Cotonou accueille le Sommet Climate Chance Afrique 2025 sur les énergies renouvelables

La ville de Cotonou accueillera en 2025 le Sommet Climate Chance Afrique (SCCA2025), un rendez-vous majeur des acteurs africains engagés dans la lutte contre le changement climatique. Organisé en collaboration avec l’association Climate Chance, l’événement se tiendra sur deux jours et réunira une diversité de participants venus de tout le continent : personnalités politiques, experts, collectivités locales, entreprises, ONG, mouvements de jeunes et réseaux professionnels.

Placé sous le thème « Les énergies renouvelables : un défi africain », le sommet entend mettre en lumière les enjeux liés à la transition énergétique sur le continent, tout en valorisant les solutions africaines en matière d’atténuation, d’adaptation et de préservation de la biodiversité.

Au programme, des plénières de haut niveau, des ateliers participatifs, des séances de pitchs de projets, des animations interactives et des moments de réseautage stratégique. Trois grands axes structureront les discussions : l’adaptation urbaine, en lien avec la résilience des villes et des territoires face aux aléas climatiques ; l’atténuation à travers le développement des énergies renouvelables ; et la biodiversité, notamment par la création de corridors écologiques et l’adoption de solutions fondées sur la nature.

En accueillant cet événement panafricain, Cotonou affirme son engagement pour le climat et se positionne comme une ville moteur de la transition écologique sur le continent africain. Le Sommet Climate Chance Afrique 2025 s’annonce ainsi comme une étape cruciale dans la construction d’un avenir durable, porté par et pour les Africains.

Megan Valère SOSSOU




Damane Cash renforce son ancrage dans les services monétiques

Damane Cash ajoute une corde à son arc en entrant sur le marché de l’acquisition monétique. Cette filiale de Bank of Africa, déjà bien implantée au Maroc avec plus de 4 200 agences, élargit son offre en direction des commerçants et des professionnels en mettant à leur disposition des solutions de paiement électronique sur mesure.

Damane Cash
Damane Cash

L’entreprise propose désormais des services permettant d’accepter les paiements par carte, qu’elles soient marocaines ou étrangères, dans un cadre sécurisé respectant les normes internationales. Les commerçants pourront s’équiper de Terminaux de Paiement Électronique fixes ou mobiles, bénéficier de solutions pour les transactions en ligne, le tout adapté aux besoins spécifiques de chaque secteur.

Pour asseoir ce nouveau positionnement, Damane Cash s’appuie sur des technologies fiables et évolutives, capables d’accompagner les mutations des usages de paiement. Des enseignes nationales aux artisans de quartier, en passant par les acteurs du tourisme ou les professionnels du transport, l’entreprise ambitionne de fournir un service sur mesure et un accompagnement de proximité.

Son maillage territorial, qui couvre même les régions les plus isolées, constitue l’un de ses points forts. Les équipes locales assurent l’installation, la gestion et la maintenance des équipements, tout en veillant à simplifier et fluidifier les parcours de paiement pour les usagers comme pour les commerçants.

Pour Maha Kohen, présidente du directoire, ce lancement s’inscrit dans un contexte de transformation des usages au Maroc, où la digitalisation des paiements devient un levier essentiel pour moderniser le commerce. Elle souligne que l’objectif est de proposer aux professionnels marocains des outils simples, efficaces et accessibles, participant à l’évolution numérique du tissu économique.

Acteur reconnu du secteur financier et para-financier depuis 2007, Damane Cash entend ainsi renforcer son rôle dans la démocratisation des paiements électroniques, au service de l’inclusion financière et de la compétitivité des entreprises locales.

Megan Valère SOSSOU




GFSRD celebrates World Rural Development Day

The Global Forum on Sustainable Rural Development (GFSRD), in collaboration with National Institute of Technology, Malang, Indonesia; Agriculture and Rural Management Training Institute (ARMTI), Nigeria; University of Ilorin, Nigeria and Bolpur Manav Prem O Seva Sanstha (MPSS), India proudly celebrated World Rural Development Day on 6th July 2025 at 16:30 IST.

Speakers
Speakers

The virtual global gathering of 113 participants from 31 countries marked a significant milestone in bringing together rural development leaders, practitioners, policymakers, and academicians from around the world to deliberate on the challenges, innovations, and strategies for sustainable rural futures.

The formal welcome address was delivered by Prof. Rajiv Ranjan Prasad, Former Professor, National Institute of Rural Development and Panchayati Raj and Vice-President, GFSRD. India.

Dr. Shiladitya Chatterjee, IAS (Retd.), India, presided over the event in his role as President, GFSRD and gave the initial remarks on rural poverty.

