Déchets plastiques : Roosevelt Olusegun SOVI, un génie de la valorisation des déchets plastiques au Bénin

Aujourd’hui, journée mondiale sans sacs plastiques. 
Nous célébrons un jeune homme, héros de la lutte contre les déchets plastiques. Mais avant, savez-vous que dans le contexte actuel marqué par la pandémie du coronavirus, covid-19, qu’il y a eu une flambée des déchets plastiques dans le monde entier ? Une pandémie qui commence à opérer des choix difficiles à court terme entre la santé et l’environnement. 
Pourtant, en République du Bénin, une loi suscitée par une mobilisation éco citoyenne, peine à délivrer l’environnement (eau, sol, animaux, végétaux, air) et la santé d’un désastre sans précédent. Sur toute l’étendue du territoire béninois, des sacs/sachets plastiques continuent de dicter leur loi au détriment de la loi N 2017-39 du 26 Décembre 2017 portant interdiction de la production, l’importation, l’exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l’utilisation de sachets en plastique non bio dégradables en République du Bénin. C’est à croire qu’aucune loi n’avait été votée.
Pendant que, les déchets plastiques créent tout un désastre à la nature avec pour effet, plus de 500 milliards de sacs plastiques distribués chaque année dans le monde soit près de 16 000 sacs plastiques chaque seconde. Dans le même temps, seuls 5% du plastique utilisé au niveau mondial sont recyclés. 
Le casse-tête que pose la maitrise de ce phénomène, trouve son origine dans les différentes alternatives proposées pour améliorer la gestion des déchets plastiques existants, en créant des économies circulaires suivant les principes des 3R la réduction, la réutilisation, et le recyclage. Heureusement, le Bénin s’est trouvé son génie en la matière. Il s’agit d’un jeune homme la trentaine, qui a eu la géniale idée de relever le grand défi de la valorisation des déchets plastiques en République du Bénin. 
Il se nomme SOVI Olusegun Yemalin Roosevelt, titulaire d’un Certificat d’Aptitude Professionnelle en mécanique industrielle. Il s’est très tôt servi de son esprit innovant pour transformer vos déchets plastiques (nos déchets plastiques) en des matériaux utiles à notre société : Des tables à bancs pour écoliers, des pots de fleurs, des pavées….

Doué et toujours animé d’un esprit de création, Roosevelt SOVI, totalise plusieurs années d’expériences dans la fabrication des machines de transformation agricole et agro-alimentaires ajouté à son excellente expertise  qui a su l’imposer dans la valorisation des déchets plastiques. Voici son message à vous dans cette vidéo
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PALIRED : Des journalistes en session de formation sur l’investigation en matière de lutte contre la corruption

Dans le cadre du Programme d’Appui à la Lute contre l’Impunité et au Renforcement de l’Etat de Droit en République du Bénin s’est ouvert à Bohicon ce jour, un atelier de formation des professionnels des médias au journalisme d’investigation en matière de lutte contre la corruption. 
Au nombre d’une trentaine, les journalistes participants à cette formation se verront inculquer les techniques de base d’une investigation journalistique en matière de lutte contre la corruption.
Rappelons que ce programme soutient et complète l’Evaluation du Système National d’Intégrité (SNI) du Bénin en contribuant à la mise en œuvre des réformes dans les domaines de la lutte contre la corruption et du renforcement du contrôle. Il est mis en œuvre par Transparency International en partenariat avec son contact national, Social Wach Benin sur financement de l’Union Européenne.
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La JCI Bohicon Wanilo priorise la protection de l’environnement


La Jeune Chambre Internationale Bohicon Wanilo a marqué ce mois de juin d’un projet d’éducation environnementale en milieu scolaire dénommé ‘’Priorité Environnement’’. Objectifs, commémoré le mois de l’environnement et apporté une touche citoyenne dans la lutte contre le changement climatique.


