Forum des Médias à Dakar : Le cri d\’alarme de Dr Dieynaba Ndao contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique

Le Forum des Médias sur l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique, actuellement en cours à Dakar, Sénégal, offre une plateforme de partage de connaissances et d’expériences pour plusieurs acteurs et experts engagés dans cette lutte.

Dr Dieynaba Ndao, Chargée de projets Genre et Santé Sexuelle et Reproductive au Bureau régional Afrique de l’Ouest et du Centre d’ONU Femmes, a dressé un tableau préoccupant de la situation des femmes et des filles dans ces régions. Les données présentées lors de son intervention mettent en lumière une réalité alarmante.

« Quarante femmes sur cent en Afrique de l’Ouest ont subi une forme de violence, contre soixante-neuf sur cent en Afrique centrale », a-t-elle révélé. Une part de cette violence se manifeste désormais sur les réseaux sociaux, où quarante-cinq utilisatrices de Facebook et Twitter sur cent ont rapporté avoir été victimes de violences basées sur le genre.

Les filles ne sont pas épargnées a-t-elle déclaré, « trente-neuf d’entre elles sur cent sont mariées avant l’âge de dix-huit ans ». Par ailleurs, la prévalence des mutilations génitales féminines (MGF) atteint des niveaux alarmants, touchant vingt-huit femmes sur cent, avec des pics allant jusqu’à quatre-vingt-quinze sur cent dans certains pays.

Selon Dr Ndao, les violences à l’égard des femmes et des filles revêtent de multiples formes, notamment la violence exercée par un partenaire intime (physique, sexuelle ou émotionnelle), la violence économique, les mariages forcés et précoces, les mutilations génitales féminines, la traite des êtres humains, les crimes d’honneur, ainsi que les violences facilitées par les technologies numériques.

Ces violences, qui affectent des millions de femmes et de filles chaque année, trouvent leurs racines dans des structures patriarcales, des normes sociales discriminatoires et un accès limité à la justice.

Organisé par le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), avec l’appui technique et financier d’ONU Femmes et des Fonds français MUSKOKA, ce forum s’achèvera ce vendredi 6 décembre 2024. Il se positionne comme un appel à une mobilisation renforcée pour un avenir où les femmes et les filles pourront vivre libres de toute forme de violence.




PAS II : Renforcer la communication des statistiques officielles pour une Afrique plus éclairée

Le Programme Panafricain de Statistiques II (PAS II) a clôturé aujourd’hui ses rencontres stratégiques sur la communication des statistiques officielles à Casablanca, qui ont réuni durant deux jours près de 70 participants venus de toute l’Afrique. Experts en communication, représentants des Instituts Nationaux de Statistique (INS) et partenaires techniques ont partagé leurs expériences et leurs idées pour renforcer la diffusion et l’utilisation des données statistiques sur le continent.

« Vers une Afrique mieux informée : améliorer la communication des statistiques officielles pour renforcer la transparence et la gouvernance »Ces rencontres, organisées dans le cadre du partenariat stratégique entre l’Union Européenne et l’Union Africaine, avaient pour objectif principal de renforcer les capacités des INS africains en matière de communication et de diffusion des données statistiques. Dans un monde où les données sont essentielles à la prise de décision éclairée, il est crucial que les statistiques officielles soient accessibles, compréhensibles et utilisées efficacement par tous.

 Des recommandations concrètes pour des accessibles statistiques plus Les participants ont formulé des recommandations concrètes pour améliorer la communication statistique en Afrique, axées sur sept points clés :

• Renforcer la collaboration entre statisticiens et communicateurs au sein des INS.

• Améliorer les ressources et les capacités des unités de communication.

• Développer et mettre en œuvre des stratégies de communication partagées.

• Promouvoir la simplification et l’accessibilité des données.

• Investir dans des outils numériques modernes.

• Adopter une approche de communication centrée sur l’utilisateur.

• Promouvoir la sensibilisation et la culture statistique.« Les statistiques, un outil essentiel pour les décideurs et les citoyens. »

Ces recommandations visent à transformer la communication des statistiques officielles en Afrique, en rendant les données plus accessibles, compréhensibles et exploitables par les décideurs, les chercheurs et le grand public. Un appel à la collaboration pour une Afrique plus éclairée STATAFRIC et le PAS II appellent les INS et leurs partenaires a s’engager activement dans la mise en œuvre de ces recommandations.