The programme was hosted by Smt. Meenakshi Datta Ghosh, IAS (Retd.), Former Secretary, Ministry of Panchayati Raj, Government of India and Vice-President of GFSRD.
and she discussed major challenges of rural development in present time.

The session welcomed distinguished guests Dr. Olufemi A. Oladunni, CEO & Executive Director, ARMTI who highlighted  various aspects of rural development in Africa in general.

The event was graced by an esteemed panel of speakers representing a diverse spectrum of countries and institutions. Mr. Tapas Ranjan Chakraborty, BRAC, Bangladesh,  Prof. Manas Mohan Adhikari, Former Vice-Chancellor, BCKV, India;; Ms. Abena Agyarkowa Otchere-Darko, Country Director, GFSRD-Ghana; Dr. Femi, Olabanji, University of Ilorin, Nigeria; Mr. Anwar Ahmed Roble, Country Director, GFSRD-Somalia and Dr. Emmanuel Takor Ojong, Country Director, GFSRD-Cameroon.

The entire event was moderated by Dr. Jayanta Chaudhury, Founder & Secretary General, GFSRD.

The celebration aimed to reaffirm the commitment of global stakeholders toward achieving inclusive, sustainable, and equitable rural development. Speakers highlighted various grassroots innovations, regional perspectives, gender dimensions, and the critical role of capacity building in transforming rural landscapes.

World Rural Development Day 2025 also reiterated the importance of international cooperation and south-south collaboration, showcasing how collective efforts can accelerate progress in achieving the Sustainable Development Goals (SDGs), especially in the rural context.

Dr. Maria Christina Endarwati, Indonesia Co-Founder & Head, GFSRD-Asia and Mr. Mohammed Abubakar, Nigeria,Co-Founder & Head, GFSRD-Africa extended heartfelt thanks to all participants, speakers, and partners for making this event a remarkable success and pledges to continue working towards rural transformation globally.




Speak Up Africa, Sightsavers, Brands on a Mission et le REMAPSEN unissent leurs forces pour mettre en lumière les défis liés aux maladies tropicales négligées en Afrique

Du 25 au 27 novembre 2025 aura lieu le 4ème forum des médias sur le thème : Contribution des médias pour le positionnement de la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) en Afrique.

Pour la réussite de cet événement, le REMAPSEN peut compter sur ses partenaires stratégiques dans la lutte contre les maladies tropicales négligées. Au nombre de ceux-ci, l’on peut citer Speak Up Africa. Selon M.Papa Djibril Faye, chargé du plaidoyer en santé à SUA« Les médias ont un rôle prépondérant à jouer dans l’éducation, la sensibilisation et la mobilisation des ressources » avant d’ajouter :« A travers ce forum, nous espérons que les journalistes du REMAPSEN seront outillés pour renforcer la couverture médiatique autour des MTN en Afrique, devenant ainsi des alliés du plaidoyer avec des récits accessibles et factuels » a-t-il conclu.

Papa Djibril Faye, Chargé du plaidoyer en Santé à Speak Up Africa

Dans une vidéo transmise au comité d’organisation et diffusée au cours de la conférence de presse de lancement le 30 mai dernier, la Professeure Myriam Sidibé, Présidente Fondatrice de Brands On a Mission(BOAM) principal partenaire des Awards du REMAPSEN a expliqué aux médias, les missions de son organisation. Selon la Professeure Myriam Sidibé, BOAM est une agence qui opère dans la santé et le développement durable. « La mission de Brands On a mission est donc parfaitement alignée sur les objectifs du REMAPSEN » a-t-elle précisé. Concernant l’implication de BOAM dans l’organisation du forum des médias et des Awards 2025, elle tire sa source de l’évidence que les journalistes peuvent publier des récits pour changer des comportements.  « Nous croyons que le récit est l’un des outils les plus puissants pour changer les comportements et à terme, les systèmes. A travers les Awards du REMAPSEN nous sommes fiers de célébrer et d’investir chaque année dans les voix des journalistes   africains, en particulier les jeunes qui façonnent les récits, porteurs de progrès ». La Professeure Myriam Sidibé a aussi indiqué que  le partenariat entre Brands On a mission et le REMAPSEN s’inscrit dans le cadre de African Voices qui visent à amplifier des solutions africaines et à valoriser les champions locaux qui redéfinissent ce qui est possible dans les domaines de la santé, du climat et du développement durable avant de conclure « BOAM attend des journalistes une approche orientée vers des solutions mettant en lumière les défis et des innovations qui émergent localement

Professeure Myriam Sidibé, Présidente Fondatrice de Brands On a Mission

Dans son message, M. Simon Bush Directeur de la lutte contre les maladies Tropicales Négligées au siège de Sightsavers à Londres a écrit ceci. « Sightsavers est heureuse de rejoindre le forum des journalistes du REMAPSEN concernant la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) qui se déroulera à Abidjan. Bien que les MTN soient évitables, elles continuent néanmoins d’affecter plus d’un milliard de personnes à travers le monde. Sightsavers aide donc les ministères de la Santé à travers l’Afrique afin de contrôler et d’éliminer cinq de ces maladies invalidantes : le trachome, l’onchocercose (la cécité des rivières), la filariose lymphatique, la schistosomiase et les vers intestinaux.

