Conservation de la biodiversité : 31 espèces ont officiellement disparu en 2020 selon l\’UICN

L\’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) vient de dévoiler sa liste rouge des espèces menacées. Parmi les 128.918 espèces évaluées, 31 ont officiellement disparu cette année, reclassées dans la catégorie « Éteint » ou « Éteint à l\’état sauvage ».

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Une espèce d\’animaux s\’abreuve

La liste rouge de l\’UICN recense les espèces menacées à travers le monde. Chaque année, une mise à jour fait état du niveau de conservation des différentes espèces en fonction des nouvelles connaissances. En 2020, 31 d\’entre elles ont rejoint la catégorie « Éteint », ce qui signifie qu\’elles ont disparu à létat sauvage. « Un véritable crève-cur, alors que beaucoup viennent tout juste d\’être découvertes », se désole Andrew Terry, Directeur de la conservation et des politiques de ZSL (Zoological Society of London).
Au nombre de ses espèces niveau des amphibiens, les grenouilles d\’Amérique centrale : Atelopus chiriquiensis, Atelopus senex, Craugastor myllomyllon.
Les poissons, Schizothorax altans (poisson d\’eau douce de la famille des Cyprinidés, Asie centrale). Barbodes amarus, Barbodes baoulan, Barbodes clemensi, Barbodes disa, Barbodes flavifuscus, Barbodes herrei, Barbodes katolo, Barbodes lanaoensis, Barbodes manalak, Barbodes pachycheilus, Barbodes palaemophagus, Barbodes palata, Barbodes resimus, Barbodes tras, Barbodes truncatulus (poissons d\’eau douce endémiques du Lac Lanao (Philippines).
Ces extinctions ont été causées par des espèces prédatrices introduites, et aggravées par la surexploitation et des méthodes de pêche destructrices.
Mammifères, Nyctophilus howensis (chauve-souris à longues oreilles de Lord Howe, Australie).
Plantes, Persoonia laxa et Persoonia prostrata (plantes à fleur de la famille des Protéacées, Australie). Leucadendron grandiflorum et Leucadendron spirale (plantes à fleur de la famille des Protéacées, Afrique du Sud). Ochrosia, kilaueaensis (plante à fleur de la famille des Apocynacées, Hawaï).
Arbres : Banara wilsonii, Euchorium cubense, Faramea chiapensis, Hesperelaea palmeri, Monteverdia lineata, Roystonea stellata.
Et neuf chênes asiatiques entrent directement dans la Liste rouge de lUICN dans la catégorie « En danger critique » (probablement éteint ou probablement éteint à létat sauvage).

Les dauphins d\’eau douce du monde sont aujourdhui menacés
L\’UICN a revu sa classification pour de nombreuses autres espèces. Avec le passage du tuxuci ou sotalie de l\’Amazone (Sotalia fluviatilis) dans la catégorie « En danger », toutes les espèces de dauphins deau douce du monde sont aujourd\’hui considérées comme menacées, alerte l\’institution. Trois espèces de Macadamia (les mêmes espèces qui produisent les noix de macadamia cultivées), sont désormais menacées d\’extinction à l\’état sauvage. Un tiers des chênes (31 %, soit 113 espèces sur 430) sont aussi menacés dextinction.
Les chiffres mondiaux pour la liste rouge des espèces menacées de lUICN en 2020
Total despèces évaluées : 128.918
Total despèces menacées dextinction : 35.765
Éteint ou Éteint à létat sauvage : 982
En danger critique dextinction : 7.762
En danger : 13.285
Vulnérable : 14.718
Quasi menacé : 7 644
Préoccupation mineure : 66.469
Données insuffisantes : 17.878




Journée Mondiale de Lutte contre le VIH/SIDA: MADO SANTÉ PLUS partage solidarité et responsabilité

Célébrée le 1er Décembre de chaque année, la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida est un moment unique en soutien aux personnes infectées et affectées par le VIH SIDA. Un virus qui a longtemps engendré des pertes en vies humaines, impacté la vie socio-économique et violé les droits de la personne humaine.