Tout a commencé dans la matinée du vendredi 26 Juin 2020 au Collège d’Enseignement Général de Todo dans l’arrondissement de Sodohomè, par un rappel des mesures contre la crise sanitaire liée au coronavirus, Covid-19, où les responsables de la Jeune Chambre Internationale Bohicon Wanilo, ont fait dons des masques aux enseignants et apprenants venus nombreux à cette activité. Ceci, en renforcement au respect strict des mesures pour contrer le coronavirus, Covid-19.
Ainsi, les membres de cette prestigieuse organisation ont eu à sensibiliser les apprenants et enseignants du CEG Todo (Sodohomè) sur l’importance de protéger leur cadre de vie et d’étude.
Dans une ambiance de convivialité avec les enseignants et élèves, les membres de la Jeune Chambre Internationale Bohicon Wanilo ont ensuite procédés à la mise en terre de trois cent (300) plants. Sous la supervision technique des agents forestiers de la zone d’intervention, ces plants, constitués de deux cents (200) plants de tecks et de cent (100) plants fruitiers (Orangers, Cocotiers, Manguiers) ont été mis en terre et arrosé sur trois (03) différents espaces visiblement déserts appartenant au collège hôte.
Pari gagné pour la JCI Bohicon Wanilo

A la fin de activité, Méthode DJOHOUN, membre JCI Bohicon Wanilo et chargé du projet ‘’Priorité Environnement’’, s’est réjouit du succès qu’a connu ce dernier sans toutefois oublier de remercier le parrain du projet PP Mr Thierry GNANSOUNOU.
Le Président de la Jeune Chambre Internationale Bohicon Wanilo, Mr Saturnin GNAMBAKPO, se veut reconnaissant envers tous ceux qui ont fait de ce projet une réussite, c’était une occasion pour sensibiliser les acteurs du monde scolaire sur la protection de l’environnement puis de mettre en terre un certain nombre de plants.
Retrouvez ici la vidéo de l\’évènement
https://youtu.be/cLgTyRmPfig
Rappelons que la Jeune Chambre Internationale Bohicon Wanilo fait partie des 47 organisations locales au Bénin de la Jeune Chambre Internationale qui est en effet un mouvement mondial de jeunes citoyens actifs, présent dans plus de 120 pays du monde avec en son sein, plus de 200 000 jeunes.
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Participation citoyenne à Bohicon: de jeunes apprenants désormais mieux aguerris á travers le projet CiTé.BJ

Mettre le numérique au service de la participation citoyenne, c’est le credo du Projet CiTé.BJ de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB). Ce projet a réunit samedi 20 Juin 2020 une centaine de jeunes apprenants des Collèges d’Enseignement Général 1, CEG 3, CEG 5, CEG Sodohomè et CTR de la commune de Bohicon à travers une formation en Civic Tech.
Objectif, renforcé la participation citoyenne des jeunes par l’usage du numérique. A l’entame de la session, les jeunes apprenants répartis en quatre (04) salles de classe, ont été accueillis par les chefs d’établissement et les différents formateurs sous l’observance stricte des mesures barrières dans le contexte de pandémie liée au coronavirus Covid-19.
Pendant 04 heures de temps, ces jeunes participants ont reçu les notions basiques de la citoyenneté numérique et de la gestion du temps avec le téléphone portable Android. Conscients de ce que le numérique encourage via les réseaux sociaux la bonne gouvernance, la démocratie participative, les libertés individuelles et collectives, les jeunes apprenants massivement venus sont désormais mieux aguerris. D’ailleurs, ils promettent s’y engager de vrai dans un espace numérique, devenu le haut lieu des interactions humaines et sociale.
Rappelons que ce programme intitulé « Formation et actions en Civic Tech pour le renforcement de la participation citoyennes à Bohicon » est conçu sous la direction du projet CiTé.bj de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) et a bénéficié de l’appui technique et financier de la coopération allemande GIZ à travers son Programme d’appui à la Décentralisation et au Développement Communal (PDCC). Il a été conduit par le chargé de mission à la mairie de Bohcion, Géraldo DEHA, le Chargé de programme Laissy Melchisédech SALAMI et deux autres Jeunes leaders de la participation citoyenne, Carmel Alogan et Megan Valère SOSSOU.
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Le début d\’une conscience verte Planter, Cest bien ! Entretenir, cest mieux !

