L’ONG JVE Bénin partage de bonnes pratiques d’adaptation aux changements climatiques avec les jeunes à Athiémè et à Grand-Popo

Les 26 juin et 2 juillet 2024, l\’ONG JVE Bénin a organisé des conférences thématiques publiques à Athiémè et Grand-Popo dans le cadre du programme BENKADI. Ces événements visaient à sensibiliser les communautés locales aux bonnes pratiques d’adaptation aux changements climatiques, en ciblant principalement les jeunes.

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Photo de famille conférence thématique Athieme 

À Athiémè, la conférence a réuni 70 participants, dont 26 jeunes et 22 femmes. Les panélistes, BAWA Amadou (point focal PASCIB), TOFFA Marie (trésorière de l\’UCCPMA), et AIKPE Chantal (vice-présidente du comité de pilotage des initiatives de la plateforme multi-acteurs), modérés par SOUROU Christophe, ont partagé des exemples concrets de bonnes pratiques d’adaptation et discuté des défis et des impacts positifs sur les communautés locales.

Une présentation visuelle, réalisée par la plateforme locale multi acteurs avec le soutien de l’ONG JVE et du programme BENKADI, a mis en avant les bonnes pratiques tout en illustrant les mauvaises pratiques à éviter. Les discussions interactives ont permis d\’explorer les leçons apprises et de proposer des améliorations aux pratiques existantes.

La vulgarisation de bonnes pratiques d’adaptation identifiées et mises en œuvre par des jeunes, des femmes, ou des associations de la communauté a été faite. Les échanges ont porté sur la possibilité d\’adapter ces pratiques à d\’autres contextes, élargissant ainsi leur impact potentiel.

Pour BAWA Amadou, panéliste à Athiémè, \ »Les discussions et les échanges ont été très enrichissants. Les recommandations partagées aujourd\’hui aideront nos communautés à mieux s\’adapter aux défis climatiques.\ »

DJIHOKIN Victorine, bénéficiaire à Athiémè : \ »Les informations et les bonnes pratiques présentées m\’ont donné des idées pratiques pour améliorer la résilience de ma communauté.\ »

À Grand-Popo, dans l’arrondissement de Djanglanmey, la conférence a attiré 55 participants, dont 35 jeunes et 15 femmes. Le panel, composé d’AVOSSE Barnabé (Chef d’arrondissement d’Adjaha), TOUMATOU Benjamin (représentant du Chef d’arrondissement Gbéhoué), et DEGBEFFANA Constantine (sociologue), sous la modération de KPATCHA Richard Chef d’arrondissement de Djanglanmey, a discuté des bonnes pratiques d’adaptation, leurs impacts, et les défis rencontrés.

KPATCHA Richard, en tant que chef d\’arrondissement et modérateur de la conférence, a joué un rôle crucial dans la dynamique de la session à Djanglanmey. Il a facilité les discussions interactives qui ont permis de mettre en lumière les meilleures pratiques d\’adaptation et d\’inspirer les jeunes participants à s\’impliquer activement dans la protection de leur environnement.

Une présentation visuelle, réalisée par la plateforme locale multi acteurs avec le soutien de l’ONG JVE et du programme BENKADI, a mis en avant les bonnes pratiques d’adaptation tout en illustrant les mauvaises pratiques à éviter. Les discussions interactives ont offert une exploration des leçons apprises et des propositions d’amélioration des pratiques existantes. La vulgarisation de bonnes pratiques d’adaptation identifiées et mises en œuvre par des jeunes, des femmes, ou des associations de la communauté a été faite.

\ »La mobilisation des jeunes et des femmes à cette conférence est un signe positif que notre communauté est prête à adopter des mesures durables pour faire face aux changements climatiques.\ » a déclaré KPATCHA Richard, modérateur à Grand-Popo.

Quant à ASSOGBA Edith, participante à Grand-Popo : La conférence l’a permis de découvrir les actions concrètes qu’elle peut entreprendre pour contribuer à la lutte contre les changements climatiques.

Rappelons que les conférences ont renforcé les capacités locales des jeunes en les fournissant des outils concrets pour faire face aux défis climatiques.




