Réinventer la célébration de la Journée Nationale de l’Arbre au Bénin

Ce jeudi 15 Juin 2023 au niveau d’une zone dégradée à proximité de la lagune de Porto Novo dans le quartier Louho, l’ONG Urgence Développement accompagnés de la Coalition des Organisations de Jeunes pour l’Eau et le Climat de Porto-Novo, avec ses partenaires que sont la Giz à travers le Programme AGIR Eau, Biris Technologie, le Réseau Béninois du Parlement Mondial de la Jeunesse Pour l’Eau (RB/PMJE), l’ONG SOS Biodiversity et le Journal Environnement et Santé ont procédé à la Célébration de la Journée Nationale de l’Arbre (JNA).

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La particularité de la présente action réside dans l’adoption d’une démarche en trois axes que sont la forte implication des populations et élus locaux durant tout le processus (planification-mise en œuvre-suivi/bilan), l’innovation (capteurs de suivi de croissance des plants) et la durabilité (L’approche Atidogbè ).

A cet effet, en termes d’implication des acteurs, diverses rencontres/discussions et visites conjointes ont été tenues avec le Directeur départemental des eaux, forets et chasse de l’Ouémé et du plateau, le Chef d’Arrondissement de Ouando, et le Chef quartier de Louho accompagné de ses conseillers et des jeunes du quartier et ont permis d’identifier de manière participative la zone dégradées à restaurer, le type de plant adapté au milieu et le chronogramme de déroulement du processus.

La première phase de ce processus initié ce 15 Juin 2023 a connu les allocutions introductives du représentant du Chef d’Arrondissement, du Président de l’ONG Urgences Développement et du Conseiller Technique de la GIZ pour l’Ouémé.

Au total 03 communications ont été développés afin de fournir une meilleure compréhension à l’ensemble des parties prenantes des actions prévues dans le cadre de la présente initiative, de leur niveau d’implication et aussi des résultats prévus aux termes du processus qui durera les 12 prochains mois.

Après les diverses communications, une vingtaine de jeunes représentant d’organisation appartenant à la coalition des Organisations de Jeunes de Porto pour l’Eau et le Climat et accompagnés des jeunes du quartier ont alors procédé à la mise en terre de 60 plants de Terminalia superba (nom scientifique) ou Fraké avant de les protéger par des pneus usés recyclés. Il faut noter que de précisions sur le type de plant mis en terre et des exigences en termes d’entretien et de suivi ont été apportés par Monsieur Claude HOUNGA, Agro-pépiniériste représentant l’ONG SOS Biodiversity.

« L’approche Atidogbè, inspiré du projet la Grande Muraille verte mis en œuvre par l’Union Africaine permet aux organisations de jeunes membre de la coalition de se challenger entre eux dans l’entretien et le suivi des plants, avec comme récompenses à la clé des micro-subventions de 100 dollars pour leurs organisations respectives, mais également de contribuer à restaurer l’allée dégradée à proximité de la lagune de Porto Novo pour le bonheur de la population »  explique Koto Daniel DAGNON le coordonnateur du projet.

« Quant au capteur de suivi des plants, il s’agit en réalité d’un assemblage de 04 capteurs permettant de mesurer : la taille du plant (2m maximum), l’humidité ambiante, l’humidité du sol et les différents minéraux » explique Monsieur Cédric HOUNOU de Biris Technologie aux participants.

 « Je me réjouis que cette famille qui a vu le jour le 28 Avril continue d’être aussi active, et que notre idée formulée ensemble pour célébrer autrement la JNA au Bénin ait pu se concrétiser », tels sont les propos d’Elie TOVILOKOU, membre de la coalition mise place au cours de l’initiative intitulée « L’Après COP 27 : quels défis et engagements par les jeunes pour le climat en matière d’écogestes et de solutions fondées sur la nature.

Les jeunes du quartier Louho étaient très heureux d’être que leur zone soit retenue pour abriter une première dans la célébration de la JNA au Bénin et ont même d’ailleurs manifester leur désir d’être impliqué dans le challenge de l’Atidogbè une fois lancé officiellement.