Depuis son introduction dans les habitudes des béninois en 1985, il n\’arrive un premier juin que des milliers de plants soient mis en terre, chose salvatrice. D\’un gouvernement à un autre on a théâtralement assisté au même exercice. Mais à observer de près ou de loin le territoire béninois, les espèces végétales ne font que régresser de m2 en m2. Force est de reconnaître que la Journée de l\’arbre n\’a apporté aucune solution à la destruction accélérée du couvert végétal au Bénin, y compris des forêts protégées. En réalité, sur 10 000 et quelques plants mis en terre chaque année sous le prétexte de la journée de larbre, à peine 100 survivent. On pourra se demander dès lors là où le bas blesse. C\’est visiblement au niveau de l\’entretien et du suivi régulier que le problème se pose. Cependant, il urge de changer d\’approche et de méthode. Le folklore, ça fait plusieurs années que ça dure et on ne peut plus faire semblant de continuer avec la méthode classique. La pandémie du Covid 19 qui trouve son origine dans le monde écologique peut ainsi nous pousser à réfléchir à autre chose, à mettre en place un tout autre scénario.
Si non, interrogeons-nous, combien d\’hectares de forêt avons-nous restaurés ? Combien d\’espace avons-nous véritablement reboisé ? Combien sont entretenus et préservés ? Personnellement, j\’ai choisi ne mettre en terre aucun plant ce 1er juin 2020. Et pour cause, le bilan négatif du reboisement voulu, il y a 35 ans. Il y a des sites même prisés pour cet éternel recommencement. Je vous conseille de ce fait, de mettre en terre le nombre de plants que vous pourriez suivre incessamment de votre vie et là encore vous n\’aurez pas vécu inutilement. Cest alors le début dune conscience verte que je vous inculque. A vos marques, Allez-y !
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Eco-santé, quand l\’intoxication alimentaire nous ronge

Par Constance AGOSSA

Nous parlons d’intoxications alimentaires pour des maladies provoquées par des aliments contaminés. Les aliments peuvent être contaminés à tout moment de leur fabrication, transformation, distribution, conservation ou consommation.

Alors qu’il existe quelques 250 différentes sortes d’intoxications alimentaires, la plupart sont des infections provoquées par des bactéries, des virus et des parasites. Et les raisons de contamination sont également diverses. 

Séchage des produits alimentaires au bord des voies, une cause d’intoxication alimentaire parmi tant d’autres

Malheureusement, au Bénin, il sera assez facile de contracter une intoxication alimentaire le séchage des produits alimentaires au bord des voies en est aussi une raison. C’est en effet une mauvaise habitude qui prend de l’ampleur dans le rang des producteurs, transformateurs et commerçants des produits vivriers causant des préjudices à la santé humaine. 

Une exposition qui   n’indispose pas les passants, et dont les auteurs ne s’inquiètent guère. Les abords et chaussées des axes routiers bitumées sont transformés en aires de séchage des produits alimentaires. Ces produits vivriers subissent sous le regard victime et impuissant des consommateurs, la pression de la poussière, du soleil, de l’eau, des excréments des hommes, des animaux et surtout des toxiques chimiques existants en ces lieux.

La plupart des gens ont déjà eu une intoxication alimentaire ou connaissent quelqu’un qui a fait l’expérience. Il suffit d’ingérer des aliments qui ont été contaminés par des germes pour tomber malade.

Prévention contre l’intoxication alimentaire

Heureusement, il existe plusieurs façons de prévenir l’intoxication alimentaire. L’observance des normes hygiéniques autour des denrées alimentaires reste et demeure capitale. Une denrée alimentaire doit être protégée et conservée en de bons lieux. En plus, les entreprises alimentaires doivent se conformer aux règlements et aux normes appropriées, telles que HACCP. Chaque pays a ses propres règlements spécifiques que toutes les entreprises doivent respecter.