Dialogue sur la gouvernance environnementale et climatique : Les parlementaires s’engagent avec Benkadi

Du 3 au 4 juillet 2024, s’est tenu à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo un dialogue politique entre le Réseau des parlementaires béninois pour l’eau, l’assainissement, le climat et le développement durable et le projet Benkadi au Bénin. Au terme des échanges, l’honorable Adjibadé Moukaram KOUSONDA, au nom du réseau, Monsieur Ernest Comlan Pédro, Secrétaire Permanent de la PASCiB, et Monsieur Juriph Tokpo, Conseiller Technique et Juridique du MCVT, ont signé le communiqué final sanctionnant les travaux et précisant l’engagement total des parlementaires à accompagner le projet Benkadi pour une meilleure gouvernance environnementale et climatique au Bénin.

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Vue d\’ensemble

« Les députés membres du réseau des parlementaires sur les questions de climat et d’assainissement, à travers le présent communiqué final, expriment leur total appui à la PASCiB et au projet Benkadi pour que les politiques publiques soient inclusives et mises en œuvre pour le renforcement de la résilience des populations vulnérables aux changements climatiques en République du Bénin. » Telle est la conclusion du communiqué final ayant sanctionné les travaux.

Les parlementaires, après avoir écouté les communications sur les forces et faiblesses du cadre juridique en matière d’environnement et de changement climatique au Bénin, ont remercié la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) pour le travail accompli à travers le projet Benkadi.

Les députés ont constaté que les communautés continuent de subir les affres du changement climatique, qui se traduisent par les inondations, la déforestation, l\’érosion côtière et les variations climatiques extrêmes, avec des répercussions directes sur nos écosystèmes, notre agriculture, notre économie et le bien-être de nos populations.

Ils se sont félicités de l’engagement de la PASCiB pour un dialogue constructif avec les acteurs étatiques et les partenaires techniques et financiers sur les politiques macro-économiques et sectorielles orientées vers la réalisation des Objectifs de Développement Durable.

Ils ont ensuite exprimé leur engagement à contribuer à toute amélioration du cadre juridique et réglementaire en lien avec les changements climatiques et à toute action de sensibilisation et d’implication des communautés pour l’amélioration de leur résilience.

L’atelier a été présidé par l’honorable Adjibadé Moukaram KOUSONDA, député à l’Assemblée Nationale et Vice-Coordonnateur du Réseau des parlementaires béninois pour l’eau, l’assainissement, le climat et le développement durable. Il a insisté sur l’entière disponibilité du Parlement à accompagner le projet Benkadi pour améliorer les textes en vigueur.

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De gauche à droite, le DC/ Maep, le député et le Secrétaire Permanent de la PASCiB à l’ouverture

Pour le Secrétaire Permanent de la PASCiB, Dr. Ernest Comlan PEDRO, la présence massive des députés au dialogue témoigne de l’engagement partagé à relever l’un des défis les plus pressants de notre époque : la lutte contre les effets néfastes du changement climatique. Il a rappelé que les textes les plus importants adoptés ou ratifiés par le Bénin n’ont pas toujours reconnu expressément et de façon explicite l’implication active de la société civile, encore moins celle des couches vulnérables.

C’est pourquoi le dialogue revêt une importance capitale pour notre pays afin de préserver notre riche patrimoine naturel, mais aussi pour garantir un avenir durable pour les générations futures. Dr. Pedro a remercié chaleureusement chacun des participants pour leur engagement et leur participation active à un dialogue fructueux. Il n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude aux partenaires : Woord an Daad et le Ministère Néerlandais des Affaires Étrangères du Royaume des Pays-Bas (MOFA), pour leur appui technique et financier.

Le Directeur de Cabinet du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, associé à l’événement, Monsieur Aguêmon Dossa, a remercié les parlementaires pour leur présence malgré leurs multiples préoccupations. Pour lui, le Bénin, comme tous les pays de la planète, est confronté à des défis environnementaux et climatiques sans précédent. En tant que pays à vocation agricole, nous ressentons particulièrement les impacts de ces changements sur nos productions, nos rendements et nos moyens de subsistance.

