COP 26 à Glasgow : l\’heureuse fin d’un mauvais feuilleton

Les copains et coquins sont de retour de la plus grande opportunité de tourisme au monde. Sous un prétexte de limiter le réchauffement climatique, activistes, scientifiques, chefs d\’état et toute une diaspora dite écologiste allant du super responsable d\’entreprise planétaire au gamin pré pubère, sont allés et revenus sans un résultat probant pour le monde encore moins pour l’Afrique. La montagne a accouché d’une souris.
A titre illustratif, comment voulez vous limiter le réchauffement climatique en continuant de vous déplacer pour une telle rencontre dans de nombreux avions aux effets impressionnants sur le climat.

Au total plus de 400 jets privés, des centaines d’avions privés se sont posés en Ecosse pour permettre aux chefs d’Etat du monde entier d’expliquer à quel point le futur de la planète est important. Heureusement nous ne connaissons pas la dépense en eau dans les hôtels et les rejets qu\’impose une telle affluence internationale. Face à ce spectacle insupportable, 5 ans après la COP 21 de Paris qui n\’a évidemment rien changé en dehors d\’un rappel incessant de son succès. C’est ainsi que depuis plus de 25 ans, la conférence des Partis discute du changement climatique : Quel est le résultat ? Toi et moi, notre COP doit être quotidienne et nous pouvons être plus de 1000 dans notre commune à réduire notre émission.

Megan Valère SOSSOU




La UNE du mois de Décembre 2021

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A la une du mois de Décembre 2021



Semaine africaine de l’eau 2021 : l’AMCOW sacrifie à la tradition

La Semaine africaine de l’eau 2021, s’ouvre ce lundi 22 Novembre 2021 et prend fin le vendredi 26 novembre 2021. Cet évènement qui réunit conjointement la 8e Semaine africaine de l’eau (AWW) et de la 6e Conférence africaine sur l’assainissement (AfricaSan) va se dérouler uniquement en ligne en raison du contexte sanitaire actuel. C’est ce qui ressort du point de presse tenu virtuellement le 17 novembre 2021 par les organisateurs avec les Hommes des médias.

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La semaine africaine de l’eau, est un programme conjoint qui a pour objectif de partager des informations en vue de poser des actions pour améliorer les moyens de subsistance et la croissance économique selon les explications des responsables du comité d’organisation.
Organisée par l’AMCOW en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et le gouvernement de Namibie, ainsi que d’autres partenaires de développement, cette rencontre se donne pour but de fournir une plateforme de dialogue, de partage des connaissances et de développement des plans d’action sur l’eau, l’assainissement et l’hygiène en vue de la réalisation de l’ODD 6 en Afrique.
La 8e Semaine africaine de l’eau (AWW) et de la 6e Conférence africaine sur l’assainissement (AfricaSan) constituent ainsi un engagement politique de haut niveau pour pallier les problématiques liées à l’eau et à l’assainissement. Ces deux évènements qui seront déroulés en un ont respectivement pour thème, « La sécurité de l’eau pour la santé publique et le développement humain » et « Accélérer l’accès à l’assainissement et à l’hygiène sûres en Afrique à l’aune de plus de 5ODD et Covid-19 avec au total, neuf sous-thèmes.

Il s’agira pour les participants de mettre en place des mécanismes pour faire face aux besoins en eau des populations en élaborant des solutions au regard des problèmes liés à l’eau. Des engagements et propositions seront recueillis et présentées en Mars 2022 lors de la conférence mondiale sur l’eau.
Le Conseil des Ministres Africains chargés de l’Eau (AMCOW), depuis sa création en 2002 a servi de principale plateforme pour réunir les parties prenantes du secteur de l’eau et de l’assainissement sur le continent. Elle a fournit une orientation politique et mène le plaidoyer politique en faveur de la croissance et de l’amélioration du secteur pour une gestion durable des ressources en eau et de l’assainissement du continent.
Rappelons qu’en prélude à cet évènement qui s’ouvre aujourd’hui, un point de presse s’est tenu en ligne et a réunit journalistes et responsables du Conseil des Ministres Africains chargés de l’Eau (AMCOW). Une rencontre à laquelle, le Réseau béninois des Acteurs des Médias pour l’Eau, l’Environnement et le Climat présidé a pris part.




Production écoresponsable de légumes : Les spécialistes se donnent rendez-vous chez GléGan ce mardi

A défaut de trouver des intrants biologiques certifiés par un organisme, des techniques et méthodes écologiques existent pour une production écoresponsable de légumes au Bénin. A ce effet, des spécialistes en agriculture écologiques et biologiques se donnent rendez-vous mardi 16 novembre 2021, chez GléGan, entreprise de distribution d’intrants et d’équipements agricoles. Ceci, pour une journée de partage d’expériences et d’orientation entre maraîchers.