« la communication statistique n’est pas qu’un uniquement un défi technique, mais une responsabilité partagée aux implications profondes pour la transparence, la gouvernance et le progrès social » a déclaré M. Adoum Gagoloum, Chef de la division des statistiques Economiques, STATAFRIC.

Prochaines étapes et perspectives d’avenir

« Les idées et stratégies développées ici doivent désormais être traduites en actions concrètes qui façonneront l’avenir de la communication statistique à travers l’Afrique » M. Adoum Gagoloum, Chef de la division des statistiques Economiques, STATAFRIC.

« Avec STATFRIC et nos partenaires, nous allons prendre en compte les résultats de cette rencontre et identifier les plans et actions possibles pour appuyer les Instituts Nationaux de nos Etats Membres pour l’amélioration de la communication des informations statistiques dans nos Etats Membres ». a souligné M. Adoum Gagoloum, Chef de la division des statistiques Economiques, STATAFRIC.

Le PAS II remercie chaleureusement l’Union Européenne, Eurostat, Expertise France et tous les participants, les partenaires et les organisateurs qui ont contribué au succès de ces rencontres stratégiques.

Megan Valère SOSSOU




Élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique : un engagement collectif des médias en Afrique

Du 4 au 6 décembre 2024, le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), avec l’appui technique et financier d’ONU Femmes et des Fonds français MUSKOKA, organise le Forum des Médias sur l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique : Respect des droits humains et autonomisation ».

Cette rencontre de haut niveau réunit une diversité d’acteurs à savoir des acteurs des médias africains, acteurs de la société civile et des experts engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, pour l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes.

Une mobilisation médiatique pour les droits des femmes

Selon le Président du REMAPSEN, Bamba Youssouf, « ce forum constitue un point de départ d’un engagement collectif des médias en Afrique » avec à la clé  « le renforcement des productions médiatiques de sensibilisation et de plaidoyer en vue de toucher toutes les cibles notamment les plus reculées pour un monde sans violences envers les femmes. »

A la question,  « Que peuvent réellement apportés les médias à cette lutte » contre les violences faites aux femmes et aux filles, le Président du REMAPSEN, Bamba Youssouf, a répondu que « les médias peuvent éduquer, sensibiliser, influer sur les comportements et mobiliser l’opinion et les décideurs pour orienter les débats politiques et inciter à des actions concrètes en faveur de la femme. »

« Les médias peuvent éduquer, sensibiliser, influer sur les comportements et mobiliser l’opinion publique ainsi que les décideurs, afin d’orienter les débats politiques et inciter à des actions concrètes en faveur des femmes », a-t-il souligné.

Dans une région encore confrontée à des crises politico-militaires, Bamba Youssouf a insisté sur le rôle crucial des médias : « Ils deviennent un outil puissant pour assurer la continuité des services de prévention et promouvoir la prise en charge des violences dans divers domaines de la vie sociale. »

Un forum sous le signe des 16 jours d’activisme

Organisé en plein cœur des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, ce forum s’inscrit dans une dynamique internationale. Bamba Youssouf a tenu à remercier ONU Femmes et les Fonds français MUSKOKA pour leur soutien essentiel dans l’organisation de cette rencontre, avant de saluer la présence du représentant du ministre de la Famille, une preuve, selon lui, de l’engagement du gouvernement sénégalais pour la cause féminine.

Arlette Mvondo, Représentante Résidente d\’ONU Femmes au Sénégal, a lancé un appel vibrant en faveur d’un engagement médiatique accru pour protéger les droits des femmes et des filles. Représentant le Directeur régional d’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, elle a insisté sur le rôle des journalistes et des communicants : « chaque reportage, chaque article, chaque image peut contribuer à bâtir un monde où les femmes et les filles ne sont plus réduites au silence par la peur et la violence, mais où leurs droits et leurs dignités sont protégés et respectés. »

Présent à cette rencontre, Oumar Samb, conseiller technique et représentant de la ministre de la Famille et des Solidarités, Mme Maïmouna Dieye, a souligné la nécessité de renforcer la mobilisation collective. « Les violences basées sur le genre, qu’elles soient physiques, psychologiques ou économiques, représentent une violation grave des droits humains.»

C’est pourquoi, en lançant officiellement, il invite les médias à être des alliés actifs de ce combat, car l’accès à l’éducation, à un emploi décent, à la santé, à la justice, au financement, entre autres, demeure des droits universels pour tout être humain.