Il est donc impératif que tous les décideurs politiques et responsables publics adoptent une approche proactive et collaborative pour renforcer la gouvernance environnementale. Cela passe par des politiques audacieuses, des réglementations claires et une mise en œuvre rigoureuse des mesures de protection de notre environnement. Ce dialogue avec les parlementaires est crucial, leur rôle législatif et de contrôle étant déterminant pour la réussite de notre mission commune, a déclaré le Directeur de Cabinet.

Il a souhaité que les lacunes et les opportunités dans nos cadres législatifs et réglementaires soient identifiées et les capacités institutionnelles renforcées pour une mise en œuvre efficace des politiques environnementales afin de promouvoir la participation active des communautés locales dans la gestion de l\’environnement.

Ensemble, nous devons construire un avenir où notre environnement est protégé, où notre agriculture est résiliente face aux aléas climatiques et où nos citoyens peuvent vivre en harmonie avec la nature, a conclu Monsieur Aguêmon Dossa.

Cell com / Benkadi




Journée mondiale de la population: Du Recensement au Développement

La célébration ce 11 juillet 2024 de la Journée mondiale de la population est l’occasion de mettre en lumière ces efforts. C’est parce que chaque personne compte et que chaque individu du globe doit jouir de ses droits humains et atteindre son plein potentiel que la Journée mondiale de la population doit interpeller sur la nécessité de mettre en place des systèmes de données reflétant fidèlement la diversité humaine.

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Cette journée mondiale constitue également une occasion de célébrer les progrès en matière d’amélioration de la prestation des soins de santé à l’échelle mondiale, à la faveur notamment d’une révolution technologique permettant de mesurer, plus efficacement que jamais auparavant, la réalité et les expériences des personnes.

« L’humanité ne pourra progresser que si chaque personne est recensée, où qu’elle se trouve et quelle qu’elle soit, dans toute sa singularité. Pour en finir avec les inégalités, pour instaurer et cultiver la paix et la prospérité, pour que l’espoir brille d’une lumière plus intense, il importe de redoubler d’efforts en faveur de l’inclusion », a souligné à cette occasion la Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population, Natalia Kanem.

Dans une déclaration à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la population, Mme Kanem a salué les « énormes » progrès réalisés dans la collecte, l’analyse et l’utilisation des données démographiques au cours des trente dernières années, répondant à l’appel de la Conférence internationale sur la population et le développement de 1994.

De nouvelles statistiques démographiques, ventilées par âge, origine ethnique, genre et autres facteurs, reflètent la diversité au sein de nos sociétés, a-t-elle fait remarquer, notant, à titre d’exemple, que les deux tiers des pays du monde incluent désormais des questions sur le handicap dans leur questionnaire de recensement.

La prospérité d’une population repose inévitablement sur une identification précise de ses besoins et attentes. Partout dans le monde, des efforts considérables sont déployés pour améliorer continuellement la collecte et l\’analyse des données démographiques.

La célébration de la Journée mondiale de la population, qui a eu lieu ce jeudi, met en lumière ces efforts. Chaque personne compte, et chaque individu doit jouir de ses droits humains et atteindre son plein potentiel. La Journée mondiale de la population rappelle l\’importance de mettre en place des systèmes de données qui reflètent fidèlement la diversité humaine.

Cette journée est également une occasion de célébrer les progrès réalisés dans l’amélioration de la prestation des soins de santé à l’échelle mondiale, grâce à une révolution technologique permettant de mesurer, plus efficacement que jamais, la réalité et les expériences des personnes.

« L’humanité ne pourra progresser que si chaque personne est recensée, où qu’elle se trouve et quelle qu’elle soit, dans toute sa singularité. Pour en finir avec les inégalités, instaurer et cultiver la paix et la prospérité, et faire briller l’espoir d’une lumière plus intense, il est essentiel de redoubler d’efforts en faveur de l’inclusion », a souligné Natalia Kanem, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population, à cette occasion.

Dans une déclaration pour la Journée mondiale de la population, Mme Kanem a salué les « énormes » progrès réalisés dans la collecte, l’analyse et l’utilisation des données démographiques au cours des trente dernières années, répondant à l’appel de la Conférence internationale sur la population et le développement de 1994.

