Bénin: les interventions cardiovasculaire bientôt assurées

Réuni en conseil des ministres, le gouvernement a décidé de mettre en place un pôle d’excellence de prise en charge des personnes souffrant de maladies cardiovasculaires en collaboration avec un partenaire au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM).

Envrion 500 patients en traitement à l’unité de cardiologie du CNHU-HKM sont dans l’attente d’être évacués, selon l’état des lieux. ‹‹ Pour réduire le coût des soins à leur profit, le gouvernement a fait l’option des évacuations internes, avec l’appui d’une expertise extérieure dotée d’équipements spécifiques. Celle-ci intervient sous forme de mission pour la prise en charge, sur place au Bénin, des patients ››, a indiqué le conseil des ministres.
M. M.




Regain des décès liés à la Covid-19 au Bénin: vers un durcissement des mesures

Le Bénin compte à la date du 14 février 2021 83 nouveaux cas confirmés pour un total de 5039 cas et 62 décès.

Ce qui confirme donc 6 nouveaux décès au Bénin depuis le 9 février 2021, date du dernier point de presse du ministre de la santé tirant sur la sonnette d\’alarme face à la recrudescence du nombre de cas confirmés.

Chers citoyens, merci de respecter scrupuleusement les gestes barrières (port de masque obligatoire en tous lieux, usage du gel hydroalcoolique de désinfection, respect de la distanciation sociale..)

🔴 Appelez le numéro vert 136 au moindre symptôme pour vous faire dépister.

*Site Web officiel* :
https://www.gouv.bj/coronavirus/




Perturbateurs Endocriniens : Megan Valère SOSSOU en a parlé sur la radio nationale en 2018

En fouillant dans mes archives ces derniers temps, je suis tombé sur ce fichier audio datant de trois(03) ans de mon intervention dans le dossier Santé Environnement de la radio nationale ORTB. Nous étions en 2018, quand mon activisme a rencontré celui du Doyen Didier Hubert Madafimè🙏, alors Chef Desk Environnement à la Radio nationale ORTB.
Du coup, on s\’est convenu d\’éclairer l\’opinion publique sur l\’utilisation abusive des engrais chimiques et l\’effet des perturbateurs endocriniens.
Et voici des années après le résultat dans cet élément audio .mp3 présenté par Cécile GOUDOU KPANGON
Écouter l\’intervention de Megan Valère SOSSOU sur les Perturbateurs endocriniens à l\’ORTB sur #SoundCloud
Cliquez ici👇pour écouter
https://soundcloud.com/megan-valere-sossou/intervention-de-megan-valere-1?ref=clipboard&p=a&c=1
*Megan Valère SOSSOU*




Bénin : le gouvernement maintien le cap d’une culture cotonnière agro écologique

Génératrice de revenus et d’emplois pour de nombreuses familles au Bénin, la culture du coton n’en est pas moins menacée par plusieurs facteurs dont l’épuisement des sols, lui-même engendré par l’utilisation abusive des engrais chimiques. C’est dans le but de résoudre cette problématique que le gouvernement s’est lancé dans la production agro écologique du coton et a d’ailleurs approuvé une communication en la matière mercredi dernier.

Le conseil des ministres, en sa séance du mercredi 27 Janvier 2021 a approuvé une communication au profit du projet d’appui à la Transition Agro écologique dans les Zones cotonnières du Bénin (TAZCO2). Ledit projet selon le porte parole du gouvernement, vise l’amélioration durable des revenus des exploitations et des rendements des cultures de la rotation cotonnière, par la restauration et la fertilisation des sols, grâce à l’adoption de pratiques agro écologiques et à une mécanisation adaptée.
Avec le projet TAZCO 2 qui couvrira 22 communes, le gouvernement du Bénin ambitionne regrouper 180.000 producteurs qui réalisent 90% de la production nationale de coton, de même qu’une part importante de cultures vivrières. Une transition qui accompagne l’ambition du Bénin de rester leader dans la production du coton en Afrique de l’Ouest.
Rappelons que c’est depuis 2017, que le gouvernement du Bénin a mis en place ce projet pour améliorer les rendements agricoles, notamment cotonniers pour lutter contre la dégradation des sols. Ce projet de transition écologique, appuyé par l’AFD est mené en collaboration avec le CIRAD et le Centre de recherche coton fibre du Bénin. A travers ce projet, les producteurs sont formés à des pratiques agro écologiques innovantes, selon une méthodologie de transmission des savoirs basée sur la concertation collective, les jeux de rôle et la démonstration par les pairs.
Notons qu’en tant que production fart du Bénin, la filière coton contribue à plus de 15% du PIB. Alors que la compagne cotonnière 2020-2021 devrait permettre au Bénin de continuer à conserver sa place de premier producteur africain de coton graine, le Bénin a revu à la baisse ses ambitions à une production de 675 000 tonnes avait annoncé, le Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la pêche au cours du lancement de la nouvelle campagne cotonnière en Novembre 2020.