À l’heure où de nombreux progrès récents concernant la santé mondiale sont menacés, les journalistes ont un rôle essentiel à jouer en demandant aux gouvernements de rendre compte de leurs engagements en matière d’élimination des MTN. Les journalistes peuvent également partager les histoires des personnes atteintes d’une MTN afin de briser la stigmatisation liée à ces maladies et d’encourager les malades à se présenter pour suivre un traitement. ». Avec l’engagement de ses partenaires, le REMAPSEN peut être rassuré quant au succès du prochain forum des médias sur les maladies tropicales négligées et des Awards du REMAPSEN dotés des prix Michel Sidibé.




De l’Afrique de l’Ouest au sud-ouest de l’océan Indien : l’action régionale du GRID-Arendal contre la pêche INN prend de l’ampleur

Dans sa lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), Madagascar a organisé une formation intensive à la surveillance aérienne qui a présenté les technologies de pointe des drones aux autorités des pêches, aux agences gouvernementales et de surveillance, ainsi qu’aux acteurs locaux. Cet atelier, organisé par le gouvernement malgache et le WWF-Madagascar en partenariat avec GRID-Arendal et Distant Imagery, s’inscrit dans le cadre d’un programme plus vaste d’économie bleue durable du sud-ouest de l’océan Indien (SWIO-SBE), financé par l’Agence norvégienne de coopération pour le développement (NORAD).

Une personne tenant un appareil avec écran.  Description générée automatiquement.
Un groupe de personnes debout sur une plage  Description générée automatiquement

Vol de démonstration à Madagascar

Un drone dans une boîte posée sur un bloc de béton  Description générée automatiquement

Démonstration de drones à ailes Delta à Madagascar

Capture d'écran d'un jeu vidéo  Description générée automatiquement

Vol de nuit à Madagascar

Pendant trois jours, des participants du Centre de Surveillance des Pêches (CSP), du Ministère des Pêches et de l’Économie Bleue, du WWF et de l’Observatoire Indépendant des Pêches (FITSINJO) ont bénéficié d’une formation pratique sur l’assemblage et la construction locale de drones, l’intégration des opérations aériennes aux systèmes existants de Suivi, Contrôle et Surveillance (SCS) des pêches, et les techniques de surveillance en temps réel. Des démonstrations en direct au-dessus de la baie de Diego ont démontré la puissance des outils aériens pour détecter et dissuader les activités illégales.

Cette formation marque une avancée significative pour Madagascar. En intégrant la surveillance aérienne à notre stratégie nationale de pêche, nous comblons des lacunes techniques critiques en matière de capacités en adoptant des innovations qui nous aideront à protéger nos océans et à soutenir les communautés qui en dépendent.

 Rijasoa Fanazava, directeur exécutif, Centre de surveillance des pêches (CSP), ministère de la Pêche et de l’Économie bleue

Une approche holistique de la gouvernance des pêches

Si la formation aux drones constitue une avancée notable, le GRID-Arendal souligne que les outils technologiques ne constituent pas à eux seuls une solution miracle. Une réponse véritablement efficace à la pêche INN doit être globale : elle doit intégrer l’innovation aux réformes juridiques et institutionnelles, à la collaboration interinstitutionnelle, à l’harmonisation régionale et au développement des capacités à long terme.

Un groupe d'hommes assis autour d'une table  Description générée automatiquement

Intégration de la technologie des drones dans le système MCS des pêches en Guinée

« L’utilisation des technologies de télédétection en combinaison avec les technologies des drones fournit un outil complémentaire puissant aux États côtiers pour mieux protéger leurs ressources marines, améliorer la transparence et améliorer la gouvernance marine globale »,

— Romain Langeard, expert en gouvernance des pêches du GRID-Arendal

Cette philosophie sous-tend le travail de GRID-Arendal au-delà de Madagascar. En Guinée, par exemple, le projet « Renforcer la gouvernance des pêches » lancé en 2021 va au-delà de la surveillance en renforçant les cadres juridiques nationaux, en révisant les mandats institutionnels, en soutenant la mise en œuvre des traités internationaux comme l’Accord relatif aux mesures du ressort de l’État du port (PSMA) et en améliorant les voies de poursuite et de sanction des infractions liées à la pêche. Dès 2015, aux Seychelles, l’initiative « FishGuard » utilise les données satellitaires et les systèmes VMS non seulement pour l’application de la loi, mais aussi pour améliorer la coordination entre les agences maritimes, les autorités portuaires et les organismes de surveillance environnementale.