Elle a souligné que les nouvelles statistiques démographiques, ventilées par âge, origine ethnique, genre et autres facteurs, reflètent la diversité de nos sociétés. À titre d’exemple, les deux tiers des pays du monde incluent désormais des questions sur le handicap dans leurs questionnaires de recensement.Au Bénin, « En une trentaine d’années, la population du Bénin a enregistré une tendance plus que galopante. Elle a triplé, passant de 3,3 millions d’habitants en 1979 à plus de 10 millions habitants en 2013 soit un taux d’augmentation de plus de 200% sur la période. Si la dynamique démographique actuelle reste maintenue, notre population pourrait doubler d’ici 2050. Ceci n’est pas forcément une mauvaise chose. C’est l’assurance que l’identité du Bénin, celle pour laquelle le Gouvernement travaille depuis 2016, va se consolider et se transmettre de génération en génération », a déclaré le Ministre du développement et de la coordination de l\’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchane.

Megan Valère SOSSOU




Adaptation aux changements climatiques : les Femmes et les Jeunes d’Athiémè et de Grand-Popo sensibilisés

Dans le cadre du programme BENKADI, l\’ONG JVE Bénin a orchestré les 13 et 14 juin 2024 des ateliers à Athiémè et Grand-Popo. Ces ateliers avaient pour objectif de renforcer les capacités adaptatives des associations de femmes et de jeunes dans les secteurs de l\’agriculture et miniers. Les thématiques clés abordées étaient le maraîchage écologique, la production de compost à partir de produits locaux et l\’exploitation de sable lagunaire, le tout dans le contexte des défis posés par les changements climatiques.

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Fabrication de compost

À Athiémè, une trentaine de participants, ont bénéficié de cet atelier. Dans un premier temps, les participants ont eu l’opportunité de visiter un site d\’exploitation de sable lagunaire. Cette visite a permis aux participants non seulement d\’observer les pratiques d\’exploitation et de comprendre l\’importance des mesures de restauration écologique mais aussi de se familiariser avec les réglementations environnementales. \ »La visite nous a ouvert les yeux sur les impacts environnementaux de l\’exploitation du sable. Nous avons appris comment minimiser ces impacts tout en respectant les réglementations en vigueur.\ » a témoigné ADANKANHOUNDE Agath.

Dans un second temps, l\’accent a été mis sur le maraîchage écologique et la production de compost à partir de la jacinthe d\’eau, une plante invasive du lac Djetoè. 18 participantes, principalement des femmes et des jeunes filles, ont acquis des compétences précieuses pour optimiser la fertilisation de leurs cultures maraîchères de manière durable. KOKOU Huguette est l’une des participantes, elle a est satisfaite : \ »Cette formation m\’a appris à transformer une menace environnementale en une ressource précieuse pour nos cultures. C\’est une véritable révolution pour notre communauté.\ »

À Grand-Popo, bien que la visite de site d\’exploitation de sable n\’ait pas été possible, la formation sur le maraîchage écologique et la production de compost a été reproduite avec succès. Elle a mobilisé 30 femmes et jeunes filles, issues d\’associations locales. Elles ont toutes participé activement aux sessions de formation, démontrant leur engagement à adopter des pratiques agricoles durables. C’est le cas de DAVITO Rachelle. Elle témoigne : \ »Ces ateliers nous ont permis d\’acquérir des compétences essentielles pour améliorer nos pratiques agricoles tout en respectant l\’environnement. Nous sommes prêtes à appliquer ces nouvelles méthodes dans nos communautés.\ »

Retenons que, ces ateliers conduits par l\’ONG JVE Bénin à travers le programme BENKADI, ont atteint leur objectif en renforçant les capacités des participants dans les domaines clés de l\’agriculture et des mines. Les compétences pratiques acquises sur l\’exploitation de sable lagunaire, le maraîchage écologique et la production de compost à base de produits locaux sont essentielles pour favoriser la durabilité des pratiques agricoles et renforcer la résilience face aux changements climatiques.

Megan Valère SOSSOU




La Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasse prépare la digitalisation de ses services

Du mercredi 03 au vendredi 05 juillet 2024, s\’est tenu à JECO Hôtel de Dassa-Zoumè, un atelier préparatoire à la digitalisation des services fournis par la Direction générale des Eaux, Forêts et Chasse (DGEFC). Organisé conjointement par la Direction des Systèmes d\’Information (DSI) du Ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du Développement Durable (MCVT) et la DGEFC, avec l’appui d’ENABEL à travers le Programme d’appui au secteur (para) portuaire (PASPort), cet atelier s\’inscrit dans le cadre du vaste programme de dématérialisation des actes et services aux usagers initié par le Gouvernement du Bénin.