Il en est de même que pour les partenaires qui ont accompagnés l’initiative notamment la Giz représenté par Monsieur Léandre DJEBOU qui dit : « Nous saluons vraiment l’innovation à travers les capteurs de suivi des plants, mais également l’accent mis sur la durabilité de l’initiative au moyen de l’approche Atidogbè. Ces critères que sont l’innovation et la durabilité sont primordiaux pour la Giz, et nous aurons à cœur de suivre l’évolution des activités les mois à venir. »




L’ONG Save Our Planet promeut les sacs biodégradables contre les plastiques en milieu scolaire

Une session d\’ateliers sur la fabrication de sacs biodégradables a été organisée au Complexe Scolaire Camp-Adagbè de Parakou, dans le cadre du Projet de Renforcement de l’Éducation Relative à l\’Environnement en Milieu Scolaire et Estudiantin (PRE REMiSE) piloté par l\’ONG Save Our Planet. Cette activité a rassemblé divers acteurs, dont les élèves des groupes A, B et C, les enseignants des groupes A, B et C de l\’école en question, ainsi que des membres de l\’ONG Save Our Planet.

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L\’objectif principal était de sensibiliser les apprenants à privilégier l\’utilisation de sacs biodégradables et à abandonner les sacs en plastique non biodégradables, néfastes pour la santé et l\’environnement.

Une vingtaine de participants ont eu l\’opportunité d\’apprendre les outils et les techniques nécessaires à la fabrication de sacs biodégradables en papier. Six exemplaires fabriqués sur place ont été remis aux responsables de l\’établissement scolaire pour servir de modèles pour d\’autres sacs.

La séance de formation a été dirigée par Megan Valère SOSSOU, Directeur Exécutif de l\’organisation, qui n’a pas manqué de plaider en faveur d\’une interdiction stricte des sacs en plastique au sein de l\’école, conformément à la loi de 2017 sur les plastiques.

Dans les prochains jours, un atelier de formation destiné aux apprenants et enseignants formateurs permettra aux participants de partager les connaissances acquises sur la fabrication de sacs biodégradables en papier avec leurs camarades et leurs communautés à Camp-Adagbè.

Suite à sa participation à l\’atelier de fabrication des sacs, Josline Balogoun, élève en Cours Elémentaire 2ème année, s\’engage à poursuivre la sensibilisation sur l\’utilisation des sacs biodégradables. \ »Une fois rentrée à la maison, je préviendrai mes frères des dangers des sacs en plastique et les encouragerai à utiliser désormais des sacs en papier pour préserver notre santé et notre environnement\ », a-t-elle promis.

Il est important de rappeler que ce projet d\’éducation environnementale est l\’un des projets phares de l\’ONG Save Our Planet, mis en œuvre depuis l’année passée dans les villes de Dassa-Zounmè, Abomey-Calavi, et à Parakou.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Évaluation à mi-parcours du Projet Benkadi au Bénin: Un examen approfondi des avancées et des perspectives

Le Président du Conseil d’administration de la Plateforme des Acteurs de la société civile au Bénin (PASCiB), Dr. Aurélien Comlan Atidégla a lancé ce lundi 12 juin 2023, le démarrage de la mission d’évaluation du projet Benkadi au Bénin. C’était au siège du projet à Godomey en présence des composantes de la plateforme, des Organisations non-gouvernementales de mise en œuvre, de l’évaluateur principal et du personnel.

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Dans son allocution de lancement, le Président de la PASCIB a précisé qu’après deux années de mise œuvre du projet, c’est le moment de regarder dans le rétroviseur pour apprécier ce que l’on peut retenir comme succès et surtout les limites, pour en tirer les recommandations nécessaires en vue d’améliorer la poursuite de la mise en œuvre du projet Benkadi. L’évaluation à mi-parcours est donc un moment pour retenir les changements majeurs et se réajuster.

Il a salué et félicité l’équipe d’évaluation, qui sans doute mobilisera tous les moyens nécessaires pour bien regarder ce qui se passe et formuler des recommandations pertinentes pour améliorer les résultats déjà obtenus.

Tout en souhaitant une journée de riches échanges, un moment d’analyse rétrospective pour voir ce qui a été mieux fait à tous les participants, il a tenu à préciser que pour lui, on apprend plus des échecs en s’évaluant. Car, quelques fois, on réussit sans s’en rendre compte, ou l’on réussit par hasard et on pense que c’est le fruit des efforts personnels. Une évaluation pour lui, n’est pas un contrôle encore moins une sanction. Mais une fonction capitale dans la mise en œuvre des projets. Et cela permet aux acteurs, de prendre conscience peut-être des limites rencontrées.