Séchage des produits agricoles aux abords des voies : un gros risque d’intoxication alimentaire

Dans le département du Zou, il est courant de voir des produits agricoles destinés à l’alimentation étalés sur des espaces publics, les artères et trottoirs. Une triste observation qui expose la population à des risques d’intoxications alimentaires avec à la clé des maladies chroniques.

La saison sèche est le moment propice au séchage naturel de certains produits agricoles. Mais, il faudrait trouver l’endroit idéal. Alors qu’il existe quelques centaines de différentes sortes d’intoxications alimentaires, la plupart sont des infections provoquées par des bactéries, des virus et des parasites. Les raisons des cas de contamination se retrouvent pour la plupart dans cette mauvaise pratique de séchage des produits agricoles sur les artères et trottoirs. Selon les spécialistes en nutrition, les aliments peuvent être contaminés à tout moment de leur fabrication, transformation, distribution, conservation ou consommation.
Dans le département du Zou, il sera assez facile de contracter une intoxication alimentaire. Et pour cause, le séchage des produits alimentaires aux abords des voies devient récurrent. C’est en effet, une mauvaise habitude des populations rurales qui prend de l’ampleur dans le rang des producteurs, transformateurs et commerçants des produits vivriers. Une situation qui, sans doute porte des préjudices à la santé humaine.
Une exposition à risque qui n’indispose guère les riverains
Les abords et chaussées des axes routiers bitumées sont transformés en aires de séchage des produits alimentaires. Ces produits vivriers subissent sous le regard victime et impuissant des consommateurs, la pression de la poussière, du soleil, de l’eau, des excréments des hommes, des animaux et surtout des toxiques chimiques préexistants. La plupart des gens ont déjà eu une intoxication alimentaire ou connaissent quelqu’un qui a fait l’expérience.
Ainsi, pour prévenir les intoxications alimentaires, il importe d’observer des normes hygiéniques autour des denrées alimentaires au séchage, à la transformation et à la commercialisation des produits agricoles. Ces acteurs de la chaîne alimentaire doivent disposer des équipements et matériels adéquats pour exercer leurs activités car il suffit d’ingérer des aliments qui ont été contaminés par des germes pour tomber malade avertit les spécialistes.




Journée mondiale des zones humides : l’eau au cœur de l’édition 2021

Chaque année, la Journée mondiale des zones humides est célébrée le 2 février, pour commémorer non seulement la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar, mais aussi pour sensibiliser le public a l’importance des zones humides pour l’homme et notre planète. Les acteurs béninois de la protection de l’environnement n’ont pas dérogé à cette tradition.