Un groupe de personnes sur un bateau  Description générée automatiquement

Déploiement de drones depuis un bateau en Guinée

Plus récemment, en Guinée-Bissau, dans le cadre du projet Bijagos Bleus, en partenariat avec le Partenariat régional pour la conservation marine (PRCM), un travail complémentaire de développement des capacités bleues a été mené par GRID-Arendal, renforçant ainsi la solidité institutionnelle locale. Ce projet soutient les organismes de première ligne, les organisations de la société civile et les communautés côtières en leur fournissant les compétences, les outils et les systèmes de gouvernance nécessaires pour gérer efficacement leurs espaces marins et soutenir les moyens de subsistance locaux sur le long terme.

Soutenir la collaboration interinstitutions régionale

L’initiative de Madagascar renforce également l’importance de la coopération interinstitutionnelle, pierre angulaire d’une gestion efficace des pêches. Le GRID-Arendal œuvre aux niveaux national et régional pour améliorer la coordination entre les autorités des pêches, la police maritime, la marine, les douanes, les autorités portuaires et les organismes régionaux de pêche. Ces liens sont essentiels pour exploiter le renseignement, partager les données et garantir une application cohérente et équitable des règles.

Ce projet pilote est plus qu’une simple mise à niveau technologique : il représente un changement radical dans notre façon de gérer nos ressources marines. Les drones offrent une surveillance rapide et économique qui peut combler d’importantes lacunes en matière de contrôle, notamment dans les zones côtières reculées où la pêche artisanale est la plus active et la plus vulnérable.

— Umair Shahid, responsable des pêches du WWF pour la région SWIO.

Le projet pilote de surveillance aérienne s’inscrit dans une vision régionale plus large de systèmes SCS accessibles et peu coûteux, adaptables et maîtrisables localement. Les enseignements tirés seront intégrés à des notes d’orientation destinées à la Commission des thons de l’océan Indien (CTOI), à la Commission des pêches du sud-ouest de l’océan Indien (SWIOFC) et au Centre de coordination SCS de la SADC à Maputo. Pour ce faire, GRID-Arendal et le WWF développeront conjointement des outils de communication visuelle, des infographies et des boîtes à outils visant à sensibiliser et à développer une compréhension pratique des meilleures pratiques en matière de surveillance et de contrôle.

Un modèle évolutif à travers les régions

Le portefeuille plus large de GRID-Arendal reflète ce modèle intégré et adapté au contexte. En Guinée-Bissau, l’initiative Blue Bigajos soutient la cogestion des principales pêcheries dans les aires marines protégées tout en pilotant des structures communautaires de SCS. Le programme travaille en étroite collaboration avec les autorités nationales pour mettre en place des systèmes de données et renforcer les réseaux locaux de surveillance, le tout ancré dans les principes d’équité, de durabilité et de conservation de la biodiversité marine.

Vers une gouvernance maritime modernisée et résiliente

Ce pilote de drone à Madagascar pose les bases d’un système de contrôle des pêches plus intelligent et plus réactif. Il constitue également une étape importante dans un processus plus vaste : une évolution vers une architecture régionale de gouvernance marine modernisée et résiliente, capable de répondre aux menaces actuelles et de se préparer aux défis futurs.

Grâce à ses interventions ciblées, ses partenariats régionaux et son engagement à bâtir des institutions durables, GRID-Arendal contribue à façonner un avenir dans lequel les États côtiers peuvent affirmer leur contrôle sur leurs ressources maritimes, lutter contre la criminalité environnementale et offrir des avantages durables aux millions de personnes qui dépendent de l’océan.




Lutte contre les Maladies Tropicales Négligées(MTN) en Afrique : Le forum des médias du REMAPSEN s’invite dans le débat

Dans le cadre de l’organisation du forum annuel des médias, le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) se propose d’instruire les journalistes de 35 pays africains sur la situation des maladies tropicales négligées en Afrique. L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse le vendredi 30 mai à Abidjan.

Photo de famille conférence de presse
Photo de famille conférence de presse

Selon le Président du conseil d’administration du REMAPSEN, M. Bamba Youssouf, « l’organisation de ce forum est une opportunité de sortir les MTN ne leur état de négligence et les placer au rang des sujets prioritaires dans le traitement de l’information par les médias en Afrique ». Placé sous le thème « Contribution des médias pour le positionnement de la lutte contre les maladies tropicales négligées en Afrique » les journalistes africains des pays francophones, anglophones, lusophones, hispanophones et arabophones se retrouveront à Abidjan du 25 au 27 novembre 2025 pour comprendre les enjeux et défis des maladies tropicales négligées.