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Les évaluateurs ayant l’expertise et l’expérience de dire dans quel contexte les gens ont plutôt fait telle chose plutôt que telle autre pour que le travail marche, il a invité les participants à tout le processus à saisir l’occasion pour apprendre des expériences d’ailleurs pouvant servir de leçon. Au-delà, le Président Atidégla a insisté, qu’évaluer, c’est juger sur la base des évidences. Et tout ce qui se dit doit être fondé sur des preuves. Alors, tous les partenaires de la mise en œuvre du projet au Bénin sont invités à fournir les preuves aux évaluateurs sur ce qui a été réalisé afin qu’ils puissent mieux apprécier.

L’évaluateur principal, Monsieur M. Eustache Wankpo, a selon son agenda abordé la session créative pour savoir ce que les participants entendent par le projet Benkadi à travers un symbole au choix, apprécié avec les participants les différents acteurs en relation sur le projet, la notion du leadership du sud qui est la base fondamentale de la conduite du projet et examiné aussi la valeur ajoutée des échanges au niveau régional.

Pendant deux semaines, l’évaluateur sera sur le terrain pour échanger avec les structures gouvernementales et parlementaires associées au projet, les Organisations non-gouvernementales et les Organisations de la société civile, les membres de l’unité de gestion du projet au Bénin afin d’obtenir les informations et preuves nécessaires pour l’évaluation. Car il s’agit concrètement entre autres : d’évaluer les progrès vers les objectifs du programme en mettant l\’accent sur les résultats, ce qui permet de mettre en évidence les premiers signes de réussite et/ou d\’échec du projet et les résultats inattendus.

De même, il faudra évaluer, valider et si nécessaire, compléter et améliorer la théorie de changement du programme de Benkadi ; retracer le processus que le programme Benkadi a suivi, visant à déterminer comment et pourquoi certains résultats ont été atteints ou non et d’établir la contribution de Benkadi aux changements. Il s’agira aussi de mettre en évidence les apprentissages spécifiques sur ce qui a fonctionné et ce qui n\’a pas fonctionné ; d’évaluer la collaboration entre les membres du consortium Benkadi, surtout comment prend forme le leadership du Sud, entre les membres du consortium et leurs partenaires nationaux de mise en œuvre, et la collaboration du partenariat Benkadi avec les ambassades et le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas.

Cette évaluation devra aussi apprécier la gestion des connaissances, planifiée et pratiquée, du programme Benkadi. Il sera utilisé un processus participatif de création de sens pour valider les résultats avec les principales parties prenantes et soutenir l\’apprentissage commun. Cette revue à mi-parcours pour le programme Benkadi permettra de faire le point et de tirer des leçons pertinentes pour atteindre les résultats poursuivis.

À terme, les leçons apprises, les recommandations stratégiques et exploitables formulées à l’endroit du consortium Benkadi, et des recommandations politiques à l’endroit du Ministère des Affaires étrangères partenaires technique et financier des Pays-Bas aideront à mieux poursuivre le chemin pour atteindre les objectifs fixés pour le programme.

Cellule Communication Benkadi Bénin




Le PAPC : un assainissement pluvial aux dépens de l\’environnement ?

Le Programme d\’Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC), d\’un coût astronomique de 264 milliards FCFA, prétendait être la solution définitive aux inondations qui ravagent la ville de Cotonou. Cependant, de sérieuses préoccupations concernant la préservation de la biodiversité ternissent la vision de ce programme, en particulier en ce qui concerne le troisième bassin appelé \ »PA3\ » situé dans le quartier Vèdoko. Des écologistes accusent le PAPC et ses exécutants de commettre un crime environnemental.

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Les habitants de la localité de Zézoumè, dans le quartier Vedoko à Cotonou, font face à une situation sans précédent. En effet, les derniers refuges des espèces vivantes sont en train d\’être détruits, ce qui entraîne l\’invasion des populations par des espèces qui étaient auparavant paisibles dans leur habitat naturel. En effet, il s\’agit de l\’une des dernières réserves de biodiversité de la ville de Cotonou.

Le programme, mis en œuvre par la Société des Infrastructures Routières et de l\’Aménagement du Territoire (SIRAT S.A.), participe au déséquilibre de cet écosystème de manière alarmante.

Des nids de tortues d\’eau douce sont saccagés, des reptiles et des varans sont abandonnés à leur triste sort. Ce crime se déroule sous les yeux de la communauté scientifique, des experts techniques et des responsables politico-administratifs.