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De 08 à 19h, des techniciens spécialisés en : Approvisionnement en Intrants spécifiques ; Mise en place de pépinière ; Gestion efficace des ravageurs ; Fertilisation du Sol ; Les systèmes d’irrigation, seront mobilisés pour partager non seulement leurs expériences en la matière mais répondre aux préoccupations des participants épris de cette forme de production maraîchère. Et pour ce fait, les participants passeront à tour de rôles auprès des spécialistes de chaque thématique pour une consultation directe ( tête à tête) suivant l’approche World coffee…

Outre l’aspect technique lié à la production, les circuits de commercialisation de ces produits maraîchers, en d’autres termes produire avec moins d’intrants chimiques de synthèse, seront présentés aux participants afin qu’ils puissent tisser des liens d’affaires sur ce marché de niche qui se développe peu à peu dans les grandes villes du Bénin
L’un des objectifs visé par le promoteur de la boutique GléGan , Anicet Semassa, en initiant cette journée est de permettre aux maraîchers ou entrepreneurs agricoles soucieux de la sécurité sanitaire des aliments de s’approprier des techniques et intrants bio disponibles pour produire des légumes sains.

Par ailleurs, au cours de cette journée de conseils agricoles sur le maraîchage, la boutique de vente d’intrants et d’équipements agricoles GléGan, offre une réduction allant de 5 à 15 % sur l’achat en tout produit. GléGan est située au carrefour Misséssinto à 50 mètres à gauche en quittant Calavi pour Glo.




Communiqué de la CEDEAO, du CILSS et de l’UEMOA sur la COP26 et le changement climatique

La CEDEAO, Le CILSS et l’UEMOA,

Vu la contribution du Groupe de travail I du GIEC au Sixième rapport d’évaluation (RE6) affirmant qu’un réchauffement climatique de +1,5°C comme de +2°C sera dépassé au cours du XXIe siècle, à moins que des réductions importantes d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) et d’autres gaz à effet de serre ne se produisent dans les prochaines décennies ;

Considérant le dernier rapport de synthèse de la CCNUCC sur les contributions déterminées au niveau national (CDN) qui prévoit une température estimée à la fin du siècle à +2,7 °C ;

Considérant également que 5 des 10 pays les plus vulnérables aux changements climatiques se situent en Afrique de l’Ouest, que la région subit déjà des impacts visibles et fait face à des enjeux colossaux tels que les dégradations des ressources naturelles et de la biodiversité, des conflits grandissants entre les usagers de l’eau et de la terre, des migrations internes et externes plus abondantes, l’accentuation de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté dans certaines zones, etc. ;

Rappelant la Résolution n° 1/CXII/21 de la 112ème session du Conseil des Ministres de l’OEACP tenue par visioconférence les 7 et 8 juillet 2021 ;

Reconnaissent que nous sommes maintenant en état d’urgence climatique ;

Appellent la COP26 et la CMA3 à reconnaître cet état d’urgence et à souligner l’urgence d’une action accrue pour lutter contre le changement climatique ;

Réitèrent que les pays d’Afrique de l’Ouest sont engagés dans la lutte contre le changement climatique et que leurs CDN ont été revues et mises à jour en conséquence ;

Expriment leur profonde déception suite au dernier rapport de l’OCDE (2021) montrant que le financement de l’action climatique cumulé est de 79,6 milliards de dollars en 2019, loin derrière l’objectif collectif de 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 ;

Appellent à ce que la COP26 se concentre sur le financement de l’action climatique et la mobilisation effective de 100 milliards de dollars par an jusqu’à ce qu’un nouvel objectif collectif très ambitieux de financement de l’action climatique soit adopté d’ici 2025 ;

Réitèrent que le processus de négociation sur la finance climat doit être inclusif et bien informé, en particulier par le Comité permanent du financement sur les besoins des pays en développement ;

Demandent en outre que le nouvel objectif de financement de l’action climatique soit fixé à un niveau cohérent avec les trajectoires requises pour atteindre l’objectif de l’Accord de Paris;

Demandent à la COP26 de décider :

  • concernant l’article 6 : un traitement équilibré entre le 6.2 et le 6.4, y compris la part du produit des résultats d’atténuation transférables au niveau international (ITMO) au titre de l’article 6.2 pour financer l’adaptation ;
  • un calendrier commun de 5 ans pour les CDN afin d’éviter le blocage d’une ambition et d’une flexibilité faibles ;
  • l’opérationnalisation de l’Objectif Mondial d’Adaptation en vue de fournir un financement adéquat ;
  • l’opérationnalisation du Réseau de Santiago et des recommandations claires pour financer les Pertes et Dommages ;
  • une approche équilibrée de l’atténuation et de l’adaptation et de l’inclusion dans le cadre du Bilan mondial (GST, renforcement des capacités des pays en développement).

