Café Climat Calavi 2021 : l\’ONG Save Our Planet en collaboration avec ses partenaires, réédite l\’exploit d\’une jeunesse engagée à l\’innovation climatique

Dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de l\’Environnement, instaurée par les nations unies pour sensibiliser à la protection de l\’environnement, l\’ONG Save Our Planet en collaboration avec ses partenaires a tenu le pari de l\’organisation de la 2e édition du Café Climat étape de Calavi 2021. Cétait dans la salle SOKPON du Laboratoire d\’Ecologie Appliquée à l\’Université de Abomey-Calavi, le samedi 05 juin 2021.

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Megan Valère SOSSOU
Fidèle à sa vision de contribuer à la protection de l\’environnement au Bénin, l\’ONG Save Our Planet a décidé à travers son projet dénommé Café Climat d\’impliquer les jeunes non seulement dans la recherche de solutions innovantes pour lutter contre les changements climatiques, mais aussi, soutenir leur participation à la gouvernance locale en la matière.
Ainsi, le samedi 05 juin 2021, une quarantaine de jeunes passionnés, spécialistes, et engagés dans la lutte contre les changements climatiques, réunit dans la salle SOKPON du laboratoire d\’Ecologie Appliquée à lUniversité de Abomey Calavi, a réfléchi et proposé des solutions capables de renverser la tendance climatique.
La rencontre sest ouverte aux environs de huit heures et trente minutes par les mots de bienvenue du président de la jeune organisation qui fête ses deux années dexistence.

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Ouverture de la séance par le Parrain, le Président ONG Save Our Planet, le Représentant partenaires
Dans son allocution, Megan Valère SOSSOU, Président de l\’ONG Save Our Planet a souhaité les bienvenues au parrain, aux partenaires et à tous les participants, venus de divers horizons. Il fait remarquer toute l\’importance du Café Climat au regard des perturbations climatiques que subissent les communautés du Sud Bénin précisant que la présence d\’experts et d\’acteurs le réconforte déjà de la réussite de lévènement.
A la suite du message de réaffirmation de soutien du représentant des différents partenaires à cet évènement, le parrain a salué toute la détermination des membres de l\’ONG Save Our Planet à relever le défi dune justice climatique mondiale. Il a par ailleurs appelé à une synergie des organisations et activistes climatiques pour l\’atteinte de l\’objectif 13 du développement durable.
Après un zoom sur le projet Café Climat fait par Oslyde Cham LANGANFIN GLELE, Chargée de suivi-évaluation au sein de lONG Save Our Planet, en lieu et place du Vice Président M. Joseph OLOWO, Chargé du projet Café Climat 2021, dérangé pour des raisons professionnelles, place aux échanges sur le thème principal animé par le professeur Henri TOTIN VODOUNON

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Dans une ambiance conviviale de donner et de recevoir, ce scientifique de renom dans le domaine de la climatologie au Bénin à éclairer la lanterne des jeunes participants sur le rôle des jeunes dans la lutte contre les changements climatiques.

Dans cette optique, l\’innovation devient l\’élément clé pour garantir un bien-être socio-économique et environnemental. « Vous devez en tant qu\’activistes climatiques apporter une plus-value à toutes vos initiatives afin quelles soient innovantes et impactent positivement toute votre communauté » a-t-il recommandé. L\’instant questions-réponses a agrémenté les échanges.
Les participants ont eu droit à une motivation au leadership en innovation climatique présentée par la conférencière et Géophysicienne Sonia ALOWAKINNOU.

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Il s\’en est suivi les présentations thématiques, débutés par celle du panier agriculture durable animés par le Directeur de la Société Cité Bio, M. Gaétan ALLIDE et le Président de l\’ONG Refuge de l\’Agronome, Stanislas OUSSOUKPEVI. Ces panélistes ont levé le coin de voile sur lapport de l\’agriculture biologique et écologique pour un climat meilleur.

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Il en est de même pour le domaine Energie durable, qui a été marqué par le partage d\’expérience de M. Bruno GBODJIVI CEO de Smile Waste sur le BioGaz, et M. Roland ADJOVI le Directeur de Arpy Reigns, réputé dans la fabrication du charbon écologique au Bénin. Ce panel a permis aux participants de mieux comprendre le sens du recyclage et du rôle indéniable des énergies durables (biogaz, charbon écolo etc.) dans les actions en faveur du climat.