Alfred HOUNGNON, quant à lui n’est pas resté bouche bée. Le spécialiste de la valorisation de la biodiversité patrimoniale et de la mobilisation citoyenne et président de l\’ONG AGIR, estime que, pour assurer la durabilité du projet, celui-ci doit prévoir la capture, l\’inventaire des espèces, des mesures de préservation et le relâchement des espèces après l\’achèvement du projet. Selon lui, un projet d\’assainissement pluvial devrait inclure l’ouverture des voies fluviales qui respectent le vivant.

De nombreuses préoccupations assaillent les défenseurs de l\’environnement.

Est-ce qu\’une étude d\’impact environnemental a été réalisée pour ce projet soi-disant \ »environnemental\ » ? Si oui, où sont les résultats ?

Quelles mesures ont été prévues pour préserver les espèces dans les quatre bassins centraux du programme ?

Est-ce que l\’Agence Béninoise pour l\’Environnement et le Ministère du Cadre de vie sont au courant de ce crime qui remet en question leur légitimité même ?

La responsabilité sociétale de l\’entreprise HNRB, chargée des travaux, ainsi que de ses organismes de contrôle, à savoir SCET TUNISIE et ACEP / LINER ENVIRONNEMENT, est sérieusement remise en cause.




Assainissement urbain : le règne incontesté des déchets plastiques à Parakou inquiète

Il est un témoin de ce triste spectacle. À chaque déchet jeté, à chaque défécation, il se désole de l’incivisme des populations. Josué ADJOBO travaille à la Société Béninoise pour l\’Approvisionnement en Produits de Santé (SoBAPS). Une société sanitaire qui se trouve malheureusement à proximité d\’une décharge insalubre.

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Malgré les efforts de sensibilisation et les mesures répressives mises en place, la lutte contre le dépôt d\’ordures à cet endroit stratégique de la ville n\’a pas porté ses fruits. Sieur Josué déplore le manque de civisme des habitants, qui semblent ignorer même les enjeux en matière d\’hygiène.

Pourtant, Parakou est connue comme la troisième ville à statut particulier du Bénin. Un charme indéniable derrière lequel se cache un problème croissant d\’insalubrité qui menace de ternir sa réputation.

En plein centre-ville de Parakou, se trouve un dépotoir sauvage qui détonne dans le paysage urbain. La zone semble servir de décharge à ciel ouvert, et il est alarmant de constater qu\’il serait entretenu par la mairie de Parakou avec l’appui des structures de collecte.
Toutes sortes de déchets y sont jetées. La majorité est plastique. Une barque à ordure portant fièrement l\’inscription de la mairie de Parakou y est même déposée. Comment expliquer qu\’un point de rassemblement d\’ordures soit érigé en plein cœur de Parakou ? Cela témoigne du manque de responsabilité au niveau des autorités locales, des organisations non-gouvernementales chargées d\’assainir la ville et des populations.

Il est tout aussi alarmant de constater que certains habitants prennent plaisir à déféquer en plein air, contribuant ainsi à l\’aggravation de cette situation déjà préoccupante. Pour les usagers de cette zone, c\’est un véritable calvaire.

HOUAGA Carmel Chanol, un usager régulier de cette voie, déclare : « C\’est ici que les bonnes dames qui vendent les nuits viennent verser les ordures ». Il exprime son désarroi face à l\’état actuel de la voie, soulignant les risques de maladies, tels que le paludisme et le choléra, auxquels les usagers et les résidents environnants sont exposés.

Quant à Tryphène TCHAOU, il lance un appel au Maire de Parakou, le priant instamment de solliciter l\’aide des ONG spécialisées dans la collecte des déchets pour nettoyer la ville de ces amoncellements d\’ordures.

Des efforts conjoints entre les autorités locales, les organisations non gouvernementales et les habitants sont indispensables pour instaurer une culture de propreté et d\’hygiène à Parakou. Tant que la mairie de Parakou restera plongée dans son profond sommeil, les déchets continueront de régner en maîtres dans la ville. Toutefois, pour le bien-être des populations innocentes, le gouvernement, par le biais de son ministère du cadre de vie, doit impérativement mettre en place une société de gestion des déchets, à l\’instar de ce qui a été fait dans le Grand Nokoué. Cependant, la réussite d\’une telle initiative est loin d\’être garantie.

Megan Valère SOSSOU

Nous vous invitons à suivre le reportage vidéo de notre équipe.