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Bilharziose : Voici comment éviter cette maladie parasitaire des eaux douces

Par Constance AGOSSA
La bilharziose est une maladie causée par une infection due à des vers parasites présents en eau douce dans certains pays tropicaux et subtropicaux du monde.
Les eaux douces sont contaminées par l\’urine ou les matières fécales animales ou humaines infectées. Ce parasite pénètre la peau humaine et entre dans le flux sanguin pour ensuite migrer vers le foie, les intestins et d\’autres organes.
La bilharziose, communément appelée schistosomiase, est une maladie parasitaire qui sévit dans les régions tropicales et subtropicales, principalement en Afrique. Elle est provoquée par des vers parasites et peut causer une infection sévère et de lourds handicaps. Elle constitue un enjeu de santé publique d’envergure mondiale, puisqu’il s’agit de la 2ème endémie parasitaire après le paludisme.
Les origines de cette maladie parasitaire
La bilharziose est causée par des vers parasites du genre Schistosoma. Trois espèces de vers sont responsables de la plupart des transmissions à l\’homme de la bilharziose : Schistosoma haematobium (bilharziose urogeÌnitale), Schistosoma mansoni et Schistosoma japonicum (bilharziose intestinale).
La bilharziose tue entre 20 000 et 200 000 personnes chaque année, selon l’Organisation mondiale de la santé qui a traité plus de 60 millions de personnes en 2014. L’OMS estimait alors le nombre de personnes nécessitant un traitement préventif à plus de 250 millions. Le continent africain concentre 80-90 % des cas de bilharziose. Elle est considérée comme une maladie tropicale négligée, c’est-à-dire une maladie répandue et confinée aux régions en développement surtout en Afrique.
Les symptômes de la bilharziose
Les symptômes sont une éruption cutanée, des démangeaisons, de la fièvre, des frissons, une toux, des maux de tête, et des douleurs abdominales, articulaires et musculaires.
Mais les premiers signes d’une infection sont des éruptions cutanées, suivies quelques semaines plus tard par de la fièvre, de la toux et des douleurs musculaires. Il existe 2 formes principales de schistosomiase :
La schistosomiase intestinale : diarrhée, sang dans les selles et douleurs abdominales en sont les signes fréquents. Dans sa forme chronique, les complications sont l\’augmentation du volume du foie et de la rate (hépatomégalie et splénomégalie).
La schistosomiase urogénitale : la présence de sang dans les urines trahit souvent la schistosomiase urogénitale, qui peut entraîner des lésions au niveau de la vessie, l’urètre et les reins. Il est également observé des retards de la croissance et du développement cognitif chez les enfants atteints et non-soignés.
Effet pour l’organisme humain
La bilharziose sévit chez les populations des régions tropicales et subtropicales vivant au contact d\’eaux stagnantes. Les pêcheurs, les femmes au cours du lavage du linge et les enfants au cours de leurs jeux, sont particulièrement exposés.
Les larves du parasite se développent dans des gastéropodes d\’eau douce et pénètrent dans l\’organisme humain par la peau. Elles sont drainées par le sang jusqu\’aux intestins et la vessie où elles produisent des œufs qui vont endommager les tissus et provoquer la réaction inflammatoire de l\’organisme. Les eaux sont contaminées par les excréments des personnes porteuses du parasite.
Quels modes de prévention ?
La lutte contre l’endémie passe par l’assainissement des eaux stagnantes, la lutte contre les gastéropodes vecteurs du parasite, ainsi que la prévention auprès des populations des zones endémiques. Quant aux voyageurs en zone tropicale et subtropicale, ils doivent éviter de se baigner dans les lacs, les mares et les rivières. Il existe un traitement médical possible avec l’aide de votre médecin.
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JOURNEE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT 2020 : La santé de la biodiversité pour un monde sain