Pour plus d’informations, contacter :

Direction de la Communication, Commission de la CEDEAO

Téléphone : +234 8102507938 – Email : soulate@ecowas.int

Twitter : @ecowas_cedeao – Facebook : Ecowas-Cedeao

www.ecowas.int




La une du mois de novembre 2021




Marche pour le climat : JVE Bénin mobilise les jeunes

Pour la cause climatique, les jeunes n\’ont pas voulu rester en marge. Ils ont pris d\’assaut les artères de leurs villes pour exiger de la justice Climatique. C\’était à l\’initiative de l\’organisation internationale Jeunes Volontaires pour l\’Environnement qu\’ils se sont exprimés à travers des messages inscrits sur des pancartes et une marche d\’ensemble.

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Rassemblés à l\’initiative de Jeunes Volontaires pour l\’Environnement, les jeunes des organisations locales membres de JVE Bénin ont répondu présents à l\’appel, témoignant une fois encore leur engagement au service du climat.

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Tout comme à Cotonou, les jeunes de la commune de Abomey – Calavi ont aussi saisi l\’occasion de s\’exprimer pour un climat favorable. C\’était dans la grande maison estudiantine, l\’Université d\’Abomey Calavi. Dans la convivialité habituelle, les jeunes ont su faire d\’une pierre deux coups en ramassant des déchets plastiques sur leur trajet.

À Djougou également, les jeunes ont pris départ de l\’hôtel de Ville pour traverser une bonne partie de la ville avec des pancartes comportant des messages de sensibilisation, d\’appel à mobilisation pour la cause de l\’environnement.

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Rappelons qu\’à l\’issue de cette marche dans les différentes villes du Bénin, les jeunes ont appelé à travers des déclarations à plus d\’engagements réalistes de la part des pays émergents. Ils estiment nécessaire d\’augmenter les financements pour l\’adaptation des changements climatiques.

De Cotonou à Djougou en passant par Abomey – Calavi, JVE Bénin vient ainsi de remobiliser les jeunes béninois pour le climat à la veille de l\’ouverture de la 26e Conférence des parties qui se tient à Glasgow en Écosse.




Lutte contre les déchets plastiques au Bénin : Earth Guandians Bénin organise une campagne en collaboration avec plusieurs organisations dont l\’ONG Save Our Planet

Dans le cadre de la campagne mondiale de lutte contre les déchets plastiques dans les océans du concept Race for Oceans initié par la Fondation Bestseller, Earth Guardians Bénin organise une activité au Bénin.
En collaboration avec plusieurs organisations de jeunes dont l\’ONG Save Our Planet, Earth Guardians Bénin organise une campagne de collecte et de sensibilisation sur la gestion des déchets plastiques en milieu aquatique sur la berge lagunaire de Cotonou le samedi 30 Octobre 2021 à partir de 08heures du matin.

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Objectif, sensibiliser les populations sur la croissance de la pollution plastique dans les eaux.
Cette initiative de la Fondation Bestseller est le fruit d\’un concept dénommé, Race for Oceans qui represente toutes les activités du sport, de nettoyage des plages, de la sensibilisation et séance de partage des connaissances avec les communautés.
Rappelons que cette fondation est une organisation à but non lucratif engagée pour la sensibilisation sur l\’ODD 14 en collaboration avec les communautés locales de façon inclusive.
Cette année, la communauté UNLEASH s\’associe à pour lancer une campagne mondiale visant l\’ODD 14: La vie dans les océans.
Au Bénin, c\’est Earth Guandians Bénin qui dirige cette campagne mondiale de lutte contre les déchets plastiques dans les océans.

Megan Valère SOSSOU




Le Bénin a soumis sa contribution déterminée au niveau national (CDN)

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Le Bénin a soumis sa contribution déterminée au niveau national (CDN) au UN Climate Change.

Le Bénin prévoit de réduire ses émissions cumulées de gaz à effet de serre de 20,15% sur la période 2021-2030.