Pour rappel, ce rendez-vous s’inscrit dans la continuité des précédents forums organisés par le REMAPSEN. En 2022, à Dakar, l’accent avait été mis sur l’impact de la COVID-19 sur les programmes de prévention et de prise en charge du VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre. En 2023, à Lomé, la santé infantile et la nutrition étaient au cœur des discussions.

Avec cette nouvelle édition, le REMAPSEN ambitionne de renforcer la mobilisation médiatique contre les violences basées sur le genre, pour un continent africain où les droits des femmes sont pleinement respectés et leur autonomie assurée.

Megan Valère SOSSOU




Préservation des sols et Sécurité alimentaire : l’IFDC plaide pour une utilisation raisonnée des engrais minéraux

Au cours du rendez-vous du REMAPSEN organisé par la coordination Bénin du Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé de l’Environnement (REMAPSEN) en partenariat avec l’International Fertilizer Development Center (IFDC) Bénin-Togo plusieurs préjugés ont été levés sur les engrais minéraux. Intitulé « IFDC en action après le sommet de Nairobi : focus sur la santé des sols et l’innovation agricole pour un développement durable », cette rencontre entre acteurs des médias et spécialistes du sol a permis de démystifier les nombreux préjugés sur les engrais minéraux.

Selon Ekoue DOSSA, Directeur de la Santé des Sols et de la Productivité Agricole à l’IFDC, la matière organique est le fondement de la santé des sols. Il a expliqué que l’association de matières organiques et de matières minérales est essentielle pour assurer une bonne santé des sols, condition sine qua non pour des rendements agricoles durables. Il a exposé les pratiques permettant de préserver la fertilité des sols.

Bonne dose du bon engrais au bon moment et au bon endroit

L’usage des engrais minéraux nécessite le respect de quatre règles d’or. Pour le spécialiste Dossa Ekue, les engrais minéraux sont indispensables pour maintenir la fertilité des sols, mais nécessitent une utilisation raisonnée. Les quatre règles d’or pour optimiser l’efficacité des engrais minéraux et limiter leur impact environnemental :

1. Choisir le bon engrais: Adapter le type d’engrais aux besoins spécifiques de la culture et aux caractéristiques du sol.

2. Appliquer la bonne dose : Éviter tout excès pour prévenir la pollution par ruissellement qui peut affecter les nappes phréatiques et nuire à la santé humaine.

3. Appliquer au bon moment : Fertiliser au moment où la plante en a le plus besoin pour une meilleure absorption.

4. Appliquer au bon endroit : Placer l’engrais à proximité des racines pour en maximiser l’utilisation par les cultures.

En respectant ces principes, soutient le spécialiste, il est possible d’améliorer les rendements agricoles tout en réduisant la pollution environnementale.

Un sol en santé est un sol qui soutient durablement la production agricole sans compromettre la santé humaine et animale ni polluer l’environnement a-t-il indiqué.

Pour maintenir la santé des sols, l’IFDC recommande des pratiques agricoles durables et encourage les agriculteurs à procéder à des diagnostics de leurs sols, afin d’apporter les corrections nécessaires.

Le Directeur Pays de l’IFDC, M. Abalo Adodo, présent à la rencontre a invité les participants à devenir des ambassadeurs de l’IFDC auprès des agriculteurs. « Votre rôle est crucial pour promouvoir une agriculture durable, capable de faire face aux défis de l’insécurité alimentaire », a-t-il déclaré en insistant sur l’importance d’une information équilibrée et scientifique sur les engrais.

Towanou ABALO




IFDC et REMAPSEN unissent leurs efforts pour promouvoir la santé des sols et l’innovation agricole en Afrique

Le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) en partenariat avec l’International Fertilizer Development Center (IFDC) a organisé le Rendez-vous du REMAPSEN pour comprendre ses actions en faveur de la santé des sols et de l’innovation agricole durable.

L\’événement qui s\’est tenu au siège de l\’IFDC Bénin-Togo, ce vendredi 08 novembre 2024 a réuni une trentaine de journalistes membres du REMAPSEN Bénin autour du thème : « IFDC en action après le Sommet de Nairobi : Focus sur la santé des sols et l’innovation agricole pour un développement durable ».

À l’ouverture, Michael Tchokpodo, Coordonnateur du REMAPSEN au Bénin a rappelé la vision et la mission du REMAPSEN. C\’est un réseau fondé le 13 juin 2020 à Abidjan et qui vise la promotion de la santé et de l’environnement en Afrique. Sa mission est de sensibiliser et d\’informer sur les enjeux sanitaires et environnementaux.