Le thème de la Journée mondiale des zones humides, édition 2021 est : « les zones humides et l’eau ». Ce thème met en lumière les zones humides en tant que source d’eau douce et encourage les actions visant à les restaurer et à enrayer leur perte.
Ainsi, la campagne 2021 met en évidence la contribution des zones humides à la quantité et à la qualité de l’eau douce sur notre planète. L’eau et les zones humides sont liées dans une coexistence inséparable qui est vitale pour la vie, le bien-être et la santé de la planète.
Cette nouvelle commémoration de la Journée Mondiale des Zones Humides, a été lancée dans la matinée du vendredi 29 Janvier 2021 dans le village de Goho, arrondissement de Aholouyemé, commune de Sèmé Podji. Un évènement qui a réunit les Organisations Non Gouvernementales, l\’Agence Béninoise pour l’Environnement, la DGEFC, la mairie de Sèmè-Kpodji, les communautés locales dans la Réserve de Biosphère de la Basse Vallée de l\’Ouémé où 20 000 plants de palétuvier ont été mis en terre.
Zones humides, un état des lieux peu reluisant
Selon le spécialiste des eaux et forêt, Mathias Dansi, il est important de sauver les zones humides parce qu’elles font l\’objet de plusieurs menaces. Il pointe du doigt des promoteurs agricoles et surtout piscicoles qui n\’hésitent pas à détruire la végétation de ces lieux pour creuser des trous à poissons, et monter les acadjas de grandes dimensions. Un constat dont il lie la cause à la pauvreté de ces milieux en bois de feu, « la pauvreté de ces milieux boisés amène les populations riveraines à couper les différentes espèces de palétuviers qui peuplent ces milieux pour cuire divers aliments » a-t-il affirmé.
A ces nombreuses menaces s’ajoutent la perturbation et la fragilisation par les bœufs des éleveurs transhumants qui détruisent les habitats de la faune qui s\’y trouve. On assiste de ce fait à une dégradation et un écroulement de l’édifice naturel que constituent ces zones humides se désole le spécialiste des eaux et Forêt, précisant que les différents réseaux de chaînes trophiques qui s\’y trouvent reçoivent des chocs qui font sauter l\’équilibre naturel de ces milieux.
Les zones humides, c’est plusieurs services à la fois pour l’humanité
Les zones humides d’eau douce et d’eau salée sont au cœur de l’existence de l’humanité et de la nature. Elles soutiennent le développement social et économique des pays bénéficiaires en les rendant de multiples services dont le stockage et la purification de l’eau. Elles contiennent et fournissent la majeure partie de l’eau douce que l’Homme consomme. Elles filtrent naturellement les polluants, procurent une eau saine.
A ces rôles s’ajoute la dimension nutritionnelle des zones humides. En effet, l’aquaculture est le secteur de production alimentaire qui connaît la plus forte croissance, tandis que la pêche dans les eaux intérieures a fourni à elle seule 12 millions de tonnes de poisson en 2018. Le cas des rizières qui nourrissent 3,5 milliards de personnes par an en est une parfaite illustration. Les zones humides soutiennent l’économie mondiale car plus d’un milliard de personnes en tirent leurs revenus. Elles constituent l’écosystème le plus précieux, fournissant des services dont la valeur se chiffre à 47 000 milliards de dollars par an.
En ce qui concerne le rôle conservatoire de la biodiversité par les zones humides, il est approuvé que les zones humides abritent 40 % des espèces de la planète. Annuellement, près de 200 nouvelles espèces de poissons sont découvertes chaque année dans les zones humides d’eau douce. De plus, tout en garantissant notre sécurité, les zones humides protègent l’Homme des inondations et des tempêtes car chaque acre de zone humide pouvant absorber jusqu’à 1,5 millions de litres d’eau de crue.
Les zones humides contribuent à la régulation du climat à travers ses tourbières qui stockent deux fois plus de carbone que les forêts, et les marais salants, les mangroves et les herbiers marins contiennent également de grandes quantités de carbone.
La protection des zones humides, solution salvatrice face à la pénurie d’eau
Le monde entier traverse une crise de l’eau douce de plus en plus grave qui menace tant les êtres humains que notre planète. Il faut donc commencer à restaurer les zones humides conseillent les spécialistes en cessant de construire des barrages sur les cours d’eau ou d’extraire trop d’eau des aquifères. Lutter contre la pollution, nettoyer les sources d’eau douce, Accroître l’efficacité de l’eau, utiliser les zones humides à bon escient et intégrer l’eau et les zones humides dans les plans de développement et la gestion des ressources sont entre autres approches de solutions recommandées par les spécialistes.




Du sang dans les urines : faut-il s’en inquiéter ?

Trouver du sang dans ses urines n’est jamais rassurant. Pour le commun des béninois, c\’est probablement un envoûtement sorcier mais le phénomène est d\’autant plus technique reconnaissent les spécialistes.