Pour M. Coulibaly Zié Oumar, Directeur Exécutif du REMAPSEN « ce forum vise à briser le silence médiatique autour des MTN ». L’un des temps forts de cette conférence de presse de lancement du forum des médias 2025 a été la participation des Directeurs Coordonnateurs des programmes nationaux de lutte contre les MTN en Côte d’Ivoire.

Tour à tour, le Docteur Djè Ngoran Norbert, Directeur Coordonnateur du programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées à chimiothérapie préventive et le Dr Dizoé, Directeur coordonnateur du programme national de l’élimination de la lèpre ont instruit les journalistes sur la situation des MTN en Côte d’ivoire avant de se féliciter du choix des MTN comme thème Central du prochain forum des médias. Ils ont tous reconnu le rôle important des médias dans la sensibilisation des communautés et de plaidoyer auprès des pouvoirs publics et des partenaires avant de s’engager à faire du rendez-vous d’Abidjan, un véritable succès.

Si le REMAPSEN peut organiser ce 4ème forum des médias, c’est grâce à l’appui technique et financier de ses partenaires dont certains ont renouvelé séance tenante leur soutien au REMAPSEN dans l’organisation de ce forum. Il ‘agit de Speak Up Africa et Sightsavers deux organisations fortement impliquées dans la lutte contre les maladies tropicales négligées et dont des déclarations d’appui et de soutien ont été lues au cours de la cérémonie. 

En marge de ce forum, le REMAPSEN organisera la 4ème édition des Awards dotés des prix Michel Sidibé, envoyé spécial de l’Union Africaine pour l’Agence du médicament. Dans un entretien vidéo, Madame Line Renée Batongué, Journaliste à la CRTV au Cameroun et Directrice des Awards a rappelé que ces prix récompensent chaque année, les efforts des meilleurs journalistes africains dans les domaines de la santé et de l’environnement ainsi que les pays les plus productifs dans la réalisation des programmes d’activités du REMAPSEN.

Conférence Presse
Conférence Presse

Les Awards du REMAPSEN bénéficient chaque année de l’appui technique et financier de Brands on a mission dont le chef de mission Professeure Myriam Sidibé, s’est engagée encore cette année à soutenir le REMAPSEN. Dans son adresse, M. Yao Daniel, sous-Directeur chargé de la presse au District Autonome d’Abidjan s’est félicité du choix du M. Cissé Ibrahima Bacongo, Ministre Gouverneur du District Autonome d’Abidjan comme Président de la soirée des Awards du REMAPSEN qui aura lieu le jeudi 27 novembre 2025 à Abidjan.

En clôturant cette conférence de presse de lancement, M. Agnéro Alphonse Renaud, en charge des MTN à la Direction de la Communication du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la couverture maladie universelle et représentant le Directeur de la communication dudit Ministère, a dit toute la satisfaction du Ministre Pierre N’Gou Dimba, Président du forum des médias à accueillir les 70 journalistes étrangers à l’occasion du forum des médias sur les maladies tropicales négligées.




Des journalistes formés pour promouvoir la consommation de légumes et les bonnes pratiques culinaires

Les 22 et 23 mai 2025, la ville de Parakou a accueilli une session de formation à l’intention des professionnels des médias sur la consommation de légumes et les bonnes pratiques culinaires. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la composante 2 du projet Safe Veg avec l’appui de l’Université de Wageningen (Pays-Bas) et du projet CASCADE soutenu par Care International Togo-Bénin et l’Union Européenne.

Photo de famille
Photo de famille

L’objectif de cette activité était d’outiller les journalistes afin qu’ils jouent un rôle de relais dans les communautés, en vue de favoriser un changement de comportement durable en matière d’alimentation. En effet, bien que les médias soient des acteurs clés de sensibilisation, il est constaté qu’ils disposent souvent de connaissances limitées sur la consommation des légumes et les pratiques culinaires appropriées. D’où la nécessité de renforcer leurs capacités dans ce domaine.

Pendant deux jours, des journalistes venus de tous les départements du pays et issus de différents organes de presse (radio, télévision, presse écrite et en ligne) ont pris part à des communications portant sur quatre thématiques principales :

  • « Importance des légumes pour l’organisme humain » ;
  • « Bonnes pratiques culinaires et d’hygiène des légumes » ;
  • « Bonnes pratiques de production maraîchère, y compris qualité sanitaire et quelques indices de reconnaissance des légumes de qualité » ;
  • « Pratiques de communication sur la consommation des légumes dans le contexte béninois ».

Ces thèmes ont été développés respectivement par le Dr Yann Eméric Madode, professeur associé de biochimie et technologies alimentaires à l’Université d’Abomey-Calavi, Djibril Aboubacar et Marcel Beria, expert en communication.