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Aujourdhui, de nombreux efforts sont faits à jours aussi bien du côté de la société civile que des politiques gouvernementales pour contrer le virus.
MADO SANTÉ PLUS, à l\’instar des autres pays du monde est très préoccupé par les ravages effectués par la pandémie de la COVID-19 et la maladie du VIH SIDA, et de ce que cela signifie pour les Jeunes vivant avec le VIH tout comme pour les populations vulnérables.
Pendant cette célébration dont le thème retenu cette année est \ »Solidarité et responsabilité partagée\ », MADO SANTE PLUS, membre de la Plateforme CoRC BENIN a organisé le Samedi 19 Décembre 2020 à Cotonou, une Cérémonie de Distinction des Talents Jeunes des Communautés Vulnérables au VIH. Au cours de l\’événement, une minute de silence a été observé en la mémoire de la marraine de La Nuit du Réveillon Mémé Emma MARCOLINO. Ensuite, les acteurs de MADO SANTE PLUS ont saisit l\’occasion pour sensibiliser sur le VIH SIDA. Plusieurs organisations de Jeunes engagés ainsi que des acteurs de Lutte étaient représentés.
Le jury composé de :




Opération Chirurgicale : Le plateau technique du CNHU Hubert Koutoukou Maga sera renforcé

En son conseil des Ministres du 23 décembre 2020, le gouvernement béninois a décidé de l\’acquisition et l\’installation d\’équipements et de matériels de chirurgie cardiaque au profit du Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou (CNHU-HKM).

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La plupart de nos concitoyens souffrant de maladies cardiovasculaires n\’arrivent pas à bénéficier de soins appropriés lorsque leur cas nécessite des interventions chirurgicales à cur ouvert, en raison des coûts prohibitifs à l\’étranger.
Aussi, le Gouvernement a-t-il sollicité des chirurgiens réputés en la matière qui pourront faire des interventions sur place au CNHU-HKM.
Pour ce faire, il est indispensable de renforcer le plateau technique existant par des équipements et matériels dédiés à la prise en charge chirurgicale de ces pathologies.
C\’est pourquoi, le Conseil s\’est prononcé en faveur de la contractualisation avec une structure spécialisée en vue de la fourniture desdits équipements et matériels. Un acte qui sans doute renforcera le plateau technique de ce haut lieu hospitalier.




Drépanocytose : De graves anomalies relevées au Centre de Prise en charge Médicale Intégrée du Nourrisson et de la Femme Enceinte atteints de Drépanocytose (CPMI-NFED)

Le conseil des Ministres en sa séance du 23 Décembre 2020 est passé à l\’approbation du rapport d\’audit comptable et financier du Centre de prise en charge médicale intégrée du nourrisson et de la femme enceinte atteints de drépanocytose (CPMI-NFED).

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Plusieurs anomalies relatives au fonctionnement du centre, mais aussi et surtout à sa gestion aux plans budgétaire, comptable et financier.
Les irrégularités relevées sont entre autres l\’inexistence de budget pour les années 2011, 2012 et 2015 ; la non-budgétisation de toutes les ressources, entraînant le défaut de traçabilité de certaines recettes ; le non-respect du principe de séparation des fonctions d\’ordonnateur et de comptable ; l\’exécution de dépenses non prévues au budget ; le non-respect des seuils de passation des marchés publics et des clauses contractuelles lors du paiement des prestataires. Il a été relevé aussi l\’attribution et la gestion peu transparentes du marché de construction du bâtiment annexe du Centre dont les travaux dun montant de 199.975.791 FCFA TTC, prévus pour prendre fin en décembre 2016 sont encore en cours ; le paiement irrégulier de divers primes et frais de déplacement au directeur ainsi qu\’à ses collaborateurs.
Il en découle d\’importants préjudices aussi bien pour le budget national que pour le Centre dont les performances ont été compromises.
Les insuffisances ainsi relevées ont été portées à la connaissance du directeur du CPMI-NFED, le sieur Deen Chérif RAHIMY afin de recueillir ses observations et fournir des éléments de justifications à l\’appui de sa version des faits. Mais, en lieu et place d\’informations documentées, celui-ci sest contenté de contester la plupart des observations relevées par la commission sans y apporter la moindre preuve.
Le Conseil a pris acte du rapport et a instruit les Ministres concernés d\’appliquer sans complaisance les sanctions quencourent les auteurs de ces malversations.