La plupart du temps, la présence de sang dans les urines est le signe d’une infection ou d’un calcul urinaire selon les spécialistes. Mais, chez les personnes âgées et les fumeurs, des examens complémentaires s’imposent recommandent ils.
Quels examens sont réalisés ?
La présence de sang dans les urines (hématurie) n’est considérée comme anormale qu’au-delà de 10 000 globules rouges par millilitres de sang. Pour le déterminer, on trempe une bandelette réactive dans un flacon d’urine. Cet examen est d’autant plus important que la présence de sang n’est pas toujours visible à l’œil nu.

Le test est pratiqué, par exemple, lors d’une consultation de médecine du travail. Un résultat positif peut orienter vers un diagnostic de diabète ou d’insuffisance rénale.

Si les traces de sang sont visibles, il ne faut pas s’affoler pour autant.

La plupart du temps, c’est le signe d’une infection des reins (pyélonéphrite), de la prostate ou des voies urinaires (cystite). Pour le vérifier, un examen cyto-bactériologique des urines (ECBU) est proposé.
Mais la présence de sang peut aussi révéler des calculs urinaires (coliques néphrétiques). Ils vont dans ce cas apparaître à l’échographie. D’autres causes, plus rares, peuvent également être invoquées.
Quand faut-il s’inquiéter ?
L’hématurie est plus inquiétante chez les personnes âgées et chez les fumeurs. Elle peut, en effet, être le symptôme d’une tumeur du rein ou de la vessie. Il faut savoir que, chez les fumeurs, le cancer de la vessie est quatre fois plus fréquent que chez les non-fumeurs. Pour lever le doute, des examens doivent être pratiqués : échographie, dosage sanguin, cystoscopie (endoscopie des voies urinaires et de la vessie).

La coloration rouge des urines peut être due, tout simplement, à la consommation de choux rouge, de betteraves ou de rhubarbe. Certains médicaments peuvent également être en cause : rovamycine ou érythromycine (antibiotiques), ibuprofène (anti-inflammatoire), laxatifs ou vitamine B12.

Et voilà qui lève toutes inquiétudes sur le sujet.




Collaboration UNFPA/Bénin: Des résultats probants en faveur des populations

La collaboration de l’UNFPA avec le Bénin a permis d’éviter 54 991 grossesses non désirées, 39 336 naissances vivantes non désirées, 6126 avortements non médicalisés, 110 décès maternels et 120 331 mortalités infantiles.
Elle a également permis de faire 1. 627. 983 225 FCFA d’économies directes réalisées sur les soins de santé et d’enregistrer non seulement 142 864 nouvelles acceptantes dont 17 790 adolescentes et jeunes.
Pour rappel, l’UNFPA est le Fonds des Nations unies pour la population, créé en 1967. Il est la plus grande source des fonds de développement international pour la population, pour la planification familiale et à la santé de la mère et de l\’enfant.




Faux médicament: l\’apparence d\’un médicament, qui n\’en est pas un

Voici l\’image mois!
C\’est bien paradoxale et triste.
Plus de 50 % de la population a recours aux médicaments de rue.

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Un faux médicament, c\’est un produit qui a l\’apparence d\’un médicament, mais qui n\’en est pas un. Il peut contenir les bons ingrédients (mais en quantité insuffisante ou excessive) ou les mauvais ingrédients.

Il résulte de la prise de ces médicaments de rue, des maladies chroniques, beaucoup de résistance et de toxicité dans l\’organisme, une répercussion sur la santé des jeunes, le développement de la délinquance, de la criminalité, de la démence etc.
❌Evitons les médicaments de rue.
Journal Santé – Environnement
Tel: +229 97044053




Bénin: Le Ministre de la Santé satisfait du vote de la loi portant organisation des activités pharmaceutiques

Vote de la loi portant organisation des activités pharmaceutiques au Bénin

Le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin exprime sa satisfaction

Quelques minutes après le vote hier, mardi 13 janvier 2021 par les honorables députés de la 8e législature de la loi portant organisation des activités pharmaceutiques en République du Bénin, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a exprimé sa satisfaction par rapport à ce nouvel arsenal juridique qui aura le mérite de mettre de l\’ordre dans ce secteur sensible de la vie des populations de nos villes et campagnes. C\’est à travers un point de presse qui a eu lieu dans la salle Saka Kina de l\’Assemblée nationale. Lire ci-dessous in extenso sa déclaration à la presse parlementaire.