En plus des exposés, les participants ont pris part à des travaux de groupe, partages d’expériences et échanges de connaissances, ce qui a enrichi la formation et favorisé une meilleure appropriation des messages.

À l’unanimité, les journalistes ont salué la pertinence des thématiques abordées et la richesse des échanges. Ils ont exprimé le souhait de voir ce type d’initiative se pérenniser afin de renforcer régulièrement leurs compétences.

Lors de la clôture de l’atelier, le Dr Janvier Egah, enseignant à la Faculté d’Agronomie de l’Université de Parakou et coordonnateur national de la composante 2 du projet SAFEVEG, a exprimé sa satisfaction quant à la participation des journalistes :

« C’est le moment pour moi de témoigner toute ma gratitude à l’endroit de toutes les faitières des professionnels des médias. Votre disponibilité, votre engagement nous ont marqué et cela nous rassure du fait que nous resterons ensemble pour poursuivre le combat, c’est-à-dire la lutte contre l’insécurité alimentaire. »

De son côté, Florence Honvo Bello, cheffe du sous-bureau de Parakou pour la coordination des actions de l’Agence Nationale de l’Alimentation et de la Nutrition (ANAN), a formulé le vœu que les connaissances acquises servent durablement les productions médiatiques des participants. Le rôle des professionnels des médias n’est plus à démontrer. Ils sont importants dans la transmission des messages. C’est pourquoi, elle a souhaité qu’ils deviennent « des ambassadeurs convaincus de la promotion des légumes et des bonnes pratiques culinaires au service de la santé ». Les médias sont invités à influencer durablement les habitudes alimentaires, à déconstruire les idées reçues et promouvoir les bonnes habitudes nutritionnelles.

Megan Valère SOSSOU




Le projet CASCADE pour des régimes alimentaires sains et équilibrés dans les cantines scolaires

Le programme des cantines scolaires du gouvernement du Bénin reçoit un appui important du projet CASCADE mis en œuvre par le consortium CARE et GAIN. Plusieurs millions de francs CFA investis par des communes du nord et du sud pour l’amélioration de la nutrition des élèves fréquentant 5709 écoles publiques à cantine. Des résultats positifs motivés par les interventions du projet CASCADE au bout de deux années d’intervention.

Cantine scolaire
Des élèves d’une cantine scolaire

Au Bénin, le programme des cantines scolaires est l’un des programmes phares du gouvernement visant à offrir un repas chaud par jour aux écoliers des établissements publics.  Depuis 2018, la première initiative dénommée Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI) avait pris en compte des écoles primaires publiques autrefois sans cantine scolaire. Dans un article de 2022 sur l’état d’avancement des cantines scolaires, publié sur le site officiel du gouvernement, le budget consacré aux cantines scolaires est passé de 1,5 milliard en 2016 à 48,7 milliards de Francs CFA en 2022”. Malgré ces investissements, les cantines scolaires semblent ne pas satisfaire la qualité nutritionnelle et sanitaire des repas chauds servis aux écoliers. Cette situation a été évoquée par les acteurs du système éducatif et demeure un souci permanent aux membres des Cadres de Concertation Communale (CCC). Le suivi des services de nutrition offerts dans les communes constitue une activité importante du projet CASCADE. A cet effet, pour améliorer les services de nutrition, le projet CASCADE en collaboration avec ses partenaires et les CCC, a identifié le service ‘’ qualité des aliments servis par les cantines scolaires’’ pour apprécier la qualité des repas dans les 20 communes d’intervention du projet. L’approche Carte Communautaire de Performance (CCP) a été utilisée pour évaluer ce service ; rappelons que la CCP est un outil participatif de redevabilité sociale pour améliorer la qualité et la performance des services offerts aux communautés avec l’implication des acteurs de prise de décision ; Eudes HOUGBENOU, Assistante du gestionnaire du projet CASCADE souligne : « Il a été jugé pertinent pour CASCADE de réaliser la Carte Communautaire de Performance, afin de rapprocher les bénéficiaires et les prestataires de ce service. Cela facilitera la mise en œuvre d’un mécanisme de redevabilité, essentiel pour améliorer les performances des services. ». A ce titre, elle a permis de recueillir les perceptions des bénéficiaires sur le service de nutrition évalué et de proposer des actions de mitigation. A Kalalé dans le département du Borgou, malgré les efforts fournis au profit des cantines scolaires, la qualité des repas servis aux enfants reste à améliorer. Un fait que confirme Taïrou BANI KAO, Directeur de l’école primaire publique de Bessassi groupe A : « La difficulté que nous avons souvent, c’est une question de qualité. Les repas sont préparés sans des protéines ».