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Echange en plénière

L\’objectif de cet atelier est de recenser tous les services offerts par la DGEFC aux usagers, de les inscrire sur le Catalogue des Solutions Interopérables (CatIS) et d’établir la liste des services prioritaires à digitaliser selon un plan d’action bien précis pour le sous-secteur des eaux, forêts et chasse. Ce processus vise à rationaliser les procédures de traitement des dossiers dans les services publics de l\’État et à rendre l\’information plus accessible aux usagers. En dehors du Directeur Général et de son Cabinet, toutes les Directions techniques et les Inspections forestières prennent part à cet atelier stratégique.

En l’absence du Conseiller technique aux Réformes, Monsieur Sévérin NSIA, et du Conseiller technique au Développement Durable, Monsieur Constant HOUNDENOU, tous deux empêchés à l’ouverture, il est revenu au Directeur des Systèmes d’Information de procéder au lancement des travaux de l’atelier.

Dans son allocution d\’ouverture, Monsieur Abdou-Aziz SOBABE ALI TAHIROU, le DSI du MCVT, a exprimé sa gratitude envers le projet PASPort/Enabel pour son appui diversifié aux structures du MCVT, et en particulier pour son soutien dans cette initiative de dématérialisation des services de la DGEFC. Au-delà de l’organisation de cet atelier, le projet PASPort a marqué son accord pour le financement des e-Services à mettre en place au profit de la DGEFC.

Dans les prochains mois, ce sera le tour de la Direction des Affaires Portuaires, Maritimes et Fluvio-lagunaires (DAPMF) de bénéficier de ce même type d’appui. C’est le lieu de remercier le Ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable, Monsieur José TONATO dont les orientations sont à l’origine de la transformation digitale en cours au sein du MCVT.

Communication MCVT




Benkadi au Bénin: L\’ONG JVE Bénin renforce les capacités des jeunes et des femmes de Grand-Popo et d\’Athiémè

Les 11 et 12 juin 2024, les communes de Grand-Popo et d\’Athiémè ont accueilli des ateliers de renforcement des capacités axés sur les stratégies d\’Adaptation basée sur les Écosystèmes (AbE), la gouvernance participative, le lobbying et le plaidoyer. Ces événements, organisés dans le cadre du programme BENKADI par l\’ONG JVE Bénin, ont rassemblé des acteurs clés, notamment du secteur privé, avec un accent particulier sur l\’inclusion des jeunes et des femmes.

À Grand-Popo, l\’atelier s\’est tenu dans la salle de l\’arrondissement, inauguré par Madame YEBE H. B. Cyrillia, secrétaire exécutive de la mairie. L\’atelier a réuni 17 participants, dont 6 femmes (35%) et 11 jeunes (65%). Sous la direction de M. AVOCE Yves, les participants ont exploré des modules visant à maximiser l\’utilisation durable des ressources naturelles. Les discussions ont été riches et fructueuses, avec des échanges d\’idées et de solutions pour relever les défis climatiques locaux. Les travaux de groupes et les plénières ont permis de révéler des bonnes pratiques locales d’AbE et des propositions concrètes d’initiatives d’AbE à mettre en œuvre au niveau communal.

Pour marquer l\’engagement des acteurs communaux formés pour la mise en œuvre et le suivi d\’initiatives d\’AbE au niveau communal, une Plateforme Locale Multi-Acteurs de soutien aux initiatives d\’AbE (PLMA-AbE) a été mise en place, accompagnée d\’une charte qui guidera les actions de la plateforme. Un comité de pilotage inclusif, intégrant femmes et jeunes, a également été créé pour coordonner et superviser les actions de la PLMA-AbE.

À Athiémè, l\’atelier a eu lieu à l\’arrondissement, réunissant 17 participants, dont 7 femmes (41%) et 13 jeunes (76%). Sous la direction de M. KAKPO Jules Mozert, les participants ont également exploré des modules pour une utilisation durable des ressources naturelles. Les échanges ont permis de partager des expériences et de développer des solutions adaptées aux réalités locales.