Pollution sonore au Bénin: Un mal environnemental et sanitaire qui tue

Conscient de ce que les fêtes de fin d’année ne doivent en aucun cas rimer avec la perturbation de la quiétude des populations, les autorités à divers niveau redoublent d’ardeur il y a un an déjà. Mais, le mal persiste. Le procureur de la république près le Tribunal de première instance de Cotonou, Mario Mètonou met en garde.

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Toutes sortes de sonorisation

En période de fin d’année, ils sont nombreux, ces établissements à faire de plus en plus recours au 4e art, la musique, pour des fins publicitaires. La vente promotionnelle, les veillées à n’en point finir des lieux de cultes, les scieries non stop, les bars et restaurants sonores, les entreprises, et particuliers ont généralement tendance à générer plus de bruit que d’ordinaire pendant les fêtes de fin d’année. Le procureur de la république près le Tribunal de première instance de Cotonou, Mario Mètonou a donné des instructions fermes aux forces de l’ordre en vue de mettre fin à la pollution sonore liée à l’ambiance des fêtes de fin d’année. C’était lors d’une rencontre tenue récemment avec les officiers de polices judiciaires. Mais, acoustiquement, les bruits ont repris depuis peu dans toutes les grandes villes du Bénin. De Cotonou à Djougou en passant par Porto-Novo, Bohicon, Parakou, le bruit dicte sa loi.
Pourtant, l’article 27 de la constitution du 11 décembre 1990 garantit que : « toute personne a droit à un environnement sain satisfaisant et durable, et a le devoir de le défendre. L’Etat veille à la protection de l’environnement ». Mieux, cette disposition constitutionnelle a été renforcé par la loi cadre sur l’environnement et le décret NO2001-294 du 8 août 2001 portant réglementation du bruit en République du Bénin  qui met en garde : « l’usage de tout appareil de communication par voie acoustique (sirène, haut-parleurs, avertisseur sonore) nuisible à la quiétude des population ainsi que l’installation de toutes source sonore au abords des écoles, des formations sanitaires et des services administratifs sont formellement interdit ». La loi cadre sur l’environnement a également fixé des décibels et des heures indiquées en matière de bruits et autres nuisances sonores. Toutes ces dispositions n’effrayent donc pas les auteurs de la pollution sonore.
Et malheureusement, les populations auront droit à d’habituel désordre sonore sous le regard autrefois impuissant mais bientôt éveillé des forces de l’ordre. Toutefois, faut-il le rappeler, l’Etat assure la protection de l’environnement a garantit la constitution béninoise.




Pollution sonore au Bénin : Un mal environnemental et sanitaire qui tue

Conscient de ce que les fêtes de fin d’année ne doivent en aucun cas rimer avec la perturbation de la quiétude des populations, les autorités à divers niveau redoublent d’ardeur il y a un an déjà. Mais, le mal persiste. Le procureur de la république près le Tribunal de première instance de Cotonou, Mario Mètonou redouble d’ardeur et met en garde.



En période de fin d’année, ils sont nombreux, ces établissements à faire de plus en plus recours au 4e art, la musique, pour des fins publicitaires. La vente promotionnelle, les veillées à n’en point finir des lieux de cultes, les scieries non stop, les bars et restaurants sonores, les entreprises, et particuliers ont généralement tendance à générer plus de bruit que d’ordinaire pendant les fêtes de fin d’année. Le procureur de la république près le Tribunal de première instance de Cotonou, Mario Mètonou a donné des instructions fermes aux forces de l’ordre en vue de mettre fin à la pollution sonore liée à l’ambiance des fêtes de fin d’année. C’était lors d’une rencontre tenue récemment avec les officiers de polices judiciaires. Mais, acoustiquement, les bruits ont repris depuis peu dans toutes les grandes villes du Bénin. De Cotonou à Djougou en passant par Porto-Novo, Bohicon, Parakou, le bruit dicte sa loi.