M. Abalo Adodo, Directeur Pays de l’IFDC, a ensuite partagé la vision de l\’organisation pour l’agriculture à travers la lutte contre l\’insécurité alimentaire sans porter atteinte à l\’environnement. Il a souligné que l\’IFDC travaille également à soutenir les producteurs via des solutions numériques facilitant la visibilité et l’accès aux marchés agricoles. Une plateforme numérique dédiée permet ainsi de suivre la disponibilité des engrais tant au niveau régional que national, favorisant une meilleure intégration des technologies de l\’information et de la communication (TIC) dans les chaînes de valeur agricoles.

« Pour nourrir une population croissante, il est indispensable d’optimiser les rendements de manière durable », a déclaré le Directeur Pays de l’IFDC. C’est pourquoi, soutient-il, l’IFDC encourage également des pratiques agricoles innovantes, telles que la combinaison d’engrais organiques et minéraux, pour pallier les déficiences en nutriments dans les sols africains.

Pour y arriver, affirme-t-il, « Nous réalisons un diagnostic des sols pour identifier les nutriments manquants et procédons à un apport ciblé, afin de préserver la santé des sols et celle des consommateurs ».

Il a pour finir exhorté les agriculteurs à se tourner vers les conseillers agricoles, détenteurs des connaissances et des solutions développées par la recherche. « Écoutez les vulgarisateurs agricoles », a-t-il insisté, soulignant leur rôle clé dans la diffusion des innovations pour une agriculture plus saine et résiliente en Afrique.

Towanou ABALO




LCI Career expo, le plus grand évènement au Maroc dédié à l’employabilité des jeunes organisé à HEM Casablanca

Les 13 et 14 novembre 2024, le campus de HEM Casablanca sera le théâtre du LCI Career Expo, un forum de recrutement d\’une ampleur sans précédent au Maroc. Organisé par le groupe LCI Éducation, cet événement rassemblera plus de 90 entreprises nationales et internationales de renom, offrant aux étudiants et jeunes diplômés une opportunité exceptionnelle de rencontrer les acteurs majeurs du monde professionnel.

Un pont entre le monde académique et l\’entreprise

Des entreprises de premier plan au rendez-vous

Destiné aux étudiants de HEM Business & Engineering School et du Collège LaSalle tous deux membres du réseau d’universités LCI Education, ainsi qu\’à ceux d\’autres établissements d\’enseignement supérieur. le LCI Career Expo vise à faciliter l\’insertion professionnelle des jeunes talents marocains. Les participants auront l\’occasion de dialoguer directement avec des recruteurs, de se familiariser avec les exigences du marché du travail et de postuler à des offres de stages ou d\’emplois. \ »Notre objectif est de créer un espace d\’échange privilégié entre les étudiants et le les entreprises Tant nationales qu’internationales. Cet événement est une occasion unique pour les jeunes de se projeter dans leur future carrière et pour les entreprises de dénicher des talents à même de les accompagner dans leurs développements futurs\ », souligne Bouchra By, Directrice générale et Vice-Présidente de LCI Education au Maroc.

Parmi les 90 entreprises présentes, on compte des multinationales et des leaders nationaux
couvrant un large éventail de secteurs :
Finance et banque : Attijariwafa Bank, Banque Populaire, BMCI, CFG Bank.
Industrie et énergie : ACWA Power, Aluminium du Maroc, PSA/Stellantis, Yazaki.
Technologies et télécommunications : Intelcia, Orange, Foundever, Webhelp.
Distribution et commerce : Marjane Group, Label\’Vie, Decathlon, Electroplanet.

Conseil et services : Deloitte, KPMG, NYB Consulting, Cercle RH.
Ateliers et conférences pour préparer son avenir professionnel

En parallèle des stands de recrutement, le forum proposera une série d\’ateliers et de conférences animés par des experts du secteur des ressources humaines et de l’employabilité.

Un contexte économique favorable aux opportunités

Cet événement intervient dans un contexte où le marché de l\’emploi marocain montre des signes de dynamisme. Les secteurs de l\’offshoring, de l\’industrie automobile et des nouvelles technologies sont en pleine expansion, offrant de nombreuses opportunités aux jeunes diplômés.