JNA 2023: l\’ONG Save Our Planet pose ses empreintes vertes à Parakou et à Dassa

Des vents violents, des vagues de chaleur étouffantes et des bâtiments régulièrement endommagés et inondés. C’est la situation que vivent fréquemment les populations béninoises. Avec des salles de classe régulièrement décoiffées lors des saisons pluvieuses, les villes de Parakou et de Dassa-Zoumè n’en sont pas une exception. En avril 2021, par exemple, un module de huit salles de classe du CEG Titirou a été entièrement décoiffé. De nombreuses écoles de la ville de Parakou ont également vu leurs cours endommagées par l\’érosion causée par les eaux pluviales, à l\’instar du Complexe Scolaire de Camp-adagbè.

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Dans certaines structures de santé, il est difficile de trouver, ne serait-ce qu\’un minimum d\’arbres pour fournir de l\’ombre et de l\’air frais naturel aux patients. Il est donc évident que Parakou et Dassa-Zoumè comme d\’autres villes du Bénin, aient encore beaucoup à faire en termes de plantation d\’arbres. Des arbres sont nécessaires pour atténuer la force des vents, freiner l\’érosion et la dégradation des sols, et fournir de l\’air pur et frais. Les arbres sont essentiels pour faire de Parakou et de Dassa-Zoumè, des villes vertes, habitables et durables. L\’ONG Save Our Planet a donc compris l’enjeu.

En effet, à l\’occasion de la journée nationale de l\’arbre, célébrée le jeudi 1er juin 2023, les membres de l\’ONG Save Our Planet se sont rendus au Centre de Santé de Madina et au Complexe Scolaire Camp-adagbè à Parakou, à l’Hôpital de zône de Dassa – Zoumè pour mettre en terre plusieurs espèces de plants à savoir : manguifera indica (manguiers), Melina, Acacia et l’Anacardier. Cette initiative, à en croire le Directeur Exécutif de l’ONG Save Our Planet s\’inscrit dans la stratégie de l’ONG à associer les acteurs du domaine de la santé et de l’éducation à la protection de l’Environnement ceci à travers le projet \ »Empreinte Verte, Ville Durable’’ qui est à sa troisième édition.

Selon Géraud KOUDAKPO, coordinateur du projet, cette activité de reboisement participe à lutter contre les changements climatiques et à protéger l\’environnement en général. Il a souligné que par le biais de ce projet, l\’ONG Save Our Planet souhaite faire de Parakou, de Dassa Zoumè et d’autres villes du Bénin, des villes résilientes et durables.

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Au Centre de Santé de Madina, les responsables de cette formation sanitaire n’ont pas caché leur joie. « Ce sont des sentiments de fierté, de joie et surtout de reconnaissance qui m’animent pour le choix porté par l’ONG Save Our Planet sur notre formation sanitaire », a déclaré le Dr Akim GOUDA, médecin coordonnateur de la zone sanitaire Parakou-N’dali et major du Centre de Santé de Madina.

Du Centre de Santé de Madina au Complexe Scolaire Camp-adagbè, les impressions n’ont pas varié. Apprenants et enseignants se disent très heureux du choix qui a été porté sur leur école dans le cadre cette activité de reboisement. Pour André AKOMEDJI, l’un des directeurs du CS Camp-adagbè, l’importance de l’arbre n’est plus à démontrer. « L’arbre est une plante qui fait beaucoup de biens pour les hommes et les animaux. L’arbre attire la pluie. C’est grâce aux arbres que nous avons des madriers qui nous permettent de faire des constructions, des chaises et bancs », a-t-il précisé. « Ce que l’ONG Save Our Planet est venue faire, c’est pour amener les enfants à connaître l’importance de l’arbre et à les sensibiliser à planter des arbres dans leur maison respective », a-t-il ajouté.

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Les plants étant mis en terre, le coordonnateur du projet, monsieur Géraud KOUDAKPO a porté aux bénéficiaires le message d’exhortation à entretenir les plants du Chargé de Suivi Évaluation Canisius DJOSSOU. Et pour ça, apprenants et enseignants rassurent : « Je suis heureux que mon école bénéficie de ces arbres. Je dis merci à l’ONG Save Our Planet et je leur promets de bien prendre soin des arbres que nous venons de planter aujourd’hui », a laissé entendre Abel TAGALI, écolier au Cours Moyen 1re année. « Maintenant, que l’ONG Save Our Planet vient de nous offrir ces plants, c’est à nous d’en prendre soin, et nous n’allons pas manquer de le faire », a rassuré Antoinette SOUHE, Directrice au CS Camp-adagbè. Elle a également exprimé le souhait de recevoir l\’aide de l\’Association des Parents d\’Élèves dans cette tâche.