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Le dernier panel animé par M. Mohamed ADJIBI de Voix et Actions Citoyennes sur la réparation des appareils électroniques évitant les émissions des déchets électroniques, initiative Blodothon et le Dr Innocent AHAMIDE, Enseignant chercheur à l\’herbier National, Botaniste et membre de lONG Save Our Planet sur l\’importance de la conservation de la biodiversité sur le climat. A travers ce panel, les participants sont mieux aguerris sur les différentes techniques de protection du climat par des initiatives éco-citoyennes responsables.
Le Café Climat, étape de Calavi a servi également de tremplin pour des propositions de solutions innovantes à la suite des travaux des quatre groupes thématiques constitués à savoir : Climat-Agriculture, Climat-Biodiversité, Climat-Energie et Eau et enfin Climat-Santé.

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Groupe Climat-Agriculture

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Groupe Climat-Biodiversité

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Groupe Climat-Santé

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Groupe Climat-Energie et Eau
Au terme des travaux, les groupes se concentreront sur une seule problématique, y développeront une solution concrète pour concourir aux opportunités à venir. Telles sont les attentes des travaux des quatre groupes thématiques formés a déclaré Megan Valère SOSSOU, Président de l\’ONG Save Our Planet.

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Cérémonie de remise d\’attestation aux participants et aux partenaires

Cette journée du 05 juin 2021 qui marque également le lancement officiel par les Nations Unies de la décennie 2021-2030 en faveur de la Restauration des Écosystèmes dans le monde a été riche en couleur, en partage d\’expérience et en réseautage. Elle a été clôturée non seulement par la remise des attestations de participation aux jeunes participants mais aussi de la remise des attestations de reconnaissance aux honorables partenaires qui ont rehaussés le Café Climat, édition 2021.

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Jeunesse pour la justice climatique

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Equipe d\’organisation
Notons que la participation active des participants et des partenaires, a démontré de l\’engagement sans cesse de tous les acteurs à s\’activer pour un climat favorable à toute et à tous.
Le cap étant désormais mis sur la ville de Parakou le samedi 12 Juin 2021 pour le même exercice au profit des jeunes du septentrion.
#CaféClimatCalavi2021 #OngSaveOurPlanet #LABIS #SociétéCitéBio #APODD #TalkAg #ArpyReigns #SmileWaste #VOACitoyenne #OngReAgro #OngSaveVignon #Blossom #Give1ProjectAbomeyCalavi #CoalitionVeilleCitoyenneODDPag #JournalSantéEnvironnement




37e édition Journée Nationale de l’Arbre : l’ONG Save Our Planet et ses partenaires ont laissé des empreintes vertes à Parakou

Dans le cadre de la célébration de la 37e édition de la Journée Nationale de l’Arbre au Bénin, l’ONG Save Our Planet et ses partenaires ont sacrifié à la tradition sur le sentier des plissements de la grande ville du Nord Bénin, Parakou. Sensibilisation et Reboisement étaient au cœur du projet lancé à cette occasion.

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En collaboration avec ses partenaires, Agrotec services plus, La Cité Fidèle, Environnement Tropical, Gouvernement des jeunes du Bénin, AJEPAM, GAEDD ONG et l’UNEUP, l’ONG Save Our Planet a célébré la 37e édition de la Journée Nationale de l’Arbre par le lancement de son projet Empreinte Verte pour une Ville Durable.

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Au nombre d’une trentaine, ces jeunes hommes et jeunes femmes, soldats écologistes de la ville de Kobourou, ont pris d’assaut l’Ecole Primaire Publique de Baka, le Collège d’Enseignement Général de Banikanni et la Circonscription scolaire de Parakou.

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Objectif, sensibiliser à la protection de l’environnement et reboiser des espaces dépourvus d’arbres dans le contexte actuel, fait de crises sanitaire et écologique.

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Des participants enthousiasmés
Conscients du rôle d’un arbre sur terre, des centaines de personnes à savoirs les écoliers, collégiens, enseignants et toute l’administration scolaire se sont mobilisés à leurs tours comme jamais auparavant derrière ces écologistes missionnaires pour mettre en terre plus de 200 plants de différentes espèces.

Il s’agit de : Terminalias Superba, Gmélina Arborea et Acacia Auriculiformis.

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Dans un strict respect des gestes barrières liés au coronavirus, enfants, jeunes apprenants et adultes ont pris conscience de la protection de l’environnement notamment l’importance de l’arbre dans une vie pour un bien-être entre la nature et l’Homme.