Témoignages d\’anciens participants

Les précédentes éditions du forum ont déjà porté leurs fruits. \ »J\’ai pu décrocher un stage chez L\’Oréal grâce au LCI Career Expo, qui s\’est transformé en emploi permanent. C\’est une chance unique de rencontrer directement les recruteurs\ », témoigne Amal, diplômée de HEM en 2022.
Informations pratiques
Dates : 13 et 14 novembre 2024
Horaires : de 9h00 à 17h00
Lieu : Campus de HEM Casablanca, Quartier Californie, Route de Nouaceur.
Accès : Ouvert à tous les étudiants et jeunes diplômés sur inscription.

Inscriptions : https://hem.lcieducation.com/fr/nouvelles-et-
evenements/evenements/2024/10/lci-career-expo

À propos de HEM

Créée en 1988, HEM Business & Engineering School est une institution de référence dans l\’enseignement supérieur privé au Maroc. Avec des campus à Casablanca, Rabat, Marrakech et Tanger, HEM propose des formations en management, ingénierie et sciences politiques. L\’école est reconnue pour son approche pédagogique innovante, son ouverture à l\’international et son engagement en faveur de la recherche appliquée.

À propos du groupe LCI Éducation

Présent sur cinq continents, le réseau canadien LCI Éducation compte 23 campus et plus de 2 000 collaborateurs impliqués chaque année dans la formation de plus de 20 000 apprenants à travers le monde. Le groupe met son expertise au service des étudiants et des entreprises, en offrant des programmes harmonisés et respectueux des cultures locales. LCI Éducation a été nommé parmi les sociétés les mieux gérées au Canada.

Megan Valère SOSSOU




MOROCCOCANNA: Un opérateur socialement et éthiquement engagé

Le développement de la filière médicale du cannabis au Maroc se confirme de jour en jour. Une dynamique qui permet d’ores et déjà d’améliorer les revenus et de stimuler l’activité des agriculteurs de cette filière. Moroccocanna est un opérateur qui s’engage dans cette filière strictement encadrée et réglementée. L’entreprise est, en effet, en pole position dans ce secteur. Elle se dédie à la production de produits cannabinoïdes de très haute qualité, cultivés et transformés au Maroc. Guidé par les principes de qualité, d’innovation et de durabilité, l’opérateur œuvre à offrir des produits naturels et authentiques dans le strict respect des normes officielles.

Moroccocanna : des valeurs partagées

Un riche héritage marocain et une expertise pointue dans la culture du cannabis caractérisent le travail de Moroccocanna. Combinant des traditions séculaires et des pratiques agricoles modernes pour produire des produits cannabinoïdes de premier choix, l’engagement de l’entreprise pour une qualité et une authenticité constantes guide l’ensemble de sa chaîne de valeur, de la semence à la récolte, en passant par la transformation.

La commercialisation des produits Moroccocanna est déjà opérationnelle auprès des professionnels de ce secteur. La gamme des produits inclut notamment diverses huiles de CBD, des résines, des fleurs, de la biomasse isolée et d’autres dérivés du cannabis. Le catalogue de Moroccocanna est étendu et répond aux attentes des distributeurs. Chaque produit est testé avec rigueur conformément aux normes internationales établies en la matière, garantissant une expérience hautement sûre et efficace pour les clients.

Produits commercialisés par Moroccocanna

Moroccocanna propose un éventail de produits issus de cannabinoides et ses dérivés dont : FLEUR, RÉSINE, POLLEN, ISOLAT, BIOMASS, HUILE, PRODUITS COSMÉTIQUES, PRODUITS ALIMENTAIRES

Moroccocanna : des ambitions très fortes

À préciser que Moroccocanna adhère au principe des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement. L’opérateur travaille en étroite collaboration avec les communautés locales et les agriculteurs afin de promouvoir des systèmes de culture responsables qui préservent les ressources naturelles.

Entreprise innovante autant que responsable, Moroccocanna investit dans la recherche et le développement pour améliorer sans cesse ses produits et ses process. Elle croit également à la nécessité de redonner de l’importance aux communautés locales, à travers des initiatives sociales et économiques, ce qui en fait un opérateur socialement et éthiquement engagé.

La part de marché visée par Moroccocanna n’est pas encore déterminée, mais d’ores et déjà l’entreprise se positionne en tant qu’acteur-clé de l’écosystème marocain sur ce marché. Elle œuvre à profiter de l’émergence de ce marché et de son futur prometteur pour en être une locomotive au niveau national, mais aussi international.

Cette ambition se traduit d’ores et déjà par l’importance de l’effort d’investissement programmé en matière de production et de transformation. L’enveloppe prévisionnelle est, en effet, de plus 3 milliards de DH, ce qui en dit long sur la dynamique annoncée de Moroccocanna sur son marché. À l’export, les principaux débouchés ciblés à l’international sont les deux périmètres géographiques les plus importants au monde dans cette activité : l’Europe et les États-Unis, en l’occurrence.