Une PLMA-AbE a également été mise en place à Athiémè avec une charte et un comité de pilotage inclusif pour superviser les initiatives.

Pour Émilienne AYATE l’une des participantes et trésorière du comité mis en place, l\’atelier a permis de mieux comprendre les enjeux climatiques et de découvrir des stratégies efficaces pour y faire face. Tout comme Emilienne, Josué SOSSAMINOU, participant, affirme que : \ »Les sessions sur le lobbying et le plaidoyer étaient particulièrement instructives. Nous avons maintenant les outils nécessaires pour influencer positivement les politiques locales en faveur de l’environnement.\ »

A Athiémé, Chantal ÉliAIKPE, participante et nommée vice-présidente du comité de pilotage de la plateforme : \ »Cet atelier a été une opportunité unique pour nous de mieux comprendre et d’adopter des pratiques durables. La création de la plateforme nous permet désormais de coordonner nos actions et de suivre les progrès de manière structurée.\ »

Les ateliers ont renforcé les compétences des participants, et ont permis de jeter les bases d\’une coopération durable dans la lutte contre les impacts du changement climatique.

Megan Valère SOSSOU




Stratégies AbE, gouvernance participative, lobbying et plaidoyer : Les acteurs privés formés à  Malanville et à Karimama

Les communes de Malanville et Karimama ont respectivement accueilli des ateliers de renforcement des capacités destinés aux acteurs privés les 28 et 30 mai 2024. Organisés par l\’ONG SOS SAVANE, partenaire de mise en œuvre du programme BENKADI dans le département de l\’Alibori, ces ateliers avaient pour objectif de renforcer et d\’harmoniser les compétences des acteurs communaux, notamment ceux du secteur privé, autour des stratégies d\’Adaptation basée sur les Écosystèmes (AbE), de la gouvernance participative, ainsi que du lobbying et du plaidoyer.

Ces sessions de formation ont réuni 50 participants, parmi lesquels 34 jeunes et 24 femmes, appartenant à dix associations locales. Les thèmes abordés ont permis de combler des lacunes de connaissances et de renforcer certaines pratiques endogènes des communautés locales.

À l\’issue de ces ateliers, les résultats obtenus sont prometteurs. Les participants ont été encouragés à vulgariser les acquis pour favoriser un changement de pratiques collectif au niveau communautaire. Pour ceux rencontrés, les stratégies AbE constituent un excellent moyen d’atténuer les effets néfastes des changements climatiques. Ils ont appris à organiser et à adresser des plaidoyers auprès des autorités compétentes afin d’inclure les stratégies AbE et d\’autres mesures dans les politiques d\’intervention.

Les participants ont également fait le point sur les notions acquises et certains ont exposé les actions qu’ils menaient déjà sur le terrain. Un rappel leur a été fait sur les causes et conséquences des changements climatiques sur la biodiversité, l’agriculture, les ressources en eau et le bien-être des communautés vulnérables. Tous se sont accordés sur la nécessité de s’adapter en se basant sur les écosystèmes dans divers secteurs d\’activité tels que l’agriculture, l’élevage, la foresterie, la pêche et la transformation.

Des stratégies AbE, proposées dans les Plans de Développement Communal 4, ont été présentées aux participants dans les domaines de la pêche, de la pisciculture, de l’élevage, de la foresterie et de l’agriculture. Rappelons que l\’Adaptation basée sur les Écosystèmes (AbE) est une stratégie qui s\’appuie sur les solutions fondées sur la nature et sur les services écosystémiques pour faire face aux changements climatiques.

Megan Valère SOSSOU




Agroécologie au Bénin : 125 Jeunes et femmes formés par Youth Initiative for Land in Africa – Yilaa

Le 1er juillet 2024, le Centre IITA d’Abomey-Calavi a accueilli un atelier de formation, organisé par Youth Initiative for Land in Africa (Yilaa). Une initiative effective grâce à la collaboration avec la Climate and Clean Air Coalition (CCAC) du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (UNEP). Elle vise à promouvoir l’adoption de technologies agroécologiques parmi les jeunes et les femmes au Bénin avec l’objectif de réduire les polluants de courte durée de vie dans la production du maïs et du riz.