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Faut-il le rappeler, le projet ‘’Empreinte verte’’ est initié par l’ONG Save Our Planet depuis 2021 et a déjà impacté plusieurs établissements scolaires et sanitaires dans la ville de Parakou.  Cette 3ème édition du projet a reçu le soutien d’AGROTEC, d’AGRO Evolution Recycling et du Journal Santé Environnement, et prend en compte les villes de Parakou au Nord, de Dassa-Zoumè au Centre et Abomey-Calavi au Sud.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Les OSC du Bénin s’unissent et s’outillent pour la promotion des énergies renouvelables

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Il y a plus d’une dizaine d’années qu’il intervient dans le domaine de la protection de l’environnement au sein de la société civile au Bénin. Si Mawusé HOUNTONDJI, Directeur Exécutif de Jeune Volontaire pour l’Environnement Bénin a une leçon à partager avec ses pairs, c’est qu’il faut s’unir pour mieux impacter. A travers son organisation, JVE Bénin ONG, il a su imprimer cette marque en mettant en place avec quatre autres organisations, le Réseau des OSC pour le Développement des Énergies Renouvelables (RODER) dont il est le point focal au Bénin.

Comme Mawusé, Christian HOUNKANNOU du mouvement 350.Africa.org estime aussi qu’il urge de mettre ensemble toutes les compétences acquises individuellement pour des impacts significatifs. Car seul on va vite mais ensemble on va loin a-t-il renchérit.

Ainsi, face aux divers problèmes liés à l\’accès à l\’énergie, ces organisations sont appelées à entreprendre des actions concrètes pour promouvoir les énergies renouvelables au Bénin, en particulier à travers des plaidoyers. Cependant, Mawusé HOUNTONDJI souligne qu\’il est important de comprendre précisément de quoi il est question avant de mener ces plaidoyers.

C’est pourquoi en organisant l’atelier de renforcement de capacités des organisations de la société civile (OSC) sur les énergies renouvelables à Abomey-Calavi ce vendredi 2 juin 2023, l’ONG Jeune Volontaire pour l’Environnement Bénin en collaboration avec le Réseau des OSC pour le Développement des Énergies Renouvelables (RODER) et l’organisation 350Africa.org ont outillé une vingtaine d’acteurs de la société civile.

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 « Nous avons voulu bâtir sur l’existent : le RODER afin d’accompagner les initiatives pour véritablement promouvoir les énergies renouvelables et beaucoup plus trouver des solutions aux changements climatiques », a déclaré Christian HOUNKANNOU.

Les participants à l\’atelier ont eu l\’occasion de prendre connaissance des activités menées par le RODER et le mouvement 350Africa.org dans le domaine des énergies renouvelables au Bénin. À noter qu\’une feuille de route a été proposée à la suite des échanges, et elle sera soumise à l\’appréciation des parties prenantes concernant l\’évolution des énergies renouvelables au Bénin.

Selon Mawusé HOUNTONDJI, cette feuille de route, qui énonce un certain nombre d\’actions à mettre en œuvre, permettra aux OSC d\’être mieux informées et d\’aider les pouvoirs publics. Hubert AGOSSOU, Directeur des Énergies Renouvelables de la Maîtrise et de l\’efficacité Énergétique, qui représentait les autorités publiques lors de cet atelier, a rappelé que la volonté politique d\’utiliser massivement les énergies renouvelables au Bénin a été marquée par l\’adoption de la politique de développement de l\’électrification hors réseau. Il reste convaincu que la valorisation des énergies renouvelables contribuera à accélérer l\’accès aux services énergétiques modernes pour la population.

Les acteurs de la société civile ayant participé à cette rencontre, désormais mieux préparés, ont réaffirmé leur volonté et leur engagement à œuvrer en faveur du développement des énergies renouvelables. Une preuve que l\’union fait la force.

Megan Valère SOSSOU




Projet Adapt-WAP au Bénin : le rapport d’étude sur les aménagements autour du parc W validé

Démarré le Jeudi 25 Mai 2023 dans la Cité des Saka, commune de Kandi, l’atelier de validation de l’étude sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage au profit des communes riveraines du Parc W s’est clôturé ce Vendredi 26 Mai 2023.