On ne saurait occulter le volet de l’engagement socio-économique de l’entreprise ! Il existe en effet une Charte Éthique qui encadre le travail de Moroccocanna avec les producteurs. «Nous souhaitons mettre en avant l’humain et la préservation de l’environnement. D’où notre cahier des

charges et nos protocoles tournés vers la pérennité et le respect de chaque acteur de la chaîne de valeur. Les agriculteurs sont mis à l’honneur. C’est pourquoi notre traçabilité de produit ne représente pas seulement un suivi, mais une histoire derrière chaque produit. L’histoire de l’agriculteur sera associée au produit final pour permettre au consommateur de mettre un visage et une histoire de vie derrière ce qu’il consomme !», explique-t-on auprès du top-management de Moroccocanna.

Megan Valère SOSSOU




Prix du Leadership : Speak Up Africa célèbre les champions et championnes du développement durable en Afrique

Le mardi22 octobre 2024, Speak Up Africa a distingué les acteurs qui ont marqué l’année 2023 dans le domaine du développement durable en Afrique lors de la 5ème édition du Prix du Leadership Speak Up Africa qui s’est tenue à Dakar, au Sénégal. Ce prix annuel lancé en 2019 par Speak Up Africa vise à reconnaître et célébrer les personnes ainsi que les organisations qui font preuve d’un leadership exemplaire dans le secteur de  la santé publique et qui ont eu un impact positif sur le développement durable en Afrique.

5ème édition du Prix du Leadership Speak Up Africa: Acteurs ayant marqué l’année 2023 dans le domaine du développement durable en Afrique.

Pour cette 5ème édition, cinq personnalités et organisation de divers secteurs ont été distinguées lors du Prix Speak Up Africa du Leadership pour leur engagement et leurs réalisations dans la lutte contre le paludisme et les maladies tropicales négligées ou encore la promotion de l’accès universel à l’assainissement et l’égalité des genres.

Il s’agit de :

  • Farida Tiemtore, Fondatrice des Héroïnes du Faso, Voix EssentiELLES du Burkina Faso et Membre du Conseil des Jeunes du Fonds mondial a été distinguée pour son travail et son engagement à l’échelle communautaire sur les questions de l’égalité des genres ;

  • Dr. Ibrahima Socé Fall, Directeur du Programme des maladies tropicales négligées à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour son rôle essentiel dans la priorisation et l’augmentation de la visibilité sur ce groupe de maladies ;

  • Amadou Gallo Fall, Président de la Ligue Africaine de Basketball, pour son leadership et la collaboration directe avec Speak Up Africa dans le cadre du programme de mentorat « Les LeadHERs d’Afrique rencontrent la BAL4HER » visant à renforcer l’égalité des genres et le leadership féminin dans les industries du sport en Afrique ;

  • Dr. Michael Adekunle Charles, CEO du Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme pour son leadership dans les efforts communs d’élimination du paludisme à l’échelle mondiale ; et

  • Oumou Kalsom Diallo, pionnière de la santé digitale au Sénégal et Membre Fondateur du Réseau des femmes africaines dans la santé digitale (AWIDH), avec Africa CDC et Speak Up Africa, mis en place depuis octobre 2022.

« C’est un honneur pour moi de recevoir le Prix du Leadership de Speak Up Africa. Nous sommes confrontés à de nouveaux défis en matière de lutte contre le paludisme, à l’image du changement climatique ou de la résistance aux médicaments et insecticides, c’est pourquoi le Partenariat RBM redouble d’effort pour rassembler les acteurs de la lutte contre le paludisme afin de dynamiser et mutualiser nos efforts communs et pour en finir avec cette maladie. » déclaré Dr. Michael Adekunle Charles, CEO du Partenariat pour en finir avec le paludisme.