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Pour le chargé du projet Canicius DJOSSOU de l’ONG Save Our Planet, ce n’est que le décor planté pour la restauration des écosystèmes urbains pour des villes durables. Car, a-t-il ajouté le bien être de la nature et de l’Homme en dépendent.

C’est dans une ambiance conviviale que les jeunes engagés pour la cause environnementale vertus de tee-shirts blancs bordés de vert à l’effigie de la jeune organisation Save Our Planet.




Initiative Vallée de Sitatunga : les nouveaux élus d’Abomey-Calavi s’en imprègnent

La salle de conférence de la mairie d’Abomey Calavi a servi de cadre ce vendredi 07 Mai 2021 à une rencontre d’information et d’échanges avec les conseillers communaux sur l’initiative ‘’Vallée de Sitatunga’’ et la notion d’intercommunalité en république du Bénin.

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Soucieuse de la pérennisation des actions de protection et de conservation de la Biodiversité dans le Parc et une meilleure valorisation du patrimoine naturel, culturel et cultuel de la Vallée du Sitatunga, le Centre Régional de Recherche et d\’Éducation pour un Développement Intégré en abrégé CREDI ONG, a réunit les élus locaux de la commune d’Abomey-Calavi à une séance d’information et d’échange sur l’initiative Vallée du Sitatunga et sur la notion d’intercommunalité au Bénin.
L’évènement qui eu lieu dans la salle de conférence de la mairie d’Abomey-Calavi ce vendredi 07 Mai 2021 a connu la participation d’une trentaine de personnes composées des conseillers de la commune d’Abomey -Calavi, des responsables de CREDI ONG et du cabinet Eco-Consult qui accompagne la réalisation du projet. Objectif, informer les conseillers communaux sur les enjeux et défis de la création d’une intercommunalité autour de l’initiative Vallée du Sitatunga.

CREDI ONG, acteur incontournable dans la valorisation de la Vallée du Sitatunga

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La cérémonie d’ouverture des travaux de cette rencontre a été placée sous la présidence de Madame Thérèse Kora, première adjointe au maire de la commune de Abomey-Calavi qui dans son allocution a souhaité la bienvenue à tous les participants avant de féliciter le travail de CREDI-ONG pour la conservation et la valorisation de la biodiversité dans la vallée du Sitatunga.
Martial KOUDERIN, Directeur exécutif de CREDI-ONG, dans sa présentation, a fait un zoom sur les missions de CREDI ONG tout en rappelant les tenants et aboutissants de l’initiative « Vallée de Sitatunga » aux participants. A l’en croire, il est important d’entretenir les nouveaux élus issus des dernières élections municipales et communales, sur l’initiative Vallée du Sitatunga et la notion d’intercommunalité.

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Dans son exposé, le Directeur Exécutif de CREDI ONG, a fait savoir que la Vallée du Sitatunga est une initiative communautaire de gestion des ressources naturelles conçue et mise en œuvre depuis 2007 par le Centre Régional de Recherche et d\’Éducation pour un Développement Intégré (CREDI) avec à la clé la création du Parc Naturel Communautaire de la Vallée du Sitatunga (PNCVS).
A sa suite, Méryas KOUTON, Directeur de Eco-Consult est revenu sur quelques principes de l’intercommunalité dont la forme organisationnelle dans ce contexte accouchera d’un Etablissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI).

Les élus locaux mieux aguerris à l’initiative Vallée du Sitatunga et à l’intercommunalité

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Tout comme les autres participants, Noël KOSSOU, Conseiller communal dans l’arrondissement d’Akassato est désormais mieux aguerrit sur la notion d’intercommunalité et de découverte de la vallée du Sitatunga. Il confie « J’ai mieux compris le bien fondé d\’un Etablissement Public de Coopération Intercommunale et promets œuvrer pour sa mise en place et son opérationnalisation ».

A la clôture de cette séance riche en information, le Directeur Exécutif de CREDI-ONG s’est dit satisfait de la présence effective des participants conviés tout les en invitant à œuvrer véritablement pour le soutien et l’opérationnalisation de l’établissement.
Rappelons que les autorités locales de la mandature passée s’étaient engagées en signant un mémorandum en 2020 sur la création d’une intercommunalité de type EPCI d’après la loi No 2009-17 du 13 aout 2009 portant modalité de l’intercommunalité au Bénin. Aussi, cet exercice qui a lieu à Abomey-Calavi, a été déjà fait dans les communes de Sô-Ava et de Zè. Toutefois, notons que cette activité mise en œuvre par CREDI ONG, a reçue le soutien de l’Union Européenne et de l’organisation des Etats d’Afrique, Caraïbes et Pacifique par le biais du programme BIOPAMA.