Après le diagnostic posé par le projet CASCADE à travers la Carte Communautaire de Performance (CCP), le projet a procédé à la formation des cadres techniques des communes sur l’outil Score d’Intégration de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle SISAN. A la suite de ces deux initiatives plusieurs millions ont été votés dans le budget 2024 en faveur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN). Aussi, les Plans Annuels d’investissement (PAI) et plan de Travail Annuel (PTA) 2025 ont-ils connu une amélioration importante pour la prise en compte de la SAN. Au total, dix millions ont été décaissés par le budget communal au titre de l’année 2024 pour achat d’aliments de source protéinique et distribués aux écoles à cantines. « Avec le projet CASCADE, le conseil communal a compris qu’il faut accompagner le programme alimentaire des cantines, et ceci, en inscrivant des lignes de nutrition dans le budget communal. Et individuellement, il y a des élus qui sortent de l’argent de leur poche pour soutenir les cantines scolaires » a souligné Monsieur Sidi SIAKA le deuxième adjoint au Maire de Kalalé. Cet apport du conseil communal et des élus locaux grâce au projet CASCADE a eu des effets positifs ressentis dans les assiettes des enfants. Selon Taïrou BANI KAO : « Le projet CASCADE a pu convaincre la mairie qui appuie depuis 2024 en condiments comme des poissons, des œufs, des épices…et nos enfants ont aujourd’hui la chance d’être bien servis et de manger un repas complet».

A Klouékanmè dans le département du Couffo, les soixante-quinze écoles de la commune sont également impactées positivement par les interventions du projet CASCADE. Hormis les descentes inopinées qu’organisent fréquemment les membres du comité de supervision à travers le CCC, pour analyser les conditions d’hygiène des repas destinées aux enfants dans les cantines, c’est le conseil communal qui a appuyé les cantines avec un budget de trois millions de francs CFA. La question va au-delà d’une simple alimentation. Mais c’est un sujet qui détermine la qualité de la ressource humaine que le Bénin désire pour l’avenir. Pour Monsieur Aimé AKANDO, premier Adjoint au Maire de Klouékanmè : « Si on n’est pas sûr de garantir la qualité des repas à nos enfants, on n’est pas sûr non plus de garantir une bonne santé à nos enfants qui sont tenus de nous remplacer ».

Les perspectives du projet CASCADE pour les cantines scolaires sont grandes d’ici 2026, année qui marquera la fin du projet. L’implication des Mairies, des groupements AVEC, l’Union Communale des Producteurs, des communautés et des élus dans la gestion des cantines ; la disponibilité d’eau potable dans toutes les écoles à cantines, l’adoption des bonnes pratiques d’hygiènes et la diversification alimentaire dans les écoles à cantine sont entre autres des actions que projettent CASCADE.

A travers ces différentes actions, le projet CASCADE devient un véritable appui pour la bonne nutrition des enfants dans les écoles publiques qui est une priorité pour le gouvernement béninois.

Bamidélé LAOUROU




Études en France : Lancez votre carrière avec le Groupe HEMA

Le Groupe HEMA, reconnu comme l’un des leaders dans le Haut Enseignement du Management et de l’alternance, poursuit son engagement en faveur de la jeunesse africaine. Avec 5 écoles réparties sur 3 campus, le Groupe se positionne également comme un pionnier dans les domaines du Management de la Santé et du Développement Durable.

Groupe HEMA
Groupe HEMA

Dans cette dynamique de transformation positive, le Groupe HEMA s’associe à l’ONG 2AEREDD (Association Africaine pour les Énergies Renouvelables, l’Ecologie et le Développement Durable). Ensemble, ils militent pour une formation rigoureuse et adaptée des jeunes Africains, afin de leur permettre de servir leur continent et d’y jouer un rôle actif et utile.

Une réunion d’information essentielle est prévue pour présenter les opportunités offertes par cette collaboration. Elle s’adresse à toutes celles et ceux qui souhaitent rejoindre les filières d’excellence du Groupe HEMA, axées sur les défis actuels de l’Afrique.

HEMA
HEMA

Fin de la pré-inscription : le 31 mai 2025 à 23h59 précises.

📩 Comment s’inscrire ?
Envoyez un mail à l’adresse suivante : secretariat@2aeredd.com
Mentionnez impérativement dans votre message :

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💡 Pourquoi choisir le Groupe HEMA ?

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Projet Adapt-WAP au Bénin : les écoliers et élèves à l’école de la préservation des écosystèmes transfrontaliers

Du 19 au 23 mai 2025, une vaste session de sensibilisation a mobilisé les écoliers et élèves des communes riveraines des parcs W et Pendjari dans le cadre de la mise en œuvre de la 4ᵉ composante du projet régional Adapt-WAP mis en œuvre par le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) à travers le Ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du Développement Durable. Huit communes au total ont accueilli la sensibilisation. Il s’agit des communes de Kandi, Banikoara, Malanville et Karimama pour le compte du département de l’Alibori et les communes de Matéri, Kérou, Kouandé et Tanguiéta pour le département de l’Atacora.