Farida Tiemtore, Fondatrice et Présidente des Héroïnes du Faso et Voix EssentiELLES du Burkina Faso n’a pas manqué de réitérer l’engagement son organisation à continuer à agir aux côtés de Speak Up Africa pour renforcer l’impact et le leadership des femmes des jeunes au niveau des plateformes et instances de prise de décision sur le continent. « « Je suis ravie de faire partie d’un mouvement et d’une initiative régionale qui visent à magnifier la place des femmes dans les instances de prise de décisions, en tant que jeune burkinabè, c’est un immense honneur de recevoir cette reconnaissance qui me motive d’autant plus à apporter des changements transformationnels au niveau du Burkina Faso, du Conseil des jeunes du Fonds mondial ou des réseaux Voix EssentiELLES. »

Célébré en 2024, la remise du Prix du Leadership a conclu la « Journée Speak Up Africa : « Sortir des sentiers battus : Célébrer le leadership et promouvoir la collaboration » » qui a rassemblé plus de 100 partenaires gouvernementaux, techniques, financiers et de mise en œuvre afin de promouvoir initiatives, mouvements et campagnes innovantes et impactantes en Afrique.

« Aujourd’hui, Speak Up Africa célèbre le leadership africain dans l’atteinte de nos objectifs communs et mondiaux de développement durable. Un leadership que l’organisation catalyse, promeut et amplifie à travers chaque partenariat stratégique et chaque moment clé. L’architecture de la santé et du développement mondiale se ficelle grâce aux individus que nous célébrons et que nous avons rassemblé aujourd’hui et nous leurs en sommes reconnaissantes et reconnaissants » a conclu Yacine Barro Bourgeault, Présidente du Conseil d’administration de Speak Up Africa.

A noter que le Prix du Leadership Speak Up Africa ne se limite pas à des distinctions, mais il incarne un mouvement, une vision d\’une Afrique portée par des champions du développement durable. À travers l\’engagement de ces leaders, c\’est une Afrique résiliente, inclusive et tournée vers l\’avenir qui se construit chaque jour, inspirant des générations entières à transformer leurs communautés. En honorant ces parcours, Speak Up Africa rappelle que le leadership africain est le pilier essentiel de la santé publique et du progrès durable sur le continent.




\ »À l\’écoute de tes signes\ » : le documentaire de Cynthia Hégron, un plaidoyer pour l’inclusion sociale des sourds au Bénin

\ »À l\’écoute de tes signes\ » est le titre du documentaire qui a retenu toute l’attention lors du Colloque International sur l’Éducation Inclusive à Porto-Novo, ce lundi 28 octobre 2024. Réalisé par Cynthia Hégron, journaliste reporter d’images indépendante, en collaboration avec l’organisation ASUNOES-Bénin CAEIS, ce documentaire vise à sensibiliser à l’inclusion des personnes sourdes au Bénin, à mieux comprendre leur parcours, leurs obstacles et leurs réussites. Axé sur l’inclusion des personnes sourdes au Bénin, le documentaire, fruit de cette collaboration a été présenté en avant-première au grand public.

Visualisation du documentaire, \ »À l\’écoute de tes signes\ »

Produire un documentaire qui examine de près l’inclusion des sourds en milieu scolaire et professionnel est inédit dans la sphère médiatique béninoise. Pour Cynthia, il était essentiel de faire découvrir ce documentaire, en priorité, aux personnes sourdes ainsi qu’aux autorités et aux acteurs nationaux et internationaux œuvrant pour leur inclusion et leur épanouissement. L’intérêt de Cynthia pour ce sujet a débuté il y a un peu plus d’un an, lorsqu’elle a réalisé un reportage pour France 24 au Centre d’Accueil et d’Éducation Inclusive des Sourds à Porto-Novo, à l’occasion de la Journée mondiale des sourds.

Cynthia Hégron, la Réalisatrice du documentaire

Elle raconte : « J’ai été frappée par le fait que, dans une même classe, enfants sourds et entendants apprennent et communiquent ensemble. Dans cet établissement, le véritable handicap est finalement de ne pas connaître la langue des signes. L’inclusion entre entendants et sourds y existe depuis trente ans grâce à son fondateur, M. Raymond Sekpon. J’ai pu continuer à travailler sur ce sujet et découvrir la difficulté pour une personne sourde d’accéder à l’université en raison du manque d’interprètes, ainsi que les obstacles à l’obtention d’un emploi correspondant à ses aspirations. »

Histoires de résilience et de détermination

Le documentaire, inspiré par ce constat marquant, a permis à Cynthia de découvrir une résilience et une détermination remarquables chez les personnes rencontrées, avec un véritable désir d’évoluer. Elle confie avoir été touchée par ces histoires, certaines difficiles à entendre, d’autres inspirantes pour la communauté sourde. C’est pourquoi elle recommande de promouvoir la reconnaissance de la langue des signes comme langue officielle au Bénin, ajoutant que, si cela venait à être fait, le Bénin deviendrait un pionnier en Afrique francophone.