Consultez l\’intégralité de la #CDN mise à jour ici : https://lnkd.in/eKVbE_T5

La CDN révisée du Bénin prend en compte plusieurs nouveaux secteurs.
👉Pour l\’ #atténuation, elle inclut des mesures dans le secteur des déchets, 
👉Pour l\’ #adaptation, le Bénin a intégré pour la première fois des objectifs sur la santé et le tourisme.

✍🕐Plus d\’informations sur la mise à jour de la CDN en #Afrique de l\’Ouest prochainement ! Restez connectés !

#climatechange #COP26 #NDCs




Transport Durable au Bénin : la ville de Cotonou, un bon élève ?

Alors que presque toutes les principales villes du monde adoptent des modes transport durable avec à la clé de probants résultats, la capitale économique du Bénin peine à relever ce défi. A Cotonou, la majeure partie du transport routier est assurée par les légendaires « Zémidjan » et les fameux Taxi, « Tôkpa-Tôkpa ». Ils sont devenus tout aussi populaires et garantissent à presque toute la population la mobilité, malgré les risques liés à la pollution.

Samedi 25 septembre 2021. Il est 12 heures 15 minutes au bouillant carrefour Vêdoko. À cet endroit, l’atmosphère se caractérise par d’épaisses fumées opaques et nauséabondes qui s’échappent des vrombissements des Taxis-motos, majoritaires et remarquables sur toutes les voies avec leur uniforme jaune.

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Le phénomène est lié à une utilisation des motos à deux roues notamment les taxis motos appelés « Zémidjan » dont le nombre atteint des centaines de milliers pour servir de mobilité à la population. Pourtant, ce mode de transport apparu dans les années 1980-1990 est caduc et déconseillé pour atteindre l’objectif 11 du développement durable qui voudrait des villes et communautés durables.

Un mode de transport pollueur

À en croire les scientifiques, le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde d’azote (NO2) donnent des taux dépassant souvent le seuil retenu par la réglementation Béninoise. Pour preuve, le carrefour du grand marché Tokpa de Cotonou présenterait les plus forts taux mesurés avec un maximum de 214,7 mg/m3 de CO.
En dehors des risques élevés de pathologies respiratoires, oculaires et oto-rhino-laryngologiques sur la santé humaine, c’est aussi le cadre de vie urbain qui est pollué.
Les environnementalistes béninois et autres grands défenseurs de la couche d’ozone ont d\’ailleurs dénoncé, à maintes reprises, une pollution atmosphérique à des proportions inimaginables et proposent d’aller vers des moyens de transport verts.
Bien perceptible, la moto la plus utilisée de nos jours est celle de la marque «BAJAJ®». Selon sieur Anatole AGO, la quarantaine, c’est faute d’emploi ajouté au besoin de mobilité dans la ville que les Zemidjan affluent.

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Avec plus de 15 ans d’ancienneté dans le Job de Zémidjan, sieur Anatole est conscient de l’impact de son job sur sa santé et dans son cadre de vie. Il tente impuisamment de justifier le fait. « Cette moto offre un meilleur confort et pollue moins ».
En réalité, ce mode de transport répandu dans la capitale économique du Bénin n’est nullement le meilleur en termes de transport durable, dénoncent les environnementalistes. Car justifient-ils, ce moyen de transport utilise de l’énergie issue de la combustion fossile et donc contribue à l’émission des polluants gazeux nocifs à l’environnement et à la santé.

Des alternatives qui peinent à renverser la tendance

Cependant, des alternatives émergent pour pallier le problème depuis quelques mois. Renald BALLO est un jeune entrepreneur de la diaspora béninoise. Il est l’auteur d’une plateforme numérique de covoiturage, dénommé R-Mobility. Une plateforme dotée d’une application de mobilité partagée permettant de trouver des occasions en or de se déplacer en commun à moindre coût et de réduire son empreinte carbone.
Comme les jeunes innovateurs, le gouvernement béninois entreprend également des démarches comme le projet « Bénin Taxi » et le partenariat en cours avec le suède dans le domaine du transport de masse à travers des bus et autres moyens de transport public utilisant le biocarburant.
Il est vrai que d’après les données officielles du ministère du cadre de vie et du développement durable, il est émis chaque jour près de 83 tonnes de monoxyde de carbone dans le pays, dont 49 tonnes par les motos-taxis, mais est-ce que les citoyens sont prêts à bousculer leurs habitudes de mobilité. Bien malin qui pourra répondre à cette interrogation. Il est donc à déduire que Cotonou est l’un des mauvais élèves en termes de transport durable en Afrique.
Toujours est-il que le développement durable tant souhaité, ne saurait être une réalité que si le transport routier béninois ne présente des caractéristiques protectrices de l’environnement et de la santé humaine.

Megan Valère SOSSOU