Par Constance AGOSSA
L\’Organisation des Nations Unies, consciente que la protection et l\’amélioration de l\’environnement est une question d\’importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique à travers le monde, a désigné le 5 juin comme Journée mondiale de l\’environnement. La célébration de cette journée permet de développer les bases nécessaires pour éclairer l\’opinion publique et donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l\’amélioration de l\’environnement. Depuis son lancement en 1974, cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public largement célébrée dans le monde entier.
Le thème de la journée mondiale de l’environnement, le 5 juin 2020, est la biodiversité. C’est un appel à l’action pour lutter contre la perte accélérée d’espèces et la dégradation du monde naturel. Un million d’espèces végétales et animales sont menacées d’extinction, en grande partie à cause des activités humaines. La Journée mondiale de l’environnement nous invite à repenser la manière dont nos systèmes économiques ont évolué et l’impact qu’ils ont sur l’environnement.
La maladie à coronavirus (COVID-19) a montré que la santé de la biodiversité est au fait liée à notre santé. Environ 60 % de toutes les maladies infectieuses chez l\’homme sont des zoonoses, c\’est-à-dire qu\’elles nous parviennent par l\’intermédiaire des animaux.
L’émergence de la COVID-19 a mis en évidence le fait que lorsque nous détruisons la biodiversité, nous détruisons le système qui soutient la vie humaine. Plus un écosystème est riche en biodiversité, plus il est difficile pour un agent pathogène de se propager rapidement ou de dominer. La perte de biodiversité offre la possibilité aux agents pathogènes de passer des animaux aux êtres humains. 
En 2016, le Programme des Nations Unies pour l\’Environnement (PNUE) a signalé que l\’augmentation des épidémies de zoonoses dans le monde était un sujet de préoccupation : 75 % de toutes les maladies infectieuses émergentes chez l\’être humain sont des zoonoses ; et ces zoonoses sont étroitement liées à la santé des écosystèmes.
Qu’est-ce que la biodiversité et pourquoi est-ce important pour nous ?
La biodiversité est une toile complexe et interdépendante, au sein de laquelle chaque membre joue un rôle important. Des écosystèmes sains, riches en biodiversité, sont essentiels à l’existence humaine. Les aliments que nous consommons, l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, bon nombre médicaments qui sauvent des vies et le climat qui rend notre planète habitable proviennent tous de la nature. Les écosystèmes soutiennent la vie humaine de multiples façons, en purifiant l’air et l’eau, en assurant la disponibilité d’aliments nutritifs, de médicaments et de matières premières naturels tout en réduisant les catastrophes. Chaque année, les plantes marines produisent plus de la moitié de l\’oxygène de notre atmosphère et un arbre mature purifie notre air, absorbant 22 kilos de dioxyde de carbone, libérant de l\’oxygène en échange. Malgré tous les avantages que nous apporte notre nature, nous la maltraitons toujours, c\’est la raison pour laquelle nous avons besoin d\’une Journée mondiale de l\’environnement, dont le pays hôte en 2020 est la Colombie. 
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La convention internationale sur la diversité biologique mise à mal.

Entrée en vigueur en 1993, la Convention sur la diversité biologique (CBD) qui a été ratifiée jusquà présent par 196 Etats reste et demeure une belle occasion pour défendre la diversité biologique, lutilisation durable des ressources naturelles et la protection des ressources génétiques.
Pourtant, on continue de compter quelques indécis à la cause écologique dans un monde où l\’importance de la diversité biologique pour le présent et pour les générations futures nest plus à démontrer. De plus en plus, certaines activités humaines contribuent à réduire le nombre despèces vivantes à travers une agriculture intensive et des épandages massifs, de produits phytosanitaires, une pêche intensive et élevage industriel, une chasse d\’espèces protégées et une déforestation accrue.
La biodiversité englobe l\’ensemble des espèces animales et végétales vivantes sur terre (et dans les mers). La biosphère abriterait entre 5 et 30 millions despèces (estimation). Environ 1,7 million despèces animales sont répertoriées, et chaque année de nouvelles espèces sont répertoriées. Malheureusement, de nombreuses espèces disparaissent également, souvent à cause des actions irresponsables de la société humaine.
Dans un contexte mondial marqué par la pandémie du Covid-19, où les rassemblements humains sont impossibles pour célébrer la journée mondiale de la biodiversité, des actions symboliques sont encouragées. 
A savoir : de reconsidérer nos relations avec les milliers d\’oiseaux migrateurs qui viennent chez nous et à entreprendre des initiatives locales pour les protéger ainsi que leurs habitats. Egalement, d\’intensifier nos actions tendant à les protéger et à protéger leurs habitats qui sont en perpétuel déclin presque partout à travers le monde.
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Prévisions agro-hydro-climatiques de la campagne agricole 2020