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Vue d\’ensemble des participants

L’atelier a rassemblé 125 participants, constitués de jeunes agriculteurs et des femmes, désireux d’adopter des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Pour Innocent Antoine Houedji, coordonnateur de Yilaa, les jeunes et les femmes constituent une grosse opportunité pour le continent et en particulier pour le Bénin. C’est pourquoi soutient-il, cette formation offre des outils et des pratiques agricoles utiles afin de produire une agriculture respectant les normes agroécologiques.

Au menu de cette formation plusieurs sessions de formation axées sur l’enseignement et la démonstration de techniques agroécologiques adaptées aux cultures de maïs et de riz. Il s’est agi de la gestion intégrée des ravageurs, de l’utilisation efficace des ressources en eau et de l’amélioration de la fertilité des sols par des méthodes biologiques. Les participants ont bénéficié des conseils d’experts en agriculture durable, renforçant ainsi leurs compétences et leur capacité à appliquer ces pratiques dans leurs propres exploitations.

L’initiative de Yilaa ne se limite pas à l’amélioration des rendements agricoles, mais vise également à réduire l’empreinte environnementale de l’agriculture au Bénin. En effet, en promouvant des pratiques telles que la rotation des cultures, le compostage et l’utilisation de semences résilientes, Yilaa cherche à établir un modèle agricole durable pour la région. « En adoptant les technologies agroécologiques, nous ne nous contentons pas de préserver notre environnement, mais nous posons les bases d’une agriculture durable. » a souligné, Edmonde Fonton, députée à l’Assemblée Nationale présente à l’événement.

Convaincus de l’impact concret de cette initiative, les participants se réjouissent  et ont confié appliquer immédiatement les connaissances acquises.

Grâce à cette formation 125 jeunes et femmes ont vu leur capacité renforcé en matière d’agroécologie et économie circulaire. Yilaa et ses partenaires prévoient de continuer à soutenir l’engagement des jeunes et des femmes en fournissant un accompagnement continu et en élargissant l’accès aux pratiques durables.

Megan Valère SOSSOU




Benkadi au Bénin : Des associations de femmes outillées pour une agriculture durable par SOS SAVANE-ONG

Dans le cadre du programme BENKADI, le partenaire local de mise en œuvre SOS SAVANE-ONG avec l\’appui de la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCIB), a mené une série d\’activités du 10 au 15 juin 2024 dans les communes de Karimama et Malanville, département de l’Alibori. Ces activités visaient à renforcer les capacités adaptatives des associations de femmes et de jeunes dans les secteurs de l’agriculture (maraichage écologique, production de compost à base de produit locaux) et miniers (exploitation de sable lagunaire) dans les communes de Karimama et de Malanville.

Les ateliers, organisés sur les sites de maraîchage des associations de femmes à Guéné, Karimama centre et Kargui, ont permis de combiner théorie et pratique pour une meilleure appropriation des techniques enseignées. Les femmes, cibles prioritaires de ces sessions, ont appris des méthodes de production de compost à base de produits locaux et des techniques de maraîchage écologique. Ces pratiques visent à augmenter les revenus des femmes tout en réduisant la pression sur les ressources naturelles.

Des ateliers pratiques d’initiation aux biopesticides

Pour réduire l\’usage des pesticides chimiques, les participantes ont été initiées à la production et à l’utilisation de biopesticides à base de feuilles de neem. Elles ont également partagé et enrichi ces connaissances avec des techniques locales, telles que l\’utilisation de biopesticides à partir de cendre, de savon neutre Palmida, et de feuilles de papayer. Ces méthodes contribuent à la promotion d’un maraîchage respectueux de l’environnement.

Appui en micro-équipements aux associations de femmes

Pour soutenir la mise en œuvre des techniques de maraîchage écologique, SOS SAVANE-ONG, avec l’appui technique et financier du programme BENKADI, a distribué des micro-équipements aux associations de femmes. Ces équipements, comprenant arrosoirs, râteaux, pelles, houes, sarcleuses, coupe-coupes, et autres outils, faciliteront les activités agricoles des bénéficiaires.