Encore des dispositions non respectées

Pourtant, l’article 27 de la constitution du 11 décembre 1990 garantit que : « toute personne a droit à un environnement sain satisfaisant et durable, et a le devoir de le défendre. L’Etat veille à la protection de l’environnement ». Mieux, cette disposition constitutionnelle a été renforcé par la loi cadre sur l’environnement  et le décret NO2001-294 du 8 août 2001 portant réglementation du bruit en République du Bénin  qui mettent en garde.

La loi cadre sur l’environnement a également fixé des décibels et des heures indiquées en matière de bruits et autres nuisances sonores. Toutes ces dispositions n’effrayent donc pas les auteurs de la pollution sonore. 

Et malheureusement, les populations auront droit à d’habituel désordre sonore sous le regard autrefois impuissant mais bientôt éveillé des forces de l’ordre. Toutefois, faut-il le rappeler, l’Etat assure la protection de l’environnement a garantit la constitution béninoise.

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Gestion des résidus de Soja : une alternative pour la fertilisation des sols

Face à la problématique d’appauvrissement des sols agricoles, la culture et la bonne gestion des résidus issus de la récolte des légumineuses herbacées se trouvent être une des solutions. Pendant que les producteurs du soja ont longtemps sous estimés les résidus après récolte du soja, des expérimentations ont prouvés que la valorisation de ces derniers améliore la qualité du sol agricole.

L’une des principales contraintes de l’agriculture en région ouest africaine, est la baisse constante du niveau de la fertilité des sols avec pour conséquence la baisse continue des rendements des cultures dont celles céréalières. Au Bénin, la production, la transformation et la commercialisation du Soja intéresse de plus en plus les petits producteurs en raison de sa forte rentabilité.

C’est environ des milliers de tonnes de soja qui sont mis les marchés locaux et internationaux. Le soja constitue donc une opportunité certaine pour le développement de l’agro-industrie au Bénin. Cela implique une relation d’affaire durable entre les différents acteurs de la filière soja, avec pour finalité l’amélioration des conditions de vie des petits producteurs et de leurs familles. Mais en réalité. En ce début de période de la récolte du soja dans les différentes contrées du Bénin, il est important d’attirer l’attention des producteurs sur la gestion des résidus issus de la récolte du soja. Car, ils sont nombreux, ces producteurs à délaisser ces résidus hors les champs de culture du soja ou souvent les brûlent. 

Au vu de toutes ces contraintes, il importe de trouver une alternative de relèvement et de maintien de la fertilité des sols afin d\’améliorer le rendement des cultures. C’est ainsi que pour améliorer la fertilité des sols pauvres un essai.

Les résultats ont indiqués, une amélioration du rendement du maïs au niveau où les résidus du soja sont enfouis dans le sol agricole. En moyenne, l’enfouissement des résidus de soja a accru le rendement du maïs-grain de 67% par rapport à une parcelle sans précédent de culture de soja et de 29 % par rapport à une parcelle où les résidus de soja ont été brûlés. Il est donc clair que brulé les résidus consiste à éliminer de plus les substances enrichissantes du sol. 

Alors que la culture du soja est une solution à l’appauvrissement de sol car cette légumineuse apporte des éléments nécessaire pour la fertilisation des sols.

Après les récoltes du soja plus de 70 % de la biomasse produite sont brûlés. 

Les légumineuses herbacées ont l\’avantage d\’améliorer la fertilité des sols et de réduire la pression des adventices.

L’utilisation des légumineuses à graines à forte production de biomasse sont envisagées comme une alternative.

Mais on note une faible restitution des résidus de soja au sol du fait de la pratique traditionnelle de récolte. La plupart du temps au moment de la récolte les résidus de soja sont soit brûlés ou dégagés hors de la parcelle.

Les résultats de cette expérimentation permettent d’affirmer que le soja est un bon précédent cultural au maïs. Aussi l’enfouissement des résidus mérite-t-il d\’être conseillé aux agriculteurs du fait du rendement plus élevé généré par ce traitement. La culture du soja est alors une alternative pour les agriculteurs ayant quelques difficultés à intégrer les légumineuses herbacées dans leurs systèmes d\’exploitation pour améliorer la qualité de leur sol. En outre, le soja en tant que légumineuse alimentaire très riche en protéines et en huile présente de multiples atouts. Il contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, génère des revenus, améliore la fertilité des sols.