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Mélanie TCHAFFA




Villes Durables: l\’ONG Save Our Planet lance son projet de reboisement à Parakou

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A quelques jours de la célébration de la Journée Nationale de l\’Arbre, édition 2021, l\’ONG Save Our Planet en partenariat avec Agrotec Services, Environnement Tropical, la Cité Fidèle et GAEDD ONG vous invite au rendu du projet de reboisement des villes du Bénin.🌲🎋🌧️
Ce projet baptisé Empreinte Verte pour une Ville Durable, est une opération de reboisement des villes béninoises avec des espèces de plantes en voie de disparition.🌱🌴🌳
Cet exercice renforce non seulement le dynamisme des villes du Bénin dans la transition écologique mais aussi participe à la restauration de la diversité biologique.
Êtes-vous disponible le mardi 1er juin 2021 dans la matinée (7h) ? 🤔
Si oui 😊 Commandez rapidement votre T-Shirt au 97 04 40 53 et venez🏃🏿‍♂️🏃🏿‍♀️ mettre en terre les centaines de plants avec nous.
De l\’EPP Baka au CEG Banikanni en passant par l\’Université de Parakou, l\’EFMS et certaines places publiques de la ville de Parakou, l\’ONG Save Our Planet et ses partenaires sont engagés à laisser des Empreintes Vertes pour une Ville Durable.




Concertation avec les PTF : le Ministre de la santé prône la performance

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Le Ministre de la santé Benjamin HOUNKPATIN a présidé la première rencontre de concertation de l\’année avec les partenaires techniques et financiers (PTF), sur les priorités du secteur de la santé dans le contexte actuel de la pandémie de la COVID-19. Cette importante assise a eu lieu ce jeudi 15 avril 2021 à la salle de conférence du Ministère.             

Tenue en présentiel et en virtuel, cette rencontre est la toute première de 2021 de l’instance de dialogue entre les partenaires techniques et financiers et le niveau central du Ministère de la Santé. Elle vise fondamentalement à faire un point d’étape de la réalisation des objectifs globaux assignés au secteur de la santé ainsi que les actions urgentes à amorcer à court moyen et long terme. Au cours des assises, la question de la gestion de la pandémie de Covid-19 a une fois encore été au cœur des préoccupations. 

A l’ouverture des travaux, le Ministre de la santé a rappelé le contexte actuel marqué par la persistance de la pandémie due au coronavirus mais aussi l\’avènement de nouveaux variants plus virulents et plus contagieux que le virus initial.

Plusieurs points saillants ont marqué les travaux. Il s’agit entre autres, de la présentation du plan de riposte contre la COVID-19 au titre de 2021, du point de la mise en œuvre du plan de riposte à fin décembre 2020 ainsi que l\’exécution du plan national de déploiement de la vaccination contre la COVID-19. La question de la performance du secteur n’a pas été occultée. Pendant plusieurs heures, Autorités, cadres du Ministère de la santé et partenaires techniques ont apprécié l’étendue des priorités. Ils n’ont pas manqué d’explorer les actions conjointes à mettre en œuvre pour relever le double défi qu\’est de continuer d\’assurer la performance au niveau du secteur dans un contexte de crise sanitaire prononcée.

Relayé par Megan Valère SOSSOU




Exploitation du gravier à Dogbo : Entre violation des droits de l’enfant et atteinte à l’environnement.

L’exploitation des carrières de graviers constitue une grande activité génératrice d’emplois et de revenus pour les familles démunies de l’arrondissement de Dévé dans la commune de Dogbo surtout dans le contexte actuel de crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, Covid-19. Mais, loin d’être toute rose, l’exercice de cette activité est caractérisé par des vices dont la violation des droits de l’enfant et l’atteinte à l’environnement de la commune de Dogbo.