Bachirou Assouma

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Chers amis journalistes,
Mesdames et messieurs,
La marche vers l\’instauration d\’un cadre législatif cohérent qui gouverne et commande le nouvel ordre dans le secteur de la santé se poursuit sans relâche.
Il y a quelques jours, j\’étais ici devant vous pour annoncer le vote de la loi sur la protection se la santé des personnes.
C\’est toujours avec le même enthousiasme et le même plaisir que j\’annonce le vote ce jour de la loi portant organisation des activités pharmaceutiques en République du Bénin.
Il me plaît d\’entrée, d\’exprimer ma profonde gratitude aux honorables députés pour la diligence avec laquelle ils ont étudié et voté cette loi. Je remercie également tous les acteurs qui ont contribué à la rédaction de cette loi.
Mesdames et messieurs,
Le vote de la loi portant organisation des activités pharmaceutiques est la consécration de tous les efforts engagés par le Gouvernement du Président Patrice TALON depuis 2016 dans ce sous-secteur névralgique. Le souci permanent de régulation nous a amené à engager des réformes d\’assainissement du secteur pharmaceutique qu\’il n\’est plus besoin de rappeler.
Mais comme vous en convenez, les réformes ne sont rien sans un cadre légal et réglementaire adapté. C\’est conscient de cet enjeu que le Gouvernement s\’est engagé à porter ce projet de loi dont je suis fier de vous annoncer le vote ce jour. En effet, la loi portant organisation des activités pharmaceutiques est une loi majeure qui vise à encadrer et réguler le secteur pharmaceutique, en renforçant de façon spécifique:

  • la disponibilité et l\’accessibilité financière des médicaments et autres produits de santé;
    -l\’assainissement du sous-secteur pharmaceutique;
  • la traçabilité du système d\’approvisionnement des produits de santé;
  • la qualité des produits pharmaceutiques mis à la consommation au Bénin;
    -l\’amélioration des soins de santé.
    Le vote de cette loi est donc le couronnement d\’efforts conjugués et la concrétisation de cette volonté affichée du Gouvernement de donner au secteur pharmaceutique, l\’élan nécessaire pour son progrès.
    Mesdames et messieurs,
    Le texte qui est passé au vote ce jour comporte 100 articles subdivisés en plusieurs titres et chapitres entre autres:
    -aux activités liées aux médicaments et autres produits de santé;
    -aux conditions d\’exercice de la pharmacie;
    -à la régulation du secteur pharmaceutique et aux diverses sanctions y applicables.
    Au total, cette nouvelle
    loi sur l\’organisation des activités pharmaceutiques,
    -apporte une cohérence à l\’ensemble du dispositif législatif et règlementaire relatif à la pharmacie et au médicament;
    -conforte le Bénin dans le respect de ses engagements internationaux exprimés à travers la Convention Médicrine, instrument de droit pénal international de lutte contre le trafic des faux médicaments que notre pays avait signe et ratifié;
    -permet enfin de renforcer la crédibilité de notre pays vis-à-vis de la communauté internationale, régionale et sous-régionale au regard des nouvelles exigences en matière de régulation des produits de santé.
    Chers amis journalistes, mesdames et messieurs
    La loi qui vient d\’être votée est d\’une importance indéniable. Elle n\’est pas que la loi des professionnels de la pharmacie. Elle est également la nôtre, chers concitoyens. Nous avons donc le devoir d\’en cerner les contours car la phamarcie fait partie de notre quotidien. Le Gouvernement pour sa part contribuera résolument à assurer sa vulgarisation une fois qu\’elle sera promulguée par le Président de la République.
    Je reste convaincu que le processus d\’instauration d\’un cadre légal à la hauteur des enjeux devra se poursuivre sans désemparer pour l\’atteinte des objectifs inscrits dans le Programme d\’Actions du Gouvernement.
    Vive le sous-secteur pharmaceutique !
    Vive le Bénin!
    Je vous remercie.