A en croire les scientifiques, les résidus de culture du soja sont riches en protéines et enrichissent des matières organiques présentes dans le sol. Selon ces derniers, la conservation des racines, des feuilles et des tiges de soja sur le sol après les récoltes ajoute au sol 15 à 40 kg d’azote supplémentaires par hectare, ce qui permettra à la culture suivante d’en disposer. Cela est l’équivalent d’un demi-sac ou d’un sac et demi vide d’urée, et donnera un très bon coup de pouce à la culture suivante.

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Accès à l\’eau potable : Le gouvernement sort Savalou de la précarité

Savalou est l\’une des communes du département des collines au Bénin à s\’être confrontée gravement aux problèmes de pénurie d\’eau potable. Longtemps restée dans la soif, elle se voit approvisionner en matière d\’eau potable à travers mis en place de dispositif de conduite et de traitement d\’eau.

Des queues d\’attente, des recours à des sources d\’eau non salubre, des attroupements autour de petits points d\’eau, des batailles rangées autour de l\’eau, des conflits entre éleveurs et agriculteurs en quête de point d\’eau, de nombreux forages secs et improductifs, ce sont là quelques caractéristiques encore visible de la problématique de l\’eau dans la commune de Savalou dans la période d\’octobre à Avril.

Mais, le jeudi 22 octobre 2020, le gouvernement du Bénin à travers son ministre de l\’eau et des mines, Samou ADAMBI, mis en service des infrastructures d\’eau potable réalisées dans le cadre de la mesure d\’urgence pour le renforcement du système d\’alimentation en eau potable de la ville de Savalou.

Une fourniture d\’eau qui passe de 17 mètres cube par heure à 167 mètres cube par heure

Selon le Directeur Général de la Société Nationale des Eaux du Bénin, Camille Dansou, il s\’agit d\’une réalisation qui fait passer la capacité de fourniture d\’eau potable de Savalou de 17 mètres cubes par heure à 167 mètres cubes par heure, soit plus de dix fois l\’ancienne capacité pour un investissement de plus de deux milliards sept cent quarante millions de francs CFA.

Le maire de la commune, Dèlidji Houindo a déclaré pour sa part que les infrastructures ainsi inaugurées assurent la couverture de la ville de Savalou en eau potable, mettent fin au calvaire des populations et font des quartiers desservis, des zones périurbaines. Cest en réalité une bonne nouvelle pour des populations longtemps confrontée à de sévère pénurie deau. La maîtrise de l\’eau pour renforcer les moyens de subsistance au Bénin.

Alors que la maîtrise de l\’eau est un facteur très important dans l\’adaptation des populations aux changements climatiques, ces dispositifs facilitant l\’accès à l\’eau renforceront à coups sûrs les moyens de subsistance des populations de la commune de Savalou.

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Journée Mondiale des Toilettes : Un assainissement durable lutte contre les changements climatiques

Le 19 Novembre, le monde entier célèbre la Journée mondiale des toilettes. Une occasion pour sensibiliser le public à la situation de 4,2 milliards de personnes qui vivent encore sans accès à des installations sanitaires gérées en toute sécurité.

Les changements climatiques s’aggravent. Ils sont constatés à travers les inondations, la sécheresse ou l\’élévation du niveau de la mer qui représente des menaces pour les systèmes d\’assainissement – des toilettes aux fosses septiques, en passant par les usines de traitement. 

Dès lors, il devient de plus en plus crucial de lutter contre la crise mondiale de l\’assainissement et d\’atteindre l\’objectif de développement durable 6 : eau et assainissement pour tous d\’ici à 2030. La célébration de l’édition 2020 de la Journée mondiale des toilettes est centrée autour du thème l’assainissement durable et le changement climatique.

Chaque personne doit avoir accès à un assainissement durable, ainsi qu\’à l\’eau potable et à des installations de lavage des mains, afin de protéger et maintenir la sécurité sanitaire de tous et contribuer à freiner la propagation de maladies infectieuses mortelles, telles que le Covid-19, le choléra et la typhoïde.