Megan Valère SOSSOU

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Vendredi 19 Mars 2021. Au village Adidevo, arrondissement de Dévé, commune de Dogbo, il est à peine 8h du matin mais le village se vide déjà de ses habitants au fur et à mesure que le soleil se lève avec pour destination les carrières d’exploitation de graviers.
Alors que les changements climatiques et l’appauvrissement des sols, ne cessent de décourager les populations rurales avec une pauvreté sans cesse grandissante engendrée par la faible productivité agricole, l’exploitation des carrières de graviers se présente comme une échappatoire pour cette frange de la population de Dogbo, qui pour en venir à leurs fins, utilise des moyens archaïques destructeurs de l’environnement, et pire, y associe les enfants.
Violation des droits de l’enfant au cœur des activités d’exploitation du gravier à Dogbo
Pendant que le travail dans les carrières est reconnu pour sa dangerosité tant par l’Etat à travers l’article 128 du code minier que par la population, force est de constater la présence de plus en plus régulière des enfants âgés de 10 à 17 ans sur les sites d’exploitation des carrières de graviers dans l’arrondissement de Dévé, commune de Dogbo.
Au total, au moins trois enfants sur cinq se retrouvent tous les jours sur ces sites d’exploitation du gravier a-t-on appris de source bien informées. Ainsi, comme les adultes, les enfants aussi sont fortement sollicités sur les sites d’exploitation du gravier à Dévé, soit pour porter un coup de main à leurs proches ou pour se débrouiller eux même.
C’est le cas de Nathalie Gnanso, la quinzaine d’âge et orpheline de père. Elle a abandonné l’école pour s’adonner à cette activité en vue de satisfaire ses besoins vitaux. Elle se confie « Je n’en pouvais plus de concilier travail à la carrière et étude scolaire avec les courbatures, les retards et les mauvais résultats scolaires. J’ai carrément abandonné l’école ».
Contrairement à Nathalie, Modeste D., passe le Certificat d’Etude Primaire cette année, visiblement blessé au pied et de passage à midi pour le déjeuner, il est obligé de porter un coup de main à ses parents sur le site. Cet enfant, né en 2008 soulève déjà une lourde charge sur ces épaules.
Tout comme Modeste, Martine Comlanvi, âgée à peine de seize ans, en apprentissage Tresse & Coiffure, pense que, travailler à la carrière, permet de venir à bout de ses besoins incessants en particulier se nourrir car justifie-t-elle les parents ont plusieurs femmes et de nombreux enfants au point où ils n’arrivent plus à subvenir à tous leurs besoins.
Pour ces enfants, âgés de 10 à 17 ans rencontrés sur les différents sites d’exploitation du gravier dans l’arrondissement de Dévé, commune de Dogbo, le désir de participer aux dépenses familiales, constitue le facteur déterminant de leur présence sur ces sites d’exploitation malgré leur âge.
Approché, le sociologue de formation, Eric Ahotondji, explique que les effets à long terme de l’implication des enfants dans le travail des mines et carrières artisanales portent généralement sur les risques de santé avec à la clé un déséquilibre dans la croissance et le développement physique de l’enfant hormis les risques d’accidents immédiats parfois fatales.
En guise de preuve, le spécialiste raconte qu’en octobre et en novembre 2020, en l’espace de deux mois, il a été dénombré quatre décès sur un site du village Adidevo-kponou.
Dans l’ignorance absolue, les adultes encouragent les enfants à transporter des charges deux à trois plus que le poids autorisé pour gagner assez de gain. Du coup, ils sont exposés non seulement à la prise de produits dopants mais aussi aux affections pulmonaires dont la silicose, les affections oculaires, dermatologiques.
Toujours est-il que, grâce à cette activité, toute la population y compris les enfants arrive à joindre les deux bouts même si leurs droits à l’éducation, à la santé, au divertissement et à la protection sociale sont bafoués.
Mais, l’exploitation des carrières de graviers dans la commune de Dogbo, arrondissement de Dévé n’est pas que actrice de la violation des droits de l’enfant, elle porte aussi une grave atteinte à l’environnement.
Une activité aux conséquences environnementales multiples
L’exploitation des carrières d’extraction du gravier est peu respectueuse des normes environnementales. Les ouvriers rencontrés sont tous unanimes sur le fait que cette activité présente des risques et des dangers pour la nature.
Au nombre des problèmes environnementaux engendrée par cette activité humaine, se trouve la destruction du couvert végétal qui se manifeste par le fait que les exploitants procèdent à la coupe systématique des végétaux sur l’espace convoité avant d’y mettre le feu pour libérer assez d’espace nécessaire à l’extraction du gravier.
A Adidevo, la dégradation du sol observée est due à l’exploitation des carrières de graviers. En effet, l’extraction de graviers se fait de façon archaïque avec la pelle, la pioche, la houe et le tamis. Ces outils bien que rudimentaires, servent à faire des entailles très profondes dans le sol qui à la longue modifient la morphologie du relief. Un ouvrier ayant requis l’anonymat, renchérit « Nous creusons de grand trou pour extraire les graviers. Plus c’est profond, plus vous avez assez de graviers ».
L’environnementaliste Firmin Sossoukpe, pour avoir étudié le sujet soutient que toutes les étapes de l’exploitation des carrières de graviers portent préjudices à l’environnement. Que ce soit, le décapage, l’extraction ou le creusage, le tri et par moment le lavage quand les graviers sont trop sales, le sol, les espèces végétales et animales, terrestres et souterrains sont victimes de cette activité. Aussi, faut-il le souligner, l’amenuisement des terres agricoles s’observe de plus en plus au détriment des espaces occupés par les carrières d’exploitation de gravier.
Pourtant une note du ministre des mines et de l’eau interdit l’extraction artisanale dans les carrières. Plus loin, aucunes des dispositions légales comme la loi cadre sur l’environnement, le code minier ne sont concrètement appliquées. Par conséquent, l’environnement béninois se dégrade de jour en jour à la vitesse de la lumière.
Il est vrai que cette activité bien que dangereuse est pourvoyeuse de revenus aux habitants de Dévé qui se trouvaient au bord du gouffre socioéconomique mais il faut y associer le respect des droits de l’enfant et protection de l’environnement.
Toutefois, rappelons que nos tentatives pour échanger avec les exploitants et ou avec les autorités impliquées dans la gestion de ces sites sont restées vaines, néanmoins, nous interpellons les ministères des affaires sociales, de l’eau et des mines, du cadre de vie et développement durable en vue de mettre fin à cette situation inquiétante à la limite désastreuse dans l’arrondissement de Dévé, commune de Dogbo.