La situation agro climatique que connait l’Afrique reste préoccupante et les risques d’exacerbation demeurent fortement remarquables face à la récurrence des extrêmes climatiques (sécheresses et inondations). Les agriculteurs assistent à un changement progressif du calendrier agricole avec pour conséquence un net décalage de la date de semis comparativement à la situation ancienne. Toujours à cause de la variabilité climatique et du défaut de prévisions agro climatiques précises, des zones de production vivrière se voient inondées et la crue fait son lot de sans-abris qui se compte par centaines. Une situation qui laisse planer un grand risque sur le pari de la sécurité alimentaire, aggravée par le nouveau coronavirus, le Covid 19 avec toutes ses conséquences dévastatrices de la production agricole voire fatales aux différentes communautés de l’Afrique et précisément du Bénin.
Dans sa dynamique de lutte contre le réchauffement climatique le Centre Régional AGRHYMET du CILSS, le Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement (ACMAD), les services météorologiques et hydrologiques (SMNH) des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad, les Organismes des Bassins, avec la collaboration de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) ont fait des prévisions. 

 Une saison des pluies 2020, globalement humide.
En effet, des quantités de pluies supérieures ou équivalentes aux moyennes saisonnières 1981-2010 sont attendues sur toute la bande sahélienne. Un démarrage précoce à normal, une fin tardive à normale, des séquences sèches plus courtes en début de saison et moyennes vers la fin de saison, et des écoulements globalement moyens à supérieurs à la moyenne sont attendus.
Les grandes tendances de ces prévisions
Pour le cas du Bénin, deux tendances paramétriques clés ci-après se dégagent de la saison des pluies 2020 :
• Des quantités de pluies globalement supérieures aux cumuls moyens de la période 1981-2010 sont attendues sur la bande sahélienne et soudanienne allant du Tchad à la façade Atlantique, notamment sur la partie Sud du Tchad, la bande agricole du Niger, le Burkina Faso, la partie agricole du Mali, le Sud de la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, le Cap-Vert, le Nord de la Guinée, les parties extrême Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Benin et du Nigéria.
Des dates de début de saison précoces à normales sont probables sur les parties Centre et Est du Sahel, notamment sur le Sud-est du Mali, le Burkina Faso, les bandes agricoles du Niger et du Tchad et sur les parties Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Benin et du Nigeria.
Des recommandations à l\’endroit de tous les acteurs agricoles
En outre, il est recommandé aux agriculteurs, éleveurs, autorités, gestionnaires des ressources en eau et de l’hydro-électricité, Projets, Organisations Non Gouvernementales et Organisations Paysannes qu’au regard du caractère globalement humide attendu de la saison des pluies, de soutenir au prime abord, le déploiement de techniques d’augmentation de rendements des cultures, à travers l’apport des fertilisants (fumure organique et engrais minéral) et la mise en place de variétés à haut rendement. Ensuite de renforcer les dispositifs d’encadrement et d’assistance agro-hydro-météorologiques des producteurs ; puis de faciliter aux producteurs l’accès aux semences améliorées, notamment celles à haut rendements. Et enfin d’exploiter les eaux disponibles, à travers la promotion de l’irrigation, des cultures de décrue et de l\’aquaculture, en particulier dans les plaines inondables.
Rappelons que ces prévisions saisonnières 2020 sont basées sur la configuration actuelle et future des Températures de Surfaces des Océans (TSO), les prévisions des grands centres mondiaux, les sorties des modèles statistiques et dynamiques et les connaissances des experts sur les caractéristiques du climat dans la région.
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