Un assainissement durable lutte contre les changements climatiques 

Les eaux de crue peuvent, par exemple, contaminer les puits utilisés pour l\’eau potable et les inondations peuvent endommager les toilettes et répandre les excréments humains au sein des communautés et des cultures vivrières, provoquant des maladies mortelles et chroniques.

Les toilettes peuvent à leur tour contribuer à la lutte contre les changements climatiques ! Les eaux usées et les boues des toilettes contiennent de l\’eau, des nutriments et de l\’énergie qui sont précieux. Les systèmes d\’assainissement durables utilisent de manière productive ces déchets pour stimuler l\’agriculture en toute sécurité et réduire les émissions pour une énergie plus verte. L\’assainissement durable commence par des toilettes qui capturent efficacement les excréments humains dans un cadre sûr, accessible et digne.

Les excréments sont ensuite stockés dans un réservoir, qui peut être vidé ultérieurement par un service de collecte, ou transportés par des canalisations.

L’étape suivante est le traitement et l’élimination en toute sécurité. La réutilisation sans danger des déchets humains permet d’économiser de l’eau, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’en capter pour produire de l’énergie. Elle peut fournir au secteur agricole une source fiable d’eau et de nutriments.

Des chiffres de l’ONU qui interpellent des actions fortes et concrètes

4,2 milliards de personnes vivent sans accès à des installations sanitaires, soit plus de la moitié de la population mondiale.

40 % de la population mondiale, soit trois milliards de personnes, vit sans installations de base à la maison pour se laver les mains avec du savon et de l\’eau.

297 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque année de diarrhée pour avoir bu de l’eau insalubre ou par manque de services d’assainissement ou d’hygiène des mains.

À l\’échelle mondiale, 80 % des eaux usées générées par la société retournent dans l\’écosystème sans être traitées ni réutilisées.

D\’ici à 2050, jusqu\’à 5,7 milliards de personnes pourraient vivre dans des zones où l\’eau devient rare au moins un mois par an, créant ainsi une concurrence sans précédent pour accéder à cette ressource.

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L\’ONG Save Our Planet participe à la mise en place du Consortium des OSC, Economie Sociale et Solidaire

 Sur invitation du LABIS de Porto Novo à l\’instar de plusieurs autres organisations de la société civile oeuvrant dans le domaine de l\’Economie Sociale et Solidaire, l\’ONG Save Our Planet à participer à la mise en place officielle du Consortium ESS au Bénin, Consortium National des Acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire au Bénin.


Le LABIS, soutenu et accompagné par Solidarité Laïque Solidarité Laïque Afrique de l\’Ouest au travers de son partenaire local le RADEB se donne comme objectifs de favoriser une synergie d’actions des acteurs; de fédérer les forces, énergies et ressources; de mutualiser les ressources; de constituer une grande force de plaidoyer pour la reconnaissance de l’ESS par le gouvernement et l’adoption des textes législatifs et réglementaires en la matière et enfin de créer un écosystème national favorable au développement des initiatives ESS en faveur des jeunes et femmes.

La rencontre qui a démarrée à I0 heures ce jeudi 26 Novembre 2020 a été arquée par la présence du président du RADEB, du Directeur Général de l’ANPE Ouémé, du représentant du Président du Conseil Économique et Social du Bénin. 

L\’ONG Save Our Planet représenté par son membre actif à Porto-Novo, Mr Aimé SODJINOU est un acteur  qui oeuvre au centre Bénin pour l\’éclosion du concept d\’Economie Sociale et Solidaire.

Rappelons que l\’Economie Sociale et Solidaire (ESS) est déclarée comme une grande priorité continentale pour promouvoir des alternatives socio-économiques et de nouveaux modèles de développement répondant aux besoins fondamentaux des populations. Cependant, compte tenu du faible taux de l’ESS au Bénin par rapport à certains pays d’Afrique comme le Togo, le Mali, le Sénégal, le Cameroun, etc, plusieurs acteurs de l’ESS au Bénin ont décidé d’agir et de s’organiser en Consortium ESS pour mener des actions de plaidoyers en vue de la reconnaissance officielle de l’Economie Sociale et Solidaire et l’adoption de textes législatifs en sa faveur.

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