Une enquête de Megan Valère SOSSOU




Zogbodomey : la maternité de Cana 1 et Tanwé Hessou toujours dans l’attente de fonctionner

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Construites en 2018, sur le Fonds Fadec santé exercice 2017, par la mairie de Zogbodomey, au profit des populations, les maternités de Tanwé-Hessou et de Cana1 ne sont, à ce jour, opérationnelles. Cet état de chose apparaît comme un gâchis pour les bénéficiaires. Ils crient leur ras-le-bol et appellent au secours le ministre de la santé.

Si le conseil communal a décidé d’orienter le Fonds Fadec santé, exercice 2017,  vers la construction de ces infrastructures, c’est parce que le besoin se fait sentir de façon urgente au sein de ces communautés bénéficiaires. Force est de constater avec amertume que près de trois ans après la réception, l’ouvrage n’est toujours  pas mis en service au grand désarroi des populations. <<Lorsqu’on lançait les travaux en 2018, on pensait que c’était la fin de notre calvaire. Malheureusement notre espoir s’est vite estompé puisque, la maternité ne nous sert pas encore>>, fait remarquer Christine Tonon. Mais pourquoi trois ans après l’érection de l’édifice, les maternités de Cana1 et de Tanwé-Hessou sont toujours sans équipement ni personnel? La Mairie n’a-t-elle pas prévu ces aspects avant de lancer la construction des édifices ? A qui incombe la responsabilité ? A la mairie ou à l’Etat central? Autant de préoccupations qui trottent dans la tête des bénéficiaires. Difficile pour le Chef de l’arrondissement (Ca) de Tanwé-Hessou d’étancher la soif de compréhension de ses administrés. A défaut de leur servir une réponse convaincante pour les apaiser, Antoine Azaguissou est plutôt compatissant. <<La Mairie a fini  les constructions et à déjà remis les infrastructures à la zone sanitaire. En conséquence, il revient à ladite zone sanitaire d’organiser leur mis en service >>, fait savoir un agent de la Mairie sous le sceau de l’anonymat. Fatigués de ces discours, les habitants exigent le concret et non la théorie qui visiblement ne tient pas. <<Nous voulons que notre maternité fonctionne ou rien >>, martèle Vincent Avléssi.

Afin de porter plus loin leur peine, ils ont investi les radios locales pour se faire mieux entendre à travers les “grognes” matinales. <<Nous avons tenté en vain en direction de la Mairie et de l’hôpital de zone des démarches pour s’informer des motifs du blocage. Mais patatras! Ainsi on a décidé de renforcer la pression par les grognes>>, confie un éveilleur de conscience qui a requis l’anonymat.