Photo d’ensemble apprenants
Photo d’ensemble apprenants

L’objectif est de sensibiliser les apprenants à savoir les écoliers et élèves des écoles établissements des communes autour des parcs Pendjari et W-Bénin a déclaré le Colonel Georges Sossou, Coordonnateur du projet. Il n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction face à la mobilisation des différentes parties prenantes.

Pour Alazi Tino, représentant du Directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle de l’Alibori, la stratégie de sensibilisation auprès des jeunes est porteuse d’avenir. A le croire, trois raisons soutiennent cela : la période choisie, les cibles que sont les élèves et les différentes thématiques au centre de la sensibilisation. Il a exhorté tous les acteurs à pleinement jouer leur rôle pour l’atteinte des résultats durablement.

Même son de cloche dans l’Atacora, où Nahini Chabi-Boni, Inspecteur de l’Enseignement du Premier Degré et Directeur Départemental des Enseignements Maternel et Primaire, a mis en exergue la pertinence de l’approche pédagogique : « La méthode des supports et les illustrations utilisées sont d’une grande portée pédagogique. » Selon lui, le contenu est adapté aux niveaux des élèves et permet de toucher indirectement toute la communauté : « Les changements de comportement des écoliers et élèves vont impacter très rapidement et efficacement les parents d’élèves en particulier et, par ricochet, la communauté en général. » a-t-il laissé entendre.

Des modules pratiques et engageants

Trois thématiques majeures ont structuré cette session : la gestion des risques et catastrophes naturelles, la lutte contre le braconnage et la gestion des conflits, et la gestion durable des terres en lien avec l’adaptation aux changements climatiques. Ces modules ont été animés par les enseignants des différentes écoles concernées.

Pour Issa Bio Sounon, Directeur du Collège d’Enseignement Général de Goumori à Banikoara, le contexte s’y prêtait parfaitement : « Le milieu et le temps s’y prêtent. » Il reste convaincu que les notions acquises permettront aux élèves de jouer un rôle actif dans la gestion durable des ressources naturelles.

Le Chef division des ressources humaines, représentant le Directeur départemental de l’Enseignement maternel et primaire de l’Alibori, salue quant à lui l’initiative : « L’initiative est louable et son importance sur la vie n’est pas mesurable. Personnellement, j’ai appris beaucoup et je ne peux que souhaiter bon vent au projet. »

Les parents d’élèves à l’unisson

Du côté des associations de parents d’élèves, la mobilisation et l’enthousiasme sont tout aussi palpables. Bio Peregue Issa, de la Fédération départementale des associations des parents d’élèves et d’étudiants de l’Alibori, apprécie « l’approche de sensibilisation est innovante » et appelle à sa duplication dans d’autres localités.

Zakari Boukari, Président de la Fédération des associations de parents de l’Atacora, se réjouit de la participation massive observée de Matéri à Tanguiéta, en passant par Kérou et Kouandé. Il a expliqué : « Les enfants sont très contents d’avoir appris des pratiques simples et durables de gestion des terres comme la culture du muccuna, des pois d’angole, la rotation des cultures. Ils sauront transmettre les messages à leurs parents pour une prise de conscience collective ».

Une jeunesse motivée et bien informée

L’engouement des jeunes écoliers et élèves a été unanimement salué. Ouin-Ouro Claude, Chef du service de l’orientation scolaire et professionnelle de l’Atacora, note que la session interactive. Elle a permis selon lui que les élèves aient une meilleure compréhension des enjeux liés aux deux parcs. « A titre illustratif, les écoliers et élèves ont découvert et compris ce qu’est le système d’alerte précoce, les risques que comporte l’utilisation intensive des herbicides et les mesures d’adaptation aux changements climatiques. » a-t-il ajouté.

Même les plus jeunes ont manifesté leurs impressions.. Bakari et Mariam, tous deux en classe de CM1 à l’École primaire publique de Wantéou (commune de Matéri), se disent fiers d’avoir acquis des connaissances utiles pour préserver les ressources du parc. Ils promettent de partager ces leçons avec leurs parents pour encourager des comportements plus respectueux de l’environnement.

Au total huit-cent trente-trois (839) personnes de huit communes riveraines des parcs W et pendjari ont bénéficié et contribué à cette session de sensibilisation dont en grande majorité les écoliers et élèves.

Il convient de rappeler que cette initiative s’inscrit dans la continuité d’une formation tenue du 15 au 19 août 2022, à l’attention des enseignants des zones concernées.

Venance Ayébo TOSSOUKPE & Megan Valère SOSSOU