Satisfaction des bénéficiaires

Les ateliers ont été accueillis avec enthousiasme par les participantes venues de diverses localités, notamment de Gorou-béri et Torozougou à Karimama, ainsi que de Guéné à Malanville. Aissatou BASSANDA de l’association Matcharassé à Kargui se réjouit des connaissances acquise au cours des séances de renforcement de capacités. Elle promet appliquer les techniques et de les répandre à sa communauté.

Afoussa Ousmane, membre de l’association Gorobani de la commune de Karimama, exprime sa gratitude envers tous les acteurs du programme BENKADI. Selon elle, ce programme a permis de découvrir de nouvelles stratégies d’adaptation aux changements climatiques et aux problèmes environnementaux.

À l\’instar d\’Afoussa et d\’Aissatou, toutes les femmes participantes reconnaissent que ces formations arrivent à point nommé, considérant les défis quotidiens qu\’elles rencontrent dans le secteur agricole.

Au total, 30 femmes ont vu leurs compétences renforcées en matière de production et d’utilisation de compost et de biopesticides à partir de matières premières locales et accessibles.

Un pas vers l\’adaptation basée sur les écosystèmes

Ces activités s’inscrivent dans le cadre du programme BENKADI, qui promeut l’Adaptation basée sur les Écosystèmes (AbE) comme moyen d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques. L’approche AbE comprend la restauration de la productivité agricole, la biodiversité des sols, et la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE).

Avec ces initiatives, SOS SAVANE-ONG et le programme BENKADI espèrent contribuer à une agriculture plus durable et résiliente dans les communes de Karimama et Malanville, tout en améliorant les conditions de vie des femmes et des jeunes de ces régions.

Megan Valère SOSSOU




Coopération transfrontalière: Vers un renforcement de la gestion coordonnée et inclusive du parc W

La préservation du Parc W préoccupe profondément l’Autorité du Bassin du Niger (ABN). Un atelier sous-régional s’est tenu du 26 au 28 juin 2024 à Ouagadougou pour valider les résultats de l’étude relative à la plateforme fonctionnelle du Parc. Les travaux de lancement de cet atelier ont eu lieu en présence de plusieurs personnalités, dont les responsables de l’ABN, du Projet NB-ITTAS et des autorités du pays hôte.

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Photo de famille de la rencontre

Dans son discours de lancement, Monsieur Sèyivè Didier ZINSOU, Secrétaire Exécutif par intérim de l’ABN, a exprimé son espoir que les travaux en cours à Ouagadougou soutiendront les efforts déployés par le Bénin, le Niger et le Burkina Faso pour la sauvegarde et la préservation de la riche biodiversité du Parc W, actuellement menacée par divers facteurs.

Après la mise en place de la plateforme, des travaux de diagnostic et d’investigation ont été menés, aboutissant à la production de rapports essentiels sur l’écosystème transfrontalier du Parc. Ces rapports mettent en lumière les besoins de renforcement des capacités pour améliorer la gouvernance et la gestion durable de cet écosystème. Ils proposent également un projet pilote de démonstration pour l’écosystème transfrontalier et un mécanisme commun de surveillance de l’écosystème du Parc W.

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Les parties prenantes en session

L’objectif de l’atelier de Ouagadougou est de renforcer la contribution des institutions nationales à la gestion de l’écosystème transfrontalier du Parc W. Monsieur Allomasso TCHOKPONHOUE, Coordonnateur Régional du Projet NB-ITTAS, a expliqué que l\’atelier vise à développer un mécanisme de surveillance des écosystèmes basé sur des indicateurs environnementaux et à évaluer ces indicateurs à chaque niveau.

Monsieur Félix SOU, représentant du ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement du Burkina Faso, a exprimé, au nom des trois pays concernés, sa gratitude envers le Fonds pour l\’Environnement Mondial (FEM) et ses agences partenaires, notamment le PNUD et le PNUE, pour leur soutien en faveur du Parc W. Il a souligné que la préservation du Parc constitue une véritable préoccupation pour les États concernés.

Après la validation des documents, la prochaine étape consistera en la mise en œuvre, dans chaque pays, des structures de gouvernance nécessaires à la gestion durable du Parc W.

Megan Valère SOSSOU