Un brin d’espoir

Ce moyen privilégié par les jeunes de ces localités pour se faire entendre semble porter ses fruits. Et pour cause. Le mardi 27 avril dernier, une équipe d’experts européens ont effectué une visite sur le site de la maternité de Tanwé-Hessou pour évaluer tout ce qu’il faut en termes d’énergie électrique pour que la maternité soit opérationnelle. <<A notre grande surprise, on m’a appelé pour me dire qu’une équipe sera sur le terrain. Effectivement, ils sont venus>>, a rassuré le Ca de Tanwé-Hessou. Après leur diagnostic, ils ont réitéré leur engagement de revenir la semaine prochaine pour démarrer les travaux d’alimentation de la maternité en énergie solaire photovoltaïque. Une promesse qui illumine quelque peu le visage de la population en commençant par le Ca. <<Je suis très content de leur visite puisque la population peine beaucoup>>, a-t-il laissé entendre. Une  joie que partage également Brigitte Assohoto. <<S’ils peuvent nous rendre la maternité fonctionnelle dans un bref délai comme ils l’ont promis, ce serait un salut pour nous les femmes>>, renchérit-elle. Se rendre à la maternité du centre de santé communal de Zogbodomey situé à une dizaine de kilomètres, c’est la croix et la bannière pour ces femmes, notamment  celles en état de grossesse. <<Lors des consultations prénatales, on se rend à l’hôpital à pied avec tous les risques que vous connaissez. Le jour de la délivrance, c’est le comble. Certaines parmi nous accouchent en cours de route à cause du retard qu’elles accusent avant de prendre le chemin de l’hôpital faute d’un moyen de déplacement conséquent. Récemment, une dame a fait des jumeaux lors du trajet dans des conditions peu hygiéniques. Conséquence, elle a perdu l’une des filles nouveau-née>>, raconte Brigitte Assohoto. Leur époux aussi en pâtit. <<Franchement, sans vous mentir, tout se passe chez nous comme si  nous ne sommes pas  des Béninois. Notre droit à la santé est bafoué. Sinon comment comprendre qu’une maternité construite à nos frais depuis  environ trois ans soit  sans équipement et personnel. C’est inadmissible. L’Etat doit revoir cette politique de développement à la base. Nos enfants et nos femmes meurent à cause de cette banalité. La voie qui dessert le village est impraticable alors que nous contribuons tous au développement de la Nation de par nos activités. Qu’avons-nous fait pour subir ce supplice ?>>, s’indigne Bertrand Azaïnon. Nicolas Azaguissou n’a pas voulu être amer comme son prédécesseur. Tout en adoucissant  ses propos, il invite les autorités sanitaires à voler à leur secours. Il faut signaler que les ouvrages réalisés au frais des contribuables béninois végètent actuellement dans la brousse. Pendant que l’on ne sait pas encore à quand ces maternités vont recevoir leur première patiente, les chauves-souris y ont élu leur domicile un peu comme pour dire que la nature a horreur du vide.

A Cana1, en dehors du mur qui laisse des fissures par endroit, les personnes mal intentionnées ont vandalisé les puisards en ôtant leurs avaloirs parce que le site est abandonné dans l’insécurité. Par contre à Tanwé-Hessou, les citoyens veillent au grain en faisant régulièrement des tours pour empêcher les oiseaux et les reptiles de se fixer. <<Ici, nous avons organisé volontairement une permanence en vue de maintenir l’ouvrage>>, fait savoir Nicolas Aguidissou. En somme les populations de Cana1 et de Tanwé-Hessou attendent impatiemment la mise en service de leur maternité en attendant la construction progressive des autres infrastructures connexes pour avoir un centre de santé d’arrondissement digne du nom.

Source: MatinLibre.com




L\’ONG Save Our Planet s\’engage aux côtés de l\’APODD pour la veille citoyenne ODD du PAG 2021-2026

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Les OSC en séance de travail

L\’ONG Save Our Planet a pris part ce vendredi 23 Avril 2021 à l\’atelier d\’installation de la coalition des OSC pour la veille citoyenne ODD du Programme d\’Action du Gouvernement 2021-2026 sur invitation de l\’Agence pour la Promotion des Objectifs de Développement Durable #APODD.

