter contre les maladies tropicales négligées et de promouvoir la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents à tous les niveaux : continental, régional, national, infranational et communautaire.

Programme d’Accélération des Jeunes Leaders Africains contre le Paludisme

Le Malaria Young Leaders Africa Accelerator Programme est un programme de 3 mois conçu pour renforcer les compétences en leadership et en gestion des jeunes leaders engagés dans la lutte contre le paludisme. Ce programme se déroule en format hybride.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site [www.imaraleadershipinitiative.org

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Quelle est la valeur ajoutée de cette opportunité ?

– Accès à un mentorat assuré par des leaders mondiaux de la santé issus d’institutions internationales, d’agences des Nations Unies, de l’OMS, des ministères de la santé, ainsi que de blocs continentaux et régionaux travaillant dans le domaine de la santé, avec un accent particulier sur le paludisme.

– Accès à des opportunités d’apprentissage en ligne et en présentiel offertes par l’ILI et ses institutions partenaires.

– Accès à du coaching exécutif ainsi qu’à des opportunités de mise en relation pour favoriser le développement de carrière.

– Participation à des formations, ateliers et conférences sur le leadership dans la lutte contre le paludisme, lorsque disponibles.

– Participation aux campagnes de plaidoyer mondiales, continentales, régionales et nationales sur le paludisme, telles que la campagne Zero Malaria Starts With Me, etc.

Pour postuler, cliquez ici




Dispositif pour la sécurité des patients au Bénin : L’A.R.S forme la 2è cohorte de formateurs nationaux

L’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (A.R.S) poursuit son processus de formation des formateurs sur le dispositif pour la sécurité des patients. Après une session réussie à Grand-Popo la semaine dernière, c’est la ville de Parakou qui accueille cette fois-ci les délégués des départements de l’Atacora, de la Donga, des Collines et du Zou.

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Cette formation est destinée à un public composé de Directeurs Départementaux de la Santé (DDS), de Médecins-Coordonnateurs de Zones Sanitaires (MCZS), de Directeurs d’hôpitaux et de Responsables de comités de gouvernance de la sécurité des patients. L’objectif principal est de leur permettre d’acquérir une meilleure connaissance et une compréhension approfondie des domaines, normes et critères du dispositif pour la sécurité des patients.

Débutée le lundi 20 janvier 2025, la formation est structurée autour de 19 modules couvrant divers aspects clés tels que :

  • Le contexte international de la sécurité des patients
  • La définition des concepts fondamentaux
  • Une vue d’ensemble du dispositif pour la sécurité des patients
  • Les éléments de base d’une évaluation
  • Le processus et les outils de contrôle
  • La sécurité péri-opératoire
  • La sécurité de l’accouchement
  • La sécurité médicamenteuse

En plus des sessions théoriques, la formation comprend des travaux de groupe et une phase de terrain. Cette dernière permettra aux participants d’effectuer des évaluations pratiques dans divers établissements de santé, renforçant ainsi leurs compétences et leur expérience sur le terrain.

La session de Parakou prendra fin le vendredi 25 janvier 2025. Au terme de cette formation intensive, les 50 participants de cette nouvelle cohorte seront outillés pour jouer un rôle essentiel dans l’application, le maintien et la diffusion des meilleures pratiques en matière de qualité des soins et de sécurité des patients. Ils seront en mesure de conduire des formations en cascade afin de garantir l’installation progressive d’une culture de sécurité des patients au sein des établissements de santé du pays.

Cette initiative de l’A.R.S constitue une avancée significative dans le renforcement du système de santé béninois, avec pour objectif ultime d’améliorer la sécurité et la qualité des soins dispensés à la population.

Megan Valère SOSSOU