Parmi les récits marquants, celui de Réel, un garçon de 14 ans, a profondément touché la réalisatrice. Elle raconte :

« L’histoire de Réel, un jeune garçon de 14 ans, m’a particulièrement touchée. J’ai rencontré sa mère pour recueillir le témoignage d’une famille et comprendre comment des parents entendants parviennent à maintenir la communication avec leur enfant sourd. Elle m’a raconté que son fils avait été diagnostiqué, dans sa petite enfance, malentendant d’une oreille et sourd de l’autre. Les parents avaient souhaité lui donner accès au monde des entendants grâce à un appareillage auditif. Lorsqu’ils se sont rendus dans une clinique au Bénin pour réaliser le moule de l’appareil, le personnel soignant a commis une grave erreur : en prenant l’empreinte, ils ont perforé le tympan de l’enfant et laissé un corps étranger dans son oreille, sans en informer les parents. Cet incident a considérablement réduit les chances de Réel d’être appareillé et l’a profondément affecté. Depuis, il s’est replié sur lui-même, et son oreille reste sujette à des infections qui n’ont jamais complètement guéri. »

L’espoir d’un dialogue inclusif

À travers ce documentaire, Cynthia espère encourager un dialogue plus inclusif et ouvrir l’accès aux études supérieures et au monde professionnel pour les personnes sourdes. Elle est convaincue qu’avec ASUNOES-Bénin, ce message résonnera auprès des spectateurs et contribuera à une meilleure compréhension du handicap auditif.

Le Centre d\’Accueil et d\’Éducation Inclusive des Sourds, géré par ASUNOES-Bénin, incarne cette vision de l\’inclusion en intégrant sourds, malentendants et entendants dans les mêmes classes. Cette initiative, qui permet aux élèves de suivre leur scolarité jusqu’au baccalauréat, est unique en Afrique de l’Ouest francophone. A noter que ce documentaire a reçu le soutien de Atinssa.org, l’ONG New World, de Solidarité Sans Frontière – 2SF et de Respaix.

Constance AGOSSA




Benkadi au Bénin: l\’ONG SOS Savane œuvre pour la durabilité des groupes de réflexion à Karimama et Malanville

Dans le cadre de ses actions pour renforcer la gouvernance participative face aux changements climatiques, l’ONG SOS Savane à travers le projet BENKADI a organisé une série d’activité en vue de garantir la durabilité des groupes de réflexion multi-acteurs dans les communes de Malanville et de Karimama.

Déroulement de l\’atelier avec le cadre de concertation sur le changement climatique de la commune de Karimama

L’objectif de l’initiative est d’intégrer divers acteurs, notamment non étatiques, dans les processus de décision locale afin de promouvoir des actions de plaidoyer autour des questions climatiques et du développement durable.

Pour y arriver plusieurs actions ont été mises en œuvre. Il s’agit de l’appropriation des actes de formalisation des groupes, de l’analyse diagnostique de la prise de décision participative, et enfin de l’analyse prospective sur l’avenir des groupes de réflexion.

Dans un premier temps, une série de rencontres a été organisée avec des partenaires locaux pour analyser et renforcer la structure des groupes de réflexion déjà établis. Ces échanges ont permis de dresser un bilan des points forts et des défis à relever pour pérenniser leur fonctionnement. Une enquête a ensuite été réalisée dans ces communes pour identifier les cadres de concertation existants, évaluer leur efficacité et proposer des améliorations.

Dynamisation des groupes de réflexion à Malanville et Karimama

Les résultats de cette enquête ont révélé une meilleure coordination entre les acteurs locaux, et la nécessité d’un cadre formel de réflexion sur les changements climatiques, notamment dans la commune de Malanville. Il a été recommandé de clarifier les modalités de financement de ces groupes et d\’organiser des ateliers réguliers pour garantir leur bon fonctionnement à long terme.

L’analyse des données recueillies souligne que, pour assurer une gestion efficace des questions climatiques à l\’échelle locale, un mécanisme de financement durable et un soutien institutionnel sont indispensables. Cette initiative, bien que confrontée à certaines difficultés logistiques, marque une étape clé dans la promotion d\’une gouvernance locale plus inclusive et résiliente face aux défis climatiques.

Pour rappel, ces actions résultent des recommandations de l’atelier bilan d’août 2024 qui avait été organisé pour évaluer les activités réalisées par les partenaires de mise en œuvre (PMO) et la prise en compte du genre dans le processus.

Megan Valère SOSSOU