Cette rencontre qui a eu lieu à l\’hôtel Codiam Cotonou, a connu la participation de plusieurs OSC de divers domaines d\’actions et s\’est soldée sur la mise en place de trois commissions thématiques dont la commission climat et ressources naturelles à laquelle l\’ONG Save Our Planet a participé aux travaux activement avec à la clé un comité ayant à sa tête Mr Razack OBA, initiateur de l\’Agence pour la Promotion des Objectifs du Développement Durable.
Cette coalition vise à contribuer au suivi et à la mise en œuvre des ODD liés au programme d\’action du gouvernement tout en renforçant les capacites techniques des OSC membres de la coalition.
Rappelons que depuis septembre 2015, les Nations-Unies ont adopté à l\’unanimité 17 objectifs de développement durable. Ces objectifs constituent un appel mondial à l\’action aux Etats, aux collectivités locales et à la sociétés civiles.
L\’engagement de toutes les OSC présentes à cette occasion a été ferme pour effectivement activer la veille citoyenne pour le bonheur des communautés rurales qu\’urbaines du Bénin.
#ONGSaveOurPlanet
#APODD
#PAG2021-2026

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Lutte contre la criminalité environnementale : Nature Tropicale participe au projet PAPBio de l\’UICN-PACO

Sous la houlette de l\’UICN-PACO, le Projet Gouvernance Régionale des Aires Protégées en Afrique de l\’Ouest-FED/2018/399-509 (PAPBio) organise un atelier du 21 au 23 Avril 2021 à Mobila Hôtel à Cotonou.

Il s\’agit d\’un Atelier transfrontalier de mise en réseau des acteurs de lutte contre la criminalité environnementale autour du complexe W-Arly-Pendjari (WAP)

Outre les forestiers, les policiers, les douaniers et des ONG spécialisées du Bénin, les autres participants sont venus du Burkina Faso, du Niger et de la représentation de l\’UEMOA.

Nature Tropicale ONG, représentant de EAGLE au Bénin et d\’autres acteurs de lutte partagent leurs expériences de lutte contre la criminalité faunique. Un accent particulier est mis sur la criminalité faunique et la sécurité dans la région WAP.

La rencontre a entre autres pour objectif de Faciliter la mise en réseau et la coopération entre les acteurs engagés dans la criminalité environnementale (LCE) autour et au sein du complexe WAP.

Les débats sont très enrichissants.
La rencontre prend fin le vendredi 23 avril 2021 sur des recommandations spécifiques aux différentes parties prenantes.

A suivre.

C/Com. Nature Tropicale ONG




Café Climat 2021/ONG Save Our Planet : Ouverture des inscriptions

L’échéance de 2030 pour atteindre les objectifs du développement durable, en particulier celui de la lutte contre les changements climatiques approche, alors que le monde entier continue de vivre dans une tumultueuse situation climatique à un moment critique marqué par la pandémie de la Covid-19.
En cette année décisive de la Conférence des Parties (COP26) sur le climat à Glasgow, il est crucial d’agir avec audace sur les engagements mondiaux en matière de lutte contre les changements climatiques et d\’impliquer fortement la jeunesse africaine dans la recherche de solutions innovantes.
C\’est pourquoi, l\’ONG Save Our Planet enregistrée sous 2021/N°5/001/PDC/SGD/SAG et publiée au Journal Officiel de la République du Bénin, N°5 le 1er mars 2021 à la page 328 comme à son habitude, organise la deuxième édition du projet Café Climat. Ce dernier, un évènement annuel de rencontre entre les jeunes engagés dans la lutte contre les changements climatiques au Bénin.
Cette nouvelle édition table sur le thème *Jeunesse et Innovations en matière de lutte contre les changements climatiques au Bénin*
Si vous êtes jeunes et engagés dans la lutte contre les changements climatiques.
Si vous êtes passionnés des solutions innovantes pour contrer les changements climatiques, c\’est le moment de remplir ce formulaire 👇https://fr.surveymonkey.com/r/7LPBMB8
Et si vous êtes une ONG, une Start Up, un particulier passionné de la protection de l\’environnement et auteur d\’une innovation en matière de lutte contre les changements climatiques, vous pouvez être partenaire du projet Café Climat 2021.
Il vous suffit de remplir avec soin ce formulaire👇
https://fr.surveymonkey.com/r/SB9THRR
Et nous rejoindre le samedi 05 Juin 2021 de 8h à 13h selon que vous soyez à Abomey-Calavi ou à Parakou.

Pour toutes informations, contactez-nous au +229 97044053
ou visitez notre site web
http://ongsaveourplanet.wordpress.com