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Photo de famille atelier de validation Projet Adapt WAP Kandi

Deux jours durant, les différentes parties prenantes ont discuté du rapport provisoire de l’étude réalisée par le Cabinet ECO-CONSULT sur les aménagements pastoraux à réaliser au profit des quatre communes riveraines du Parc W notamment les communes de Kandi, Banikoara, Malanville, et Karimama.

L’objectif étant de valider les résultats de l’étude et les caractéristiques techniques, les devis quantitatifs et estimatifs élaborés par le Cabinet d’experts à la suite de son étude afin d’obtenir les dossiers d’appel d’offre pour l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau ainsi que des aires de pâturage au profit des communautés bénéficiaires.

Afin de mieux appréhender les besoins d’aménagements pastoraux à réaliser, Méryas Kouton, Directeur du Cabinet en charge de l’étude a présenté l’état des lieux des corridors de transhumance, des aires de pâturage et des points d’eau dans les communes concernées. A en croire l’expert, l’état des lieux n’est globalement pas reluisant, même si la situation semble moins criarde par endroit. « Il ressort que, tant en quantité qu’en qualité, il y a de grandes lacunes à combler pour satisfaire les besoins minima des troupeaux », a confié Méryas Kouton, Directeur du Cabinet ECO-CONSULT.

Pour ce qui est des points d’eau, ajoute-t-il, la situation est très criarde au niveau des communes de Karimama, de Malanville, et dans une certaine mesure la commune de Banikoara qui, quant-à-elle, dispose encore de beaucoup de points d’eau, mais qui sont mal entretenus. « Et pour ce qui concerne les ressources pastorales, les cultures et les jachères ont couvert tout ce qui était prévu comme aires de pâturage dans le milieu», a-t-il précisé.

A la suite de la présentation du rapport dans ses moindres détails, les observations et amendements faits par les participants ont abouti à de fortes recommandations. «Il serait nécessaire de mettre en place des barrages pour remplir les besoins du bétail, à raison de quatre (04) barrages dans la commune de Karimama, trois (03) dans la commune de Malanville, deux (02) pour la commune de Kandi et pour ce qui concerne la commune de Banikoara, disposant d’un nombre important de points d’eau, il faut plutôt une réfection et une amélioration de la gestion de ces points d’eau », a recommandé l’expert Méryas Kouton.

Les Maires des communes concernées ont également un rôle important à jouer. Ceux-ci devront nécessairement voire obligatoirement faire le nécessaire pour mettre à disposition les domaines devant abriter les ouvrages à réaliser. Ce qui nécessite une accélération du  processus de déclaration des espaces en domaines d’utilité publique, a souligné l’ensemble des acteurs.

Aux sorties de l’atelier, les participants n’ont pas caché leurs impressions. « J’apprécie la manière dont l’étude a été conduite », a exprimé Mazou Mama, représentant des pêcheurs de Malanville. « A travers la présentation du rapport, nous avons pu relever les insuffisances que le Consultant va prendre en compte dans le rapport final », s’est réjoui Bio Kotè Amissou, représentant des pêcheurs de Banikoara. Ayant également pris part à la rencontre, le Maire de Karimama, Issifou Soulé invite, quant-à-lui, les populations à la base à accompagner le projet dans la mise en œuvre des ouvrages retenus pour être aménagés.

Précisons que c’est près de 300 millions d’investissements qui seront réalisés à travers les quatre communes riveraines du parc W, selon l’expert consultant.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




All For Sciences Media annonce le lancement de l\’initiative Science Women Voice aujourd’hui

All For Sciences Media (AFoS Media) annonce le lancement de l\’initiative Science Women Voice (SWV) lors de sa rentrée médiatique exclusivement en ligne. Cette rencontre est prévue pour le 27 mai 2023 à 11h. AFoS Media est un média scientifique basé en Afrique qui se consacre à la vulgarisation des travaux scientifiques et couvre l\’actualité scientifique mondiale. Son objectif est de mettre en lumière les travaux de recherche et les innovations techniques et technologiques, tout en servant de pont solide entre les chercheurs et les populations.

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Conscient de l\’importance de la représentation des femmes et convaincu de la nécessité de promouvoir un monde scientifique exempt de stigmatisation pour un développement efficace, All For Sciences Media lance l\’initiative Science Women Voice. Cette initiative médiatique a pour objectif de révéler les femmes dans toutes les disciplines scientifiques. Elle vise à contribuer à la réalisation de l\’Objectif de Développement Durable 5 – l\’Égalité des Sexes, en mettant en avant les réalisations des femmes scientifiques, leurs parcours et leurs histoires, afin d\’inspirer les jeunes filles et de leur offrir des modèles à suivre dans le secteur scientifique.

Science Women Voice est une initiative qui s\’inscrit régulièrement dans la vie des femmes passionnées de science et évoluant dans ce domaine. La rentrée médiatique exclusivement en ligne prévue pour le 27 mai 2023 à 11h sera l\’occasion de présenter en détail l\’initiative Science Women Voice.

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Le programme de la cérémonie est le suivant :

  • Cérémonie d\’ouverture : mettant en avant l\’importance des médias scientifiques, les actions d\’AFoS dans le domaine de la vulgarisation scientifique et des mots d\’encouragement adressés à toute l\’équipe.
  • Panel d\’échanges sur le thème \ »Femmes dans l\’univers de la recherche scientifique en Afrique\ » en présence de trois scientifiques.
  • Présentation du projet : exposé des objectifs et des actions du projet Science Women Voice, suivi d\’une session de questions-réponses avec le public et la projection d\’un échantillon de production.

Cette présentation de l\’initiative, qui part du constat que même le domaine de la science n\’échappe parfois à la marginalisation, offrira l\’occasion d\’aborder la question souvent peu abordée de la place des femmes dans le domaine scientifique. Elle constitue une opportunité de rencontrer virtuellement un groupe diversifié de femmes et d\’hommes scientifiques talentueux.




Projet Adapt-WAP au Bénin : Les acteurs riverains du Parc W échangent sur le rapport de l’étude des aménagements à réaliser

Valider le rapport de l’étude portant sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage dans les communes riveraines du Parc W Bénin, c’est l’objectif de l’atelier ouvert ce jeudi 25 Mai 2023 dans la commune de Kandi dans le cadre du projet Adapt-WAP, qui vise à renforcer la résilience des écosystèmes  face au changement climatique et à améliorer les moyens de subsistance des populations des communes riveraines du Parc W Bénin.

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La rencontre a rassemblé tous les acteurs concernés par les activités de l\’étude en périphérie du Parc W Bénin, ainsi que des techniciens et des spécialistes du domaine.

 A l’ouverture de l’atelier, le représentant du Maire de Kandi, monsieur Moutawakilou Abdou a souhaité la bienvenue aux participants avant de leur souhaiter une bonne séance.  « Au nom de madame le Maire de la commune de Kandi empêchée, et en mon nom propre, je vous souhaite la bienvenue dans cette salle, à l’hôtel  SAKA KINA pour cet atelier de validation », a-t-il déclaré.

Le représentant du Coordonnateur du projet Adapt-WAP, monsieur Samuel Ognibo n’a pas manqué de rappeler l’importance de l’atelier qui, à l’en croire, est une étape décisive pour la mise en œuvre des ouvrages à réaliser. « Au cours de cet atelier, je vous invite à vraiment œuvrer pour qu’à la fin de ces deux jours de travaux, nous ayons des documents de qualité et prêts à être mis en œuvre », a-t-il exhorté.

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La présence effective des acteurs attendus a réjoui plus d’un, et le représentant du Préfet de l’Alibori n’a pas caché sa satisfaction. « Chers participants, votre présence aussi nombreuse dans cette salle nous réconforte et réconforte l’équipe du Projet. Cela témoigne de l’attachement que vous avez et que les institutions et les autorités que vous représentez ont pour les questions liées au changement climatique et particulièrement pour les questions de la transhumance dans les communes riveraines du Parc W » s’est réjoui Olivier Gaga, représentant du Préfet du département de l’Alibori.

« J’ai espoir que de cet atelier sortiront des devis quantitatifs et estimatifs et caractéristiques techniques nécessaires à l’élaboration des dossiers d’appel d’offre fiable », a-t-il ajouté avant de lancer officiellement les activités de l’atelier de validation.

Il convient de rappeler que la présente rencontre fait suite à l’atelier technique de dialogue et de validation des corridors de transhumance, des points d’eau et des zones de pâturage à aménager  autour du Parc W Bénin, tenu en février dernier.

Venance Ayébo TOSSOUKPE